Princesse Korrigane

Papillon (suite)

Merci à Miyax, pour sa proposition de prétendant! lol! Malheureusement Demoiselle Papillon est "asexuée" depuis 4 ans déjà. En effet, lors de l'éjectage de l'ex (pas le dernier, le précédent, faut suivre! lol!) j'ai sauvé 2 chats. Le deuxième étant un persan noir du nom de Moustique (on remarquera l'originalité des prénoms!) à la libido aussi exacerbé que son ancien maître! La pauvre Papillon ne vivait plus d'une portée sur l'autre et moi non plus! Je l'ai donc fait opérer, exit le démarchage de prétendants!

A Tigrette, depuis 7 ans maintenant j'expérimente le duo de chats et, même si chacune a sa personnalité, c'est toujours un plaisir de les voir se lover ensemble ou se faire des courses poursuites dignes d'Indianapolis sur le carrelage de la cuisine.  Je crois que lorsque l'on aime les animaux on aime tout d'eux. Leurs caresses comme leurs bouderies, leur quart d'heure coloniaux (expression familiale pour "pétage de plomb") comme leur nonchalance, leur lascivité comme leurs jeux espiègles...

A Holy et Marino parce que le terme "médecin" vous rapproche. Je pense également que les animaux sont, sans doute souvent, mieux placer que les humains, pour ressentir la peine, la douleur, le désarroi. Les mieux placer également, pour réagir spontanément et nous offrir un amour et une confiance débordants, lorsque l'on en a le plus besoin. Je me souviendrais toujours de Foggy, l'ancien siamois de mes parents, qui s'était glissé sous ma couette pour lécher mes larmes lors de mon premier chagrin d'amour et se lover en ronronnant contre mon oreille. Le meilleur des remontants que j'ai essayé contre les peines de coeur!

A Jen, ce petit texte en date du 14 juin, l'un des premiers, écrit il y a longtemps. Comme une carte de visite, les premiers pas de Ying Yang à travers ses miroirs, avant de découvrir l'arc-en-ciel...

"Il était 1 fois la Fille qui avait 2 chats, 1 persan noir du nom de Moustique et 1 siamoise du nom de Papillon.

Et là on se dit noir/blanc, ça y est c'est 1 métaphore du Yin et du Yang!!

Et non, la Fille n'a choisi ni les couleurs, ni les chats même si Elle les aime.

Ce sont ceux de son ancien mari, de son ancien amant, de son ancien maître; ce qui est important c'est l'ancien.

Elle les a gardé pour l'arranger lui, pour se donner bonne conscience, tout en sachant qu'un jour eux aussi devront partir.

Elle s'occupe beaucoup de la siamoise parce qu'elles se ressemblent. D'abord Papillon a les yeux bleus, comme la Fille.

C'est risible mais c'est important les yeux, ils mentent si mal et puis ils s'ouvrent sur le monde.

Papillon c'est le chat en qui Elle aurait pu se réincarner, à la fois agressive et craintive sous les coups, à la fois câline et méfiante sous les caresses.

La Fille croit en la réincarnation parce que ça la rassure de se dire qu'après il y a quelque chose d'autre, une autre vie, une nouvelle chance..."

Papillon, éclair de douceur

Instant magique, une première fois!

Ce soir, alors que j'attendais désespérément que @#&µdoo veuille bien m'accorder la connexion, je me suis installée confortablement dans le canapé avec mon livre-sourire du moment. J'étais bien ainsi, dans mon petit monde de douceur, presque à 10 000 lieux de la Terre.

Et puis 2 petites pattes blanches qui se posent sur mon épaule, un museau tout doux dans le cou et un coup de langue rapide sur le bas de ma joue. J'ai sursauté de surprise et de tendresse pour ma loupiotte, ma Papillon.

Cela lui ressemble tellement peu à ma sauvage; elle qui, pour le moindre câlin se tient à distance, à bout de bras, ne supporte pas d'être portée et encore moins embrassé. 7 ans avant ce simple bisou de cat, 7 ans d'apprivoisement, de mise en confiance avant ce petit geste tendre spontané.

Lorsque je l'ai récupéré cela faisait déjà 1 an qu'elle en bavait avec L. 1 an qu'on en bavait ensemble à vrai dire, sauf que j'étais trop lourde  pour qu'il me fasse voltiger à bout de bras jusqu'à l'autre bout de la pièce.

  L éjecté un 14 février avec valises, maîtresses et tortures, il me resta 2 chats dont Papillon est aujourd'hui la survivante. Pendant plus de 6 mois Papillon était en fait un fantôme de chat, vivant sous les meubles, ne sortant que la nuit pour manger et aller dans sa litière, fuyant toute présence ou regard humain.

Même aujourd'hui au bout de 7 ans, elle s'enfuie à la moindre présence étrangère et est encore difficilement approchable même par moi, à moins de la coincer le nez dans la gamelle!

  Et là, ce soir, alors que je ne m'y attendais pas, ce bisou tout doux, cette petite langue râpeuse au coin du maxillaire et ce super regard plein de ronrons! Je n'aurais pas usé 7 ans en vain! 7 ans pour cette preuve d'amour magique de ma loupiotte, de ma première, de ma sauvageonne.

Parfums...

Ma vie est aussi faite de parfums.

Parfums d'intérieurs d'abord, chaque pièce devenant un cocon grâce à eux:

Mandarine et Thé vert pour la chambre, parce que cela me rappelle mes odeurs de petite fille. Les épluchages de mandarines les soirs d'hiver, le dos au chaud du feu de cheminée, l'épaule de Mamouschka contre la mienne, nos conversations sans fin, sans queue ni tête, juste le plaisir d'être là...

Vanille Bourbon pour le lit, pour les draps, pour les oreillers, un îlot de sucre. Senteur des îles pour de doux rêves, senteurs exotiques pour des câlins Caraïbes.

Les encens du salon! Allumés suivant l'humeur. Langoureux patchouli, bois de santal, fleur d'opium et ce drôle d'encens bleu offert par mon ex qui me rappelle nos après-midis ensoleillés...

Pain d'épices et mangue pour la cuisine. Une odeur de bonbon oublié, comme une prévision de gâteaux qui ne sortiront jamais du four.

Candle lights, parfum de salle d'eaux, parfum mystérieux. Celui qui me fait penser aux images de Noël à New-York, sous les lumières et la neige. Cet esprit "happy christmas" un peu fou qui vous émoustille dès le matin.

Tous ces parfums choisis avec amour, avec gourmandise. Ces parfums qui me guident les yeux fermés, de pièce en pièce, dans un labyrinthe olfactif où j'hûme mes repères.

Ces odeurs qui sont miennes, qui rendent mon nid unique, comme l'on se fabriquerait des parfums de bonheur après les parfums d'enfance...

Rêve de Chine

D'habitude je ne fais pas de pub mais là je ne peux pas, il faut que je partage ma découverte avec vous.

Chaque année, pour faire passer la pilule des soirs de fêtes (Noël et 1er de l'an), l'ensemble du personnel a le droit de ne pas porter l'uniforme. De se mettre sur son 31! A nous, les robes de soirée, jupons à froufrous et autres noeuds papillon.

Je travaille automatiquement de nuit l'un des deux réveillons, fardeau des célibataire sans enfants face aux mariés avec enfants! Le combat étant inégal, ça fait un moment que j'ai arrêté de pleurnicher, ça ne fait pas avancer le débat de toute façon!

Du coup, tout les ans, il me faut une nouvelle tenue.

La première année dans le Morbihan, pas d'investissement, j'ai resortie la robe de soirée de l'année précédente dans le Finistère!

Mais je me suis aperçue que, finalement, moi aussi je me fais une joie, tous les ans d'en chercher une nouvelle. Généralement, ça me donne l'occasion de sacrés fous-rires avec mes amies en plus en écumant les magasins à la recherche de la perle rare!

Une perle noire généralement, que je puisse étrenner au boulot avant de briller de mille feux en famille ou entre amis.

Cette année, Mamouschka me harcelant pour mon cadeau de Noël j'ai été faire un tour sur ebay. Et de fil en aiguille je suis tomber sur une robe! LA robe de mes rêves mais pas dans ma taille bien sûr, cela aurait été trop beau! Alors je me suis reportée au site de Nuits de Chine!

Le plus difficile va être de choisir le motif ( papillons, souffle d'été ou souffle du vent rien que les noms font rêver) et la couleur, tous me plaisent. Bien que j'ai eu un coup de coeur pour leur bleu de Chine.

J'ai toujours adoré les "chinoiseries"! Du coup, je commande au Papa Noël la veste, assortie ou pas et il aura un joli pourboire s'il fait la livraison en mains propres ( et dans cette tenue bien sûr! lol!).

Bon, je sais déjà que ça va être un peu galère, puisque c'est du 100% soie (pressing impératif!), mais je ne me suis jamais rien offert d'aussi précieux et puis comme dit une certaine pub "je le vaux bien"!

Je ne m'offre jamais de bijoux à part des babioles à 3 euros, je ne craque jamais sur les fringues des magasins chics, sur des parfums onéreux, pas de sacs à main de créateur ni de chaussures hors de prix!

Certainement un problème avec l'argent! Bien que je gagne correctement ma vie je n'arrive pas à acheter des choses chères! Des babioles oui, par dizaine, peut-être équivalente au prix d'un seul beau bijou mais je n'arrive pas à m'autoriser à "claquer"! Réminiscence de mon enfance où j'ai appris à faire sans, appris à m'en passer sans remords, sans manque...

Alors pour une fois, je vais me faire plaisir! Je vais m'offrir toute seule, comme une grande, la robe de mes rêves, un nuage de soie rien que pour moi, des reflets d'océan juste pour mon coeur!

Black out

Intriguée, voilà j'étais intriguée par la note de Fanny sur ses déboires de cages d'escaliers alors j'ai été faire un tour chez Frog.

Je n'ai pas trouvé tout de suite la note. Puis je suis tombé sur le premier tesson, et de coupure en coupure, je me suis remise à saigner.

Et maintenant j'en fait quoi de ces 9 ans?

Black-out, ouragan, typhon!! C'était finalement plus simple de me dire qu'il n'y aurait plus d'étapes, que j'avais fait sauter la dernière barrière, qu'il ne me restait plus qu'à trouver ma route, avec ce sac un peu moins lourd d'en avoir enfin partager le poids!

BLACK OUT!!!!!

Mon mini-moi

Suite à la note de Fanny sur son sac à main, je me suis dit que j'allais jeter un oeil au fond du mien.

C'est stupéfiant comme on peux parfois être attaché à un vulgaire accessoire.

Les sacs à main, je les ai collectionné, ainsi que les chapeaux, sans doute un besoin de me rassurer sur ma féminité à l'époque. Aujourd'hui, je me trouve encombré de cartons à chapeaux et de caisses de sacs à main...que je n'arrive pas à jeter ou même à donner.

Je les ai tous choisi ou presque dans des dépot-ventes, des trocs et puces ou chez Emmaüs. J'avais ainsi l'impression de leur donner une nouvelle vie, à bas prix.

Je suis particulièrement attaché à un chapeau en feutre bordeaux, un chapeaux de chasse au renard pour femme avec encore l'élastique pour le chignon (mais je radote j'en ai déjà parler dans Marie Farfouillette)

 Pour en revenir aux sacs, j'en ai de toutes les formes ou presque, pour toutes les occasions,  assortis ou pas aux chaussures, pour la mer, la montagne, les bois, les soirées en ville ou à l'opéra, le seul qui me manque c'est celui là:

Et c'est pas faute de l'entendre me dire "achètes moi!!! Achètes moi!!! Achètes moi!!!" dans la vitrine à 100 mètres de chez moi. Mais je résiste, je n'ai pas besoin d'un sac à main pour faire le jardin! lol!

Je le porte généralement à l'épaule ou à la main mon fétiche.J'ai bien essayé en bandoulière comme ma copine M mais sur moi ça fait retour de rando alors que sur elle ça fait très hype!

Sans doute la blonde attitude! Ou le 95 C assorti à son mètre 75! Ou son sourire Ultrabright sans la rose entre les dents! Toujours est-il qu'avec mon Colgate, mon wonderbra et mes compensées, je fais plus jeanette échappé d'un feu de camps, que bombasse en ballade, avec le sac en bandoulière.

De toute façon, mon fétiche (non j'ai pas dit "mon précieux" ;-))) à des anses de 20 centimètres de haut maximum, alors à moins de m'amputer d'une épaule, de la moitié des côtes et d'un sein, celui-là je ne peux pas le porter façon fashion victime!

Le plus important c'est ce qu'il y a dans mon fétiche! Environ 2 kilos de MOI! Mais il y a surtout:

Mon petit porte-monnaie en cuir avec des fleurs, ramené d'une ballade shopping en Espagne, dans lequel je planque ma carte de pressing (vitale!), mon carnet de timbre et ma clé USB

  Mon porte-papiers, où je garde mon permis, ma carte grise (non je suis pas parano!), mes vieilles cartes d'identité, surtout celle où j'ai les cheveux hyppppper longs parce que sinon personne veut me croire! Et puis les photos de mes parents parce que j'en ai très peu. Et une photo de moi et mon ex, prise il y a 3 ans, juste pour me rappeler de temps en temps que j'ai déjà été amoureuse àce point là!

Ma trousse de maquillage bleu ciel, parce que je n'en ai qu'une et que j'aime bien avoir la même tête en arrivant qu'après 12 heures de boulot! De toute façon elle est réduite: 4 mascaras, 3 fards à paupières et 3 rouges à lèvres, suis pas accro au ravalement de façade. J'ai bien un fond de teint, qui se dessèche dans ma salle de bains, mais il n'est de sortie, qu'en cas de cernes vraiment trop halloweenesque ou de suçon (grrrr!)!

Mon portable, qui commence à faire des siennes pour cause d'utilisation abusive, mais que j'adore, parce qu'il est le gardien de photos des meilleurs moments avec mes amis et ma famille.

Au moins 10 crayons de toutes les couleurs parce que je passe mon temps à les perdre. Tout comme les briquets, dont je fais provision, chaque début de semaine, pour arriver au week-end avec ma pauvre boîte d'allumettes familiale!

Et enfin, mon indispensable carnet rose fuschia avec la grosse fleur orange dessus qui me fait penser aux vacances. Il me sert à tout: à arracher les pages pour prendre des notes, des numéros de téléphone, j'y inscrit les petites infos glanées par çi par là pour le web.

J 'y vide mon sac aussi, j'ai appris ainsi à m'isoler lorsque je suis en colère, choquée ou triste à cause de quelqu'un et je lui écrit. Ca n'a l'air de rien mais ça fait du bien, ça me permet de relâcher la pression de ma cocotte-minute.

Dans ce petit carnet, j'écris aussi des mots doux, des bouts de poèmes, des petites phrases à tue-tête parce que je n'ai pas toujours la personne en face pour pouvoir les dire à l'instant T.

Et puis environ 1 kilo 500 de bouts de papier, chewing-gum (thé vert et jasmin Fanny ;-))),  chéquier, cartes de fidélité, ticket de parking, collant, petite monnaie en vrac, plannings dépassés etc... Toutes ces choses inutiles (à part peut-être le chéquier!) que j'exhume tous les 2 mois, quand je n'arrive plus à trouver mon portable dans ce fatras en moins de 30 secondes!

Et dire que l'essentiel là-dedans ne pèse que 500 grammes, c'est tout moi ça, m'embarrasser du passé et faire le ménage de temps en temps de manière radicale.

  Peut-être ais-je été sac à main fourre-tout dans une vie antérieur après tout?

Faut pas toucher au Grisbi!!!

Comme je me sentais pousser des ailes après mon entretien, un regain d'intérêt pour mon métier, je me suis amusé à lancer les mots "casino" et "machines à sous" dans le moteur de recherche de blogs de Google.

Je suis alors tombé sur 2 articles édités par un conseiller municipal de Toulouse (dont 4 (bonnes) raisons d'être CONTRE le casino)!

Cela faisait très longtemps, que l'on ne m'avait pas mis en rogne à ce point là! Comme dirait une de mes amies: "J'HALLUCINE", j'en tremble encore de rage!

Bien sûr, j'ai répondu à cette tribune ouverte! Je vais me gêner tiens! Je vous aurais bien copier/coller le commentaire et l'article mais les plus courageux le liront à partir du lien.

A froid, ce qui m'a le plus énervé ce ne sont pas ses propos, c'est la manière insidieuse (sous couvert de défendre la morale ou plutôt la santé psychologique potentiellement fragile de ses concitoyens) d'attaquer la municipalité en place.

Je n'ai rien contre la politique lorsqu'elle s'appuie sur des arguments, pas quand elles essayent de manipuler les gens en diabolisant l'adversaire, en faisant paraître le moindre projet machiavélique voir nuisible. Surtout lorsque l'on tronque l'information ou qu'on en tire des conclusions hors contexte sans connaissance approfondie du sujet.

J'y peut rien, sur ce coup là, j'ai sans doute été trop viscérale ( ;-)) Cica) mais je ne supporte pas que l'on fasse passer ma profession pour de sales vampires assoiffés d'argent et prêts à mettre en danger volontairement ses clients.

Sans compter que ce môsieur se permet de qualifier les emplois proposés de sous-qualifiés! Alors que pour le moment l'établissement n'a pas encore commencé à recruter!

Et qui est-il pour juger du haut de son éducation, de ses bonnes manières, de son salaire de bien-pensant que les emplois proposés seront sous-qualifiés?

Par rapport à quoi? Aux diplômes? Il n'existe pas de BTS croupier, ni de CAP contrôleur aux entrées et encore moins de Bac pro technicien machines à sous! Parce que les établissements forment leur personnel, parce qu'ils leur mettent dans les mains un métier atypique certes mais où l'on ne connaît jamais le chômage!

Grrrr! C'est loin Toulouse! Mais finalement, ce qui m'énerve le plus c'est de me dire qu'il ne doit pas (ou plus) être le seul à penser comme ça!

Finalement, je dois vraiment aimé mon métier pour que cela me touche autant! Dommage, j'aurais aimé que cela prenne une place moins importante dans ma vie.

Nouvelles du front

2 heures, ça passe si vite finalement!

Mamouschka et moi avons profité de notre avance (15h à La Baule pour un rencard à 18h! lol!) pour visiter un peu, se perdre beaucoup (le sens de la non-orientation doit être génétique!) et faire le tour des agences immobilières pour avoir une idée du coût d'une location.

Ben je vous le dis c'est pas gagné! A moins de 500 euros, vous disposez royalement d'un studio avec placard intégré ou au choix d'un placard avec studio intégré, mais avec piscine! Pour canards en plastique uniquement!

On a joué les agents secrets en allant planquer la voiture dans un chemin creux pour que je puisse endosser mon tailleur! J'ai bien crû que le pépé sur son vélo allait avoir une attaque lorsqu'on l'a vu débouler alors que je changeais de bustier! lol!

Cela ressemble à beaucoup de stations balnéaires un peu huppées: magasins chics, maisons de vancances blanches à volets bleus, station de voile, restaurants de bord de mer...

Je suis arrivée 1/4 d'heure en avance (comme d'habitude), ce qui me donne le temps de m'habituer au lieu. J'ai fait un petit tour dans le casino, enregistrant au passage la manière de travailler de mes potentiellement futurs collègues!

Pas de bol, moi qui venait incognito, je tombe sur de très bons clients tout surpris de me voir là! Je les ai assuré qu'en fait, j'étais en mission secrète, chargée de pister nos meilleurs clients, afin de découvrir où ils s'enfuyaient lorsqu'ils ne venaient pas chez nous! Me connaissant bien, ils ont éclatés de rire!

Le directeur MAS s'est avancé alors vers moi en m'appelant par mon prénom. Waouh! Plutôt bel homme, il doit subjugué les collaboratrices à chaque réunion lui! Il en a profité pour rappelé à ces clients qu'ils se revoyaient dans quelques heures pour le dîner VIP et qu'ils seraient à la même table (je sens qu'il va les cuisiner pour savoir ce qu'ils pensent de moi, normal l'occasion fait le larron!). Sympa, ouvert, convivial, il m'a offert un café au bar, avant d'entamer la visite guidée, s'arrêtant régulièrement pour saluer des clients!

Je réalise qu'en fait, cela faisait certainement parti du test: vérifier si je restais en arrière, effrayée devant des clients inconnus ou pas. Vous vous doutez bien qu'il en faut plus pour m'impressionner, même sans connaître cela n'empêche pas la politesse, sans forcément se mettre en avant.

A suivi un entretien qui m'a semblé très court mais en fait pas tant que ça puisqu'il a bien duré 1h à 1h1/4. Sur un ton plutôt badin, on a abordé toutes les étapes classiques de l'entretien: présentation, expériences, tests des acquis et des connaissances (avec quelques pièges à y repenser), raisons de ma candidature, capacité d'intégration à une équipe, style de management...

Ce qui m'a le plus étonnée (perdue l'habitude sans doute) c'est lorsqu'il m'a demandé ce que je voulais faire plus tard (quand je serais grande?). Il a parut désarçonné lorsque je lui ai dit que je n'en savais rien! N'ayant fréquenté que des "petites" structures je me laisse le temps de découvrir le fonctionnement d'un grand casino. Je lui ai indiqué que je ne me voyais pas briguer un poste de responsable MAS (vais pas lui piquer son poste tout de suite quand même ça se fait pas!), si cela impliquait perdre le contact du terrain car il s'agit de quelque chose d'essentiel pour moi. Bon j'ai quand même admis en riant que je me verrait bien directrice de casino d'ici 15-20 ans.

Lorsque nous avons abordé la question du salaire, il a semblé aussi passablement étonné de mon détachement. "je ne suis pas quelqu'un qui court après l'argent, sinon je n'aurais pas passé 4 ans à 900 euros par mois. Mon moteur c'est la curiosité. Lorsque l'on exerce des responsabilités, le salaire suit en fonction des compétences."

Surtout que, au vu des éléments qu'il m'a cité, je ne suis pas très bien doté en avantages sociaux (késako PEOS, intéressement, participation?) dans mon entreprise actuelle. Mes prétentions salariales sont juste celles de la grille de MCD confirmé, point. Je ne me brade pas, je ne me surévalue pas non plus, je souhaite juste débuté dans une grande structure.

Première étape plutôt engageante, bien que je me méfie des entretiens un peu trop amicaux, c'est une technique comme une autre pour obligé le candidat à se dévoiler plus qu'il ne le souhaite parfois.

Puis 20 minutes d'entretien avec le big boss. Beaucoup plus hard, il va droit au but! Me pose des questions telles ce que j'aime dans mon poste et ce que je déteste, dur de trouver quelque chose à détester qui ne soit pas une contrainte à la vie même d'un casino: horaires fluctuant, tension nerveuse...

Je crois que je l'ai étonné aussi lorsque je lui ai dit que j'aimais les procédures! Que j'étais quelqu'un de très carré et que j'appréciais d'avoir des directives claires. Que j'estimais que le respect des procédures n'est en rien un frein à la bonne humeur à partir du moment qu'on a intégré ces contraintes.

Ils semblent tout les deux étonnés que je n'ai pas de plan de carrière à 5 ans! Heureusement, ils ne le perçoivent pas chez moi comme du dilétantisme mais plutôt, comme un refus de me fermer certaines portes, avant de connaître précisément l'enjeu du poste.

Il m'a demandé aussi si je pensais donné une image dynamique de moi-même? " Je n'essaye pas de vous donner une image, j'essaye d'être au plus prêt de ma personnalité"! Sachant bien sûr, que lors du premier entretien, j'avais déjà évoquer le fait que j'étais plutôt d'un optimisme forcené, que j'estime que les soucis perso n'ont pas à passer la porte du boulot et que l'on se doit d'être constant et souriant face aux équipes et à la clientèle.

Big boss pense au moins (c'est lui qui me l'a dit nananère) que je correspond au profil relationnel qu'ils recherchent mais "nous entamons le processus de recrutement et il nous reste plusieurs candidats à voir avant de faire un choix définitif" (phrase bateau je m'entends encore la dire la semaine dernière). Il n'a pas indiqué qu'elles étaient les autres compétences attendues du candidat parfait, va pas abattre son jeu comme ça tout de même au premier rencart!

Enfin, big boss s'engage personnellement à me recontacter sous 15 jours/ 3 semaines pour me donner une réponse! Non c'est pas si long, sachant que dans le monde des casinos les candidats sont déjà en poste, rarement demandeur d'emploi et souvent aux 4 coins de la France.

Est-ce que je suis contente de moi, de l'entretien? Je n'en sais rien, je n'essaye jamais d'extrapoler les suites d'un entretien d'embauche. Je leur ai donné le maximum d'éléments pour m'évaluer, j'ai été honnête aussi bien sur mes "axes de progression" que sur ce que j'estime être mes qualités, mes erreurs de parcours comme mes réalisations.

A eux de juger maintenant, avec leur connaissance du fonctionnement de leur entreprise et leur définition du poste, si je correspond à leurs attentes.

Qui vivra verra. Comme je l'ai dit à l'entretien, je ne suis pas malheureuse dans le casino où je suis actuellement, il ne s'agit pas d'une fuite mais au contraire d'une envie de continuer à avancer, à découvrir. En tout cas, cela m'a boosté pour continuer dans cette voie, continuer à faire ce que j'aime finalement au delà de la taille de l'entreprise ou de sa renommée.

^^Bienvenue à Pétocheland^^

Quelques nouvelles.

Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit, bien que j'ai eu l'occasion de vous lire (mais pas de poster pc pro oblige).

Quelles excuses? Des journées de 12h mâtinants entretiens d'embauche, réunions de service, préparation de la clôture de l'exercice comptable, gestion de mon service (comme d'habitude en fin de mois c'est le rush à la compta) et affluence du week-end prolongé du 1er novembre. Sans compter que Chérichéri est de plus en plus présent physiquement.

La semaine dernière j'ai apprécié (honte à moi!) de passer ma seule journée de congé seule! Seule enfin!

Me balader pieds nus toute la journée entre le canapé, mon lit et le frigo, en baffrant des cochonneries style souris de l'espace, Nutella à la cuillère et sandwich brioche/camembert, tout ce qui fait hurler Chérichéri au scandale culinaire

Faire des câlins à mes chats, des papouilles, des jeux sous la couette, des gratouilles à ronrons, frotter mon nez sur leurs petits ventres tout doux

Lire, lire, lire ce nouvel auteur, Douglas Kennedy, qui me fait haleter 4 heures d'affilée au fil de ses pages, dévorer ses mots, suivre la vie de son personnage au fil d'enquête intimiste au coeur de l'humain

Appeler ma famille, lire les mots de ma Mamouschka qui m'assure de leur soutien inconditionnel et de leur foi en moi pour le poste que je brigue à La Baule

Prendre des nouvelles de ma petite nièce, de son arrivée dans la vie de ma soeur, bêtifier à l'écoute de ses babillements, m'attendrir façon chamallow devant ses photos

Ne pas regarder l'heure une seule minute, écouter tomber la pluie et souffler le vent bien à l'abri de mon nid, vivre au fil du jour déclinant, suivre l'apparition des étoiles

Monter le chauffage et me promener en t-shirt (Chérichéri déteste l'ambiance sauna), me la jouer Caraïbes cocktail à la main en écoutant des rythmes sud-américains

Aujourd'hui premier jour de vacances (9 jours avec mes repos), grasse matinée royale, câlin coquin, bouquet de roses...

Et coup de fil.

Le directeur MAS de La Baule (l'équivalent d'un directeur de département dans une grosse entreprise "normale") qui suite à ma candidature souhaite me rencontrer vendredi en entretien avec le Directeur Général (THE BIG BOSS).

Sourire au téléphone, nous convenons d'une heure en fin d'après-midi, avant il doit être en exploitation. Terme barbare qui ne signifie pas qu'il exploite des esclaves mais tout simplement qu'il est en contact direct avec ses équipes et la clientèle.

En clair, je suis invité à un entretien avec le numéro 1 et le numéro 2, d'un des plus gros casinos du groupe!

S'ils me rencontrent tous les deux c'est bon signe, cela signifie qu'ils sont déjà en accord sur l'intérêt de ma candidature.

Par contre, les rencontrer tout les deux c'est jouer mon va-tout, il n'y aura pas de rattrapage. S'ils font l'effort, dans leurs plannings de ministres de dégager un créneau commun, c'est qu'il faudra convaincre ou mourir!

Pas de pression du tout, suis super zen! Mon oeil oui, suis tendue comme c'est pas possible!

Appelle à la Mamouschka, elle m'accompagne! J'entends déjà d'ici les commentaires: ouhhh la pétocharde, elle a besoin de sa maman pour aller à l'entretien!

En fait, je vais en profiter pour passer la journée avec elle. Aller chercher son cadeau d'anniversaire, déjeuner au resto, papoter de tout et de rien (et surtout pas de l'entretien) dans la voiture en faisant la route, faire le tour des agences immobilières (tant qu'à être sur place!) pour avoir une idée des loyers...

Chérichéri voulait venir avec moi mais je ne préfère pas. Il va me brieffer pendant tout le trajet (ce que je dois dire, la manière de le dire, que répondre si...), bref, le meilleur moyen pour que j'arrive complètement stressée à l'entretien et avec un regard de bête traquée.

Je sais que je peux passer mes entretiens seule, je l'ai déjà fait non mais, suis plus à la maternelle quand même! Mais c'est vrai que ma Mamouschka est mon meilleur coach anti-stress! Celle qui, lorsqu'elle me regarde dans les yeux juste avant, me dit "de toute façon tu va l'avoir ce job sinon personne ne le mérite" et que je crois, parce qu'elle y mets tout son amour de maman dans ce regard!

En attendant, je vais m'occuper la tête: ménage, lessive, vaisselle, blog, lecture, Valium !lol!

Dans 48 heures, à cette heure, je sortirais de l'entretien, je ne sais pas ce que je vais leur raconter. J'ai toujours tenté d'être moi-même, au plus juste de ma personnalité. Le mensonge ne rime à rien avec un employeur comme avec un homme, il y aura toujours un moment si vous mentez où la faille sera découverte.

  Je serais moi et puis voilà tout! Ca passe ou ça casse!