Et oui! Un petit coucou en passant, je pensais avoir perdu le chemin des blogs mais tel le Petit Poucet me re-voilà en chemin!
Hier soir, allant vraiment mal dans ma petite tête de linotte
(encore une cent millionième dispute/ claquage de porte/ réconciliation avec Chérichéri), je me suis tournée vers mes bouées de sauvetage.
Envie de rire, de sourire, d'être émue aux larmes pour me dire que ma vie n'est pas si grave.
J'ai découvert alors que, une fois de plus, l'un de mes phares dans la nuit (et oui ça rime avec Fanny!)
avait décidé de protéger sa luciole, sa petite part d'étincelle qui mettait un peu de douceur dans ces drames.
Une de plus, rayonnant ailleurs, rayonnement intérieur (oh là! voilà que je me laisse emporté par la lecture de Jen! ).
J 'ai pensé à elle récemment, au retour d'une escapade impromptue avec Chérichéri. J'ai pensé à vous tous aussi dont je me suis éloignée.
Bouffée par la vie en somme, bouffée par mon coeur qui cogne, cogne, cogne et tente la chamade, bat la campagne et les fourrés,
veut se libérer et ferme pourtant la porte de sa cage à clé.
A vouloir combattre tous les moulins, j'en arrive à devenir imbécile, bravant le danger sans vergogne, là où le plus simple bon sens devrait me faire reculer.
Chérichéri est malade, Chérichéri va mourir, dans 1 an peut-être 2...
Chérichéri perd la tête, Chérichéri est amoureux, Chérichéri est dangereux, Chérichéri est malheureux...
Et moi je suis là, la tête hors de l'eau à pousser à hue à dia, pour le tirer lorsqu'il s'effondre, pour le retenir lorsqu'il s'enfuit, pour refuser de renoncer...
Une fois de plus être la plus forte, celle qui n'a même pas peur, même pas mal, celle que rien n'entame.
J 'ai peur de lui, peur de ce qu'il va devenir, peur de le perdre, peur de ne pas savoir être à ses côtés jusqu'au bout. Peur de l'avant, peur du pendant, peur de l'après.
Peur de tout, mais je serre les dents telle une corsaire à l'abordage de ses abandons, de ses "à quoi bon"!
Peur de ses mensonges aussi, ceux par omission, ceux qu'il oublit, ceux tellement énormes que cela me ferait rire s'il n'y croyait pas lui-même.
Je n'avais pas rêver d'aimer par pitié, je n'avais pas rêver d'aimer par chagrin, je n'avais pas rêver d'aimer par peur de perdre, je n'avais pas rêver d'aimer avec date de péremption.
Et puis vivre, vivre à tout prix pour que la mort ne le prenne pas, vivre avec ce tictac infernal que je lis parfois au fond de ses yeux.
Je refuse le chantage au départ, je refuse le chantage à l'amour, je refuse le chantage à la douleur, je refuse de baisser les bras, de me "préparer" comme il dit...
Je refuse de découvrir une place vide à mes côtés, un gouffre dans mon coeur, un trou noir dans ma vie.
J'emmerde la mort, moi vivante elle ne l'aura pas!
Bon courage à vous deux. Je pense à toi.
Bises
Rédigé par : Hélianne | 17 mai 2006 à 18:46
Merci pour ces couleurs : arc en ciel au dessus de mon abîme !
Douce pensée !
Rédigé par : Sou | 12 mai 2006 à 02:06
Ta note me laisse sans voix...je cherchais une explication à ton silence et n'osais te "relancer" une nouvelle fois par mail.
Juste envie de te serrer fort dans mes bras et de te dire : Rien n'est jamais sûr d'avance, ma Belle, ni le meilleur ni surtout le pire.
Alors battez-vous ensemble...
Toutes mes pensées t'accompagnent. Je t'embrasse fort.
Rédigé par : ombre | 07 mai 2006 à 22:30
Cet amour c'est la plus belle chose qui soit...et refuser de baisser les bras c'est d'un courage incroyable. Je me retrouve dans ta combativité et j'admire ta force et ton obstination.
Je ne sais que dire...les mots me manquent tant je suis bouleversée...
Je t'embrasse très fort et je pense à toi.
Rédigé par : kraby | 07 mai 2006 à 22:17
Bats-toi ma Korrigane.
Battez-vous tous les deux, j'espère de tout coeur que vous aurez "la peau de la mort" !
Plein de bisous.
Rédigé par : cica | 07 mai 2006 à 22:11