Il y a l'amour et il y a ce qu'il fait faire, toutes ces compromissions, toute sa hargne, toute sa peur, toute cette douceur, tout ce que l'amour dévoile en nous.
J'essaye au maximum de rester zen, de faire face, de me cacher au maximum que parfois mes compromis vont trop loin, que ce n'est pas être lâche que de ne pas savoir
vouloir lui dire non, de lui céder en tout.
Il y a tout cet amour que j'ai pour lui et toute cette haine que je développe envers moi, envers cette femme sans fierté devant lui, qui accepte tout et n'importe quoi pour ne pas le perdre, parce que l'idée m'en est insupportable.
Il y a ces moments que je n'aurais jamais dûs pardonner, ces promesses bafouées qui m'ont déchirées le coeur mais que j'ai enfouie en m'accrochant à de nouveaux serments, à de nouveaux "plus jamais".
Cette sensation tenace d'être manipulée, de faire ses 4 volontés, arrachée à tout respect de moi-même par l'amour que je lui porte à lui.
Et puis il y a eu les mots de trop, la fatigue de trop, le reniement de trop.
Pourquoi ne s'est-il pas arrêté malgré mes avertissements, malgré mes menaces?
Pourquoi a-t-il fallut encore une fois qu'il essaye d'avoir le dernier mot, de sortir vainqueur de cette joute verbale, de me dominer?
Pourquoi a-t-il fallut une fois de plus qu'il essaye de me rabaisser?
Jamais de ma vie je ne m'étais mis dans une telle fureur.
Jamais de ma vie je n'avais menacé quelqu'un physiquement.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de broyer un visage.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de faire souffrir quelqu'un, de tuer quelqu'un.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de faire taire des mots, d'effacer un sourire narquois.
J'aurais pû le frapper de mon poing serré, dressé tel un cobra, c'est une gifle qui est partie avec toute la force d'un uppercut,
avec toute la haine que son mépris pour mon amour avait fait jaillir en moi.
Aucun bruit, sourde, je venais de devenir sourde à mon geste, sourde à la vie.
Aucune sensation, comme si le vide s'était installé, juste l'impression d'être une boule d'électricité en mouvement.
Je suis partie travailler, groggy, absente, reine de glace, bloc de béton scéllé sur ma fureur, terrifiée de la violence que mon amour pour lui avait déclenché.
Jamais je n'ai aimé quelqu'un à ce point, jamais quelqu'un ne m'a à tel point détruite que je souhaite le voir souffrir lui aussi pour arrêté ma souffrance.
Mon amour, mes regrets, mes larmes l'ont convaincus de revenir sur sa décision de me quitter.
Mais à quel prix? Chaque moment est l'occasion de pour lui de me rappeler qu'il n'oublie pas, qu'il ne pardonne pas, qu'il se méfie de moi désormais, que si je l'aime je dois...
Une nouvelle arme entre ses mains: ma culpabilité et l'assurance de mon amour, un amour qui fait perdre la tête.
Tout accepter de lui pour le garder? Je ne suis pas sure que ce soit une solution.
D'abord parce que tu te détruits toi-même, petit à petit (et tu t'en rends compte), et ensuite parce que ce n'est même pas sûr que ça serve à ce qu'il reste.
Au contraire, peut-être que si tu apprends à dire non (parfois, bien sûr! pas systématiquement! A toi, justement, de savoir privilégier ce qui te semble important de ce qui peut admettre des compromis), il te respectera davantage.
Au final, peut-être qu'il partira... (et malgré la chute que ce sera pour toi, cela te sauvera).
Mais peut-être aussi qu'il restera car il t'aimera mieux en te respectant.
Avec toute mon amitié
Rédigé par : Hélianne | 16 août 2006 à 12:38
oh ma douce amie ,
me pardonneras-tu de ne pas avoir vu ?
dans mon monde j'étais !
ne te laisse pas manipuler , ni par amour , ni par peur de le perdre .
Et puis tu dois penser à ta vie ...
je t'embrasse ma korrigane
Rédigé par : faust | 10 août 2006 à 09:56