Pour Faust et Ombre et tous les dénicheurs d'étoiles, j'ai voulu re-publier cette note.
Presque 1 an déjà et je sais, aujourd'hui, qu'il ne faut pas attendre de chuter, pour cultiver les étoiles, pour les faire apparaître à son cou, à son coeur.
A vous et à tous ceux qui recherchent les étoiles, des flots de tendresse et d'espoir.
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Parfois quand je chute encore, je me raccroche à mon collier d'étoiles.
Ce matin, j'y ai ajouté une perle, une gouttelette de sourire, une bulle de douceur, un moment hors du temps, une aube de tendresse.
On ne m'a pas serré dans de grand bras (;-) Serpico) et je n'ai broyé personne dans les miens; juste une discussion à coeur ouvert, à âme ouverte avec un ami proche. Un cocon de douceur, la lueur des bougies, l'odeur du café, la torpeur de la nuit finissante, le murmure des mots.
Une perle de plus à mon collier de souvenirs lumineux, ceux auxquels je me raccroche parfois en me disant que la vie n'est pas si moche, que j'ai vécu des moments comme ceux là. Ces perles que j'égrène tel un chapelet quand il me devient nécessaire de rentrer dans ma bulle, de me retrouver, de digérer parfois les éléments mortifères de la vie.
Le levée de soleil à la plage après la mort du dernier tison du feu de camp, la douceur d'une main sur mon épaule juste assez légère pour dire je suis là, le fou-rire incontrôlable des bêtises d'ados trentenaires, l'accord de la musique et du corps, l'instant de grâce du premier câlin du matin de mes chats...
Se découvrir aussi transparente dans les mots d'un autre, prendre peur puis lâcher prise lorsque l'on découvre que finalement la sensibilité à fleur de peau se porte inconsciemment comme une bannière.
Les larmes de remerciements, d'amour qui vous viennent aux yeux lorsque l'autre avoue vous ressentir "cristalline", fragile, trop humaine, provocant chez les autres un instinct de protection ou de destruction.
Et puis donner aussi, vouloir le meilleur de la vie pour cet ami, de tout mon coeur. Vouloir lui épargner toute douleur, tout chagrin, étendre mes ailes au-dessus de lui pour faire que sa vie soit douce, qu'il ait le bonheur d'aimer et d'être aimé, qu'il vive son désir (pour les hommes) en toute quiétude avec toute la tendresse et la passion d'une belle histoire.
Se sentir renaître, un matin couvert de rosée, révélée, sans fard, sans enjeu, juste sans artifice, sans protection, baisser la garde pour se découvrir.
Assumer l'amour des autres, des Hommes, assumer cette naïveté forcenée qui fait chercher le petit éclat de lumière en chacun occultant volontairement le côté sombre.
Etiré le collier à l'infini pour se protéger des orages, pour laisser les tempêtes s'écouler sur soi comme un parapluie de rires sous un ciel gris. Puiser dans cette source de chaleur pour réchauffer le coeur endolori lorsque celui-ci tremble de peur, de froid.
Juste une étoile de plus sur mon collier, une petite perle de douceur dans mon coeur...
Publié le 31 août 2005
Je découvre avec délice ...
Rédigé par : TendremanSpice | 22 juillet 2006 à 22:32
Salut !
J'avais un peu de retard depuis "Mode mode mode" mais je l'ai rattrappé !
Tu es toujours aussi adorable. Des bises !
Rédigé par : Chiron | 21 juillet 2006 à 15:06
Mon premier com c'est toi ca fait plaisir bisous
Rédigé par : Ange | 19 juillet 2006 à 22:33
http://roooar.blogs.psychologies.com/larbre_palabres/
C'est l'adresse de Yap depuis un moment, elle l'a d'ailleurs laissée sur son ancien blog... bonne lecture (désolée que ce comm ne soit pas en lien avec ta note, mais ça peut servir à d'autres qui s'inquièterait de son absence)
Rédigé par : Flo | 19 juillet 2006 à 22:24
Coucou Yingyang!
Sympa la première image avec l'ours dans la lune. Merci pour ton commentaire surmon blog à propos ds mecs et des nanas! C'était génial et super marrant!
Rédigé par : gurki | 19 juillet 2006 à 01:09
merci de remttre cette note si terriblement proche de mes liens avec la vie ...
Je te souhaite tellement d'étoiles a ton collier !
Toi qui si souvent me soutiens avec des mots en plein coeur ...
je t'embrasse
faust
Rédigé par : faust | 16 juillet 2006 à 11:21
Je me souviens des mots et d'avoir ajouter à col lié à ma tête, une perle de joie. Comme toi.
Jen
Rédigé par : Jen | 12 juillet 2006 à 08:06
Je ne l'avais pas lue à l'époque...je m'en serais souvenue !...je te remercie donc de me permettre de la découvrir et de laisser l'émotion m'envahir, les larmes couler, la joie s'envoler, l'espoir renaître...
Merci...
Rédigé par : kraby | 11 juillet 2006 à 10:51