La réponse tient en deux mots : tisane d’allaitement !
Invariablement fenouil et anis y flirtent à mon plus grand dam.
J’en suis au cinquième assortiment.
Lorsque pour son premier bébé on décide d’allaiter on s’en fait tout une histoire :
On suit les infos allaitement même si la prof est baba cool et sent la vieille chèvre (pour ne pas dire le bouc faisandé)
On va même jusqu’à investir dans les livres qui vont avec où on va parle de position rugby
On se renseigne sur les tire-laits pour trouver the Rolls-Royce au moindre coût qui fait même pas mal et fait de vous une laitière de compétition
On épluche les comparatifs sur les coussinets absorbants pour finalement commander en Angleterre celui cousu-main avec des plantes médicinales qui vous fera sentir le bouquet garni à 100 mètres
On psychote sur les crèmes spécial seins en détresse et toutes les affections médicales possibles type mammite et autre gerçure purulente..
Bref on se constitue une valise de survie digne de Dr House.
Forcément avec tout ça sous la main, on est persuadée que si si on a des fuites de lait au 5ème mois de grossesse d’où l’obligation de se coller des trucs soi-disant en coton douceur dans le soutien-gorge en plein mois de juillet ce qui en plus d’être complètement idiot vous fait atrocement transpirer du bonnet.
Au 8ème mois on se prend pour Samantha Fox et on déclare partout que ça y est on fait une montée de lait.
On écume les rayons lingerie femme enceinte en se disant que ce n’est pas possible, d’après nos calculs, on va dépasser le 115 F et qu’il faut commencer à coudre soi-même son paquetage spécial tétée.
On paye une fortune le moindre bout de tissu spécial allaitement qui s’ouvre d’une seule main, au cas où on en perdrait une lors de l’accouchement sans doute.
Et puis ça y est enfin on accouche, il était temps d’ailleurs car le dernier mois on vous l’avait pas dit mais c’est 3 kilos par semaine qu’on prend alors vos 15 jours d’avance vous les bénissez un peu même si ça bouleverse votre timing.
Viens la première tétée, comme vous êtes championne du monde es allaitement forcément vous braquez un peu les infirmières qui vous laissent vous et vos mamelons en tête-à-tête avec votre petite tête pas encore blonde mais dotée déjà d’un féroce appétit.
Les premiers jours j’ai surnommé mon fils « ma petite tortue » pas que j’aime particulièrement cet animal mais il s’avère que mon fils n’avait pas une bouche mais un bec et qui pinçait fort.
Son père me sermonnait sur ce petit nom jusqu’à ce qu’il laisse nonchalamment trainer un doigt dans la bouche de bébé et se fasse happer, j’ai hautement apprécié le regard de commisération qu’il a lancé à mes tétons en berne.
Et puis vient le 3ème jour ou plutôt la 30ème heure dans mon cas et la montée de lait.
Vindiou même dans mes rêves les plus fous je ne m’étais visualisé avec une telle paire d’obus.
Sauf que, coup de chapeau à Samantha Fox, en plus d’être encombrants et durs, ils étaient super douloureux.
Là vous sortez en urgence votre kit de survie et vous essayez les massages du manuel et … rien.
Vous finissez par demander de l’aide à une sage-femme, une jeune en plus :
« Nan ce n’est pas la montée de lait vous êtes que au 2ème jour »
(gnark j’ai accouché vendredi on est dimanche qsdfffgthe)
« Montrez-moi comment vous faites ? »
Démonstration
« Forcément vous vous y prenez mal »
« Ben montrez-moi alors »
« Ah non alors moi je vous touche pas »
(pourtant je ne sens pas le bouc, je sors même de la douche y a que l’eau froide qui calme mes montgolfières)
Re-démonstration
« Forcément vous êtes trop tendre avec vous-même ! »
« Mais si je suis moins tendre là franchement je me tranche un sein »
« Ah ben en plus si vous le prenez comme ça … »
Et elle est sortie de la chambre pendant que je me mettais à pleurer.
Heureusement sa remplaçante de 14h était une perle qui m’a donné des sacs réfrigérés, une crème parce que j’avais les seins en sang et envoyer mon homme faire le tour des pharmacies de garde le dimanche pour me trouver des bout de sein en silicone afin que notre loupiot arrête de confondre mamelon et chewing-gum.
Et puis vient le retour à la maison et la chute vertigineuse des hormones et les tétées toutes les 2 heures qui vous laissent exsangue.
Mais comme vous êtes une passionaria de l’allaitement et ben vous serrez les dents en jurant que non aucune boîte de lait en poudre ne passera le seuil de votre maison.
C’est là que commence le délire Ricard.
Car pour pouvoir tenir votre rôle de milk bar et bien la volonté ne suffit pas toujours alors vous faites des réserves de tisanes d’allaitement
Les constantes : le fenouil et l’anis.
Faut-il qu’on aime nos bébés pour s’infliger de telles purges.
En dehors du goût infâme il y a un deuxième effet kiss cool insoupçonné : le parfum.
Parce que, à raison de 3 tasses de la mixture par jour, votre corps s’imprègne.
J’avais lu qu’en Egypte ancienne les femmes buvaient des infusions de jasmin afin d’exhaler un parfum de peau suave pour leurs amants.
Alors, lorsque comme moi on déteste l’anis, il faut supporter de transpirer l'anisette.
Même les cheveux ont l’odeur des apéros du Sud sous les platanes, si encore il y avait le chant des cigales mais en plein mois de janvier en Bretagne c’est plutôt le chant des averses sur les carreaux.
Et 15 jours après avoir accouché vous ne ressemblez toujours pas à la fille de la pub Pacific.
Vous pouvez vous asperger de parfum, bon marché ou hors de prix, prendre 3 douches par jour (ce qui est une gageure lorsque une seule sans bébé devient un luxe), rien n’y fait, vous êtes une mominette géante, une ambassadrice anisette sans T-shirt jaune.
Ajouter à l’odeur, le cheveu en berne (vive la chute d’hormones), les valises sous les yeux et la démarche peu assurée (on ne passe pas du mode pingouin au déhanchement sur stilleto en 2 semaines) et vous passez pour l’alcoolo du quartier.
Heureusement il y a la poussette !
Le sacro-saint accessoire qui permet de clouer le bec aux mauvaises langues.
Grâce à elle vous pouvez sortir en jogging, pas maquillée, limite pitbull en goguette, on vous pardonne tout au nom du club des anciennes jeunes mamans qui elles aussi en ont bavé les premiers mois.
Et puis bébé grandit, fait ses nuits, faits ses dents aussi mais reste cette insoutenable odeur d’anisette.
Je crois que je marquerais la fin de l’allaitement par un moment fort pour moi : aller acheter un parfum qui sente divinement bon afin d’effacer définitivement de ma mémoire olfactive les remugles ricardisés.
La citation n'est pas de moi mais de Stephen Vizinczey dans l'Eloge des femmes mûres.
J’aime aussi celle-ci « Les vengeances châtient mais n'éliminent pas les fautes. « de Miguel de Cervantes.
Pourquoi, cette humeur vengeresse aujourd’hui ?
Parce que le sujet des futures crémaillères à été abordé avant-hier.
Et de ce fait la question des visites de la nouvelle maison.
Je sais, vous vous y perdez dans mon raisonnement, alors flash-back au mois de décembre afin de vous éclairer.
Mon homo carambarus a une sœur (parmi les trois que compte la fratrie) qui habite le Sud.
Elle est psychiatre, son mari pharmacien, ça a son importance pour la suite.
Depuis des années, ayant été la première à avoir des enfants, l’organisation des fêtes de Noël est pratiquement exclusivement calqué sur son organisation des vacances. Remonteront ? Remonteront pas ?
Une fois de plus cette année c’était le grand flou à une semaine de Noël.
Nous avions pris des engagements de notre côté en l’absence de réponse et, pour couper la poire en deux prévu de faire le 24 chez Belle-Maman dans le Morbihan et le 25 à midi dans le Finistère chez mes parents. En outre mes frères et sœurs étant présents exceptionnellement du fait de l’état de santé de mon père, nous avions réserver un restaurant pour fêter tous ensemble les 60 ans de ma Mamounette.
Nous étions donc absents du 25 au 27 inclus pour que je puisse voir un peu mes frères et sœurs que je ne vois qu’une fois par an.
En notre absence, Belle-Maman avait pour mission d’aller nourrir nos chats.
A deux jours de Noël coup de théâtre : belle-sœur chérie annonce qu’elle sera là le 25 pour le Noël en famille avec ses enfants.
Grincements de dents de part et d’autres. Hors de question d’annuler les 60 ans de ma maman et belle-sœur chérie de pleurnicher qu’elle ne verra pas notre petit bout puisqu’ils re-descendent dans le Sud le 29.
On trouve un conscensus, un dîner chez Belle-Maman le 28 au soir afin de présenter notre petit bout à ses cousins.
Jusque là tout va bien.
Notre séjour chez mes parents se passe agréablement, nous faisons tous bloc autour de mon père et découvrons avec joie la petite dernière de ma sœur qui n’a que 1 mois et demi de plus que notre fils. Belle-Maman nous envoie un sms le lundi 26 pour dire qu’elle a bien nourri nos matous.
C’est donc calmes et heureux que nous arrivons au dîner du 28 avec la belle-famille.
L’apéro se déroule normalement, je ne suis pas la conversation, je suis en train de donner la tétée à mon petit loup affamé.
J’entends d’une oreille : « comme lundi c’était marché, on est passé chez vous avant pour vos chats. Ah oui et puis comme Beauf n’avait pas eu l’occasion de visité votre maison, on en a profité pour faire le tour pendant que Belle-Maman versait les croquettes pour chat ».
Là il y a un grand blanc, tout le monde se fige et me regarde.
Ma Belle-Maman tout de suite indique qu’elle est restée en bas elle.
Moi je plâne, j’ai entendu d’une oreille.
Le regard suppliant, effaré de mon homme aurait dû m’alerter.
C’est une heure après, à table que j’ai réalisé.
« Dis, mon Homo Carambarus, j’ai mal compris tout à l’heure ? Ils ont bien dit qu’ils avaient visité la maison en notre absence ? »
« Oui, oui mais ça c’était il y a une heure, laisses tomber c’est pas grave »
« Laisses tomber ? » montage du chuchotement dans les aigus !
« T’as rien dit tout à l’heure ! »
Et là, je visualise avec horreur l’état de la maison le matin du 25 : chambres en vrac pour cause de fourre-tout dans les sacs de voyage, salle de bain à l’avenant avec sous-vêtements égoutants dans la baignoire et boîte de tampax sur la vasque, vaisselle de 2 jours amoncellée dans l’évier, poubelle à couches débordant dans la chambre de bébé, bref une maison en chantier pour cause de départ précipité.
Super flatteur la visite de la maison-témoin.
Je rage et trouve un goût de cercueil au repas et une tête de condamné à mon beau-frère.
C’est dans la voiture que j’ai laissé explosé ma rage.
Et les mots de mon homme ne m’apaisent pas : « maintenant c’est trop tard, et puis c’est pas grave c’est la famille ».
C’est SA famille, celle que je vais côtoyer pendant les 30 prochaines années en sachant que mon beau-frère a été mettre le nez dans mes petites culottes.
Je bouille et n’en dors pas de la nuit.
Lorsque j’en parle à mes parents le lendemain, ils sont attérés et vraiment peinés pour moi.
Et depuis décembre je ne décolère pas.
M’enfin Belle-sœur est psy !!!!!!
En dehors de toute bonne éducation, elle aurait dû se rendre compte des implications de cette visite.
Moi je l’ai vécu comme une violation de mon intimité, de notre intimité.
Surtout qu’à l’époque étant à la maison avec bébé, notre maison c’était à la fois mon cocon, mon refuge, l’endroit où l’on ne me jugeait pas.
Mon homme m’a annoncé hier soir que sa sœur et sa famille remonte en juillet.
Ma réponse a été : « dommage ils ne pourront pas visiter la nouvelle maison … nous ne serons pas en vacances pour fureter derrière notre dos »
Mon homme sourit de me voir aussi vindicative mais je n’en démordrais pas ou plutôt si je vais affuter mes canines et arracher quelques têtes avec les dents au mois de juillet.
Et vous ? Vous arriveriez à faire avec, vous ravaleriez votre fureur au nom de l’apaisement des relations familiales ?
J’ai retrouvé avec plaisir mes équipes et mes clients.
Tous s'accordent à dire que la maternité me va comme un gant, surtout les 5 kilos qu'il me reste. Je dirais même que certains de mes collègues apprécient ma grande forme(s) lol.
Retrouvailles beaucoup moins heureuses avec mon chef.
J’avais beaucoup d’illusions, j’avais l’impression d’avoir grandi et naïvement je pensais que mon chef aurait mis à profit mes 11 mois d’absence pour s’élever lui aussi.
C’est le cas d’ailleurs, il flotte toujours à 10 centimètres au dessus du sol, il n’a pas perdu l’habitude de se prendre pour le fils de Dieu et de croire que l’on va gober ses mots pour paroles d’évangile surtout lorsqu'il s'agit de mesquineries dignes d'une cour de maternelle.
J’étais heureuse d’avoir obtenu l’application de l’heure d’allaitement dans mon entreprise, une première dans le Groupe dont je fais parti : une femme cadre en congé parental partiel et qui allaite c’est une première sur les 300 femmes qui occupent le même type de poste.
Un énorme pied dans la porte pour toutes mes consoeurs.
Les horaires dédiés à l’allaitement sont fixés en dépit du bon sens, là où ça devrait être super simple mon chef a fait en sorte que ce soit une contrainte pour mes collègues. J’ai donc le choix : tirer mon lait au bureau et supprimer la pause repas de mon collègue ou ne pas tirer et faire 1 heure de bénévolat avec des seins comme des ballons de baudruche !
Sans compter que bien sûr, n’ayant pas réussi à me pourrir ma grossesse (merci le médecin du travail) mon chef me pourri mon retour, les horaires sont tellement contraignants que là je pars pour 3 semaines sans voir mon fils à moins de le coucher à 23 heures quand je rentre enfin du boulot.
Heureusement je viens d’hériter de 2 nouveaux mandats syndicaux en régional et en national, ce qui ne va pas lui simplifier la vie mais va me permettre de moins le côtoyer.
Ajouter à ça un pauvre petit bout qui nous fait la sainte trinité rhinite-laryngite-bronchite et vous obtenez des nuits de 4 heures de sommeil et la course à la kiné respiratoire.
Dire qu’il faut que je tienne encore 2 ans avant de prévoir bébé2, il va falloir que ça change au boulot sinon mon Homo Carambarus va revenir à la charge avec son idée de me faire rentrer dans la fonction publique pour laquelle je n’ai actuellement aucune vocation.
Arrrg vivement que ça se tasse, que je retrouve un peu d’énergie et de mordant pour recommencer à être le poil à gratter de mon entreprise.
S’il y a un dieu quelque part, même un dieu des causes perdues : faites que mon chef soit muté, faites que mon chef soit muté, faites que mon chef soit muté !!!!
Préparation fébrile, ne surtout rien oublier pour ne pas passer pour une mère indigne.
J’avais déjà déposé vendredi dernier la première palette de couches, pyjamas, turbulettes, bavoirs mais ce matin il restait à prévoir mon lait, l’inclinateur de matelas, le doudou, la chutenn (la sucette en français), son Bébère l’éléphant.
Lui ai fait plein de bisous à la maison, lui ai bien expliqué qu’il allait chez Tata Chantale aujourd’hui.
J’ai réussi à ne passer que 10 minutes pour le déposer et je suis partie, sans un bisou de peur de me mettre à pleurer.
Et ben je me suis fait du mal pour rien !
Parce que arrivé au stop à 500 mètres de chez la nounou j’ai fondue en larmes et je m’en suis voulue de ne pas lui avoir fait un dernier bisou, de ne pas avoir renifler son petit cou et provoquer un dernier sourire avant de le laisser avec cette inconnue pour lui.
Je m’étais dit que je serais grande, forte, courageuse, qu’après tout c’était la même chose que lorsque je le laissais à ma maman ou à ma belle-mère pour un après-midi de réunion.
Ben c’est pas du tout pareil.
La maison est silencieuse, le baby-phone crachote dans le vide alors que je sais que mon petit bout ne s’agite pas à l’étage.
Que ces 3h15 vont être longues !!!!! Ca va être dur de ne pas le manger de bisous quand je vais le retrouver.
Je me faisais une joie de reprendre le boulot, là je me dis qu'il va falloir que je grandisse un peu, je vais pas pouvoir me mettre la rate au court-bouillon tous les matins en le voyant partir.
Bon encore 3h, va falloir que j'avance et que j'arrête de me regarder le nombril de mère poullarde.
Je suis rentrée éreintée de Paris et avec un petit cadeau dans mes bagages : une jolie laryngite.
Merci la clim du TGV, et pourtant j’avais un joli foulard pour protéger mon petit cou fragile.
En prime, toujours pas de nouvelles positives du vendeur de notre future maison.
Les deux notaires sont démunis, c’est un couple en plein divorce et Môsieur ne fournit pas les pièces justificatives type taxe foncière, assurances, factures des travaux et mobilier.
Les notaires ont tout essayé : messages sur son fixe, sur son portable, mail, ils sont aussi démunis que nous.
Sauf que l’on doit signer et avoir les clés le 22, que l’on doit déménager le 24 et que le 28 on se retrouve sous les ponts avec un bébé de 4 mois !!
Môsieur doit déménager ce week-end alors j’hésite, on débarque là-bas et on lui mets un coup de pression au risque qu’il ne se pointe pas le 22 pour faire marner son ex-femme ou on ne bouge pas et on croit en notre bonne étoile en croisant les doigts.
Comme il est à moitié bizarre j’ai la trouille de le braquer si on débarque en plein pendant son déménagement.
Mon Homo Carambarus me dit de ne pas m’inquiéter que dans ce cas extrème il nous devra 10% de la vente et qu’on peut toujours atterrir chez sa mère.
Mais moi je veux pas vivre chez Belle-Maman même si elle est adorable, je veux notre CHEZ NOUS !
Et puis on en fait quoi de nos meubles, de la nounou qui du coup sera à 20 minutes de voiture de plus, de ma reprise de boulot à 6h du matin avec ¾ heures de route.
Et oui, pour cause de pose d’implant hier, j’ai le bras gauche hors service aujourd’hui et l’autorisation de mon Homo Carambarus de faire une journée sans cartons !
Du coup, je reviens sur le jeu des couleurs, pour expliquer comment le vert me porte malheur.
Mes premiers entretiens d’embauche, tous négatifs, j’avais un tailleur kaki très joli mais couplé à ma démarche martiale et à mes cheveux courts je crois que ça devait un peu trop militarisé mon enthousiasme.
Le seul entretien positif étant pour intégrer l’école des sous-officiers, ils devaient se douter que je n’avais rien contre la tenue camouflage à l’époque.
Et puis encore dernièrement l’épisode Winnie l’ourson et le string vert pomme.
Cela date déjà du 7 juin, je me souviens parfaitement de la date c’était 2 jours avant notre PACS.
J’étais déjà en arrêt à la maison pour cause de sautes de tension liées à ma grossesse.
Il faisait particulièrement beau et chaud ce jour là (22 degrés je crois).
Après ma sieste de l’après-midi (et oui une femme enceinte ça dort beaucoup), je me lève à 16h30, réveillée par la faim et un rêve d’entrecôte. Oui car je rêve souvent de nourriture !
Mon Homo Carambarus rentrant du boulot à 18h, je ne fais ni une ni deux, saute dans une petite robe et une paire d’espadrilles et file au supermarché à 1kilomètre.
3 entrecôtes, 2 éclairs au chocolat, 500 grammes de crevettes et une bouteille de jus de pomme plus tard, je me dis que j’ai été efficace et qu’il me reste encore un peu de temps pour pousser un kilomètre plus loin jusqu’à la pharmacie pour acheter mes vitamines de grossesse.
Il y a du monde et quatre préparatrices qui se démènent dans l’officine climatisée.
J’attends debout, après tout je ne suis enceinte que de 4 mois, pas encore assez ronde pour user de mon droit au fauteuil et pourtant …
Au bout de quelques minutes, je demande discrètement à m’assoir et là … trou noir.
Je me réveille en vrac sur le tapis Winnie l’Ourson pouilleux de l’espace enfants.
J’ai une préparatrice qui me tient les jambes en hauteur, tandis que l’autre m’informe doucement de ne pas paniquer que les pompiers arrivent.
C’est quand je leur dit que je suis enceinte de 4 mois que je vois la panique changer de camp.
Les pompiers arrivent, pas de bol parmi eux il y a celui qui passe pour les calendriers.
Et là une pensée horrible me tétanise : qu’est ce que j’ai bien pû mettre comme slip ?
J’ai la réponse peu de temps après, lorsqu’ils soulèvent ma robe pour me poser les électrodes pour vérifier je ne sais quoi.
4 pastilles autocollantes à proximité de mon string vert pomme. Mais d’un vert, vous savez celui qui luit même dans la nuit, ce vert qui brûle la rétine et dont on se dit que c’est vraiment pas glop le retour de la mode fluo.
Ben voui quand on passe du 36 au 42 en 2 mois et qu’on sait que c’est pas fini on fait rapidement le deuil des petites choses poids plume de chez Aubade pour prendre du fonctionnel.
Le Samu arrive, allons-y gaiement 2 témoins de plus de mon indigence sous-vêtementesque.
Toutes mes constantes sont stables, un petit malaise vagale (comme le Président mais sans le jogging) dû à la chaleur, à mon ventre vide et à ma grossesse.
J’ai le droit à un retour en camion de pompiers à 2 kilomètres de la pharmacie.
Ma voiture reste sur le parking et mes courses dans le frigo de la pharmacie, je passerais les récupérer le lendemain. Je leur suis vraiment reconnaissante mais pas au point de leur laisser mes entrecôtes non mais.
Le positif dans cette histoire c’est que j’ai vraiment nouée une relation proche avec mes pharmaciennes, le moins positif c’est qu’un des pompiers fait parti de mon groupe de préparation à l’accouchement et que nous allons avoir la même nounou pour nos fils.
Je suis pas prête d’oublier mon string vert pomme et lui non plus je crois.
C'est l'étiquette sur ma porte d'entrée mais je pourrais aussi bien me la coller sur le front.
C'est la création du cercle des bloggeurs disparus qui me pousse à revenir sur mes pas.
Je ne devrais pas d'ailleurs pour plusieures raisons aussi impératives les unes que les autres:
1) je suis sensé être en plein cartons, à préparer notre déménagement dans 15 jours.
Avec l'obligation (dixit mon homme excédé) de faire du tri par le vide ce dont je suis absolument incapable, étant viscéralement attaché à mes petites cuillères en plastiques délavées datant au moins de mes années étudiantes.
2) j'ai pour mission de materner, bercer, allaiter, amuser entre autres notre petit garçon de 3 mois et demi adorablement hyperactif.
En attendant que la nounou prenne le relais dans 10 jours et que je retourne le coeur brisé au boulot.
3) je devrais me reposer afin de ne pas ressembler à une vieille serpière harassé quand mon homme va rentrer ce soir.
Parce que flûte aussi JE NE SUIS PAS QUE UNE MAMAN!
Mais ais-je déjà été raisonnable?
La vie a pris le pas sur le virtuel même si les bloggeurs m'ont énormément manqués, surtout quand j'ai passé mes 6 derniers mois de grossesse à la maison.
Mais avec mon passage en blog crypté, les lecteurs devenaient rares et il est difficile de raccrocher les wagons lorsqu'on a pas commenté depuis longtemps.
Je ne sais pas si j'aurais plus de temps pour venir écrire maintenant, j'ai toujours eu une tête à chapeaux mais là je dois dire que je cumule les casquettes:
toujours cadre en horaires décalés (jour, nuit, week-end)
membre du CHSCT très actif
membre de la Commision Paritaire Nationale pour l'Emploi de mon secteur pro
membre du Conseil d'Administration du FAFIH (l'organisme collecteur pour les formations professionnelles)
maman allaitante à plein temps jusqu'au 28 mars et à 3/4 temps jusque fin juillet
fille inquiète d'un papa atteint d'un cancer à 100 kilomètres
et accessoirement, lorsque il me reste encore un peu d'énergie, jeune femme essayant de maintenir une vie de couple.
Autant dire que chaque casquette pourrait donner matière à une note entre 2 cartons, entre 2 tétées, entre 2 réunions... ça devrait être jouable vers 2 heures du matin non?
En attendant de trouver le temps, m'en vais faire un tour chez les voisins retrouvés.
Dans moins de 15 jours maintenant nous aurons notre première échographie.
Et oui, mon homo carambarus et moi attendons un joli petit bébé pour fin novembre-début décembre.
Tout est allé beaucoup plus vite que prévu: retrait de l'implant le 14 décembre, le lendemain du décès de mon beau-père, c'était bizarre comme évènement au milieu de toutes ces larmes .
Et puis test positif le 17 mars, bizarrement je le sentais depuis quelques jours, j'en avais l'intuition même si mon Ecureuil était moins optimiste ayant peur que je sois déçue une fois de plus.
Depuis, c'est un peu la navigation à vue, le rendez-vous avec ma gynéco s'étant mal passé.
En fait, je crois qu'on l'emmerdait avec toutes nos questions et puis elle avait décrété que à 1 mois de grossesse c'était trop tôt pour plein de choses. D'ailleurs il parait que je me plantais dans mes dates alors que, organisée comme je suis, le projet bébé je le menais agenda dans une main et courbe de température dans l'autre. Du coup, elle nous mettais 10 jours dans la vue.
Je suis sortie de ce rendez-vous super déçue et puis au fur et à mesure de la journée qui avançait c'est la colère qui a pris le dessus.
Résultat, je passe par mon médecin traitant qui me connait bien et qui me fait faire les examens complémentaires parce que gygy ne m'avait même pas donner de prise de sang à faire (!) et j'ai choisi un médecin accoucheur qui fera mon suivi de grossesse et les échographies.
Pour continuer dans les contrariétés, mon super chef me fait payer le fait que je sois enceinte.
Du coup, des planning de ouf (9 jours d'affilée à 10h par jour par exemple) et des mails franchement désagréables envoyés en copie à toute l'entreprise.
J'ai donc atterri chez le médecin du travail avec de l'hyper tension, des insomnies, des crises de larmes (vives les hormones) et une perte de poids. Celui-ci est persuadé que super chef veut me pourrir ma grossesse et que cela s'apparente à du harcèlement moral.
Résulat des courses: 2 semaines d'arrêt pour commencé, certainement prolongé afin d'obtenir un retour en mi-temps thérapeuthique jusqu'à debut juillet. Ensuite le médecin du travail me mettra en arrêt jusqu'à la fin de ma grossesse à cause des trajets (1h aller et 1 heure retour dans les bouchons) et de la station debout prolongé (7 kilomètres par jour sans 5 minutes pour une pause pipi ou un verre d'eau).
Bref, j'appréhende énormément de me retrouver à la maison de juillet 2011 à février 2012 date de mon retour dans l'entreprise après l'allaitement.
Que du bonheur n'est-ce pas?
Enfin, toutes ces embuches ne me font pas oublier la plus merveilleuse des nouvelles, on va avoir un Ptiloup en novembre-décembre.
Un mois après ma soeur! Et oui on fait coup double dans la famille!
Juste un petit mot parce que le temps me manque et que cette #@~~ de boule dans la gorge bloque mes mots.
Mon beau-père s'en est allé paisiblement dans son sommeil provoqué.
Ils étaient tous là, la famille de mon homme, cette fratrie si soudée pour ces 3 jours d'apnée.
Dimanche après-midi nous étions heureux, le marché de Noël, le vin chaud, pour ce week-end revival de nos premiers souvenirs communs.
Et puis l'appel sur nos portable, le retour en urgence sur les routes verglassées et cette lente glissade vers l'inéluctable.
Ils ont tous été là, les amis, la famille, à nos côtés par le coeur mais comment on fait pour continuer maintenant?
Projet Bébé semble un espoir mais c'est si douloureux en même temps de voir défiler au crématorium les photos de beau-papa avec ses petit-enfants en sachant qu'il ne connaitra pas les notres.
Seule chose positive dans tout cela: sa rémission de quelques mois.
Mon homme et ses frères et soeurs auront découvert leur père comme jamais.
Ils auront touchés du doigt, ce coeur qui ne disait pas. Ils auront vu sur son visage cette sérénité, cette paix et ce petit sourire qui pour moi restera graver dans ma mémoire.
Je reste sur le fil suspendue, ne sachant que faire, que dire; être là bien sûr mais je sais que mon homme me renvoie chez mes parents pour pouvoir pleurer tout son saoul et cela me noue le ventre.
Je ne sais plus manoeuvrer ni typepade ni ma barque semble-t-il.
A force de vivre sur mes acquis je pensais retrouver mes marques en revenant ici et il n'en est rien.
Beaucoup de bonnes et de moins bonnes surprises en cette année écoulée.
Moi qui suis plutôt portée à l'optimisme je dois dire que cette fois je lorgne vers les bouées de sauvetage.
Mes propos doivent semblés bien obscurs, une petite liste pour ne pas renier mon côté psyco-rigide?
Les mauvaises choses:
Le cancer de l'intestin de mon beau-père, opération, chimio, peur et surtout gros retour sur terre, nos parents ne sont pas éternels malgré tout l'amour qu'on peut leur porter. Sa rechute en cancer du poumon depuis un mois me fait craindre un début d'année plus que difficile.
Grosse pression psychologique au boulot depuis mon éviction des délégués du personnel, rapports constamment conflictuels avec mon Super Boss surtout depuis que j'ai décroché 2 nouveaux mandats dont un au niveau national (je serais d'ailleurs à Paris dans 2 jours pour cela). L'envie de plus en plus grande de devenir transparente pour éviter les coups.
Fracture de la cheville pour mon homme, 2 mois et demi à la maison, une organisation en béton à mettre en place et surtout surtout ne jamais baissé les bras même avec l'annulation de nos vacances . Un fort sentiment d'impuissance devant les douleurs de mon homme caramel.
Gastrite avec intolérance totale pour moi, 3 semaines d'arrêt et le yoyo. 5 kilos de moins depuis le mois d'août. Quand vous perdez 10% de votre masse corporelle vous avez tout le temps froid même au coeur. Et quand les spécialistes ne sont pas d'accord entre eux, vous vous sentez vraiment désarmé.
Les bonnes nouvelles (si si il y en a ) c'est pour ça que je poursuis par elles:
Notre maison est un havre de paix où je me réfugie de plus en plus souvent. Nos amis s'y sentent bien. Nous organisons d'ailleurs cette année le réveillon du premier de l'an avec nos amis d'ici et ceux de loin. Cela permettra à tous de se rencontrer puisque avec les tribulations chirurgicales de beau-papa nous avions annulé toutes les pendaisons de crémaillères de février-mars.
La santé de mon père s'améliore, il va prendre sa retraite en 2011.
Je suis plus proche de mes parents que jamais. Peut-être un besoin urgent de me sentir connectée à mes racines quand ce que je tente de construire en dehors est bancal.
Redécouvrir les joies d'avoir une amie très proche avec qui tout partager, avoir 15 ans à nouveau, des heures de conversations au téléphone, une transparence que je ne m'étais pas autorisé depuis des années.
Un projet bébé en route avec retrait de l'implant contraceptif dans une semaine tout pile. Après il faudra de la patience mais je suis l'ayatolla de la conception (dixit mon cher et tendre) donc on mettra toute les chances de notre côté avec arrêt du tabac (trop dur) et câlins à gogo (trop doux).
On peut dire que cette année aura été équilibrée somme toute.
Trop de choses à gérer mais en même temps c'est maintenant qu'il faut que j'avance pour pouvoir profiter pleinement de ma vie ensuite.
Pour faire simple et chronologique:
1) Je me suis déplacé 2 lombaires fin août en accident du travail.
Lombaires qui, pour faire bonne mesure, ont fait sauter la dorsale et les cervicales que je m'étaient fait remettre en place par mon ostéo début août.
Résultat: 2 séances de kiné par semaine et probablement un prochain tour chez l'ostéo car ma kiné ne peut rien de plus pour L je sais plus quel numéro qui ne veut pas revenir en place.
Le stress du boulot accentuant tout cela c'est la top forme en ce moment.
2) La course aux élections du personnel a commencée
Climat déjà pas reluisant auparavant autant dire qu'en ce moment je reste sur mes garde et ne prends pour argent comptant aucun sourire, je reste bien dans ma carapace à l'affut.
Surtout que suite à tout un micmac, nous nous trouvons avec un cadre de plus dans l'équipe et je sens bien que ça démange la Direction d'en pousser certains vers la porte.
Dans un autre contexte cela m'arrangerait mais mon homme et moi avons des projets qui nécessitent 2 salaires et je ne considère pas l'allocation chômage comme une solution.
3) J'ai entamer mon bilan de compétences.
Il se termine le 19 décembre à raison de 2 rendez-vous de 2 heures par semaines à 30 kilomètres de chez moi.
But de l'opération: changer de job même si mon conseiller pense que c'est mon entreprise qui ne me convient plus et pas mon boulot qui me pèse.
On avance petit à petit pour le moment c'est encore le brouillard, j'attends le débriefing des tests de personnalité et d'orientation type RIASEC et TRICAM (non ce ne sont pas des gros mots!).
Bien sûr les résultats seront plus complets et surtout croisés entre eux par la psychologue du cabinet mais la version rapide sur Internet m'éclaire déjà un peu:
4) J'ai déposé mon préavis pour mon appartement.
Mon homme et moi avions décidé depuis août de vivre ensemble.
Vous me direz: on est en novembre!!!!
Mon homme est propriétaire de son appartement donc il fallait qu'il décide s'il voulait le vendre ou le louer pour qu'on prenne une maison ensemble.
Pourquoi ne pas vivre à 2 chez lui?
Parce que l'on est 4 avec les chats.
Parce qu'il n'a pas de jardin et que ma Classy (ma petite chatte) sans verdure elle est infernale.
Parce que la chambre de mon homme ne fait même pas la taille de mon dressing( je sais je suis bassement matérialiste),
Parce que je bosse de nuit et que sa chambre est collée à la salle d'attente d'un dermato avec sonnette intégrée toutes les 5 minutes.
Parce que on veut un chez nous et pas un chez toi ou chez moi, parce que ....... la liste est longue alors j'arrête là avant de vous endormir.
5) Une fois toutes ces étapes passées, on lance le projet bébé.
On compte 3 ans de location et de nouveau boulot pour moi, puis l'achat d'une maison avec 3 chambres et un petit jardin.
C'est presque le bonheur est dans le pré n'est-ce pas?
Rien n'est insurmontable, il faut juste prendre le temps de faire les choses.
Décembre fin du bilan.
Février déménagement.
Avril-mai un nouveau job; et ne me dites pas que je suis trop optimiste j'ai déjà tellement envie de changer de boîte que je suis prête à presque tout pour cela.
Bien sûr on est pas non plus complètement centré sur le timing.
On vit aussi, on s'aime, on sort (apéro-jazz avec des amis ce soir), on part en vacances (Madère il y a 15 jours), on en revient (Nantes 9 degrés frisquet le retour) mais ça fait un bien fou de faire des projets à deux, de sentir la main de l'autre dans la sienne et de regarder vers demain.
Alors oui la vie est belle si on a envie de la voir ainsi, tout passe sauf le bonheur si on sait et si on veut le cultiver.
Parce que je sais que je suis une vilaine fille qui n'a pas donné de nouvelles depuis très longtemps alors je fais un condensé, vous shaker le tout et ça vous donnera une idée de mon maëlstrom actuel.
Bref, trêve de périclitages, on attaque:
juillet-août-septembre des jours de repos à peu près corrects: dimanche-lundi, puis samedi-dimanche et pour finir vendredi-samedi.
Donc des sorties, des repas, 1 mariage, 1 baptême, notre anniversaire des 1 an (je ferais une note quand j'aurais 5 minutes), bref que du bonheur et beaucoup de fatigue.
Mais surtout une furieuse envie de changer de vie et de ne pas être obligé d'avoir notre planning excel commun (je vous ai déjà dit que j'étais optimisatrice à mort?) sous la main pour gérer les invitations en tout genre.
Une ambiance de fin du monde au boulot.
Ca part complètement en live!
Je ne m'étends pas là-dessus pour le moment mais le résultat des courses c'est 15 jours sous somnifères et anti-dépresseurs pour tenir le coup et 2 fois des vertèbres déplacées en 1 mois (moi qui n'avait jamais eu de problème de dos!!!).
Mon médecin dit que c'est parce que j'en ai plein le dos littéralement et il y a un fond de vérité derrière l'humour.
Grande discussion et prise de décision avec mon homme caramel, donc forcément comme on est bélier tout les deux, maintenant il faut que ça avance.
Donc:
dans 6 mois on prends une location de maison en commun pour 3 ans, histoire de mettre des sous de côtés et de profiter un peu de notre couple.
dans 3 ans achat d'une maison avec 3 chambres et un bureau; j'avoue qu'on épluche déjà les offres immobilières en bavant.
après l'achat de la maison ou pendant ou avant, bref quand on le sentira: mise en route d'un premier bébé. Ben oui premier, parce que on en veux deux et qu'il estime qu'à 43 ans il fera encore un papa tout à fait acceptable.
Difficultés:
il est propriétaire de son appartement donc il faut vendre d'abord mais ça peut se faire rapidement puisqu'il a eu aujourd'hui une proposition au prix qui l'intéresse.
changer de boulot pour moi. Dans cette perspective j'ai remanié entièrement mon CV et j'envoi demain 4 lettres de candidatures, advienne que pourra.
négocier mon départ; dans le climat actuel ça va être super chaud.
Enfin tout ça se gère.
J'ai déjà commencé par faire une demande de bilan de compétences auprès du Fongecif. Bilan que je ferais en dehors de mes heures de travail bien sûr et sans prévenir ma Direction (non mais!).
J'attends la réponse d'ici la fin du mois et si c'est positif je démarre le 15 octobre. Surtout qu'il me restera encore près de 100 heures de DIF dont je ne compte pas leur faire cadeau et qui me serviront à me former pour mon futur job.
En plus, j'ai exigé de récupérer mes heures de réunion de délégué du personnel. Dans le climat actuel, je ne fais plus de cadeau donc j'ai 35 heures à récupérer que je prends début octobre.
Du coup, comme ça risque d'être nos dernières vacances avant longtemps avec un nouveau boulot, on va essayer de se trouver un séjour dernière minute en Italie.
Bon, il reste encore plein de chose à aborder: les histoires avec ma belle-soeur, mon homme formidable, ma famille au taquet et j'en passe mais ce sera pour un nouvel épisode de la saga.
Sur ce, je vous embrasse toutes et vous dit à bientôt, entre deux annonces de job et un vol Ryanair dégriffé.
Il fait beau, mes jonquilles sont enfin en fleurs et en vase avec mes tulipes sur la table du salon, la fenêtre ouverte m'apporte le chant des oiseaux. Un canapé moelleux, le ronrons des chats et un film que je voulais voir depuis longtemps. J'avais lu le livre au moins 4 fois, ce qui est rare pour moi car je suis une dévoreuse, mais il était tellement plein d'espoir...
Et là, le film m'a comblé, surtout que j'adore Audrey Tautou.
Vous pouvez cliquer sur Ensemble c'est tout si vous voulez le voir aussi (gratuitement bien sûr).
J'en resort pleine d'allégresse.
Avec l'envie folle de dire à Mister Carambar combien je l'aime et combien la vie est savoureuse grâce à lui .
Désolée de m'être fait si discrète ces derniers temps mais, depuis le 12 janvier, je n'ai pas vraiment sortie la tête de l'eau.
Alors je commence par quoi? Parce que la liste et longue et que vous m'avez trop manqué?
Comme je suis à fond dans le streaming de Gilmore Girls en ce moment, on va se la jouer ma vie est un feuilleton à rebondissements.
Episode 1: Les travaux ou comment colocationner en paix.
Depuis le début des travaux, Mister Carambar loge chez moi.
Je ne dirais pas qu'il s'installe car j'ai eu le plus grand mal à lui faire intégrer l'idée que mes petites culottes pouvaient flirter sur le fil à linge avec ses caleçons.
Je vous passe les surprises diverses et variées liées à l'avancement du chantier car Mister Carambar a été adorable.
Face à tant de pression (fils qui pendent partout, morceaux de parpaing en vrac, délais non respectés, sur-facturation et j'en passe), il a fait joué Allo-Pote-en-Détresse afin de décharger tout son stress sur ses amis d'enfance et rentrer à la maison toujours plus charmant chaque soir.
Mes parents se sont mis de la partie aussi puisque mon père est chef décorateur dans le département voisin. En 3 week-ends on a:
poncé et peint les murs de la nouvelle chambre,
peint toutes les huisseries et portes de l'appartement (2 couches s'il vous plait ) sauf celle de l'entrée où il faut rester sur place pour le sèchage.
tapissé la nouvelle chambre (placard inclus) avec 2 coloris. Mon père s'est d'ailleurs réservé 1/2 journée pour créer une alcove avec un papier japonisant, ça relevait plus de la trigonométrie que de la pose de papier peint.
repeint presque tout l'appartement (Mister Carambar se chargeant seul de la salle de bain),
ré-agréé le salon et l'entrée
posé la moquette de la chambre.
Reste juste à finir le ré-agréage du sol de la cuisine et la pose du lino, puisqu'il a fait le lino du salon et de l'entrée ce week-end avec son beau-frère pendant que j'allais travailler.
En bref, un appartement entièrement refait à neuf, je vous passe également les aller-retour chez Leroy, Casto, Brico, ce sont pratiquement devenus des résidences secondaires.
Reste encore une virée Chez Ikéa et enfin on s'attèlera à la déco à proprement parlé (tableau, stcikers et Cie).
Aucune anicroche pendant ces presque 2 mois, nous fonctionnons parfaitement bien au quotidien malgré nos stress respectifs.
Nous avons réussi à trouver un rythme de croisière fait de petites attentions, de petits plats, de soirées films et autres chevauchées sauvages (sur le net) pour des infos déco.
Episode 2: Dallas sur Mer ou comment pourrir l'ambiance au boulot.
Suite à la vague d'entretiens disciplinaires de début janvier, l'un de mes collègues est en procédure de licenciement.
Super Boss l'appréciant lui a proposé un licenciement plus qu'aux petits oignons: prime sur objectifs, congés payés, prime de licenciement, dispense d'activité durant la procédure (en clair payé à rester à la maison), au total près de 20 000€.
Sachant que la faute était incontestable et reconnu par l'intéressé.
Re-virement, il fini par s'allier au fameux délégué syndical qui se prend pour Zorro et conteste, jusque là cela parait logique et humain (après tout chacun s'en sort comme il peut), ce qui l'es moins c'est que du coup il essaye de reporter la faute sur les autres.
Là où la procédure était simple au départ, il met 6 personnes dans le bain, obligées de subir une procédure avec l'inspecteur du travail et la police judiciaire (enquête administrative oblige).
Là où certains s'en étaient sortis avec un avertissement ou une mise à pied, ils risquent maintenant de perdre leur agrément donc de perdre le droit de travailler!!!
Episode 3: Burn out et fiesta
En bref, on ne sait pas quand on en verra la fin et pendant ce temps outre la tension que cela génère dans les équipes, nous ne tournons plus qu'à 5 soit des journées de 12 heures à gogo, ad vitam licenciam.
Autant dire que pour nos congés payés que l'on avait déjà du mal à prendre c'est plus que tendu.
Seule bonne nouvelle de ce côté, j'ai réussie à poser 3 semaines entre mai et juin pour solder ce qu'il me restait d'avant 2008.
Il a fallu que je fasse le forcing, que je briefe mes collègues et que je passe directement par Super Boss (pas bien pas bien de contourner la hiérarchie) mais j'ai réussie.
Du coup, on part 10 jours en Espagne, cela faisait depuis octobre qu'on en parlait, donc j'ai pû prévoir, moi la cigale, et faire appel aux dons pour Noël et mon anniversaire; cumulés aux diverses réductions CE et autres nuits gratuites parce que on réserve tôt.
On s'arrêtera dans le bassin d'Arcachon voir le frère de Mister Carambar à l'aller et chez ma soeur au retour avant Bordeaux.
Au fait, on part là: Ampolla presqu'un village, du calme, du soleil, des siestes au son des grillons et de jolies ballades sur la côte.
25 degrés début juin (par chez moi c'est plutôt mi-août et encore), une plage de sable fin, une eau à 19 degrés et deux amoureux, le rêve ...
On reste sur notre idée d'aller visiter Barcelona la belle et surtout le parc Guëll encore et toujours.
et Mister Carambar a réussi à me convaincre de tenter Port Aventura, moi qui ai le mal du vide, je vais l'admirer d'en bas je crois car rien que les vidéos me donnent le mal de mer:
Tout pour surtout laisser derrière moi Dallas sur Mer et ma vie trépidante.
Episode 4: Formation, déformation et stand by.
Et oui trépidante, car en plus de mon boulot je suis déléguée du personnel, membre du CE et syndiquée.
Du fait de mon mandat, je profite cette année de mes jours de formation dans le cadre de la déléguation.
Du coup, je suis partie 3 jours à Paris en février pour une formation sur la représentativité entre autres et les négociations annuelles obligatoires.
En dehors de l'aspect purement scolaire, j'ai ainsi eu l'occasion de rencontrer des gens de ma profession, d'autres groupes, de statuts différents et ça fait un bien fou.
Ma prochaine formation est en avril, cette fois 2 jours de perfectionnement juridique.
Je passe maintenant par mon syndicat pour obtenir les formations que je ne peux pas espérer obtenir par le biais de mon entreprise.
Les réponses étant toujours les mêmes: pas assez d'effectif, pas en lien direct avec mon poste (mais avec le prochain j'espère), pas d'argent pour etc ...
Alors je continue mon petit bout de chemin ...
La vie s'écoule, non comme un fleuve tranquille, mais avec son lot de petites joies quotidiennes et c'est ça le plus important.
J'ai un homme formidable! J'avais juste envie de l'écrire. En ce moment c'est vraiment très dur physiquement et moralement au boulot et il sait être là. Il sait me laisser vider mon sac quand je rentre et me prendre dans ses bras pour me câliner quand je suis épuisée.
Alors que lui aussi est en pleine tourmente entre son bouclage budgétaire et les travaux de son appartement.
Ca fait un bien fou pour une fois de ne pas devoir être Wonder woman, de pouvoir s'abandonner au creux d'une épaule...
Inscrite sur Copains d'avant, je suis tombée sur de vieilles photos de classe! J'avais oubliée que j'avais eu les cheveux aussi courts, la mémoire sélective sans doute.
Mais en tout cas j'étais déjà bavarde ...
Et je trompais déjà mon monde avec un air de petite fille bien sage! Ah, s'ils avaient sû qu'à l'époque j'étais la reine des cabanes une fois rentrée à la maison ..... Souvenirs, souvenirs!!!!
Pour répondre à Hélianne, je mets mes projets de formation en stand by pour le moment, donc encore au moins un an dans mon entreprise.
En février, cela fera 10 ans que je suis dans ce domaine et, en mai, 6 ans déjà dans cette entreprise.
Tous les secteurs (ou presque) sont touchés par la crise et nous n'y échappons pas. Même si notre petite entreprise sert d'exemple, en terme de gestion des ressources humaines, Tichef a quand même réussi à placer dernièrement, à un repas de cadres, que selon les calculs nous étions 0.5 à 0.75 cadre de trop!!
Au vu de la tête de mon collègue (dernier arrivé, jeune papa dont la femme vient de quitter son emploi pour le rejoindre) en face de moi je n'ai pas résisté à l'envie de lui faire mettre en perspective cette annonce.
Avec 0.5 cadre de moins, Tichef devra s'aligner sur nos emplois du temps, prévoir des journées de 10 à 12 heures quotidienne et, même dans ce cas de figure, l'entreprise se mettrait hors la loi puisque les cadres ne pourraient prendre que 3 semaines de congés par an et aucun jours forfait. En clair, avec 0.5 de moins, tout le monde au turbin et on s'assoie sur le droit du travail et la convention collective. Sans compter que trouver un cadre à mi-temps est mission impossible!
Pour en revenir au sujet, je mets donc entre guillemets mes vélléités de formation. Partir pour un an de formation, c'est prendre le risque qu'à mon retour (ou même avant), on me dise que finalement l'entreprise s'accommode bon an mal an de mon absence. Non que je souhaite continuer dans cette voie professionnelle, j'aspire à une vie plus stable mais je veux pouvoir avoir le choix de partir et je ne partirais pas les mains vides en faisant comme si je n'avais rien fait de ces 10 ans.
De plus, les choses bougent au niveau national et je vais peut-être être amener à m'impliquer beaucoup plus.
Il est en effet prévu de créer un observatoire des métiers pour notre branche et ma collègue (déléguée syndicale nationale) me pousse aux fesses pour que je participe à cela, notre métier étant complètement oublié des négociations.
Petits cadres pour la Direction mais petits chefs pour les collaborateurs, notre cul-entre-deux-chaises ne nous laissent que très peu d'options actuellement
.
Mister Carambar en rigole en m'appelant le "poil à gratter" de l'entreprise car j'ai l'art et la manière de poser les questions qui dérangent et que je commencent à être calée (un peu trop au goût de certains) en terme de droit du travail.
Cette fameuse collègue essaye d'ailleurs de m'inscrire pour une formation de 3 jours en Ressources Humaines en février.
Je suis très intéressée mais ça risque de tomber pendant les vacances de mes petites nièces que je ne vois que 1 fois l'an et qui me manquent affreusement.
En bref, puisque je dois rempiler pour 1 an de plus, je n'ai aucun scrupule à accepter ce séjour à Dinard.
D'autant que, puisque mon départ de l'entreprise vient de prendre une nouvelle période de sursit, j'ai décidée de ne plus me contenter de mon joli placard doré de formatrice.
Aux entretiens annuels de février je vais essayer de présenter un projet béton afin de prendre en charge l'accueil commercial de l'entreprise.
Je suis issue d'un DUT Techniques de Commercialisation alors autant que cela serve.
Et puis j'ai besoin de gérer une équipe, de mener des projets à court et moyen terme, de me remettre en selle mentalement pour pouvoir mieux rebondir dans un nouvel emploi plus tard.
Envie d'aller de l'avant tout simplement et puisque cela doit passer par cette entreprise pendant encore au moins un an, je veux optimiser à tout prix ce temps imparti, parier sur l'avenir et le préparer!
En ce moment au boulot c'est yallla comme dirait un de mes collègues.
Un délégué syndical qui, sans rien demander à personne du service, se mêle de réclamer des temps de pause ... qui existent déjà officieusement, du coup ça risque fort d'être suppression des bonus pour tous!
Des lettres de dénonciations qui arrivent à la Direction: harcèlement moral, relation adultérine ... Et oui Vichy n'est pas mort!!!!
Sans compter les divers arrêts maladie de dernière minute; rien que pour ce soir une prolongation datant d'hier transmise 1/4 heure avant la prise de service, j'ai du compenser toute la soirée . Non que je me plaigne, ça fait partie de mes attributions et responsabilités mais tout est dans la manière de faire.
Parfois je me dis que je ne dois pas vivre sur la même planète. A l'heure où tant d'entreprises licencient, chez moi c'est la fête à la dénonce et au tire-au-flancage, j'hallucine.
Ou plutôt je rêve sans doute encore d'une entreprise où tout le monde regarderait dans la même direction pour faire avancer le schmililiblick!
Dans toute cette histoire, j'essaye de ne me mêler de rien et surtout de n'être mêler à rien, ça sent pas bon toutes ces histoires et j'ai d'autres chats à fouetter.
J'ai pas encore trouver de cadeau pour ma petite soeur, sachant qu'avec elle, si ça ne lui plait pas elle vous le renvoie. C'est coton tout les ans la recherche du cadeau idéal!
Mon évacuation d'eau qui recommence à faire des siennes, comme tous les ans, sauf que là, douche bouchée ou pas, je pars dimanche chez mes parents saouler mon petit frère que je n'ai pas vu depuis 1 an.
Et, à suivre, notre week-end en amoureux à Nantes avec vin chaud, nez froid, marché de Noël et pièce de théâtre.
Cette fois nous allons voir "Mon colocataire est une garce"
Bien sûr, ce ne seront pas les mêmes acteurs, c'est une toute petite salle mais Mister Carambar était sûr que je choisirais celle-là sur les 3 proposées. Le titre sans doute!!!
Bref, je suis au boulot, sans y être ou, en tout cas, sans vouloir participer pleinement à la petite vie de l'entreprise, le bonheur est ailleurs....
Dans le cadre de mon boulot, nous devions offrir une soirée d'exception (hôtel 3 étoiles, spectacle cabaret, casino ...) à certains de nos clients.
Au vue des dates, j'ai tout de suite flairée que je ne serais pas du voyage mais qu'importe, le relationnel client c'est mon truc alors je me suis fait une joie de me lancer dans les invitations.
Et mes collègues masculins étaient ravis de me refiler le bébé, trouvant que j'étais "tellement plus douée" qu'eux pour présenter la démarche.
Et puis en bonne fille organisée, j'ai crée deux documents de suivi afin de savoir en temps réel où nous en étions.
Le séjour s'est parfaitement déroulé, pour nos clients comme pour ceux (dont ma collègue) qui étaient du voyage.
Au retour, surprise, Tichef m'annonce qu'ils ont décidés avec Superboss de m'offrir un week-end pour 2 personnes à Dinard!!!!!
Moi qui n'avais fait tout ça que pour le plaisir de faire sourire les clients et n'attendais qu'un petit merci en retour!!!!!
Me voilà à la tête (virtuelle pour le moment) d'une offre un dîner, une nuit et un petit-déjeuner pour 2 personnes au Grand Hôtel de Dinard.
Mister Carambar est ravi, même si avec nos plannings respectifs, ce ne sera pas avant mai.
Pouvoir admirer la vue en amoureux...
Se faire quelques longueurs avant d'aller dîner ou peut-être un petit hamam ...
Et surtout prévoir quelques heures de voltige dans le King Size mmmmmh!
Ben alors Hélianne, tu n'avais pas tes lunettes? Si Mister Carambar se mets à porter du vernis à ongles et des paillettes, je vais me poser de sacrées questions.
Non, il s'agit d'une de mes amies les plus proches, pour qui je serais Maître de cérémonie au mois d'août prochain.
Kesako?
Ca veut juste dire que je suis là pour lui filer un coup de main pour tous les menus et immenses tracas de son futur mariage.
Dont accessoirement faire voiture balai-nurse-bison futé et autres joyeusetés le jour de la noce.
Mais plus important prévoir l'enterrement de vie de jeune fille.
Forcément la "jeune fille" ayant déjà 2 enfants, je crois que je vais pouvoir taper dans les chippendales, journées massage et autres joyeusetés!!!
Faut bien qu'elle se délasse aussi un peu, la Maîtresse de cérémonie, dans la dernière ligne droite!!!
En ce moment, je surfe beaucoup. Il faut dire que le temps s'y prête. Cela va de la recherche d'hébergement pour notre week-end à Nantes, aux recettes allégés pour la soirée entre amis que nous organisons chez Mister Carambar dimanche en passant aux bandes d'annonces de film.
Par hasard, je suis tombé sur un site de livres audio gratuits. J'ai craquée sur cette auteur: Linda Lo Bello. Calée dans la canapé, dans la douce chaleur du poêle et les ronrons des matoutes, qu'il est doux d'écouter lorsque le vent souffle: Le chaton qui se trouvait trop petit
En relisant aujourd'hui ma note Etat des lieux , quelque chose m'a gêné.
Le terme "mon coquin", en dehors du fait que cela sonne désuet, cela le confine aussi à un rôle essentiellement sensuel dans ma vie.
Bien sûr, notre histoire a débutée sur ces bases et cela reste une part importante de notre entente (et un moment délicieux de nos retrouvailles) mais j'ai aussi découvert quelqu'un de sensible, à l'écoute, avec qui j'ai beaucoup de goûts en commun et qui me permet (enfin) d'être moi-même sans avoir peur d'être cataloguée.
De fait, je le rebaptise ici Mister Carambar, pour son odeur de caramel qui me fait fondre.
Suite à mon cataclysme amoureux (voir les yeux gris bleus et le boulet pour les épisodes manquants), j'ai pris la décision de changer mon regard sur le monde.
Désormais, je prends les choses comme elles viennent, je n'essaye plus de me projeter dans l'avenir. Sacré défi pour moi qui suis toujours en train de tenter de cadrer, gérer, anticiper au maximum les imprévus. J'ai décidé d'être heureuse voilà tout. Une tuile de dernière minute? Pas grave comme je suis quelqu'un de très trop organisée, je pallie, je me découvre une souplesse que je ne me connaissais pas.
Jamais auparavant je n'aurais pris le risque de rencontrer un presque parfait inconnu dans un bar, trop peur du qu'en-dirat-on (et oui derrière ma grande gueule ...) et je l'aurais encore moins embarqué pour une après-midi coquine.
Cela fait 2 mois que je me fie entièrement à mon ressenti, 2 mois finalement que je me fais confiance. Il y aura peut-être des pots cassés ou des plâtres à essuyer mais je me dis (avec le recul de mon grand âge) que des conneries
monumentales j'en ai fait des tonnes malgré toutes mes craintes, mes calculs savants et mes tentatives de gérer au mieux ma vie. Et, surprise, ça me réussit plutôt.
Je n'ai même pas à me forcer, j'ai l'impression d'avoir ouvert les yeux; ce n'est pas flatteur pour mon égo mais cela remet beaucoup de choses à leur juste place.
Je me laisse vivre, je m'accorde le droit de ne pas toujours aller de l'avant et de profiter du moment.
Bon les plâtres ont commencés puisque j'accuse 3 kilos de plus sur la balance mais, si le bonheur à un prix, je veux bien que ce soit une légère tendance à l'épanouissement des cuisses. J'accuse 47.2 kilos, j'avoue 46 kilos à mon coquin et ai définitivement décidé ce serait désormais mon poids-bonheur.
J'ai la chance d'avoir pris de partout, et avec grand plaisir, puisque je ne perd plus les tailleurs de l'hiver dernier et que je peux enfin me permettre des hauts décolletés sans rougir. Paix à l'âme de mes bottes chéries, qui elles ne digèrent pas mon nouveau tour de mollet.
Et puis avec mon coquin (2 kilos de plus pour lui, faut équilibrer) on se lance dans les repas un peu plus allégés. Je potasse donc à longueur de journée les recettes light type muffin aux pistaches et autres flan aux carottes.
Je m'accorde le droit de louper une recette (damned) et retrouve le plaisir de cuisiner pour deux.
Et, pour ne pas me laisser abattre, j'ai pris un cours de power plate à raison de 2 séances par semaine avec un coach individuel.
Ca me coûte plus cher qu'un abonnement en club mais les résultats sont là au bout de 4 séances seulement et c'est super motivant.
Normalement, à 10 séances, je devrais avoir retrouver les tablettes de chocolat disparues depuis 5 ans et arborer un fessier digne d'une brésilienne.
Je continue à développer mon univers avec l'achat d'huiles essentielles et de senteurs chez Nature et Découvertes, je suis même carrément addict de l'extrait
"fraîche journée de vendange" acheté lors de notre escapade à Nantes, pour mon coquin c'est "le bonheur est dans le pré" que je me fais un plaisir de diffuser à chacune de ses visites.
Il y en a tant!!! Et j'ai adoré le concept des cloches à parfums en magasin. Prochain achat: Petits goûters d'automne et Veillées et contes de Noël pour réchauffer l'hiver.
De ce côté aussi je ne me prends plus la tête. Moi, toujours tirée à quatre épingles même seule à la maison, j'ai décidée de ne plus me la jouer, je me love dans des grands pulls doudou et recycle mes pantalons en tweed pour être juste bien et non en représentation.
Exit aussi le maquillage sauf pour le boulot et pour mon coquin. Quoique vu la tête de mal démaquillée que me laisse nos câlins je vais peut-être arrêté aussi le mascara non-inderstructible.
Vivant désormais seule (avec mes louloutes tout de même), j'ai décidé que passer 3/4 heure dans la salle de bain chaque jour n'est pas un drame! Il n'y a que les gogos pour penser que l'on naît génétiquement parfaitement carrossée et avec maquillage de ouf intégré.
Et puis je me fais plaisir à coup d'huile d'argan et de parfums. J'apprends à me parfumer pour moi d'abord, que ça ne plaise pas au nez de certains je m'en bats les oreilles!
Un jour parfum de dadame, un jour parfum d'enfance (je craque sur la myrtille en ce moment), un jour femme fatale, un jour petit pain tout chaud.
Mes journées s'enchainent doucement, sans heurt puisque je pars du principe que rien n'est insurmontable, que même l'urgence n'est qu'un moment à passer et que forcément demain sera plus lumineux.
Tout s'enchaine à merveille quand on a décidé de voir la vie sous son meilleur jour.
J'ai même eu la surprise en rentrant de vacances de trouver un mail de mon Superboss proposant mon nom pour devenir formatrice qualifiée à l'Académie du groupe. Je m'occuperais de la formation prévention dans le cadre de la licence (reconnue Education Nationale Bac+3) préparée à Marne-la-Vallée.
Il revient lundi et je reprends mercredi, bien sûr je suis intéressée mais je veux en savoir plus avant de m'engager (durée, rémunération, défraiement, statut...).
Ca me donnerait un nouveau souffle, même si ce n'est qu'une transition avant de rebondir sur un autre métier et même si cela doit encore chambouler un peu plus ma vie.
De toute façon, je ne sais pas me contenter de ce que j'ai. J'ai toujours besoin de plus, plus, plus ... Je suis curieuse de nature alors autant en profiter.
Et puis, sans me projeter trop dans l'avenir, quelques voyages de prévus, un petit week-end de 3 jours à Nantes en décembre, histoire de profiter des illuminations et parce que j'ai adorée cette ville et qu'on a pas eu le temps de choisir entre 2 restaurants super appétissants.
Et une semaine de vacances en Espagne fin mai, sur la côte près de Barcelone, pour découvrir en vrai les lieux du dernier Woody Allen (que j'ai pas aimé mais bon), mon coquin et moi avons flashé sur le Parc Güell.
Une petite location en bord de mer, même dans un trou paumé, histoire de profiter des premiers bains de mer et l'occasion de se faire des couchers de soleil les yeux dans les yeux.
Quelques projets, un peu de rêve, beaucoup de au-jour-le-jour et voilà tout ...
Retour de week-end, poser les bagages et redescendre du petit nuage.
Finalement ma vie roule bien en ce moment.
J'ai appris à la compartimenter, d'un côté le boulot, de l'autre MOI.
Non que je m'emmerde au boulot (quoique...) mais je me suis résolue à m'échapper, je fais mes heures, je m'implique juste ce qu'il faut pour exister encore dans le paysage managérial et ... c'est tout.
J'avais pour ambition de demander une formation en DIF (droit individuel à la formation) mais là avec les têtes de 3 pieds de long qu'ils font tous et l'espèce de paranoïa ambiante, je sens que je vais retarder encore un peu mon dossier.
Seraient bien capables de me dire que finalement ça les arrange et qu'ils ne comptent pas pallier aux départs (comme cela se fait déjà ailleurs).
Alors je jongle avec mes horaires pour vivre enfin ... en dehors.
Avec mon coquin, on a implicitement mis en place un rythme de 3 rencontres par semaine, je m'en suis aperçue en discutant avec Hélianne l'autre jour.
Nous sommes tous les deux très indépendants et très pris professionnellement alors cela nous permet de garder ces instants partagés comme une bulle d'oxygène.
Une chez moi, une chez lui et une sortie (cinéma, théâtre, concert ...).
Nous nous sommes d'ailleurs bien trouvé car nous avons beaucoup de goûts en commun.
Ce week-end nous partions "en amoureux", drôle de défi: être capable de vivre côte à côte pendant 3 jours. Et nous avons adoré même si le temps n'était pas de la partie.
La chambre d'hôtes idéalement nommée Bali était idyllique même si nous avons tourné pendant 20 minutes avant de trouver cette fameuse rue Mondésir la bien nommée.
Mon coquin me trouve surprenante, il n'avait jamais eu l'idée de partir en chambre d'hôtes et à plus qu'apprécier notre premier petit-déjeuner dans la chambre.
Il s'émerveille de tout, même du simple fait de dénicher un café-poésie pour déguster un vin chaud à la cannelle et moi je n'en reviens pas qu'il me suive dans mes délires.
Il est à ma mesure avec lui rien ne me brusque, on se dit les choses comme on le ressent et sur le moment et ça fait du bien de ne pas tourner en rond chacun dans son coin...
Finalement, j'y trouve un équilibre, mon équilibre, entre une vie pro tellement structurée et une vie personnelle pleine de contrastes, de nouveautés, d'envies ... toujours à double face, toujours yin et yang...
Bon, maintenant que je suis sur un petit nuage, que je m'épanouie sexuellement, que même au boulot on me trouve plus zen faut qu'il remette ça le boulet. Je vous la fait Melrose Place pour les épisodes passés sous silence:
Episode 1:
rencontrer les enfants de Boulet. Seule erreur, ne pas m'être extasier devant ses inénarrables Merveilles du monde mais bon ...
Episode 2:
Boulet part quelques jours avec ses enfants, il sera injoignable (mouais me suis renseigné la Suisse c'est couvert pas SFR)
Episode 3:
retour de Suisse (ça je l'apprendrais plus tard), pas de nouvelles
Episode 4:
toujours pas de nouvelles, les jours commencent à devenir longs
Episode 5:
inquiétude, je me refais le film à l'envers, je mets le doigt dans l'engrenage du "Allo copine en détresse", je ne dors plus: je guette...
Episode 6:
au bout d'une semaine à passer par toutes les couleurs, un pauvre sms minable m'indiquant qu'il n'est pas une personne de confiance et que puisque je ne suis pas "impliquée" (j'en écume encore de rage) il préfère en rester là! voir les yeux gris-bleus
Episode 7:
je décide de ne pas me remettre en cause du tout. Boulet voulait que je quitte boulot, famille, ami pour finir serveuse au Mac Do, dépendante de sa sacro sainte paye et guettant avidement son retour pour éclairer ma journée? Va te faire ...
Suis indépendante, cadre avec responsabilités, je m'éclate dans ma vie et je suis heureuse sans Boulet.
Episode 8:
pris de remords (ben oui on trouve pas une naïve tous les jours) mi-septembre, Boulet envoi sms sur sms pour faire machine arrière.
Trop tard, ai trouvé charmant coquin et remis ma vie sur les rails après avoir bien cadenassé mon coeur de midinette.
Episode 9:
Reçois une carte postale de Boulet d'Angleterre, me vantant les paysages et surtout les vacances qu'il aurait aimé différentes (tu m'étonnes moi aussi j'en avais rêver de ces vacances), de colère, je déchire la carte et poubelle!
Episode 10:
lui renvoi par colis ses affaires ainsi que son foutu portable qu'il veut refiler à son fils. Pourquoi par colis? Parce qu'il insistait pour que JE trouve un moment dans MON emploi du temps pour qu'il vienne les chercher! Déjà trop abusé de mon temps le garçon!!!
Episode 11:
m'envoie un mail pour obtenir mon autorisation soi-disant pour utiliser mes photos. Pas là du week-end, je lui refuse mon autorisation le lundi par sms. Trop tard selon lui, il a déjà envoyer les photos et se passera de ma signature. Nom dé diou si je tombe dessus, je lui fait cracher jusqu'à son dernier centime!!!
Episode 12:
continuation du harcèlement par sms, je bloque donc ses numéros dans mon portable.
Episode 13:
soirée romantique (ciné-resto) en vue avec charmant coquin. Appel en 585???? Attendant un coup de fil d'un vendeur de meuble, je décroche. Pour tomber sur ... Boulet toujours lui, s'en suis une grosse colère et un raccrochage au nez. A failli me bousiller ma soirée, heureusement que l'on commençait par le film car je bouillais!
Episode 14:
si vous avez tenu jusque là vous imaginer peut-être mon niveau d'énervement! Le pompom: 1 nouveau mail dont voici un extrait:
Mais je pense que tu es comme moi avec du caractère. Toi non plus, tu n’a pas été très soft.En gros je pense que l’on a rien fait tous les deux pour arranger le coup.
Pour ma part je trouve cela dommage car j’avais vraiment l’impression de vivre de belles choses avec toi ( je me trompe peut être car je suis aussi un peu naïf). Tu étais arriver à me faire retrouver ce sourire que j’avais perdu depuis bien longtemps. J’aurai peut être du monter pour venir te chercher qd je suis parti en Angleterre car c’est un voyage que j’avais réservé pour nous deux lors de nos vacances en commun. Ou au moins tenter de te persuader.
Une erreur de ma part de nouveau ??
Pourquoi pas mais je me suis dis que si l’on est amoureux d’une personne on essaie de reprendre contact avec l’autre. La j’ai au moins essayer ce qui n’est pas le cas pour toi. Tu es tellement tête de mule que tu n’a pas voulu essayer même si un moment tu en avais envie. Enfin maintenant la vie continue, chacun de son coté et l’on essaie tous les deux de se sortir de cette vie de M comme tu le dis si bien.
Peut être aurai je une réponse à ce courrier ???????
Episode 15:
le choix!
Je lui envoie des tueurs à gages?
Je porte plainte à la gendarmerie pour harcèlement?
Je lui envoie Loulou (1.90m 110 kilos de muscles) avec qui je reste en bon terme. Je sais qu'il se fera une joie, que dis-je, il serait prêt à faire 500 kilomètres
rien que pour le plaisir de lui mettre son poing sur la gueule?
P.s: mail de dernière minute :
Je suis sur LovinSide et je t’invite à le découvrir, c’est un site
communautaire, amical et amoureux basé sur le partage des passions. Tu peux m’y rejoindre, c’est Gratuit. Pour en savoir plus et t’inscrire, suis ce lien : http://www.lovinside.com/ A bientôt ! dominik
Ps : mon pseudo sur le site est dominik911
C'est vraiment un grand malade!!Sa réponse en tout cas, il peut se la mettre ..... Hors de question
qu'il me pourrisse la vie encore longtemps.
Fallait pas jouer, il a
perdu tant pis pour lui, moi j'avance.
Je ne suis pas branchée cheveux longs chez un homme, maintenant c'est vrai que si l'on venait me susurrer cette chanson, de cette manière, au creux de l'oreille...
J'ai décidé d'être zen, de prendre les choses avec légèreté, de ne plus me poser de contraintes ou d'impératifs, de me laisser vivre.
Je laisse les évènements glisser sur moi tout comme les remarques ou les ondes négatives.
J'ai décidé de choisir le côté lumière de la vie, de voir le côté positif des choses, de prendre les choses avec beaucoup plus de recul et surtout d'essayer de relativiser...
Je cultive amoureusement cette petite graine de positivisme. Je développe mon univers puisque j'ai la chance d'avoir près de moi quelqu'un qui l'apprécie.
J'ai toujours voulu paraître femme, mettant toutes sortes de contraintes derrière ce terme; je découvre, finalement, qu'être moi tout simplement est beaucoup plus gratifiant que d'essayer de coller à un stéréotype.
Allez, cette petite graine de lumière, je vous l'offre, en espérant qu'elle germera pour vous aussi...
Le nombre de personnalité pour Juliane Coustumer est : 9
Le 9 est le point ou s'articule le changement de circontances. C'est un
nombre impair et décidé. Les 9 se battent pour ce en quoi il croient et
sont prêts à abandonner des ressources considérables pour un projet qui
leur tient à coeur. La philanthropie et la créativité vont de pair chez
les 9. Ils sont sensibles aux besoins des autres et leur apportent un
soutien pratique. Les 9 se sentent concernés par les questions mondiales, telles que la pollution de l'environnement.Les 9 sont constamment en mission, qu'elle soit politique, humanitaire ou spirituelle.
Date de naissance 22/3/1976 soit le nombre de destinée : 3
La vibration du chemin de vie 3 ouvre le coeur, le corps et l'esprit
aux expériences positives et aux activités sociales utiles - du moins
en théorie. Dans la pratique, les personnes qui suivent ce chemin ont
l'impression de devoir lutter pour oser croire que la vie peut être
aussi douce. Une personne ayant un nombre de destinée 3 passe sa vie à
apprendre à faire confiance à son propre esprit. Dans leurs premières
années d'existance, les enfants au nombre de déstinée 3 trouvent qu'on
les empêche d'explorer leurs capacités mentales. Ils ont souvent des
parents qui dédaignent l'éducation ou ont des connaissances ou une
éducation limitées et découragent toute tentative de leur enfant pour
s'améliorer de lui-même. Certains jeunes au chemin de vie 3 obtiennent
des performances médiocres pendant des années. Cependant, la vie étant
ce qu'elle est, elle finit par leur offrir des occasions de développer
leur esprit, souvent en s'aliénant ceux qui leur sont le plus proche et
le plus cher. Plus tard dans la vie, quand l'école n'est plus qu'un
souvenir, les nombres de destinée 3 se lancent avec confiance et
appétit dans le monde pour apprendre au coup par coup, en voyageant, en
lisant, en communiquant et en faisant l'expérience de tous les trésors
que la vie a à offrir.
Le nombre d'esprit de Juliane Coustumer est le 8 et voici ce qui fait chanter son coeur :
Votre coeur veut que vous l'écoutiez afin d'apprendre ce dont vous avez
réellement besoin dans la vie. Il vous pousse à admettre que vous ne
pouvez pas tout contrôler et que vous êtes un être humain comme les
autres.
Le nombre du moi intime de Juliane Coustumer est le 1 et voici sa force de volonté :
L'énergie de votre volonté est concentrée sur la satisfaction de vos
besoins, et vous en ignorez parfois le coût. Votre moi intime est à
l'orignine d'entreprises qui reflètent votre force et votre désir de
gagner.
Le nombre de maturité pour Juliane Coustumer né(e) le 22/3/1976 est : 3 Le communicateur expérimenté. Vous apprenez toutes les
ficelles du métier pour faire passer votre message. A mesure que vous
gagnez en maturité, vous devenez plus optimiste et confiant dans la vie.
Les nombres d'apogée de Juliane Coustumer sont :
- Premier cycle de 0 à 33 ans = 7 : Période adéquate
pour suivre un cursus d'éducation supérieur et entreprendre des projets
d'études. Elle peut également vous éloigner de chez vous pour suivre
une quête spirituelle. Moment de grande introspection et de découverte
de soi. Vous pouvez entamer une psychothérapie. Cela peut également
être une période pendant laquelle vous étudiez des méthodes de soins
parallèles comprenant un module philosophique ou mystique. - Deuxième cycle de 33 à 42 ans = 9 : Période
d'idéalisme et de prise de conscience des grandes préoccupations
mondiales. Fin des situations qui cessent d'être importantes pour vous
à plus long terme. Développement des valeurs humanitaires et
idéalistes. Bon moment pour trouver un groupe social qui parlera à
votre coeur. Peut-être devrez-vous vous transformer en preux chevalier
pour protéger les plus faibles de votre cercle social. - Troisième cycle de 42 à 51 ans = 7 : Période adéquate
pour suivre un cursus d'éducation supérieur et entreprendre des projets
d'études. Elle peut également vous éloigner de chez vous pour suivre
une quête spirituelle. Moment de grande introspection et de découverte
de soi. Vous pouvez entamer une psychothérapie. Cela peut également
être une période pendant laquelle vous étudiez des méthodes de soins
parallèles comprenant un module philosophique ou mystique. - Quatrième cycle à partir de 51 ans = 8 : Faire face à
la réalité est le maître mot de cette période. Vous devez mettre de
l'ordre dans vos finances. Vous concentrez sur les plans de retraite,
les hypothèques et les remboursements des prêts. Les systèmes instaurés
à ce moment resteront dans votre vie bien après que cette période soit
terminée. C'est un bon moment pour faire jouer votre pouvoir personnel
et juger de l'effet que vous avez sur votre entourage.
Les nombres de défi de Juliane Coustumer sont :
- Premier défi de 0 à 33 ans = 1 : La vie vous fait
garder les deux pieds sur terre, et vous faites ce que vous dites.
Toutes les situations dans lesquelles vous montrez votre attitude
dépendante sont soumises à examen. C'est une période pendant laquelle
vous travaillez ou vivez probablement seul. Si vous relevez ce défi,
alors vous pouvez laisser votre empreinte et être remarqué par les
personnes adéquates. - Deuxième défi de 33 à 42 ans = 1 : La vie vous fait
garder les deux pieds sur terre, et vous faites ce que vous dites.
Toutes les situations dans lesquelles vous montrez votre attitude
dépendante sont soumises à examen. C'est une période pendant laquelle
vous travaillez ou vivez probablement seul. Si vous relevez ce défi,
alors vous pouvez laisser votre empreinte et être remarqué par les
personnes adéquates. - Troisième défi de 42 à 51 ans = 0 : Votre défi
consiste à mettre votre vie en phase avec les principes universaux qui
la sous-tendent. Votre vision d'un monde meilleur est réalisable, mais
vous devez passer outre les tracas qui vous empêchent d'endosser cette
énorme responsabilité. Le 0 implique que, une fois lancé, vous
obtiendrez du soutien de la parts de sources les plus inattendues. - Quatrième défi à partir de 51 ans = 8 : Vous êtes
confronté au défi de vous prendre en charge et de payer vos propres
factures en temps voulu. C'est le moment d'affronter la réalité de vos
capacités et de leur trouver un juste prix. C'est le moment dans la vie
oû vous pouvez devenir professionnel ou rester amateur. Vos honoraires
refléteront votre choix.
Année personnelle pour Juliane Coustumer soit le nombre : 7
C'est une bonne année pour lancer votre projet d'étude. Certaines
personnes débutent une psychothérapie ou une analyse. Vous êtes
extrêmement sensible à la musique, aux couleurs et aux films pendant
cette période. Vous pouvez commencer une quête spirituelle. Les 8 et
les 4 sont suspicieux. Les nombres impairs sont heureux.
Toujours fana de fringues et de customisation même si, je l'avoue, en ce moment j'achète plus que je customise. En surfant, je suis tombé sur ce site: Polyvore qui permet de créer des tenues complètes et en plus donne accès à des sites anglais et américains.
Bon, pour le moment, je n'achète rien sur ces sites mais j'ai eu le plaisir de recomposer 2 de mes tenues d'été:
Et de rêvasser sur ce que j'aimerais porter cet hiver
Ca me donne plein d'idée et surtout ça me permet de faire des essayages virtuels. Ben oui, j'ai pas la science infuse.
Il vaut mieux que je fasse des fautes de goût sur internet, plutôt que de me désoler devant la glace, en m'apercevant que mon nouveau top en satin cerise ne va vraiment avec rien de ce que je traine dans mon dressing.
Fana de franfreluches et je le revendique haut et fort!!!
Dans
votre manière de marcher et de vous asseoir, il y a à la fois de la
fermeté et de la souplesse. Vous êtes manifestement à l’aise avec
vous-même, vous habitez la plénitude de votre personne, corps et esprit
rassemblés.
Cela me bluff un peu mais il est vrai que au boulot, les clients qui viennent pour la première fois me repère tout de suite même quand je suis en jean (et oui parfois les réunions sont sur mes jours de repos). Il parait que dans ma démarche, dans ma manière d'être, on ressent que je suis chez moi, dans mon élément. En dehors, je peux être maladroite quand je ne maîtrise pas quelque chose mais généralement j'avance tête en avant.
Cette solidité provient de la conscience sensible de votre aplomb dans
vos pieds et de vos jambes, bien stables sur le sol. Quand vous vous
déplacez ou que vous cherchez à saisir un objet, vos pieds, votre corps
sont orientés dans la même direction pour trouver la position la plus
stable et faciliter l’exécution de la tâche que vous avez décidée.
Ma kiné dit qu'à force de porter des talons depuis 15 ans mon centre
de gravité s'est déplacé et que de fait j'ai tendance à marcher vite et
penchée en avant à cause de cela, martellant le sol d'un pas décidé,
d'ailleurs on m'entends souvent venir plus que l'on ne me voit.
Vous
êtes pleinement à ce que vous faites. Votre tête n’est pas absorbée par
autre chose à cet instant-là.
C'est vrai que je séquence beaucoup, je m'absorbe dans ce que je fais, ce qui lorsque l'on me surprends me fait sursauter au grand plaisir de mes collègues, tendance à créer une bulle autour de moi pour me centrer.
Vous êtes réceptif à ce qui vous entoure : les gens, les petits
événements, les cadeaux de la vie qui vous réjouissent le cœur. Ce que
Philippe Delerm, l’auteur de “La première gorgée de bière”, nomme les «
plaisirs minuscules »…
Mon ami-amant appelle cela mon univers, le fait que je sois très sensible aux odeurs, aux couleurs, aux sensations. J'ai plaisir à relever les petites choses de tous les jours, les petites joies, les petits instants de lumière, j'essaye de ne retenir que le beau afin d'effacer un peu les éléments moins appréciables.
Réceptive, vous êtes capable de vous écouter,
d’exprimer ce que vous ressentez sans vous dissimuler derrière un
masque de fausse assurance. Vous dites : « Oui, je suis fatiguée,
énervée, joyeuse » sans ajouter de commentaires, de jugements, de
justification.
Pas entièrement vrai, j'ai tellement pris l'habitude au niveau professionnel de justifier mes actes que j'agis aussi un peu comme cela dans ma "vraie" vie. J'ai aussi beaucoup de mal à reconnaitre mes moments de faiblesse, j'ai alors tendance à m'isoler pour ne pas "contaminer" mon entourage.
A l’écoute des autres, vous les regardez dans les yeux
et les laissez parler sans les interrompre. Il y a en vous ce rapport
juste aux choses et aux gens.
Oui j'aime "être" aux gens, j'ai besoin de les ressentir. Parfois j'imprime en moi leur image comme si je voulais m'approprier ces instants.
Vous
attendez de vos vêtements qu'ils vous mettent en valeur, qu'ils vous
révèlent aux autres car vous avez besoin de vous sentir regardée,
remarquée, complimentée, aimée... Votre cauchemar ? Laisser les autres
indifférents. Les hommes, vous aimez les séduire ; les femmes, en faire
vos complices...
J'ai du mal avec les compliments, je les prends souvent pour une manoeuvre pour obtenir quelque chose de moi, j'ai du mal à les considérer comme purement gratuits. Et oui j'ai besoin d'être remarquée, besoin d'être reconnue dans mon originalité et cela je le fais souvent passé par mes vêtements.
Pour arriver à vos fins, vous misez sur le charme et la séduction. Cela
passe essentiellement par la manière dont vous êtes vêtue. Vous
privilégiez les jupes ou les robes, assorties de décolletés, les
chaussures à talon et à bouts pointus. Vous sentez à l'aise dans des
vêtements aux couleurs vives, avec motifs, aux textures légères,
fluides, qui mettent en valeur vos formes et accompagnent vos
mouvements.
Suis pas très couleurs vives mais pour le reste c'est tout bon. Je reste addict du noir, du gris, du marron mâtinés de couleur toujours mais rarement vives sauf l'été.
J'ai du mal à porter des vêtements amples, j'ai besoin qu'ils bougent avec moi, qu'ils me suivent au plus près, j'ai besoin de sentir leur frôlement sur ma peau.
Votre visage est valorisé par un maquillage souvent brillant (avec des
gloss) et vous n'hésitez pas à vous parer de multiples bijoux (bagues,
bracelets, colliers, etc.), souvent précieux et métalliques. Et si vous
optez pour le noir, ce sera pour mettre en valeur votre côté femme
fatale.
Je me maquille très peu seulement un fard à paupière beige doré et du mascara noir, une touche de rouge à lèvres au boulot presque jamais en dehors.
En bijoux, j'ai toujours une seule bague, la même depuis plus de 10 ans, un cadeau de mes parents.
Toujours un collier que j'assortie au gré de mes envies, rarement de boucles d'oreille sauf si elles sont assorties et pour aller au boulot presque uniquement
J'ai toujours eu plaisir à m'habiller, à jouer avec les vêtements, à paraître femme ou enfant, fatale ou gamine, sérieuse ou fofolle, mes vêtements sont le reflet de ma multiplicité.
Voilà c'est dit, coeur sur répondeur, aux abonnés absents! Débranché, sur pause, out of service... A la place j'ai pris un amant. L'avantage? Disons plutôt les avantages!
Pas de prise de tête, pas d'impératif, indépendance sauvegardée, pas de blabla sentimental, pas de feuilleton à l'eau de rose, de la sensualité pure, du rire et surtout surtout ne pas se prendre au sérieux.
Je galipette à longueur de temps, le fais rentrer dans mon univers sensoriel et il en redemande que vouloir de plus?
Sympa pour un resto, câlin pour des après-midi crapuleuses, toujours partant pour me huiler le dos à la plage et le roi du texto coquin.
Je vous choque peut-être mais je n'en demande pas plus, me sentir désirée et déconnecter complètement ce foutu cerveau/coeur qui me joue des tours.
Ca durera ce que ça durera, je n'ai jamais agit ainsi avant, peut-être cela me réussira-t-il mieux que de m'investir sentimentalement.
Bon, faut dire aussi que je l'ai choisi du même statut que moi (me prendra pas la tête avec mes horaires de réunions), célibataire et exclusif (pas envie d'être la xième de sa liste de la semaine), cultivé (il m'a dragué en utilisant des métaphores tirées de la mythologie grecques faut le faire), un brin d'humour, beaucoup d'imagination et pompom des pompom enfin un sensuel pas un sexuel. Vous savez le genre qui apprécie les massages, les sous-vêtements en soie (qu'il n'essaye pas d'arracher avec les dents) et qui peut vous démontrer par a+b la haute valeur érotique de votre table de cuisine. Bref l'homme parfait ou presque. Enfin parfait pour un coeur en vacances qui ne veut surtout pas voir plus loin que le bout de son nez.
Alors c'est officiel: Princesse Korrigane épanouie sexuellement ne recherche surtout pas de Prince Charmant!!!
Vous vous rendrez compte que certaines
relations que vous avez vécues sont décevantes.Vous réaliserez que
vous avez posé des gens sur un piédestal et que vous avez eu tort. Ce
constat n’est jamais agréable... Regardez le côté plein du verre.
D’autres sont là, et vous aiment pour ce que vous êtes.
C'est exactement ce que j'ai décidé de faire maintenant, prendre les choses comme elles viennent, ne plus essayer de me projeter dans l'avenir, juste vivre au jour le jour, dire les choses, faire les choses quand et comme j'en ai envie.
Quitte à passer pour une oursonne ou pour une grue je m'en fous royalement.
A force de tenir compte des autres, je me retrouve en colère et déçue, finalement il n'y a qu'avec moi-même que je ne m'ennuie jamais.
Vie quotidienne :
Vous
tombez de haut. Les gens ne sont pas ce que vous croyez/espériez. La
dure réalité de la vie vous rattrape. Cela sera encore plus difficile
pour ceux qui n’ont pas voulu ou pas pu ouvrir les yeux quand ils en
ont eu l’occasion. L’essentiel est que vous grandissiez et que l’on ne
vous y reprenne plus.
Alors ça on est pas prêt de m'y reprendre en effet.
Finalement, il sera sans doute plus simple de vivre pour mon nombril, que d'attendre/espérer quoi que ce soit des autres.
Le conseil :
Vous êtes en
pleine désidéalisation totale. Cela concerne tout : famille, amis,
professionnel, social, amical… Vous vous sentez seul/e au monde, car
vos repères ont disparus, et rien, astralement parlant, n’est là pour
vous aider. Positionnez- vous en fonction de ce que vous
apprenez/comprenez.
Je ne me sens pas seule au monde, j'ai des amis, une famille, un bon boulot et, à compter de ce jour, je ne compte plus que sur moi pour avancer. Personne ne croquera la vie a ma place, autant que je m'y mette tout de suite.
Astro duo :
Le Gémeaux vous donne la
direction à suivre. Il parle avec justesse, sans vouloir rendre
justice. Réfléchissez à ce qu’il vous apporte, et ne foncez pas tête
baissée, dans le mauvais sens.
Va falloir que je check astralement mon entourage, je ne sais pas qui est gémeaux snifff!
De toute façon, à force de me prendre des murs, j'apprendrais peut-être à les contourner un jour au lieu d'essayer de passer au travers, ça fera sans doute moins mal.
Comme certaines d'entre vous l'on remarqué j'ai les yeux bleus.
Ouais, ouais, je ne vais pas vous faire le laïus sur les yeux bleus amoureux blablabla, la maternelle est loin même si parfois il y a franchement des coups de pelle qui se perdent!
Depuis environ 2 semaines j'ai les yeux gris. Pas de chirurgie ou de manipulation génétique là-dedans, non juste la colère.
La colère des tempêtes d'hiver en Bretagne, quand tout se déchaîne, que la mer essaye d'envahir la côte, quand les vagues montent à l'assaut.
Elle balaye le château, le Royaume et tous les princes de pacotilles, pas si fringuants au bas de leur âne blanc.
Je me suis fait larguer par sms!!!! Vous y croyez ça! Moi pas!
Avec des excuses bidons mais une lâcheté bien réelle, rien dans le caleçon le petit bonhomme!
Et depuis je ne décolère pas, à chaque fois que mes pensées s'attardent sur le sujet.
Colère contre lui mais surtout colère contre moi!
Mais quelle pauvre pomme!
J'ai cru que parce qu'il semblait être l'inverse de mon Ex, ce serait forcément un homme bien.
Je ne suis pas quelqu'un qui implique facilement les gens dans sa vie, surtout dans ma vie professionnelle sur laquelle je fais peu de concessions.
Pour lui, j'ai posé des vacances, des week-ends, j'ai zappé des réunions, j'ai fait des kilomètres en direction de Poitiers, en direction du Mans.
Je lui ai présenté certains de mes amis les plus proches, ma collègue, mes parents.
Tout ça pour ça!!!!!!!!
Un pauvre sms après une semaine sans nouvelle de sa part!
Une semaine à me ronger les sangs, à me refaire le film à l'envers, à me dire que finalement c'était mieux comme ça et puis non après tout que je voulais me battre pour que ça marche.
Bref une semaine de merde à tourner en rond.
Même si moi aussi j'avais des doutes (surtout concernant costume de belle-mère ), on aurait au moins pû en discuter entre adultes non?
12 ans de plus que moi?
Non 12 ans d'âge sentimental!
Des envies de gant de boxe, de batte de base-ball ...
Et oui, en ce moment, dans ma vie ça bouge, bien malgré moi d'ailleurs qui suis en mode limace.
Avant hier, 4 heures de discussion sur MSN avec Corto, mon petit marin peau douce. J'ai enfin compris qu'il n'avait pas apprécié de se faire "ejecter", selon ses termes, de ma voiture en avril. Petite bouffée de fierté personnelle hautement déplacée.
Ben oui, j'avais passé la soirée avec lui, pour moi c'était un test, pour être sûre que je ne regretterais pas de m'engager avec mon Prince et faire une croix définitive sur Corto.
Corto si lisse, si sûr de lui, si détaché de toute relation, ça l'a touché. Victoire à rebours qui me laisse un goût amer.
En 4 heures, on a enfin mis les choses à plat, j'ai été claire: à une époque, il aurait suffit d'un signe de lui pour que les choses soient différentes. Les dates que je lui ai cité l'ont ébahies.
Pour lui, les choses étaient simples: aucun de nous deux ne souhaitaient approfondir notre relation. Ah bon? Pour savoir cela, il aurait peut-être fallu un peu plus de discussion.
Mais c'est vrai que j'ai été très prudente avec lui, prudente dans mes mots, prudente dans mes actes, pas envie de jouer la fille qui s'accroche et qui le fait fuir, j'étais trop attirée par lui pour prendre ce risque.
Lorsque je lui ai indiqué, qu'un appel aurait suffit, pour qu'il ne se passe rien entre mon ex et moi et que ça m'aurait évité près de 3 ans de galère, il a joué les voltigeurs en indiquant qu'il n'était pas là pour m'éviter les erreurs mais pour m'en faire commettre. Ca n'a fait sourire que lui, même assorti de plusieurs lol.
Tout cela pour rebondir sur la note de Sympho2, et oui, contrairement à elle, je crois que je m'auto-censure par rapport au regard des autres, à leur jugement.
Si j'avais été moins coincée ou plus je-m'en-foutiste qui sait, c'est moi qui aurait rappelé Corto à l'époque et j'aurais mis les choses à plat 3 ans plus tôt.
C'est idiot tout ce temps perdu à flirtouiller, à se tourner autour, à se perdre de vue, pour finalement en arriver à ce constat: il ne veut pas s'engager et le rôle de copine de lit ne m'a jamais intéressé.
Donc les choses sont claires... tant que l'on ne se voit pas... parce que malgré tout l'attirance est toujours là.
Je me sens idiote avec ma petite victoire sur moi-même du mois d'avril. Bravo, bonne fille, tu as réussie à ne pas tomber dans ses bras, yaouh!!!!
Je dois être un peu maso quand même de le garder dans mes contacts. Comment peut-on demander à quelqu'un au régime de ne plus passer devant les pâtisseries?
Alors, elle en est où Cendrillon? Et son Prince? Et les 7 nains?
Et bien Cendrillon, elle a qu'une envie s'est se barrer en carrosse.
Avec les trois souris, sa robe à 3 balles, une marraine-fée sous chaque bras et très très loin.
Non que le Prince se soit transformer en crapaud, il reste égal à lui-même le Prince: charmant.
Mais, pour la petite histoire, en fait Cendrillon elle ne devait pas être souillon car en ce moment c'est mon côté Carabosse qui reprends le dessus.
J'ai enfin rencontré les deux fils du Prince, journée idyllique ou presque, pas eu l'impression d'avoir hérité du rôle de marâtre.
Le lendemain c'était retour au giron maternel pour moi; retour au clan pour profiter de mes petites nièces pendant 2 jours (1 an 1/2 et 2 an 1/2 les petites bombes) et je remets ça avec plaisir la semaine prochaine.
Sauf que, sauf que je me suis aperçue que j'avais perdue la vocation.
Non que je veuille me la jouer sex
and the city mais en fait j'ai eu une énorme boule en travers de la
gorge tout le week-end que j'ai passé dans ma famille.
Cendrillon finalement, elle a du mal à regarder avec des yeux énamourés le costume de belle-doche qu'elle devrait endosser.
Il faut se rendre à l'évidence, des enfants j'en veux mais des à moi (même si c'est pas français dit comme ça).
Je veux les élever selon mes principes, pas devoir poursuivre l'oeuvre de quelqu'un d'autre en dépit de mes convictions, pas devoir rester en retrait par ce que "t'es pas la mère".
Je veux les aimer avec mes tripes, les intégrer dans un projet de couple, les voir grandir.
Je ne veux pas un produit fini, même aussi bien emballé et joli soit-il , où mon seul rôle sera de ménager la chèvre et le choux.
Et le Prince charmant dans tout ça? Il reste charmant et loin, mais charmant, mais loin, mais charmant, mais loin, mais loin ...
Envie de bouger, plus envie de me prendre la tête à ressasser, à tourner en rond, à m'imposer des barrières que je pourrais si facilement abattre.
Alors aujourd'hui c'est plage avec une copine, apéro-tapas et, si j'ai envie, j'irais même faire un tour en boîte, histoire de clamer à la face du monde que je suis alive.
Faut croire que je suis très forte pour m'auto-punir.
J'ai beaucoup, beaucoup trop de choses qui me trottent dans la tête en ce moment, l'impression d'être à une croisée des chemins et de rester là les bras ballants, le regard dans le vide.
Je hais cette image d'hébétitude et cette manière de laisser la vie décider pour moi, c'est pas dans mon caractère, pas dans mes gènes.
Envie de donner un grand coup de pied dans la fourmillière, de tout envoyer valser, envie d'être super égoïste et d'arrêter de me demander si mon attitude peut blesser ou pas.
Et moi? Qui se demande si l'on me blesse? Personne, ça n'intéresse personne, en tout cas pas dans mon entourage proche.
La politique du "je vais bien tout va bien" à son revers.
Ben finalement, c'est pas si drôle car je suis: L'anti-peste
Vous détestez les médisances et méprisez les messes basses. Douce comme
un chamallow, tendre comme un nuage, vous ne supportez pas la
méchanceté gratuite et les bruits de couloir peu flatteurs. A croire
que vous avez grandi dans une famille de Bisounours…
Du coup, dans notre monde moderne agressif, qui vous prend pour une
rabat-joie, vous vous sentez désarmée et vous avez tendance à éviter
les désaccords. Apprenez à dire non !
C'est sans doute vrai que j'ai grandi dans une famille de Bisounours. Une famille atypique pour une personne extérieure. Lorsque nous étions tous à la maison (lapsus révélateur j'allais dire en clan) ça bâchait sévère à table, toujours une pique au coin de la bouche ou une remarque un peu abrupte mais nous connaissions les limites de chacun, il s'agissait plus de faire un bon mot que de blesser, ces petites joutes renforçaient nos liens.
De ce fait, reproduisant le schéma du bac à sable, durant mon adolescence plus je bâchais plus j'appréciais la personne. Ce qui était valable au sein de mon clan générait forcément incompréhension et stupeur en dehors. J'étais d'ailleurs réputée pour avoir une langue acérée, ce qui entre autres avait l'avantage de tenir les autres à distance, il fallait vraiment dépasser cette "barrière" pour découvrir la korrigane derrière les mots.
Ce mode de fonctionnement familial nous accordait donc, de ce fait, une langue bien pendue mais une incompréhension énorme quand on nous attaque là où ça fait mal.
La reine de la pirouette verbale mais je suis incapable de trouver le juste milieu lorsque l'on m'attaque.
Soit j'entre en furie et mes mots vont trop loin car je me sens blessée.
Soit j'encaisse et me ronge ensuite intérieurement de m'être laisser descendre.
Tout dans l'excès lié à cette bulle familiale, pathétique non, à plus de 30 ans, de se croire encore au pays des bisounours?
Maintenant que j'ai retrouvé pc chéri, je vous invite à venir visiter mon chez moi sur la note Et maintenant où j'ai rajouter une petite vidéo de mon appart. J'espère que vous excuserez le cadrage vraiment amateur mais je m'améliore, si si je m'améliore.
A partir de demain, nous serons au Mans pour Le Mans Classic, j'espère vous faire partager de jolies vidéos à mon retour.
Je sais, je sais, pas taper, pas
taper, j'ai une excuse, une grosse excuse: plantage du pc et impossible
d'avoir une connexion internet.
Je me suis bouffé la tête pendant
près d'une semaine à essayer de réparer mais bon mes connaissances et
celles de mon entourage ont des limites. Zou! Petit tour chez le réparateur super sympa qui m'avait sauvé "vieux dragon" il y a 2 ans.
Il n'avait jamais vu un tel bronx! Ils s'y sont mis à deux pour me remettre d'aplomb ma bécane!
Faut
dire qu'entre les différents scan, sauvegardes, hijackthis et autres
points de restauration, c'était un peu la fête à neuneu là-dedans,
manquait plus que les feux d'artifices.
Ce matin, c'était le modem qui me lâchait.
Un
tour chez O...ge, un bon petit coup de sang, ben oui parce que même si
vous voulez juste la boîte en face de votre nez, payer et vous barrer
et ben il faut s'inscrire sur une schrumblll de liste qui fait 3
kilomètres. Heureusement, qu'ils ne remboursent pas le temps
d'attente en magasin comme sur les hotline parce que là il y aurait des
agences en faillite! Enfin bon, là n'est pas le propos.
Promis dès que j'ai un peu de temps, je vous mets tout à jour et par ordre chronologique.
Bon, avec ma maladresse légendaire et mes talons de compétition, j'ai réussie à me blesser au pied dans les escaliers mais quel bonheur d'aller crapahuter sur les pelouses au bord du circuit.
Avec l'accès aux paddocks, on a pû voir toutes les voitures de près.
Bon, bien sûr de la Porsche mais j'ai surtout flasher sur les Legend Cars.
De drôles d'engins super carrossés avec un "simple" moteur de moto.
Aucun aérodynamisme, ce qui impliquent
qu'elles roulent groupées du fait de l'aspiration commune.
Mon père était super heureux de son week-end, ma mère moins.
Il faut dire aussi qu'elle supporte mal la chaleur et la perspective de faire le chauffeur ne l'enthousiasmait pas. Bon, pour le retour, mon père a quand même fait l'effort de conduire une partie de la route.
La semaine suivante mon Ange était à la maison, pas facile facile lorsque l'un bosse et l'autre pas! En plus, on a eu un temps pourri donc pas marrant pour lui de passer ses journées enfermé.
On a quand même pas mal bougé le soir comme je finissais à 19h.
Juste le plaisir qu'il passe me prendre à la sortie du boulot pour aller boire un verre ou aller marcher dans l'eau à la plage.
Le vendredi, nous avions prévu une soirée avec un couple d'amis.
Je dois dire qu'en sortant du boulot, j'avais plus trop envie d'y aller.
Une personne bien intentionnée était venu me rapporter certains persiflages de la part de gens fréquentant mes collaborateurs.
Je sais que ça ne devrait pas m'atteindre mais, mine de rien, ça empoisonne mon atmosphère ce genre de perfidies mesquines.
Persiflages du genre " je l'ai toujours dit que c'est une pétasse, la preuve elle a passé la semaine à faire la belle dans tout les bars de C avec son copain en Porsche", "de toute façon, c'est une nana intéressée, la preuve elle s'est dégotée un mec plein de tunes" etc ...
Je hais ce droit de regard que s'arroge certaines personnes, est ce que je m'occupe de leurs petites culottes moi?
Ca ne me viendrais pas à l'idée d'aller "frimer" comme ils semblent le penser!
La seule chose sur laquelle je frime c'est mon indépendance.
Comme nous sommes, tout les deux, fanas de voitures anciennes, nous
avons passé le 1er week-end de juin à un rallye à La Chatres.
Le samedi, rallye pur avec questionnaire à compléter et halte pique-nique chez un vigneron (fameux son petit rosé d'ailleurs).
On a d'ailleurs eu l'occasion de s'arrêter à Saint Valentin, la ville des amoureux et de faire quelques photos au pieds de l'arbre des voeux!
Mon Prince au volant, moi au road book, pour la première fois. D'habitude lorsque je fais des rallye avec mes parents, je suis installée comme une princesse sur la banquette arrière, mon père au volant, ma mère au road book.
Cette fois, on ouvrait la route pour 2 amis de mon Prince: Alain et Philippe.
Heureusement, Alain connait bien le fonctionnement des road book sinon on y serait encore!!!
Et il n'y a rien de plus ridicule que de jolies voitures qui tournent en rond dans les patelins à la recherche desespérée de panneaux indicateurs.
En plus, comme sur le Tour de Bretagne, nous étions parti sans GPS ni carte, de vrais explorateurs du dimanche.
Surtout, qu'on a même pas fini le rallye car on est resté dépanner un couple en panne avec son ancienne, une simca 1200.
Moteur coulé à 3 kilomètres d'un bled et 2.5 kilomètres d'un patelin perdu, en clair: en panne au milieu de nulle part. 3 heures sur le bord d'une route de campagne a essayer de joindre l'assistance, puis l'assurance pour finir par faire fonctionner la korrigane Team c'est à dire faire chercher un garage sur internet par ma mère restée en Finistère.
On a bien ri quand même puisque l'on était 3 voitures arrêtée dont un des meilleurs ami de mon Prince: Bernard.
Le sosie de Magnum mais il ne faut pas trop le lui dire, il ne trouve pas ça flatteur! Heureusement il n'a pas une voiture rouge mais bien jaune ça biaise la ressemblance.
Ca m'a donné l'occasion de faire plus ample connaissance avec Sylvia et sa copine qui dormaient le soir au même gîte que nous . Gîte d'ailleurs où l'on nous avait réservé la chambre avec lit à baldaquin et petits sourires entendus!!!
La soirée a été sympa: barbecue sous la bruine mais repas à l'intérieur du gîte qui était vraiment superbe, une ancienne grange aménagée! Franchement moi qui adore la déco j'ai trouvé l'idée super.
Le lendemain,
c'était bourse au voitures anciennes sur la place de l'hôtel de ville.
Pas de
beau temps mais j'ai adoré les moteurs que j'ai entendu ronfler.
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