Finalement ma vie roule bien en ce moment.
J'ai appris à la compartimenter, d'un côté le boulot, de l'autre MOI. Non que je m'emmerde au boulot (quoique...) mais je me suis résolue à m'échapper, je fais mes heures, je m'implique juste ce qu'il faut pour exister encore dans le paysage managérial et ... c'est tout.
Seraient bien capables de me dire que finalement ça les arrange et qu'ils ne comptent pas pallier aux départs (comme cela se fait déjà ailleurs).
Alors je jongle avec mes horaires pour vivre enfin ... en dehors. Nous sommes tous les deux très indépendants et très pris professionnellement alors cela nous permet de garder ces instants partagés comme une bulle d'oxygène.
Une chez moi, une chez lui et une sortie (cinéma, théâtre, concert ...). Nous nous sommes d'ailleurs bien trouvé car nous avons beaucoup de goûts en commun.
La chambre d'hôtes idéalement nommée Bali était idyllique même si nous avons tourné pendant 20 minutes avant de trouver cette fameuse rue Mondésir la bien nommée.
Il est à ma mesure avec lui rien ne me brusque, on se dit les choses comme on le ressent et sur le moment et ça fait du bien de ne pas tourner en rond chacun dans son coin...
Retour de week-end, poser les bagages et redescendre du petit nuage.
J'avais pour ambition de demander une formation en DIF (droit individuel à la formation) mais là avec les têtes de 3 pieds de long qu'ils font tous et l'espèce de paranoïa ambiante, je sens que je vais retarder encore un peu mon dossier.
Avec mon coquin, on a implicitement mis en place un rythme de 3 rencontres par semaine, je m'en suis aperçue en discutant avec Hélianne l'autre jour.
Ce week-end nous partions "en amoureux", drôle de défi: être capable de vivre côte à côte pendant 3 jours. Et nous avons adoré même si le temps n'était pas de la partie.
Mon coquin me trouve surprenante, il n'avait jamais eu l'idée de partir en chambre d'hôtes et à plus qu'apprécier notre premier petit-déjeuner dans la chambre.
Il s'émerveille de tout, même du simple fait de dénicher un café-poésie pour déguster un vin chaud à la cannelle et moi je n'en reviens pas qu'il me suive dans mes délires.
Finalement, j'y trouve un équilibre, mon équilibre, entre une vie pro tellement structurée et une vie personnelle pleine de contrastes, de nouveautés, d'envies ... toujours à double face, toujours yin et yang...
C'est chouette que tu t'éclates comme ça, et à 2 c'est toujours plus sympa!
J'en suis heureuse pour toi.
Bisous
Rédigé par : Hélianne | 03 novembre 2008 à 20:13