Il était une fois la Fille qui avait 2 chats,
ça a un goût de déjà vu , de déjà lu, un petit air de reviens-y et pourtant...
Pourtant ce ne sont pas les mêmes chats ou presque, et peut-être n'est-ce pas la même fille, femme, chrysalide ou presque...
Ils sont toujours noirs et blancs; les chats pas les amants. D'ailleurs ce ne sont plus ils mais elles. La siamoise a donné le jour à une petite boule de suif qui porte en médaillon les couleurs de sa mère. Ce pourrait être la nuit et la lumière mais c'est à peine la fleur et le fruit et cependant la Fille a grandi.
Elle a trouvé l'Amour, si tant est que la majuscule soit de mise après l'avoir tellement rognée aux arrêtes de ses illusions.
Le masque est tombé pour Lui, comme des écailles de boue séchées qui retourneraient enfin à la poussière des chemins passés.
Peut-être n'est-ce pas l'homme le plus merveilleux du monde mais pour Elle c'est celui qui lui a rendu son âme.
Oui mais l'avait-Elle seulement perdue? Peut-être l'avait-Elle caché sous les cendres?
C'est sans doute ça la métamorphose du papillon; naître à quelque chose de nouveau en s'appuyant, en puisant dans les réserves d'une vie passée.
La Fille comme le papillon n'a pas encore ouvert ses ailes mais Elle sait qu'Elle en a, Elle sait que le vent, la brise sera son amie, Elle attend le souffle...
Publié le 16/06/05 à 2h49
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