J'ai fait ce test " langue de vipère ou bonne poire" , histoire de rire un peu.
Ben finalement, c'est pas si drôle car je suis:
L'anti-peste
Vous détestez les médisances et méprisez les messes basses.
Douce comme
un chamallow, tendre comme un nuage, vous ne supportez pas la
méchanceté gratuite et les bruits de couloir peu flatteurs.
A croire
que vous avez grandi dans une famille de Bisounours…
Du coup, dans notre monde moderne agressif, qui vous prend pour une
rabat-joie, vous vous sentez désarmée et vous avez tendance à éviter
les désaccords.
Apprenez à dire non !
C'est sans doute vrai que j'ai grandi dans une famille de Bisounours.
Une famille atypique pour une personne extérieure.
Lorsque nous étions tous à la maison (lapsus révélateur j'allais dire en clan) ça bâchait sévère à table, toujours une pique au coin de la bouche ou une remarque un peu abrupte mais nous connaissions les limites de chacun, il s'agissait plus de faire un bon mot que de blesser, ces petites joutes renforçaient nos liens.
De ce fait, reproduisant le schéma du bac à sable, durant mon adolescence plus je bâchais plus j'appréciais la personne.
Ce qui était valable au sein de mon clan générait forcément incompréhension et stupeur en dehors.
J'étais d'ailleurs réputée pour avoir une langue acérée, ce qui entre autres avait l'avantage de tenir les autres à distance, il fallait vraiment dépasser cette "barrière" pour découvrir la korrigane derrière les mots.
Ce mode de fonctionnement familial nous accordait donc, de ce fait, une langue bien pendue mais une incompréhension énorme quand on nous attaque là où ça fait mal.
La reine de la pirouette verbale mais je suis incapable de trouver le juste milieu lorsque l'on m'attaque.
Soit j'entre en furie et mes mots vont trop loin car je me sens blessée.
Soit j'encaisse et me ronge ensuite intérieurement de m'être laisser descendre.
Tout dans l'excès lié à cette bulle familiale, pathétique non, à plus de 30 ans, de se croire encore au pays des bisounours?
Les commentaires récents