Réveil en douceur,un rayon de soleil se glisse entre les rideaux, miroitant sur ma joue.
Mon homme nu dans mon lit, épaule brune de pain
d'épices sur la chantilly des draps, son dos comme un désert épicé.
Le pépiement des oiseaux, l'ombre du chêne joue à cache-cache avec les volets.
Cette petite boucle de cheveux, là sur sa nuque, tournicote doucement au temps de l'enfance.
Son souffle tranquille, apaisé, alizé de mes nuits.
Mouvement de coton,
comme une vaguelette, qui fait atterrir sa main dorée sur mon ventre, étoile de mer alanguie, à marée basse de ses rêves.
Et puis deux noisettes étincelantes qui frémissent à l'ombre de ses cils,
son regard de velours qui s'ouvre comme une caresse sur mon corps.
Un sourire flotte, éclat de nacre sur ses lèvres charnues.
Et son épaule en mouvement, le muscle roulant sous la peau. Son bras soudain qui se déroule, imprimant un tanguage qui me chavire à lui.
Mon visage dans son cou, cette odeur de sommeil et de soleil vanillé.
Enveloppée dans ses bras, hors du monde, dans la chaleur rayonnante de sa douceur, de son amour.
Comme si, ce matin, le crabe avait dessérré ses pinces.
J'aime t'entendre sourire de cette façon.
Jen
Rédigé par : Jen | 07 juin 2006 à 19:52
voilà comment vivre , ici maintenant , chaque instant de bonheur a garder comme autant de perles rares qui te feront un jour le plus précieux des bijoux ...
de tout coeur avec vous deux .
je t'embrasse .
faust
Rédigé par : faust | 07 juin 2006 à 16:52
Je l'espère si fort pour vous deux...
Rédigé par : ombre à siddharta | 07 juin 2006 à 09:20
Pourvu que oui...
je t'embrasse, elfe rose pas du tout pétasse :o)
Miam miam les Traou Mad !
Rédigé par : fanny | 07 juin 2006 à 00:55