Princesse Korrigane

Rhooo

Ben alors Hélianne, tu n'avais pas tes lunettes?

Si Mister Carambar se mets à porter du vernis à ongles et des paillettes, je vais me poser de sacrées questions.

Non, il s'agit d'une de mes amies les plus proches, pour qui je serais Maître de cérémonie au mois d'août prochain.

Kesako?

Ca veut juste dire que je suis là pour lui filer un coup de main pour tous les menus et immenses tracas de son futur mariage.

Dont accessoirement faire voiture balai-nurse-bison futé et autres joyeusetés le jour de la noce.

Mais plus important prévoir l'enterrement de vie de jeune fille.

Forcément la "jeune fille" ayant déjà 2 enfants, je crois que je vais pouvoir taper dans les chippendales, journées massage et autres joyeusetés!!!

Faut bien qu'elle se délasse aussi un peu, la Maîtresse de cérémonie, dans la dernière ligne droite!!!

Un retour en enfance

En ce moment, je surfe beaucoup.
Il faut dire que le temps s'y prête.
Cela va de la recherche d'hébergement pour notre week-end à Nantes, aux recettes allégés pour la soirée entre amis que nous organisons chez Mister Carambar dimanche en passant aux bandes d'annonces de film.

Par hasard, je suis tombé sur un site de livres audio gratuits.
J'ai craquée sur cette auteur: Linda Lo Bello.

Calée dans la canapé, dans la douce chaleur du poêle et les ronrons des matoutes, qu'il est doux d'écouter lorsque le vent souffle: Le chaton qui se trouvait trop petit

Gourmandise

En relisant aujourd'hui ma note Etat des lieux  , quelque chose m'a gêné.

Le terme "mon coquin", en dehors du fait que cela sonne désuet, cela le confine aussi à un rôle essentiellement sensuel dans ma vie.

Bien sûr, notre histoire a débutée sur ces bases et cela reste une part importante de notre entente (et un moment délicieux de nos retrouvailles)  mais j'ai aussi découvert quelqu'un de sensible, à l'écoute, avec qui j'ai beaucoup de goûts en commun et qui me permet (enfin) d'être moi-même sans avoir peur d'être cataloguée.

De fait, je le rebaptise ici Mister Carambar, pour son odeur de caramel qui me fait fondre.

Etat des lieux

Petit point à 2 mois de changement de cap.

Suite à mon cataclysme amoureux (voir les yeux gris bleus   et le boulet  pour les épisodes manquants), j'ai pris la décision de changer mon regard sur le monde.

Désormais, je prends les choses comme elles viennent, je n'essaye  plus de me projeter dans l'avenir.
Sacré défi pour moi qui suis toujours en train de tenter de cadrer, gérer, anticiper au maximum les imprévus.
J'ai décidé d'être heureuse voilà tout.
Une tuile de dernière minute?
Pas grave comme je suis quelqu'un de très trop organisée, je pallie, je me découvre une souplesse que je ne me connaissais pas.

Jamais auparavant je n'aurais pris le risque de rencontrer un presque parfait inconnu dans un bar, trop peur du qu'en-dirat-on (et oui derrière ma grande gueule ...) et je l'aurais encore moins embarqué pour une après-midi coquine.

Cela fait 2 mois que je me fie entièrement à mon ressenti, 2 mois finalement que je me fais confiance.
Il y aura peut-être des pots cassés ou des plâtres à essuyer mais je me dis (avec le recul de mon grand âge) que des conneries monumentales j'en ai fait des tonnes malgré toutes mes craintes, mes calculs savants et mes tentatives de gérer au mieux ma vie.
Et, surprise, ça me réussit plutôt.

Je n'ai même pas à me forcer, j'ai l'impression d'avoir ouvert les yeux; ce n'est pas flatteur pour mon égo mais cela remet beaucoup de choses à leur juste place.

Je me laisse vivre, je m'accorde le droit de ne pas toujours aller de l'avant et de profiter du moment.

Bon les plâtres ont commencés puisque j'accuse 3 kilos de plus sur la balance mais, si le bonheur à un prix, je veux bien que ce soit une légère tendance à l'épanouissement des cuisses. J'accuse 47.2 kilos, j'avoue 46 kilos à mon coquin et ai définitivement décidé ce serait désormais mon poids-bonheur.

J'ai la chance d'avoir pris de partout, et avec grand plaisir, puisque je ne perd plus les tailleurs de l'hiver dernier et que je peux enfin me permettre des hauts décolletés sans rougir. Paix à l'âme de mes bottes chéries, qui elles ne digèrent pas mon nouveau tour de mollet.

Et puis avec mon coquin (2 kilos de plus pour lui, faut équilibrer) on se lance dans les repas un peu plus allégés. Je potasse donc à longueur de journée les recettes light type muffin aux pistaches et autres flan aux carottes.

Je m'accorde le droit de louper une recette (damned) et retrouve le plaisir de cuisiner pour deux.

Et, pour ne pas me laisser abattre, j'ai pris un cours de power plate à raison de 2 séances par semaine avec un coach individuel.

Ca me coûte plus cher qu'un abonnement en club mais les résultats sont là au bout de 4 séances seulement et c'est super motivant.

Normalement, à 10 séances, je devrais avoir retrouver les tablettes de chocolat disparues depuis 5 ans et arborer un fessier digne d'une brésilienne.

Je continue à développer mon univers avec l'achat d'huiles essentielles et de senteurs chez Nature et Découvertes, je suis même carrément addict de l'extrait "fraîche journée de vendange" acheté lors de notre escapade à Nantes, pour mon coquin c'est "le bonheur est dans le pré"  que je me fais un plaisir de diffuser à chacune de ses visites.

Il y en a tant!!! Et j'ai adoré le concept des cloches à parfums en magasin. Prochain achat: Petits goûters d'automne et Veillées et contes de Noël pour réchauffer l'hiver.

De ce côté aussi je ne me prends plus la tête. Moi, toujours tirée à quatre épingles même seule à la maison, j'ai décidée de ne plus me la jouer, je me love dans des grands pulls doudou et recycle mes pantalons en tweed pour être juste bien et non en représentation.

Exit aussi le maquillage sauf pour le boulot et pour mon coquin. Quoique vu la tête de mal démaquillée que me laisse nos câlins je vais peut-être arrêté aussi le mascara non-inderstructible.

Vivant désormais seule (avec mes louloutes tout de même), j'ai décidé que passer 3/4 heure dans la salle de bain chaque jour n'est pas un drame!  Il n'y a que les gogos pour penser que l'on naît génétiquement parfaitement carrossée et avec maquillage de ouf intégré.

Et puis je me fais plaisir à coup d'huile d'argan et de parfums. J'apprends à me parfumer pour moi d'abord, que ça ne plaise pas au nez de certains je m'en bats les oreilles!

 

Un jour parfum de dadame, un jour parfum d'enfance (je craque sur la myrtille en ce moment), un jour femme fatale, un jour petit pain tout chaud.

Mes journées s'enchainent doucement, sans heurt puisque je pars du principe que rien n'est insurmontable, que même l'urgence n'est qu'un moment à passer et que forcément demain sera plus lumineux.

Tout s'enchaine à merveille quand on a décidé de voir la vie sous son meilleur jour.

J'ai même eu la surprise en rentrant de vacances de trouver un mail de mon Superboss proposant mon nom pour devenir formatrice qualifiée à l'Académie du groupe. Je m'occuperais de la formation prévention dans le cadre de la licence (reconnue Education Nationale Bac+3) préparée à Marne-la-Vallée.

Il revient lundi et je reprends mercredi, bien sûr je suis intéressée mais je veux en savoir plus avant de m'engager (durée, rémunération, défraiement, statut...).

Ca me donnerait un nouveau souffle, même si ce n'est qu'une transition avant de rebondir sur un autre métier et même si cela doit encore chambouler un peu plus ma vie.

De toute façon, je ne sais pas me contenter de ce que j'ai. J'ai toujours besoin de plus, plus, plus ... Je suis curieuse de nature alors autant en profiter.

Et puis, sans me projeter trop dans l'avenir, quelques voyages de prévus, un petit week-end de 3 jours à Nantes en décembre, histoire de profiter des illuminations et parce que j'ai adorée cette ville et qu'on a pas eu le temps de choisir entre 2 restaurants super appétissants.

Et une semaine de vacances en Espagne fin mai, sur la côte près de Barcelone, pour découvrir en vrai les lieux du dernier Woody Allen (que j'ai pas aimé mais bon), mon coquin et moi avons flashé sur le Parc Güell.

Une petite location en bord de mer, même dans un trou paumé, histoire de profiter des premiers bains de mer et l'occasion de se faire des couchers de soleil les yeux dans les yeux.

Quelques projets, un peu de rêve, beaucoup de au-jour-le-jour et voilà tout ...

Découverte

C'est l'un de mes assistants qui m'a fait découvrir cette chanson.

Une longue histoire,enfin non plutôt courte, ou récente, enfin compliquée surtout pour moi...

Je vous en dirais plus un autre soir, je vous laisse découvrir ce petit morceau de rêve...

La dolce vita

Retour de week-end, poser les bagages et redescendre du petit nuage.

 

Finalement ma vie roule bien en ce moment. J'ai appris à la compartimenter, d'un côté le boulot, de l'autre MOI.

 

Non que je m'emmerde au boulot (quoique...) mais je me suis résolue à m'échapper, je fais mes heures, je m'implique juste ce qu'il faut pour exister encore dans le paysage managérial et ... c'est tout.

J'avais pour ambition de demander une formation en DIF (droit individuel à la formation) mais là avec les têtes de 3 pieds de long qu'ils font tous et l'espèce de paranoïa ambiante, je sens que je vais retarder encore un peu mon dossier.

Seraient bien capables de me dire que finalement ça les arrange et qu'ils ne comptent pas pallier aux départs (comme cela se fait déjà ailleurs).

Alors je jongle avec mes horaires pour vivre enfin ... en dehors.

 

Avec mon coquin, on a implicitement mis en place un rythme de 3 rencontres par semaine, je m'en suis aperçue en discutant avec Hélianne l'autre jour.

Nous sommes tous les deux très indépendants et très pris professionnellement alors cela nous permet de garder ces instants partagés comme une bulle d'oxygène.

Une chez moi, une chez lui et une sortie (cinéma, théâtre, concert ...).

Nous nous sommes d'ailleurs bien trouvé car nous avons beaucoup de goûts en commun.

Ce week-end nous partions "en amoureux", drôle de défi: être capable de vivre côte à côte pendant 3 jours. Et nous avons adoré même si le temps n'était pas de la partie.

La chambre d'hôtes idéalement nommée Bali était idyllique même si nous avons tourné pendant 20 minutes avant de trouver cette fameuse rue Mondésir la bien nommée.

Mon coquin me trouve surprenante, il n'avait jamais eu l'idée de partir en chambre d'hôtes et à plus qu'apprécier notre premier petit-déjeuner dans la chambre.

Il s'émerveille de tout, même du simple fait de dénicher un café-poésie pour déguster un vin chaud à la cannelle et moi je n'en reviens pas qu'il me suive dans mes délires.

Il est à ma mesure avec lui rien ne me brusque, on se dit les choses comme on le ressent et sur le moment et ça fait du bien de ne pas tourner en rond chacun dans son coin...

Finalement, j'y trouve un équilibre, mon équilibre, entre une vie pro tellement structurée et une vie personnelle pleine de contrastes, de nouveautés, d'envies ... toujours à double face, toujours yin et yang...