Voilà ce que
j'ai appris de mon ancien blog.
Pas le droit au doute, pas le droit aux soucis, pas le droit à la tristesse ni à la colère.
Sauf si on l'étale en place publique, si on s'arrache les joues en se
couvrant la tête de cendres et en hurlant des lamentations à la lune.
En clair, les mots qui m'ont été appliqués sont : instable, dissimulatrice,
double personnalité.
Et certains de se repaître de mes sourires, que je tiens vaille que vaille, en s'étant délecter la veille de mes états d'âme.
L'on me reproche finalement de donner au boulot une image
lisse, d'aller toujours bien, de ne pas étaler mes soucis ou mes préoccupations à la machine à café.
Oui, je refuse de laver mon linge sale en public, je laisse mes préoccupations à la maison.
Mais oui mais le blog me répondrez-vous!
Ben oui, le blog où je n'ai jamais laissé assez longtemps ma photo
(croyais-je), ou j'utilisais des pseudos, où je pensais que personne ne
ferais le rapprochement avec mon je-vais-bien-tout-va-bien quotidien.
Et puis, avec qui devrais-je partager cela sur mon lieu de
travail?
Mes collègues ne sont pas mes amis, mes collaborateurs sont mes subordonnés...
Faire confiance? Comment faire confiance? Je veux bien être naïve mais pas à ce point.
C'est ce qui me revient dans la figure aujourd'hui finalement, à trop
vouloir masquer mes failles, elles sont pointées du doigt et font les
choux gras des mauvais esprits.
Je suis toujours en colère, cela va durer un petit moment.
Surtout qu'elle montait au fur et à mesure que je passais mes notes en mode brouillon.
Mais cela m'a aussi permis de faire un constat.
J'ai vu le chemin parcouru, j'ai vu les amitiés tissées, j'ai vu la
lumière dans certains textes, j'ai vu le tourbillon aussi qui
m'entraîne toujours plus bas.
J'espère que cette colère me permettra de faire changer les choses, de faire changer ma vie, de fuir enfin les
éléments toxiques qui font que je survis d'heure en heure au lieu de vivre.
Commentaires importés:
Je ne doute pas que cela fasse mal. Mais ne te laisse pas démonter ou abattre par des cons. Courage. Moi je crois en toi, tu vas y arriver tu verras Bisous
De : morganlafey | 10/01/2008 07:28:40 | article : Pas le droit à l'erreur-
un passage rapide pr te faire de grosses bises, te dire que je penses fort à toi et te souhaiter une bonne année et plein de belles choses. didine
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De : moutardegirl | 10/01/2008 17:18:29 | article : Pas le droit à l'erreur
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Offrir un visage lisse aux autres, faire croire qu'on est heureux... Je fais de même. Ca ne fait pas avancer (et surtout pas moi) d'étaler mes malheurs en public, à ceux que je croise au quotidien sans grande confiance, parce qu'on ne fait pas confiance au premier venu. Ma psy m'a proposé d'être moins lisse à l'extérieur (l'extérieur étant aussi ma famille, mes amis...), de m'ouvrir un peu plus aux autres... Pourquoi pas...? Alors j'essaie. Je me dis que ça peut peut-être m'arranger, peut-être serai-je ainsi plus "accueillante" (cf ma note), peut-être profiterai-je mieux... Mais c'est aussi le risque de se donner en pature aux mauvaises langues (même si je ne pense pas en avoir autant que toi)... Je n'en suis pas vraiment à me "cacher". Mais... L'espoir fait vivre! C'est vrai! (et ma mer à moi est belle aussi, si tu veux changer d'air...) Je t'embrasse.
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De : Helianne | 12/01/2008 21:18:46 | article : Pas le droit à l'erreur
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