Finalement, j'ai si bien choisi mon pseudo et en même temps si mal. Ce symbole est chargé d'énergie, d'équilibre, de construction et je détruis tout.
J'ai écouté mon coeur et vos voix, j'ai parlé, j'ai dit, tout et sans doute trop, plus que je n'en avais jamais livré à quiconque.
Pas seulement la "première fois", ceci n'était qu'un amuse-gueule, le doigt dans l'engrenage, la descente vers le gouffre. Il a fallut que je dise, parce que lui se basait là dessus pour interpréter, alors que ce n'était que le sommet de l'iceberg.
J'aurais dû cacher comme aux autres, faire semblant, cela n'aurait mené à rien, juste à un peu de bonheur glané sur mon chemin, mais je ne lui aurais pas fait de mal et je ne me serais pas mise en danger.
Il dit que je vis dans le passé, qu'il n'est pas mes ex et que je le blesse exprès pour le faire fuir, que je suis dure, pas seulement, avec lui mais avec les hommes en général, que je tente toujours de les rabaisser comme si j'attaquais avant que l'on m'attaque.
Que je ne supporte pas de devoir compter avec lui dans ma vie, que c'est lui qui doit se tenir à ma disposition, que je suis sans concession.
Et il a raison. Parler à fait surgir des peurs que je ne me connaissais pas, le simple fait qu'il me serre dans ses bras me met parfois en panique comme si j'étouffais, comme si lui aussi allait me faire du mal.
Je ne supporte plus les mots punition, faute, privée de, ils me mettent dans une rage folle à la limite de la violence depuis qu'il m'a fait avouer, hurler cette période d'horreur.
Je ne veux pas l'aimer, je ne veux pas être dépendante, je ne veux pas risquer de souffrir à nouveau de ces gestes, de ces mots, de ces tortures, de ces vides qui, je le sais, sont ceux d'un autre.
Je ne suis pas capable d'être heureuse et surtout je ne le veux pas.
Le bonheur est à nouveau marqué en moi au fer rouge comme synonyme de souffrance, de déchéance, d'avilissement.
Et pourtant je l'aime et c'est cet amour qui me fait le rejeter parce qu'il me lie à lui, plus sûrement que tous les baillons, que toutes les cordes, que toutes les brûlures, que toutes les trahisons.
J'ai tellement peur de le perdre et en même temps c'est ce que je souhaite. Le perdre avant de l'aimer encore plus, avant de mettre ma vie entre parenthèses pour lui, avant de me mettre à sa merci, avant de vivre dans l'angoisse de sa perte.
Moi aussi j'ai vécu cette torture : essayer de trouver une excuse pour le quitter, pour en finir, avant d'avoir à subir un abandon ou la douleur de la dépendance.
Et pourtant, il faut risquer pour obtenir quelque chose. ll n'y a pas d'autre solution.
Se mettre en danger pour accéder au bonheur.
Je comprends cette peur. Combien j'ai passé de nuits à pleurer dans ses bras, de peur de le perdre ?
Ce que je sais c'est qu'il faut résister au désir de fuir...d'abord parce que ça ne mène nulle part et ensuite parce que ça finit par s'apaiser.
Patience...
Bises
Rédigé par : kraby | 13 septembre 2005 à 14:26
Ton dernier paragraphe est exactement ce qu'il a dit à une amie après m'avoir quitté!!!!!
Alors même en le revoyant après, ça laisse un goût amer de gâchis emplit de mais pourquoi??????
Ouvrir les vannes et ne pas fuir... ne passes pas à côté du bonheur.
Fuir le bonheur de peur qu'il se sauve comme le chantait Jane Birkin... Peut être pas la solution. Et vivre le moment présent faire Carpe Diem le célèbre Carpe Diem...
Mais Toi tu es vraie, sincère mais si tu l'aimes alors aimes-le sans trop te poser de questions...
Bises à toi
Holy
Rédigé par : Holy | 11 septembre 2005 à 10:42
Entièrement d'accord avec les comm précedents, je te livre juste la question qui me vient en te lisant : mais vivre n'est-ce pas prendre des risques, dont celui de souffrir ?
Alors, vivre ou "faire semblant" ???
Courage, la Vie ne réserve pas que du mauvais, et tout Amour n'est pas obligatoirement lié au malheur...
Bisous doux
Rédigé par : ombre | 11 septembre 2005 à 10:20
Tu parles de perte, comme si elle était inéluctable... Je pense qu'il te faut juste apprendre à être heureuse dans l'instant présent, à ne penser à l'avenir que pour le bâtir et pas pour en redouter quelque chose... Ce syndrôme de l'abandon, tu peux peut-être l'amadouer et l'estomper avec le temps.
Suis le chemin inverse de celui que tu suis instinctivement... Dis à ton homme qu'il compte pour toi, au lieu de battre en retraite, et il te répondra la même chose. Et tu le sentiras là près de toi, pas prêt à fuir.
C'est pas facile, je sais...
Je t'embrasse
Myx
Rédigé par : oO°Miyax°Oo | 11 septembre 2005 à 10:17
je te comprends, l' amour peut être angoissant, la peur d' être blessé, abandonné, de se retrouver seul avec la sensation d' avoir perdu l' essentiel. Mais rien n' est perdu d' avance, ce serait dommage de se priver d' être deux de peur de n' être plus qu' un. J' espère que tu trouveras la force de te libérer de ces pensées parasites qui gâchent un peu la vie. Amor y color para ti ying-yang ! Gros bisouxxx.
Rédigé par : fanny | 11 septembre 2005 à 08:47
Je partage l'avis de Jen, et comme je ne sais pas vraiment quoi ajouter, je t'envoie mon amitié et toute ma sympathie.
Peut-être peux-tu prendre un peu de distance, le temps de te remettre les idées en place?
Je te remercie aussi beaucoup pour ton comm. chez moi. Il me fait super plaisir, surtout venant de ta part.
A bientôt!
Bises
Rédigé par : Hélianne | 11 septembre 2005 à 08:04
En attendant Ying, tu vis dans la peur de ne pas être malheureuse. Au fond de toi, c'est aimer que tu désires si fort et que tu refoules, parce qu'on souffre inévitablement, même en amour. Cette chose reste tout de même la plus belle chose que tu puisses connaître et rencontrer de nouveau.
On a qu'une vie, alors ressent ce que tu as à ressentir et cesse de te cacher derrière ces si nombreux saules pleureurs. Je comprends ce que tu vis... mais aimer c'est vivre.
Alors fait de ton existance un rêve. Parle-lui, communique. On ne te demande pas de ne pas être un être humain. Tu le seras, sans que tu puisses faire quoi que ce soit.
Bien à toi Yang...
Je t'embrasse fort.
Jen
Rédigé par : Jen | 11 septembre 2005 à 07:40