"Ce pourrait être 1 histoire banale, 1 histoire comme toutes les autres, qui commencerait par "Il était 1 fois..."
Mais il était 1 fois quoi?
Il était 1 fois 1 histoire tendre et douloureuse, comme ces cicatrices blanches qui après des années vous démangent encore, comme ce goût doux-amer qui vous vient à la bouche avec l'expression "quand j'étais jeune..."
D'ailleurs, pourquoi est-ce que je ne dis jamais "quand j'étais bête", "quand j'étais amoureuse", "quand j'étais moi"; peut-être parce que je sais, je sens, j'espère que ça n'appartient pas au passé. Ceci n'est pas 1 thérapie, à peine 1 chronique et surtout pas 1 confession.
Sa définition serait: "déversoire à pensées", mais même cela suppose que je pense, que j'analyse, que je censure.
Et puis d'abord qu'est-ce que je veux raconter avec ce "Il était 1 fois" qui augure plutôt 1 conte de fée?
Parler de qui, de quoi?
De moi?!"
Cette note date du 13 mai 2005, de mon premier blog, de mon premier arc-en-ciel avec ses Leprechauns, ses orages et son trésor à l'arrivée, ou plutôt ses Trésors.
Alors pour quoi ce titre faisant référence au Burn out?
Parce que une fois de plus il me faut me re-découvrir, me ré-inventer, sortir des contes de fées parce que j'y ai rencontré le Grand Méchant Loup.
Pas le mignon des dessins animés, non celui qui égorge la Mère-Grand, qui viole le Chaperon Rouge, qui plombe de chevrotine le Chasseur et englouti en prime le pot de beurre.
Et après ce carnage, après ce laminage systématique inspiré de la politique de la terre brûlée "ce qui ne plie pas doit disparaitre" (ceux) il reste un Chaperon Rouge, une galette et un sacré bout de chemin pour retrouver son chez-soi.
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