Ying Yang et l'Arc-En-Ciel

Serial cookeuse

M'étant souvent vantée sur mes qualités en matière culinaires (désastreuses, voir potentiellement dangereuses) et en ayant discutée avec une amie dernièrement, je vous livre tout de même cette recette simple et super rapide.

Si cela peut vous rassurer, je l'ai d'abord testée sur ma famille et Chérichéri en tant que cobayes de proximité!

Ma fameuse recette de cake aux légumes surprise:

Ingrédients du cake:

2 oeufs par personne (soit 4 pour 2 personnes, 6 pour 3 etc...)

1 petit pack ( ou en boîte métallique au choix) de lait concentré non-sucré de 20 cl (en version light c'est bon aussi)

1 sachet de sauce aux champignons déshydratée

1 grosse noix de beurre (salé bien sûr pour la version bretonne!!!!!)

2 barquettes d'allumettes de jambon (en dés c'est quand même moins bon!)pour 4 personnes. Si vous  préférez les lardons, il faut bien les dégraisser à la poêle d'abord et ne surtout pas saler le reste de la préparation.

1 petite boîte de maïs (sauf pour les allergiques! Si, si ça existe les allergiques à Géant Vert!)

1 boîte de petits pois/carottes (préférer les petites carottes plus fondantes à la cuisson)

1 boîte de champignons

Sel, poivre, curry (1 pincée seulement PM sinon tu gâches la recette! lol! ;-)))

Ingrédients de la sauce:

Mayonnaise et ketchup (au choix en tube, pot ou maison pour les patientes ou courageuses, surtout ne pas me compter dans le lot) et toujours curry

Ustensiles:

1 four traditionnel ou à chaleur tournante pour la cuisson du cake (surtout pas de micro-ondes malheureux! Sinon c'est du béton en sortie de cuisson)

1 petite casserole (et la gazinière qui va avec of course...)

1 petit ramequin (pour faire fondre le beurre au micro-ondes cette fois) avec le pinceau assorti (les pinceaux synthétiques du commerce font l'affaire, sauf si vous ADOOOORRRRRRREZ patouiller le beurre avec les doigts! Dans ce cas, vous pouvez faire l'impasse sur le ramequin)

1 grand saladier (enfin quand je dis grand, pas une bassine à confiture non plus, quand même!)

1 passoire (mais pas à thé, c'est trop petit, même pour les champignons miniatures!

1 moule à cake ou même mieux un moule rond transparent (ainsi on voit mieux la cuissonen direct live)

1 fourchette (sauf si, toujours joueur, vous préférez mélanger à la main! Dans ce cas, bon courage!!!!)

2 grands verres transparents (ceci n'est pas un gag) ou à la rigueur un petit bol et 1 petit verre

Une paire de gants de vaisselle et le produit qui va avec (même pas peur? Attendez la suite....)

Choses sérieuses:

Ca y est on attaque.

1. Dans le ramequin mettre le beurre et enfourner au micro-ondes pour le faire fondre

2. Avec le beurre fondu, badigeonner le moule partout à l'intérieur (bon, si vous débordez un peu c'est pas grave c'est pas noté), cela permettra au cake de ne pas se scotcher aux parois

3. Garder un peu de beurre pour en mettre sur le dessus du cake en fin de cuisson (ça le fera bien dorer)

4.  Faire chauffer 10 cl (soit la moitié du pack) de lait concentré non-sucré dans la petite casserole. Attention, pas bouilli! Juste chaud, pour ceux qui veulent vraiment y mettre les mains!

5. Pendant ce temps, égoutter les différents légumes et les mettre à l'écart (je sais, on dit aussi "réserver" mais vu mon niveau, ce serait un peu prétentieux, non?)

6. Casser les oeufs en prenant bien soin de garder la moitié des blancs à part  (voilà le pourquoi du 1er verre transparent) et le reste des jaunes (dans le bol ou le grand verre restant)

7. Mettre le four à préchauffer à 180 ou 200 C°

8.  Une fois le lait chaud, le mélanger dans le saladier (avec la fourchette) à la sauce déshydratée

9. Au fur et à mesure, mélanger les jaunes d'oeufs avec le mélange lait/sauce. Rajouter la moitié des blancs que vous aviez laissé à part

10. Saler, poivrer, rajouter la pincée de curry. Goûter et rajouter de tout jusqu’à ce que cela soit à votre goût

11. Vous pouvez battre légèrement la préparation (le cake n'en sera que plus gonflé) mais attention, ne vous prenez pas pour Indiana Janes quand même!

12. Mettre tous les légumes et les allumettes de jambons dans la préparation et mélanger doucement (sinon ça casse la carotte!)

13. Verser le tout dans le moule à cake et enfourner pendant 20 minutes à 1/2 heure (suivant la chaleur du four).

De toute façon, vous aurez envie de le voir cuire. Si le moule est transparent, ça vaut le détour car ça prends vraiment une jolie couleur!

14. Mettre la pointe d'un couteau au milieu du cake (de temps en temps). Quand le couteau re-sort sans trace,  c'est qu'il est temps de passer un dernier coup de pinceau au beurre sur le dessus pour le brillant! (Attention, plus que 5 minutes de cuisson!!!)

15.   S'armer de gants de vaisselle, d'eau chaude, de produit et d'une jolie éponge, prendre le petit bol et la fourchette et LES LAVER (vous avez eu peur avouez!!! lol!)

16. Avec ces ustensiles tout propres, préparer la sauce qui accompagnera le cake. Pour cela, mettre 2 grosses cuillères à soupe de mayonnaise, 1 de ketchup et une pincée de curry dans le bol et mélanger vigoureusement avec la fourchette.

17.   Servir le cake chaud ou tiède (jamais froid!!!) avec la sauce dans un joli ravier.

Ce cake s'accompagne aussi avec de la salade, des tomates crues ou ce que vous trouverez bon de lui marier.

Attention! Ne JAMAIS mettre de dés de tomates en boîte en guise de légumes dans le cake! Ca le rends spongieux, dégoulinant, n'apporte rien au goût et mets 2 fois plus de temps à cuire.

La recette originale se contentait de macédoine comme seul et unique légume et ne prévoyait pas non plus de jambon. un cake sans surprise quoi!

Par contre, j'ai essayé la version avec petits morceaux de poulet braisés ou fumés à la place du jambon et c'est pas mal aussi. Ou l'art d'accomoder les restes!

En bref, allez-y, lâchez-vous, innovez mais surtout évitez les TOMATES!!

Si j'y arrives, pourquoi pas vous? Sur ce terrain, vous ne pouvez pas être un cas plus désespéré que moi!

Bisous à tous, en espérant que cette recette vous aura fait sourire!

P.S: Je peux livrer une version très allégée pour ceux qui n'ont pas d'imprimante! lol! 

A la ronde

La ronde des formations continue.

Dire qu'il a fallut que je me batte pendant 2 ans, avec mon ancien directeur, pour un bout de formation en management et là c'est déjà la 4ème qui se termine en 6 mois.

Les 2 dernières étaient à mon goût les plus passionnantes: juridialogue et prévention des agressions.

Ou comment embaucher et comment gérer l'agressivité.

Cela m'a donné envie de me spécialiser dans les ressources humaines. Surtout qu'avec mon bagage, je peux tenter un congé de formation pour passer un DESS dans ce domaine.

Ma famille me tanne pour que je me lance à l'eau. Mais aurais-je encore la patience de m'adapter? Me retrouver avec des "djeunes", bien loin de leurs préoccupations finalement, à bûcher à fond pour saisir cette chance.

Est-ce que je serais encore capable de passer des heures sur une chaise moi qui suis tellement habituée à ma liberté de mouvement?  Est-ce que j'arriverais à supporter de ne pas pouvoir poser toutes les questions qui me passent par la tête, parce que coincée dans la masse opaque et cérébralisante d'un amphi?

Est-ce que j'ai vraiment envie de devoir à nouveau me vendre? 

Est-ce que je serais encore capable d'être Une alors que j'ai tellement l'habitude d'être Nous?

Et puis il y a eu la formation de prévention des agressions. Parce que Superboss trouve que je ne suis pas assez trouillarde (?).Que je suis trop réactive.

Tout ça parce que j'ai failli me prendre un coup de boule avec un client il y a 3 semaines. Parce qu'il était hors de question que je me rabaisse face à son agressivité et à sa violence.

Le formateur a été étonné lorsque je lui ai dit que les insultes ne me touchaient plus et que je n'avais pas peur des coups. Il trouve cela malsain, il pense que c'est dangereux de perdre la notion de peur.

Les coups et les insultes je connais, on ne pourra plus me faire de mal avec ça, si je dois me prendre un coup et bien je le prendrais et alors? La douleur ça passe et les mots ça s'efface lorsqu'ils viennent de personnes qui ne vous sont rien.

Ce qui m'a scié sur place c'est les tests de découverte de soi.

J'ai ainsi appris que j'étais majoritairement agressive (potentiel d'agressivité 9,5/15), confrontante et persuasive et que j'avais 0 en catégorie position de fuite (11/15 de stratégie offensive).

Par contre, je suis trop transparente (3/15 de réservoir de manipulation)  mais ça je le revendique haut et fort, j'ai toujours détesté mentir ou essayer d'obtenir des choses des gens à leur insu. Du coup, je suis un peu brut de décoffrage, lorsque j'ai quelque chose à dire je le dis, après on discute ou pas...

J'ai surtout appris que gérer un conflit c'est laisser l'autre parler le plus possible, de manière à ce que ce soit par son propre raisonnement qu'on l'amène à son point de vue.

  Je vous entends crier d'ici! Non ce n'est pas de la manipulation, c'est de la mise en perspective! C'est tout le  contraire de mon attitude habituelle. Généralement je suis cool, arrangeante, je tente de trouver des compromis mais au bout d'un moment trop c'est trop, lorsque j'ai manifestement affaire à des personnes de mauvaise volonté ou de mauvaise foi, je deviens tranchante.

L'une de mes vipères de couloir (il y en a dans toutes les boîtes malheureusement) dit que je suis une garce déguisée en ange sans doute parce qu'elle "a poussée le bouchon un peu trop loin Maurice..." dernièrement, à ses frais.

Cela m'a attristé de me découvrir aussi antipathique finalement.  Moi qui avait l'impression de plutôt bien maîtriser ma vie, je m'aperçois que je suis sans doute trop directive, j'attaque avant d'être attaquée. Mes amis de collège ne retrouveraient certainement pas aujourd'hui la souris timide que j'étais à l'époque.

Mon changement de poste sera effectif à compter de juillet. Finie la technique, je serais en charge des formations internes.

Je vais également avoir comme challenge la mise en place de la cellule de prévention aux risques d'abus de jeux. Rien n'existe actuellement, tout est à créer du recrutement aux formations et à la mise en place de procédures et de référents.

Bien sûr, j'ai accepté avec plaisir ce changement de cap. Avec seulement 2 exigences que je dois revoir avec mon Superboss:

1. Passer proprement le relais à mon collègue. J'ai fait des promesses à Vincent, mon bras droit. Notamment, de lui apporter tout mon soutien dans sa prise de fonction, d'être là pour l'aider à assoir son nouveau statut aux yeux de tous et surtout aux yeux de l'équipe.  Il est hors de question que mon départ signe pour lui 1 mise sous tutelle voir un dénigrement de son rôle à la tête du service. Je fais très peu de promesses car je mets un point d'honneur à les tenir et il est hors de question que je perde Vincent parce que son nouveau chef sera trop imbu de ses nouvelles responsabilités pour reconnaître ses qualités.  Il est hors de question que je laisse quiconque faire subir à Vincent les vacheries que j'ai enduré lorsque j'ai débuté dans ce poste.
2. Continuer à gérer une équipe même avec un effectif moins important. Je ne veux pas perdre cette relation sur le long terme que l'on peut entretenir avec une équipe. Peut-être chaperonner le service accueil/sécurité puisque il aura un rôle primordial en rapport avec la détection des abus de jeux que je dois mettre en place. Surtout que le responsable actuel (à double casquette comme nous tous) est de plus en plus pris par son poste d'opérateur avec le durcissement de la réglementation et qu'il patauge dans la semoule question RH.

Enfin tout cela est encore à discuter.  Le premier pas est amorcé, je part en formation Jeux de Table le 23 à Dinard. Ainsi j'améliore ma connaissance des Jeux et je pourrais amorcer aussi les discussions sur les moyens de détecter les clients en abus.

Chérichéri fait un peu la gueule pour une fois que l'on avait un week-end prolongé en commun...mais sinon ça reporte ma formation à septembre et je préfère la faire maintenant tant que de son côté ça va à peu près.

Le chemin sera encore long vers la sérénité mais comme le dit cette phrase honteusement pompée dans un autre blog "Je prends de l'avance en prenant du recul, parce que prendre du recul c'est prendre de l'élan".

Retour à l'école

Aujourd'hui et hier formation! Et pour une fois ce n'est pas directement lié à mon métier, enfin quoique...

Superboss a insisté pour que l'ensemble des membres du CE fasse une formation, comme nous sommes le premier crée dans l'entreprise et cela depuis seulement 4 mois.

J'ai re-sortie ma sacoche,enfin mon attaché-case (ma mamouschka me dit que ça fait moins plouc de le dire comme ça! lol!), mes crayons de toutes les couleurs même le rose qui sent la fraise quand on écrit, le bloc-notes avec des petits chats et l'agenda de ministre.

Comme au bon vieux temps de l'école, je suis arrivé le premier jour, dans les 10 secondes qui précèdent le début du cours, zappée l'étape café/clope pour le coup.

"Bonjour! Pendant ces 2 jours nous allons voir ce qu'est un CE, comment ça fonctionne, quel est votre rôle, vos devoirs, vos obligations, vos droits bla bla bla..."

Déjà, là, tu te dis: "Mon dieu, mais pourquoi j'ai été m'embarquer dans cette galère?!" Et, en fait, c'est super intéressant, surtout le prof qui est élu d'un CE depuis plus de 20 ans.

Je me suis un peu paumé au moment de la validation du plan de formation dans les VAE , les DIF et les CIF, non pas de Monsieur Propre à l'horizon!

Moi qui avait l'ambition secrète de tenter un DESS en gestion des ressources humaines, ça mets un peu le moral à plat!

Je me suis aperçue que finalement on reprends les vieilles habitudes. Non pas celle de faire des grimaces derrière le dos du prof ou de se balancer sur sa chaise mais celle de mâchouiller ses crayons ou de gribouiller dans les marges.

Un vrai retour en enfance, l'intérêt en plus.

Parfois, je regrette le temps où je glandouillais sur les bancs de l'IUT, me contentant du strict minimum vital pour obtenir mon diplôme.  J'aurais pû apprendre tellement plus, profiter à fonds de cette période laissée libre à la connaissance.

Beaucoup rêvent après leur vie passée d'étudiant: les fêtes, les cafés philo, le premier appartement loin des parents, la première indépendance.

Je ne regrette pas tout cela, la fête je la fais certainement plus aujourd'hui qu'à l'époque et il m'arrive encore régulièrement de refaire le monde sans avoir besoin d'un café philo pour cela.

Non, ce que je regrette ce sont les journées de moins de 12 heures, la tête libre chez soi, je regrette cet espace de flottement où l'on est plus vraiement enfant et pas encore vraiment adulte, cet espace où tout est encore à écrire...

Ouhlà! Ecoutez moi le dinosaure!!!!

Non, ma vie n'est pas finie! Mais je suis de la génération intermédiaire dans le CE, celle entre les vingtenaires célibataires sans enfants et les quarantenaires mariés avec enfants. Celle qui doit ménager la chèvre et le choux, entre les revendications de colonies de vacances et les revendications de fiesta d'entreprise avec champagne et gogo danseuse! A nouveau entre deux monde!

Nous sommes deux cadres dans le CE en délégation unique (CE et délégués du personnel en même temps: double casquette) et franchement la somme de travail décrite m'effraie! Comment caser tout cela dans nos journées interminables, sur nos jours de congés déjà régulièrement réduits à peau de chagrin!

En plus (sans jouer les Caliméro), comme nous sommes minoritaires (2 sur 8),  je ne vous raconte pas comment on s'en prends plein la figure! "Et les cadres, ils gagnent trop", "et les cadres, ils tiennent pas compte de ceci ou de cela", "et les cadres ils embauchent que des 22 heures", "et les cadres, ils ont déjà des primes"... Pourtant, bizarrement, lorsqu'on leur demande s'il veulent faire minimum 60 heures la semaine, passer leurs jours de congés en réunion ou risquer la tôle, pas de réponse! La plus virulente étant une femme d'entretien, qui était cadre supérieure, il y a 10 ans! Un comble!

Je crois que je vais me porter volontaire pour le journal du CE! Là, je pourrais bosser chez moi à pas d'heures et garder le lien en même temps avec le reste de l'équipe sans me prendre la tête et surtout sans prendre la mouche! Bon, va falloir que je m'auto- censure, pas de photo d'hommes dénudés, pas de chat qui baille ou de photos rigolotes, ça va être dur!

Quoique, j'aurais dû demander si le journal du CE est couvert par la liberté de la presse!

Oh, croisez les doigts s'il vous plaît! Parce que organisatrice de colonie de vacances franchement je m'y vois pas à part en GO!

Une vie de Ouf

OUF, OUF, OUF, ça me manquait de trouver un moment pour ma page blanche, pour ma plage blanche...

Même pas le temps d'aller découvrir d'autres rivages, pas le temps de vous lire, pas le temps de vous dire, pas le temps de sourire...

Alors on va faire dans le condensé:

Le poste à La Baule a été confié à un débutant (ça coûte moins cher). Je l'ai appris par hasard, en essayant de joindre le responsable pour le 100000ème fois. A la 1000001ème fois on m'a transféré sur le poste de l'assistante de direction qui m'a annoncé froidement que le poste était pourvu depuis 2 semaines!!!! Ben voyons, moi qui devais avoir une réponse sous 3 semaines, j'ai dû mal entendre en fait c'était 3 mois! Pas un courrier, pas un mail, pas un message sur répondeur!!! Finalement, je crois que cela ne m'aurait pas plut de bosser avec des gens ayant aussi peu de considération. Et dire que je me fais ch..r à faire des réponses personnalisées aux candidats non retenus pour mon service, suis vraiment trop c..ne!!

Enfin, je ne regrette pas trop ce poste! J'ai hérité (par le biais du jeux des chaises musicales en vogue chez nous en ce moment) d'un directeur top moumoute comme disait ma petite nièce. Speed, très procédurier, très à l'écoute, honnête et droit. Il n'a que 3 réponses à vous apporter: oui, non, je vous donne ma réponse dès que j'ai tous les éléments! Et je vous assure qu'il s'arrange pour les avoir rapidement les éléments, quitte à bousculer certains petits chefs dans leurs habitudes!

New Boss a vu chaque membre du personnel pour faire connaissance et faire le point sur les qualifications et évolutions. A priori, d'ici 1 mois je devrais quitter la technique pour passer au marketing. Adieu tournevis, perceuse et autres meuleuses, bonjour chaussures loufoques, cocktail VIP et inaugurations! lol!

Fini la technique et les étripouillage de girafe à 7h le matin! Non, je ne fais pas dans la boucherie! Une girafe chez nous c'est un élévateur de monétique! En clair, un bondiou de gros machin avec tapis roulant qui permet de ne pas se fatiguer à soulever des seaux de 35 kilos à hauteur d'épaules! Quand ça marche, bien sûr, et que vous n'êtes pas obligé de tout vider à la main (environ 350 kilos pfff) pour déloger un boulon de rien du tout mais qui s'est coincé juste à l'endroit qu'il ne faut pas et qui scrouinche tout le système.

Du coup, qui dit marketing dit plus d'équipe à gérer. Ca par contre ça va me manquer, j'adore me triturer les méninges pour organiser les plannings, dénicher les formations, faire des réunions qui durent 3 plombes et choisir la couleur de leurs t-shirts.

Qui dit marketing dit aussi des horaires de jour! J'en arrivais à appréhender de faire la nuit avec mon nouveau collègue. Etant la seule femme cadre non-mariée, celui-ci s'était mis dans la tête que j'étais disponible pour un 5 à 7 en toute confidentialité et puis entre cadre...!!! Même 2 mois de pantalon/col roulé n'avaient pas suffit à le décourager! Il parait même que c'était moi qui faisais de la provoc avec mon parfum et ma manière de regarder les gens dans les yeux! Manquerait plus que je pue et que je louche pour être tranquille maintenant! Il a fallut "re-cadrer" (j'adore ce mot) le débat surtout après qu'il m'ait montrer les photos de sa femme et de ses enfants! Célibataire géographique à 1/4 temps ne signifie pas forcément lapine en folie à 3/4 temps!

Dans la série cata, ma proprio est décédée. Du coup, je me retrouve suspendue à la décision d'un morveux de 17 ans 1/2 qui organise des soirée Radio tuning/rap qui hurlent tous les week-ends. Et ça jusqu'à 9 h, au dessus de ma chambre, quand,  comme par hasard, je me lève à 5h du matin pour aller bosser.

J'ai rencontré le notaire qui s'occupe de la succession pour récupérer MA tondeuse et MON vélo entreposés gentiment par ma proprio dans son garage pour l'hiver. Figurez-vous qu'il me demande les factures pour prouver que ces objets sont bien à moi!!! Une tondeuse de plus de 10 ans et un vélo de plus de 5 ans, comme si j'allais retrouver ce type de papier dans mon foutoir! En attendant, ma pelouse c'est la savane (je crois avoir aperçu un pygmé hier ou alors c'était le facteur! lol!). Et je me découvre une subite envie de me remettre au sport (oui oui même par -2C°).

Côté coeur, c'est le Bronx, je passe des nuits câlines et des journées prise de tête. Chérichéri veux absolument investir mon espace et je m'y refuse. Il veux absolument avoir son mot à dire sur tout, même sur la marque de thon du supermarché!!!! Il rapporte mon peu d'enthousiasme à m'engager à mon passé! Ben oui, ça ne peux pas venir de lui puisqu'il fait le ménage, la vaisselle et que depuis qu'il est avec moi il a refusé plein de plans cul!!!!!! Moi je trouve ça normal mais apparement c'est moi l'extra-terrestre!

Pour arranger le tout, mon meilleur ami débarque tous les week-end en ce moment comme il a le spleen avec son divorce! Il ne dort pas dans notre lit (il n'a plus 5 ans quand même!) mais Chérichéri commence à le regarder d'un sale oeil! Je vais finir par croire que je vis avec un sans-coeur!

J'ai découvert ebay! Je sais, je débarque! C'est formidable! Comme en plus, je me fais un syndrôme Bridget Jones, encore déclenché par Chérichéri celui-là! Je me suis fait une super cure d'attaque avec comme mot d'ordre "à bas la culotte de cheval, à bas la peau d'orange"! Bon ok! Il faut que je me mette à l'équitation pour la culotte de cheval et que j'émigre en Algérie pour les orangers mais n'empêche, Chérichéri est vachement fier de dire que sa petite femme et bien ELLE elle s'entretient pour plaire à son homme! A mon dieu, quelques gouttes de sérum et ça vous ravigote l'ego d'un homme! lol! Tant que je ne lui réclame pas un môme pour mes 30 ans (dans 1 mois et des brouettes), il est plutôt content!

Bon ça c'était pour les news d'une future trentenaire plutôt en forme finalement malgré son côté Gaston Lagaff en jupons. Dans l'euphorie de cette super soirée en célibataire/grenouillère/Nutella/ronron de chats, je vous souhaite à tous un très bon week-end et de jolies nuits tendresse.

Mon mini-moi

2 heures, ça passe si vite finalement!

Mamouschka et moi avons profité de notre avance (15h à La Baule pour un rencard à 18h! lol!) pour visiter un peu, se perdre beaucoup (le sens de la non-orientation doit être génétique!) et faire le tour des agences immobilières pour avoir une idée du coût d'une location.

Ben je vous le dis c'est pas gagné! A moins de 500 euros, vous disposez royalement d'un studio avec placard intégré ou au choix d'un placard avec studio intégré, mais avec piscine! Pour canards en plastique uniquement!

On a joué les agents secrets en allant planquer la voiture dans un chemin creux pour que je puisse endosser mon tailleur! J'ai bien crû que le pépé sur son vélo allait avoir une attaque lorsqu'on l'a vu débouler alors que je changeais de bustier! lol!

Cela ressemble à beaucoup de stations balnéaires un peu huppées: magasins chics, maisons de vancances blanches à volets bleus, station de voile, restaurants de bord de mer...

Je suis arrivée 1/4 d'heure en avance (comme d'habitude), ce qui me donne le temps de m'habituer au lieu. J'ai fait un petit tour dans le casino, enregistrant au passage la manière de travailler de mes potentiellement futurs collègues!

Pas de bol, moi qui venait incognito, je tombe sur de très bons clients tout surpris de me voir là! Je les ai assuré qu'en fait, j'étais en mission secrète, chargée de pister nos meilleurs clients, afin de découvrir où ils s'enfuyaient lorsqu'ils ne venaient pas chez nous! Me connaissant bien, ils ont éclatés de rire!

Le directeur MAS s'est avancé alors vers moi en m'appelant par mon prénom. Waouh! Plutôt bel homme, il doit subjugué les collaboratrices à chaque réunion lui! Il en a profité pour rappelé à ces clients qu'ils se revoyaient dans quelques heures pour le dîner VIP et qu'ils seraient à la même table (je sens qu'il va les cuisiner pour savoir ce qu'ils pensent de moi, normal l'occasion fait le larron!). Sympa, ouvert, convivial, il m'a offert un café au bar, avant d'entamer la visite guidée, s'arrêtant régulièrement pour saluer des clients!

Je réalise qu'en fait, cela faisait certainement parti du test: vérifier si je restais en arrière, effrayée devant des clients inconnus ou pas. Vous vous doutez bien qu'il en faut plus pour m'impressionner, même sans connaître cela n'empêche pas la politesse, sans forcément se mettre en avant.

A suivi un entretien qui m'a semblé très court mais en fait pas tant que ça puisqu'il a bien duré 1h à 1h1/4. Sur un ton plutôt badin, on a abordé toutes les étapes classiques de l'entretien: présentation, expériences, tests des acquis et des connaissances (avec quelques pièges à y repenser), raisons de ma candidature, capacité d'intégration à une équipe, style de management...

Ce qui m'a le plus étonnée (perdue l'habitude sans doute) c'est lorsqu'il m'a demandé ce que je voulais faire plus tard (quand je serais grande?). Il a parut désarçonné lorsque je lui ai dit que je n'en savais rien! N'ayant fréquenté que des "petites" structures je me laisse le temps de découvrir le fonctionnement d'un grand casino. Je lui ai indiqué que je ne me voyais pas briguer un poste de responsable MAS (vais pas lui piquer son poste tout de suite quand même ça se fait pas!), si cela impliquait perdre le contact du terrain car il s'agit de quelque chose d'essentiel pour moi. Bon j'ai quand même admis en riant que je me verrait bien directrice de casino d'ici 15-20 ans.

Lorsque nous avons abordé la question du salaire, il a semblé aussi passablement étonné de mon détachement. "je ne suis pas quelqu'un qui court après l'argent, sinon je n'aurais pas passé 4 ans à 900 euros par mois. Mon moteur c'est la curiosité. Lorsque l'on exerce des responsabilités, le salaire suit en fonction des compétences."

Surtout que, au vu des éléments qu'il m'a cité, je ne suis pas très bien doté en avantages sociaux (késako PEOS, intéressement, participation?) dans mon entreprise actuelle. Mes prétentions salariales sont juste celles de la grille de MCD confirmé, point. Je ne me brade pas, je ne me surévalue pas non plus, je souhaite juste débuté dans une grande structure.

Première étape plutôt engageante, bien que je me méfie des entretiens un peu trop amicaux, c'est une technique comme une autre pour obligé le candidat à se dévoiler plus qu'il ne le souhaite parfois.

Puis 20 minutes d'entretien avec le big boss. Beaucoup plus hard, il va droit au but! Me pose des questions telles ce que j'aime dans mon poste et ce que je déteste, dur de trouver quelque chose à détester qui ne soit pas une contrainte à la vie même d'un casino: horaires fluctuant, tension nerveuse...

Je crois que je l'ai étonné aussi lorsque je lui ai dit que j'aimais les procédures! Que j'étais quelqu'un de très carré et que j'appréciais d'avoir des directives claires. Que j'estimais que le respect des procédures n'est en rien un frein à la bonne humeur à partir du moment qu'on a intégré ces contraintes.

Ils semblent tout les deux étonnés que je n'ai pas de plan de carrière à 5 ans! Heureusement, ils ne le perçoivent pas chez moi comme du dilétantisme mais plutôt, comme un refus de me fermer certaines portes, avant de connaître précisément l'enjeu du poste.

Il m'a demandé aussi si je pensais donné une image dynamique de moi-même? " Je n'essaye pas de vous donner une image, j'essaye d'être au plus prêt de ma personnalité"! Sachant bien sûr, que lors du premier entretien, j'avais déjà évoquer le fait que j'étais plutôt d'un optimisme forcené, que j'estime que les soucis perso n'ont pas à passer la porte du boulot et que l'on se doit d'être constant et souriant face aux équipes et à la clientèle.

Big boss pense au moins (c'est lui qui me l'a dit nananère) que je correspond au profil relationnel qu'ils recherchent mais "nous entamons le processus de recrutement et il nous reste plusieurs candidats à voir avant de faire un choix définitif" (phrase bateau je m'entends encore la dire la semaine dernière). Il n'a pas indiqué qu'elles étaient les autres compétences attendues du candidat parfait, va pas abattre son jeu comme ça tout de même au premier rencart!

Enfin, big boss s'engage personnellement à me recontacter sous 15 jours/ 3 semaines pour me donner une réponse! Non c'est pas si long, sachant que dans le monde des casinos les candidats sont déjà en poste, rarement demandeur d'emploi et souvent aux 4 coins de la France.

Est-ce que je suis contente de moi, de l'entretien? Je n'en sais rien, je n'essaye jamais d'extrapoler les suites d'un entretien d'embauche. Je leur ai donné le maximum d'éléments pour m'évaluer, j'ai été honnête aussi bien sur mes "axes de progression" que sur ce que j'estime être mes qualités, mes erreurs de parcours comme mes réalisations.

A eux de juger maintenant, avec leur connaissance du fonctionnement de leur entreprise et leur définition du poste, si je correspond à leurs attentes.

Qui vivra verra. Comme je l'ai dit à l'entretien, je ne suis pas malheureuse dans le casino où je suis actuellement, il ne s'agit pas d'une fuite mais au contraire d'une envie de continuer à avancer, à découvrir. En tout cas, cela m'a boosté pour continuer dans cette voie, continuer à faire ce que j'aime finalement au delà de la taille de l'entreprise ou de sa renommée.

Des nouvelles du front

2 heures, ça passe si vite finalement!

Mamouschka et moi avons profité de notre avance (15h à La Baule pour un rencard à 18h! lol!) pour visiter un peu, se perdre beaucoup (le sens de la non-orientation doit être génétique!) et faire le tour des agences immobilières pour avoir une idée du coût d'une location.

Ben je vous le dis c'est pas gagné! A moins de 500 euros, vous disposez royalement d'un studio avec placard intégré ou au choix d'un placard avec studio intégré, mais avec piscine! Pour canards en plastique uniquement!

On a joué les agents secrets en allant planquer la voiture dans un chemin creux pour que je puisse endosser mon tailleur! J'ai bien crû que le pépé sur son vélo allait avoir une attaque lorsqu'on l'a vu débouler alors que je changeais de bustier! lol!

Cela ressemble à beaucoup de stations balnéaires un peu huppées: magasins chics, maisons de vancances blanches à volets bleus, station de voile, restaurants de bord de mer...

Je suis arrivée 1/4 d'heure en avance (comme d'habitude), ce qui me donne le temps de m'habituer au lieu. J'ai fait un petit tour dans le casino, enregistrant au passage la manière de travailler de mes potentiellement futurs collègues!

Pas de bol, moi qui venait incognito, je tombe sur de très bons clients tout surpris de me voir là! Je les ai assuré qu'en fait, j'étais en mission secrète, chargée de pister nos meilleurs clients, afin de découvrir où ils s'enfuyaient lorsqu'ils ne venaient pas chez nous! Me connaissant bien, ils ont éclatés de rire!

Le directeur MAS s'est avancé alors vers moi en m'appelant par mon prénom. Waouh! Plutôt bel homme, il doit subjugué les collaboratrices à chaque réunion lui! Il en a profité pour rappelé à ces clients qu'ils se revoyaient dans quelques heures pour le dîner VIP et qu'ils seraient à la même table (je sens qu'il va les cuisiner pour savoir ce qu'ils pensent de moi, normal l'occasion fait le larron!). Sympa, ouvert, convivial, il m'a offert un café au bar, avant d'entamer la visite guidée, s'arrêtant régulièrement pour saluer des clients!

Je réalise qu'en fait, cela faisait certainement parti du test: vérifier si je restais en arrière, effrayée devant des clients inconnus ou pas. Vous vous doutez bien qu'il en faut plus pour m'impressionner, même sans connaître cela n'empêche pas la politesse, sans forcément se mettre en avant.

A suivi un entretien qui m'a semblé très court mais en fait pas tant que ça puisqu'il a bien duré 1h à 1h1/4. Sur un ton plutôt badin, on a abordé toutes les étapes classiques de l'entretien: présentation, expériences, tests des acquis et des connaissances (avec quelques pièges à y repenser), raisons de ma candidature, capacité d'intégration à une équipe, style de management...

Ce qui m'a le plus étonnée (perdue l'habitude sans doute) c'est lorsqu'il m'a demandé ce que je voulais faire plus tard (quand je serais grande?). Il a parut désarçonné lorsque je lui ai dit que je n'en savais rien! N'ayant fréquenté que des "petites" structures je me laisse le temps de découvrir le fonctionnement d'un grand casino. Je lui ai indiqué que je ne me voyais pas briguer un poste de responsable MAS (vais pas lui piquer son poste tout de suite quand même ça se fait pas!), si cela impliquait perdre le contact du terrain car il s'agit de quelque chose d'essentiel pour moi. Bon j'ai quand même admis en riant que je me verrait bien directrice de casino d'ici 15-20 ans.

Lorsque nous avons abordé la question du salaire, il a semblé aussi passablement étonné de mon détachement. "je ne suis pas quelqu'un qui court après l'argent, sinon je n'aurais pas passé 4 ans à 900 euros par mois. Mon moteur c'est la curiosité. Lorsque l'on exerce des responsabilités, le salaire suit en fonction des compétences."

Surtout que, au vu des éléments qu'il m'a cité, je ne suis pas très bien doté en avantages sociaux (késako PEOS, intéressement, participation?) dans mon entreprise actuelle. Mes prétentions salariales sont juste celles de la grille de MCD confirmé, point. Je ne me brade pas, je ne me surévalue pas non plus, je souhaite juste débuté dans une grande structure.

Première étape plutôt engageante, bien que je me méfie des entretiens un peu trop amicaux, c'est une technique comme une autre pour obligé le candidat à se dévoiler plus qu'il ne le souhaite parfois.

Puis 20 minutes d'entretien avec le big boss. Beaucoup plus hard, il va droit au but! Me pose des questions telles ce que j'aime dans mon poste et ce que je déteste, dur de trouver quelque chose à détester qui ne soit pas une contrainte à la vie même d'un casino: horaires fluctuant, tension nerveuse...

Je crois que je l'ai étonné aussi lorsque je lui ai dit que j'aimais les procédures! Que j'étais quelqu'un de très carré et que j'appréciais d'avoir des directives claires. Que j'estimais que le respect des procédures n'est en rien un frein à la bonne humeur à partir du moment qu'on a intégré ces contraintes.

Ils semblent tout les deux étonnés que je n'ai pas de plan de carrière à 5 ans! Heureusement, ils ne le perçoivent pas chez moi comme du dilétantisme mais plutôt, comme un refus de me fermer certaines portes, avant de connaître précisément l'enjeu du poste.

Il m'a demandé aussi si je pensais donné une image dynamique de moi-même? " Je n'essaye pas de vous donner une image, j'essaye d'être au plus prêt de ma personnalité"! Sachant bien sûr, que lors du premier entretien, j'avais déjà évoquer le fait que j'étais plutôt d'un optimisme forcené, que j'estime que les soucis perso n'ont pas à passer la porte du boulot et que l'on se doit d'être constant et souriant face aux équipes et à la clientèle.

Big boss pense au moins (c'est lui qui me l'a dit nananère) que je correspond au profil relationnel qu'ils recherchent mais "nous entamons le processus de recrutement et il nous reste plusieurs candidats à voir avant de faire un choix définitif" (phrase bateau je m'entends encore la dire la semaine dernière). Il n'a pas indiqué qu'elles étaient les autres compétences attendues du candidat parfait, va pas abattre son jeu comme ça tout de même au premier rencart!

Enfin, big boss s'engage personnellement à me recontacter sous 15 jours/ 3 semaines pour me donner une réponse! Non c'est pas si long, sachant que dans le monde des casinos les candidats sont déjà en poste, rarement demandeur d'emploi et souvent aux 4 coins de la France.

Est-ce que je suis contente de moi, de l'entretien? Je n'en sais rien, je n'essaye jamais d'extrapoler les suites d'un entretien d'embauche. Je leur ai donné le maximum d'éléments pour m'évaluer, j'ai été honnête aussi bien sur mes "axes de progression" que sur ce que j'estime être mes qualités, mes erreurs de parcours comme mes réalisations.

A eux de juger maintenant, avec leur connaissance du fonctionnement de leur entreprise et leur définition du poste, si je correspond à leurs attentes.

Qui vivra verra. Comme je l'ai dit à l'entretien, je ne suis pas malheureuse dans le casino où je suis actuellement, il ne s'agit pas d'une fuite mais au contraire d'une envie de continuer à avancer, à découvrir. En tout cas, cela m'a boosté pour continuer dans cette voie, continuer à faire ce que j'aime finalement au delà de la taille de l'entreprise ou de sa renommée.

^^Bienvenue à Pétocheland^^

Quelques nouvelles.

Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit, bien que j'ai eu l'occasion de vous lire (mais pas de poster pc pro oblige).

Quelles excuses? Des journées de 12h mâtinants entretiens d'embauche, réunions de service, préparation de la clôture de l'exercice comptable, gestion de mon service (comme d'habitude en fin de mois c'est le rush à la compta) et affluence du week-end prolongé du 1er novembre. Sans compter que Chérichéri est de plus en plus présent physiquement.

La semaine dernière j'ai apprécié (honte à moi!) de passer ma seule journée de congé seule! Seule enfin!

Me balader pieds nus toute la journée entre le canapé, mon lit et le frigo, en baffrant des cochonneries style souris de l'espace, Nutella à la cuillère et sandwich brioche/camembert, tout ce qui fait hurler Chérichéri au scandale culinaire

Faire des câlins à mes chats, des papouilles, des jeux sous la couette, des gratouilles à ronrons, frotter mon nez sur leurs petits ventres tout doux

Lire, lire, lire ce nouvel auteur, Douglas Kennedy, qui me fait haleter 4 heures d'affilée au fil de ses pages, dévorer ses mots, suivre la vie de son personnage au fil d'enquête intimiste au coeur de l'humain

Appeler ma famille, lire les mots de ma Mamouschka qui m'assure de leur soutien inconditionnel et de leur foi en moi pour le poste que je brigue à La Baule

Prendre des nouvelles de ma petite nièce, de son arrivée dans la vie de ma soeur, bêtifier à l'écoute de ses babillements, m'attendrir façon chamallow devant ses photos

Ne pas regarder l'heure une seule minute, écouter tomber la pluie et souffler le vent bien à l'abri de mon nid, vivre au fil du jour déclinant, suivre l'apparition des étoiles

Monter le chauffage et me promener en t-shirt (Chérichéri déteste l'ambiance sauna), me la jouer Caraïbes cocktail à la main en écoutant des rythmes sud-américains

Aujourd'hui premier jour de vacances (9 jours avec mes repos), grasse matinée royale, câlin coquin, bouquet de roses...

Et coup de fil.

Le directeur de La Baule (l'équivalent d'un directeur de département dans une grosse entreprise "normale") qui suite à ma candidature souhaite me rencontrer vendredi en entretien avec le Directeur Général (THE BIG BOSS).

Sourire au téléphone, nous convenons d'une heure en fin d'après-midi, avant il doit être en exploitation. Terme barbare qui ne signifie pas qu'il exploite des esclaves mais tout simplement qu'il est en contact direct avec ses équipes et la clientèle.

En clair, je suis invité à un entretien avec le numéro 1 et le numéro 2, d'un des plus gros casinos du groupe!

S'ils me rencontrent tous les deux c'est bon signe, cela signifie qu'ils sont déjà en accord sur l'intérêt de ma candidature.

Par contre, les rencontrer tout les deux c'est jouer mon va-tout, il n'y aura pas de rattrapage. S'ils font l'effort, dans leurs plannings de ministres de dégager un créneau commun, c'est qu'il faudra convaincre ou mourir!

Pas de pression du tout, suis super zen! Mon oeil oui, suis tendue comme c'est pas possible!

Appelle à la Mamouschka, elle m'accompagne! J'entends déjà d'ici les commentaires: ouhhh la pétocharde, elle a besoin de sa maman pour aller à l'entretien!

En fait, je vais en profiter pour passer la journée avec elle. Aller chercher son cadeau d'anniversaire, déjeuner au resto, papoter de tout et de rien (et surtout pas de l'entretien) dans la voiture en faisant la route, faire le tour des agences immobilières (tant qu'à être sur place!) pour avoir une idée des loyers...

Chérichéri voulait venir avec moi mais je ne préfère pas. Il va me brieffer pendant tout le trajet (ce que je dois dire, la manière de le dire, que répondre si...), bref, le meilleur moyen pour que j'arrive complètement stressée à l'entretien et avec un regard de bête traquée.

Je sais que je peux passer mes entretiens seule, je l'ai déjà fait non mais, suis plus à la maternelle quand même! Mais c'est vrai que ma Mamouschka est mon meilleur coach anti-stress! Celle qui, lorsqu'elle me regarde dans les yeux juste avant, me dit "de toute façon tu va l'avoir ce job sinon personne ne le mérite" et que je crois, parce qu'elle y mets tout son amour de maman dans ce regard!

En attendant, je vais m'occuper la tête: ménage, lessive, vaisselle, blog, lecture, Valium !lol!

Dans 48 heures, à cette heure, je sortirais de l'entretien, je ne sais pas ce que je vais leur raconter. J'ai toujours tenté d'être moi-même, au plus juste de ma personnalité. Le mensonge ne rime à rien avec un employeur comme avec un homme, il y aura toujours un moment si vous mentez où la faille sera découverte.

  Je serais moi et puis voilà tout! Ca passe ou ça casse!

 

Mon Dieu ces hommes!

Je viens d'aller faire un tour chez Sirenekali, en plus de me mettre en joie, ses notes m'ont inspiré un petit supplice chinois pour Chérichéri et un magistral cours de découverte sexuelle.

Son texte conseil aux hommes amoureux m'a rappelé certains souvenirs et grands traits de la personnalité sexuelle des hommes. Ou alors je suis vraiment tombé que sur des branques, mais je mets au défi, toutes les futures commentatrices, de ne pas avoir au moins un des conseils à faire appliquer par leur Homme! lol!

J'ai connu notamment une variante au soufflage d'oreille. E.T c'est ainsi que nous l'avons surnommé mes amies et moi (et oui je ne fut pas la seule "victime"!).

Anecdote: je rencontre ce jeune homme charmant pour prendre un café. Au bout d'un moment, je commence à me dire qu'il est bien séduisant mais un peu creux quand enfin nous nous décidons à partir.Il souhaite me raccompagner jusqu'à ma voiture (galant quand même).

Et là ça se corse, à peine sortis du bar il me colle contre le mur et me roule un palot (y'a pas d'autre mot) façon recherche archéologique de mes amygdales (que je n'ai plus heureusement pour elles). Beurk, j'ai l'impression d'embrasser un môme, genre placard aux amoureux.

Il me dit alors qu'il n'est pas très bisous, ouf je m'en serais pas douté! Non lui il est plutôt câlins! Heu là je me crispe un peu et c'est pas de froid ce soir là! Il se met alors derrière moi, me serre contre lui et me souffle dans le cou genre turbocompresseur! En plus il me dit "tu vois, je suis câlin", tout fier de lui le zozo!

Heureusement ma voiture n'est pas loin. Arrivés là, pas de roulage de palot (ben non il est pas bisou! faut suivre forcément!). Non, par contre, il me plante son doigt dans l'oreille, genre vérifier qu'il me reste un tympan après le turbocompresseur! Et là la phrase qui tue:" tu aimes? Je sais faire des trucs super érotiques (air libidineux affiché mode urgence), c'est une zone super érogène l'oreille!" Là je dois avouer que j'ai eu la plus grande peine du monde à ne pas lui éclater de rire en pleine figure, je l'ai remercié et n'ai plus répondu à ses texto (suis lâche, pas envie d'être franche et de le blesser), le salut dans la fuite.

Jusqu'au dernier: "tu es vraiment une s****pe, finalement tu ne cherchais qu'un coup de quéquette!", je ne savais même pas qu'il était encore possible d'utiliser ce mot de cours de récré à 27 ans! Là je l'ai eu mauvaise et j'ai pas textoté, je l'ai appelé en direct live dans la foulée à 3h du matin et lui ai mis les points sur les I concernant sa maturité sexuelle et ce que je recherchais chez un homme en tant que femme équilibrée de presque 30 ans, non mais!

Le pire c'est qu'il n'en a pas tenu compte! Il a re-tenté la même manoeuvre de "séduction" avec une amie au sortir d'une boîte de nuit, 1 mois après. C'est elle qui m'a appelée à 5h du matin pour m'annoncer hilare qu'elle aussi avait subie les assauts d'E.T et de son doigt magique! lol!

Heureusement, Chérichéri est loin d'E.T! N'empêche, je sens qu'il va avoir le droit à une petite séance de cours gratuit via le blog de Sirenekali, ligoté sur la chaise rédemptée s'il le faut, ça remettra certaines choses en perspectives et ça lui désenflera certainement les chevilles! lol! Je suis bénévole pour ses travaux pratiques!

 

 

Alive, she's alive!!!

J'ai presque repris une tête normale! Je dis presque, parce que suivant l'éclairage on les voit encore bien ces £§µ#~@ de cheveux roux carotte.Merci en tout cas à Jen, Hélianne et Fanny d'avoir compatis à ma douleur capillaire! lol!

Ca a été épique! Comme je suis arrivé 5 minutes avant l'ouverture du salon, la coiffeuse a bien vu ce que ça donnait en pleine lumière (comme un phare dans la nuit ou une balise de détresse au choix). Sa pseudo patronne (en fait la mère de la patronne) m'a dit que c'était dommage, que c'était une couleur bien brillante, pleine de reflets (la DDE aussi est phosphorescente la nuit!)! Quand je lui ai demandé pourquoi elle ne tentait pas la même si elle lui plaisait tant, elle a regardé ailleurs avec un air gêné! Bizarre, du coup elle semblait moins enthousiaste.

En plus, la coloriste qui me prends pour une c~~~~ et me dit que je savais pourtant que ça donnerait cette couleur là, sauf que ce n'était pas le même nuancier qu'il y a 2 jours qu'elle me montrait! Ai failli m'énerver, avec mes 5 heures de sommeil et ma tête de Bozo le clown en reflet dans le miroir. Surtout quand elle a osé me dire : "bien sûr, maintenant si VOUS N'ASSUMEZ pas la couleur..."

Je me la fais, je me la fais pas? Je la mord? Je lui file des coups de pieds? Ca gicle de quelle couleur le sang de coloriste? Grrrrr!!!

J'ai décidé de pas me la faire, ça signifiait sinon repartir avec ma tête de gyrophare et trouver à l'arrache un salon disponible un samedi matin pour me rattraper le gâchis.

Ce qui est bête, pour elle, c'est que je connais bien sa patronne C, et surtout son mari qui est restaurateur sur la station.

Je ne vais pas me gêner dès son retour de vacances pour lui toucher 2 mots, photos à l'appui (c'est formidable la qualité des photos de portable de nos jours). Moi quand je fais une connerie j'assume, je présente des excuses et j'essaye de réparer ou de trouver un arrangement à l'amiable mais là c'était à la limite de la provocation!

Ai pas voulu rentrer dans son petit jeu, après c'est moi qui aurais eu tort de m'emporter et qui aurait été taxé de mauvaise foi alors qu'on m'avait exceptionnellement débloqué un rendez-vous sous 48 heures (gloups! moi j'appelle ça la moindre des choses!).

Enfin, j'ai rien contre les rousses, mon arrière-grand-mère que j'adorais était roux feu, mais il y a une différence entre naître rousse et se retrouver du jour au lendemain limite punk années 70 (manquait plus que la crête)!

En plus, comme si ça ne suffisait pas, j'ai terminé ma journée en beauté par une demande de mise en ANPR (A Ne Pas Recevoir). Il faut savoir que chez nous on peut décider, comme tout établissement privée accueillant du public, de ne plus recevoir un client pour motif légitime. Et là, j'ai un dossier béton: insulte envers la clientèle, scandale en salle, insultes et menaces envers le personnel, état d'ébriété.

  Mon agent d'accueil,qui doit être en soutien pour les interventions délicates, a encore essayé de se faire la malle en pleine discussion orageuse avec le client (comme si un pépé de 70 ans allait l'étaler d'une manchette!). Pas de bol, je n'avais aucun de mes bodyguard perso avec moi à cette heure là!

Enfin, surtout grande chance pour le client, parce que sinon je pense que le sketch n'aurait pas duré 1/2 heure et qu'il se serait fait reconduire à la sortie avec une courtoisie beaucoup plus musclée et expéditive. Pour preuve, bodyguard perso n°1 était fou quand il a appris ça en arrivant, il m'a sauté dessus pour que je lui assure que le client ne m'avait pas touché! Et il m'a raccompagné jusqu'à ma voiture au cas où le client m'attendrait sur le parking! M'enfin, un pépé de 70 ans planqué dans les buissons depuis 4 heures! Et pourquoi pas avec un couteau entre les dents aussi!

Finalement, il y a des jours où on ferait mieux de ne pas se lever! Je ne suis pas superstitieuse d'habitude mais vous croyez que l'orange ça porte la poisse?

 

Poil de carotte

Mais qu'est ce qui m'a pris?

J'étais juste partie pour me faire couper les cheveux et puis en cours de route je me suis dit "et pourquoi pas quelques mèches?"

Je voulais juste changer un peu de tête, faire une surprise à mon homme et me remettre dans la course pour chercher un autre job.

Cette année ma garde-robe d'hiver c'est noir (;-)) Fanny!), rose layette, prune, bordeaux, rouge alors pourquoi pas quelques mèches tirant sur le prune, rouge. Et ça je l'ai bien précisé à ma coiffeuse avant qu'elle me propose des mèches vertes ou bleues "super tendance" (jamais vue de punks chez les banquiers?)...

La couleur était sympa sur le nuancier et puis ma coiffeuse m'avait assuré que ce serait juste des reflets sur ma couleurs naturelle, parce que les mèches sur cheveux très courts ça vire vite léopard pelé au bout d'1 mois.

Pour le coup, ce n'est ni la léopard, ni la lionne qui sont sorties de sa teinture mais plutôt un renard version orange électrique. Je trouvais que ça flashait dans le miroir mais elle m'a assuré que c'était l'éclairage au néon (19h30 quand je suis partie du salon) qui faisait resortir les reflets et que cette couleur faisait ressortir mes yeux bleus!

Tiens mon oeil, les néons, je n'en ai pas dans ma salle de bains et je peux vous assurez que c'est bien la version Halloween de Poil de Carotte que j'ai découvert dans ma glace en rentrant!

Problème: dans ma boîte on ne fête pas Halloween! Et c'est aujourd'hui que je bossais pas dans 15 jours! En plus, il faut attendre 2 jours avant de re-tenter une teinture sinon je finie chauve.

En clair, je me suis payé la honte de ma vie aujourd'hui au boulot.

Quand je suis arrivé mon assistante est restée les yeux écarquillés et la bouche ouverte pendant au moins 1 minute avant de me dire bonjour,  mon DG m'a demandé si j'étais allé supporter Lorient pendant mon week-end (couleur emblème vous l'aurez deviné l'orange!) pour rajouter que finalement on finirait bien par s'y faire!

Certains clients ne m'ont même pas reconnue alors que je passais à côté d'eux et ceux que je suis aller saluer m'ont regarder dans les cheveux et non dans les yeux!

J'ai rendez-vous demain à 9h pour essayer de récupérer ce désastre, avec un peu de chance je vais enfin ressembler à ça:

 

 

 

et non plus à ça:

 

 

Avez-vous l'esprit commercial?

Petite anecdote en forme de question pour rebondir sur Superbobonne, enfin sur sa note( Malaise), parce que la pauvre entre ses turcs, son plombier et les Godzis doit plus rester grand chose à laminer! lol! ;-))

Lors de mon premier entretien d'embauche, fraîche émoulue d'une formation de commerciale (celle où on vous apprends à creuser des tranchées avec les dents), je rencontrais le directeur d'agence d'un grand groupe d'assurances aux particuliers.

L'entretien se passa très bien (normal: mini-jupe de mon côté, libido exacerbé de l'autre côté, pouah!) jusqu'au test fatidique.

Celui où l'on vous précise bien qu'il va être déterminant pour votre intégration dans l'équipe.

"Vous êtes une vendeuse d'encyclopédie en porte à porte en période d'essai d'1 mois. Vous avez 100 encyclopédies à vendre et nous sommes le dernier jour de votre période d'essai.
Vous en avez vendu 99, il vous reste 1 encyclopédie à placer pour être embauché. Vous arrivez chez 1 couple.

Vous sentez bien qu'ils n'ont pas besoin de votre produit et que le coût risque d'être trop élevé pour eux. Au bout d'une heure, vous apprenez que l'entreprise du mari à des difficultés et que ça femme fait plusieurs petits boulots. Il est 19h, vous sentez que ce couple hésite.

"Que faites-vous?

Est-ce que vous leur vendez l'encyclopédie, en prenant une marge sur votre commission et en leur proposant des facilités de paiement en plusieurs fois?

Ou est-ce que vous tentez un dernier client afin de remplir votre contrat d'embauche?"

Et que tous les commerciaux ne m'assassinent  pas tout de suite, ce n'est qu'une anecdote.

Que l'on ait les qualités pour vendre, l'occasion ou l'envie ne change malheureusement rien.

J'ai mûrement réfléchit à la question avant de répondre à ce recruteur.

Ma réponse à été: je ne vends pas. Quand il m'a demandé, si je comprenais bien que, du coup, je ne serais pas embauché, j'ai répondu par l'affirmative. Puis, j'ai brodé sur les risques d'impayés, de contentieux etc... Pas envie de lui dire directement que je n'étais pas prête à n'importe quoi pour décrocher un boulot.  Pas prête à considérer les clients comme des dossiers surtout quand ma décision risquait d'avoir des conséquences négatives pour eux.

Ouhlà, dis comme ça cela fait un peu Mère Thérésa des Forces de ventes non?

En fait, je crois surtout qu'à l'époque, je pouvais m'offrir le luxe (ou tout du moins en avoir l'impression) de ne pas accepter le premier job venu.

Il s'agissait de mon premier entretien d'embauche de jeune diplômée. L'IUT nous avait tellement gonflé le ciboulot que nous étions tous persuadé que les entreprises nous dérouleraient le tapis rouge à la vue de notre joli diplôme.

J'ai rapidement déchanté mais je n'ai jamais regretté ma réponse.

Tout comme je ne regrette pas d'avoir fait mes armes dans un autre domaine depuis.

J'ai beaucoup de mal à considérer les gens comme des portefeuilles ambulants. Je ne dis pas ça de manière péjorative, en fait j'ai du mal à les considérer en terme de pouvoir d'achat.

A l'époque et même aujourd'hui j'ai le choix. Non que je me monte la tête en me prenant pour je ne sais pas qui ou en pensant que telle ou telle entreprise n'attends que moi pour enfin dégager des bénéfices (ouh la grosse tête).

J'ai encore le choix parce que je n'engage que moi. Je n'ai pas de famille à charge, pas de conjoint, pas d'obligation familiale (mes parents sont encore autonomes) et mes choix n'ont donc comme portée que les limites de ma vie quotidienne.

Par contre, je sais qu'il n'en sera pas toujours ainsi, c'est sans doute pourquoi je m'investis tellement dans mon boulot. Je souhaite pouvoir offrir à mes enfants un confort de vie que je n'ai pas connu. Et pour aller encore plus loin, je souhaite pouvoir un jour récompenser mes parents pour tous les sacrifices qu'ils ont fait pour moi.

Le chômage à 50 ans je connais. Ma mère s'est fait licencier à 2 jours de ses 50 ans (hasard?) après 3 années douloureuses de harcèlement. Elle a mis 3 ans à s'en remettre ma Lionne, à remonter la pente, à reprendre confiance en ses compétences, en ses connaissances, en elle tout simplement.

Je suis pas à pas sa recherche d'emploi, ses peurs, ses doutes, ses "échecs". Je découvre que le système n'est pas tendre avec ceux qui se sont sacrifiés pour lui.

Petite info au hasard. Savez-vous qu'au bout de 3 ans de chômage, l'on vous fait passer un test pour vérifier que vous êtes toujours apte à exercer le métier que vous connaissez par coeur depuis près de 30 ans?

Ma Mamouschka s'est ainsi retrouvé sur les bancs de l'école à faire une formation sur l'utilisation d'internet sanctionné par une attestation. Ca m'a fait mal au coeur de la voir stressé à s'en rendre malade pour cette attestation. L'avoir en ligne à 2h du matin à réviser ses cours sur Excel pour son examen de 8h.

J'aurais voulu lui dire que ce n'était pas grave si elle loupait (comme elle me le disait à la belle époque de mes examens) mais ç'aurait été mentir, et nous le savions aussi bien l'une que l'autre. Ne pas avoir cette attestation signifiait ne plus pouvoir postuler aux emplois correspondants à ses diplômes et à ses années d'expériences.

Se retrouver dans un cul de sac. Elle qui a occupé beaucoup de postes de secrétaire de direction se serait trouvé orienté vers des postes de standardiste, d'agent d'accueil ou de femme d'entretien. Je ne considère aucun de ces postes comme dégradants mais qui accepterait facilement, après avoir driver plus de 15 personnes, de redémarrer au premier échelon? Sachant qu'à 54 ans, vous n'avez plus forcément l'énergie, l'envie ou le courage de vous investir dans une entreprise comme lorsque vous aviez 20 ans.

Surtout que, ne nous leurrons pas, les entreprises qui misent aujourd'hui sur les plus de 50 ans sont rares.

Effectuant moi-même certains recrutements pour mon service, j'entends déjà ce type de remarque: "trop vieux, tiendras pas la cadence", "trop mature, sera difficile à manager", "trop d'expériences, ne restera pas dans ce poste assez longtemps"...

"De toute façon il y en a 15 qui attendent à l'ANPE" (réflexion entendue hier), alors pourquoi s'encombrer avec quelqu'un qu'il faudra former ou pire adapter le poste?

Bien sûr que cela me fait bondir, c'est normal. Il s'agit de racisme ordinaire. A mettre dans la même catégorie que les trop gros, trop petit, trop handicapé (et pourtant il y a des aides), trop basané...

Bizarrement toujours trop ou pas assez, comme si l'entreprise était la panacée et que l'on ne puisse accepter que des gens d'exception dans nos rangs.

Combien de personnes aujourd'hui peuvent dire qu'elles s'épanouissent pleinement dans leur boulot? Ok ce n'est pas forcément le but. On a tous besoin de manger, d'avoir un toit sur la tête, d'élever sa famille mais est ce que cela suffit à nous rendre heureux tous?

Je me souviens d'une réflexion que je faisais, il y a quelques mois, à un ami, concernant des négociations nationales pour les grilles de salaires dans sa branche. Il me demandait pourquoi il y a vais tellement d'opposition à accorder un salaire honnête par rapport au travail fourni? Pourquoi cela créait autant de résistance, alors que certaines entreprises dégagent tellement de bénéfices?

Ma réponse fut certainement une trahison à ce que l'on essaye de faire passer pour mon clan d'appartenance: l'encadrement. Cracher dans la soupe en un mot.

Ma théorie est que, finalement, en laissant les gens se focaliser (et je ne suis pas la dernière) sur le besoin d'une reconnaissance salariale on détourne l'attention. Demain vous gagnez correctement votre vie, votre travail est récompensé justement à hauteur de vos efforts et de sa valeur, que reste-t-il? Quelle carotte peut-on encore agiter pour vous donnez envie de vous surpasser?

Dur dur, il va falloir alors rendre votre travail intéressant, vous en aurez vite assez de la routine, vous réclamerez des formations, des possibilités d'évolutions, de meilleures conditions de travail.... Toutes ces éléments si difficiles à mettre en oeuvre! C'est qu'il faut se creuser le ciboulot pour rendre ses employés heureux, alors qu'un petit chèque de temps en temps c'est tellement plus simple!

Alors oui, je comprends que face à de telles exigences, face à ces regards critiques, qui vous soupèsent, qui évaluent si (comme pour les jeux d'enfants) le petit cube risque de ne pas passer dans l'emplacement carré, si vous intégrerez facilement l'équipe en place, on puisse avoir les mains qui tremblent, le sourire hésitant et la combativité dans les chaussettes.

Bien sûr que je ne prône pas l'embauche à tout crin, on ne fera jamais d'un haltérophile une danseuse de balai (quoique avec ces nouveaux aspirateurs! lol!). Mais lorsque l'on parle de respect envers les anciens, pourquoi renier leur expérience, pourquoi craindre la transmission du savoir?

 

L'intelligence du coeur n'a pas d'âge mais parfois l'on se dit que certains n'ont jamais grandit. La faute au système vraiment?

Embarquement chez les fous

Ce soir, c'est soirée PETAGE DE CABLES.

Je crois que je vais écrire à "Vis ma vie...", vue qu'en ce moment ça fleuri les émissions orientées sur les casinos.

Prêts pour une petite apnée? Je vous jure que cet épisode n'est inspiré ni de 24, ni de Speed, ni de Fast and Furious quoique...

Prêts, on se la joue Grand Bleu? Je suis pas Jean-Marc Barr (mmmh que calor!!) mais je vais vous donner le frisson.

En ce moment dans ma boîte c'est le Bronx, enfin plutôt Dallas d'ailleurs! Tout le monde fait des rapports pour tout et pour rien. Même les collaborateurs (restons politiquement corrects!) s'y mettent. Pour des pause-pipi un peu tardives (s'est pas fait pipi dessus quand même) ou des pause-clopes pour les non-fumeurs! N'importe nawak je vous dit!

Moi, dans Dallas, je veux être Sue Ellen. D'ailleurs, je me mets à la picole dès demain. Mes journées me paraîtront moins longues t peut-être que j'arriverais à prendre les tuiles avec le sourire!

Résumé de ma courte semaine (3 jours à 6h/18h mais que d'émotions Thierry!); on respire à fond (ben oui 1 seul jour de congé pour zénifier et on y retourne), on y va!!

DIMANCHE

Arrivée. Identification auprès de la première alarme (non digicode n'est pas mon ami!). Oublié le code, en plus c'est pas moi qui l'ai choisi celui là , autant vous dire que c'est pas mémo-technique genre 1515! Accès refusé!! J'ai hésité, j'avoue! J'y vais, j'y vais pas, j'entendais l'appel de la couette! Et puis non, ç'aurait pas été sympa pour ceux qui attendent la relève.

Un seul technicien, deux trousseaux et bien sûr (Arthur!) la plus importante qui se casse dès la deuxième serrure!! Je crois que j'ai choqué mon technicien avec mes "Bord.. de Mer..".

Suivent 3 sacs de jetons qui explosent, les premiers d'une longue série! Au secours! A quatre pattes dans toute la salle, parce que chez nous il faut qu'on justifie tout, même ce $@*# de jeton de 20 centimes qu'on retrouve derrière la photocopieuse!

  Un post-it de mon collègue de nuit me signale que le pc du bureau est planté! Cause inconnue! Argggh!  Il a fallut que j'enregistre une partie des contrôles dans la salle, l'autre dans l'atelier et la dernière en caisse! Peuvent pas regrouper les logiciels dans ce bastringue (enfin ailleurs que sur mon pc planté en tout cas), une poule n'y retrouverait pas ses petits!

Appel à l'astreinte informatique du week-end et engueulade parce que je l'ai pas appelé à 6h (un dimanche matin y'a vraiment des maso!!). Mais surtout parce que j'ai essayé de me dépanner toute seule via "assistance informatique pour les Nuls" by Google.

N'empêche qu'à chaque manip, il montait en pression mon super informaticien avec mes "déjà essayé ça marche pas" et mes "ça non plus ça marche pas" (faut savoir varier sinon ça deviens vite monotone! lol!).

J'étais bonne (et pas Superbobonne!) pour appeler la DSI (Direction des Services Intelligents?) lundi matin, mais pas avant 9h (c'est grass mat le lundi?) pour me faire dépanner par modem. Si seulement c'était la fin de mes péripéties prise-de-têto-électroniques mais je vous le dit, ici c'est Melrose Place, il y a une suite: LUNDI...

Dimanche après-midi, un monde de ouf, alors qu'il fait super beau et que je rêve d'une Pinacolada au soleil avec Chérichéri! Une intervention toutes les 1min 40 de 14h à 18h. Je comprends mieux pourquoi mon directeur refuse que je sois monté sur roulettes, il doit avoir peur que je mette le feu à la moquette!

Arrivée du remplaçant. Suis tellement fatiguée que c'est moi du coup qui fait un effacement de disque dur pour la passation de consignes! C'est plus une tête que j'ai, c'est un Gruyère! Seule consolation, un café viennois au bar, avant de quitter cet asile de fous.

Ouf! Canapé,musique douce, calins de chats et ... fraquage!

Me suis réveillée à 3 h du matin, avec un cou de contorsionniste. Je savais pas qu'on pouvait faire des noeuds avec ses vertèbres en dormant!

Le pire: s'apercevoir que ce n'est pas un cauchemar! Qu'il me reste deux heures de sommeil et que j'y retourne!!!

Si vous avez réussi à retenir votre souffle jusque là, j'ai une mauvaise nouvelle: vous êtes au bord de l'asphyxie! Comme moi en ce moment! Et ce n'était qu'un aperçu du premier jour...

A demain pour la suite?

PFFFF

Enfin de retour, j'en pouvais plus de m'écrouler tous les soirs dans le canapé sans même avoir le courage d'allumer le pc.

Bizarre d'ailleurs parce que au boulot je trouve le temps d'aller jeter un oeil en douce sur mes ti chouchou.

Bon le pc pro me fait toujours la gueule. Pour preuve j'avais concocter un super commentaire pour Chirron pour le remercier d'un service qu'il m'a rendu et ce  BBBBBIIIIIIIPPPPPPP de pc est allergique à Typepad, non seulement il n'a pas poster le commentaire mais en plus il l'a effacé, grrrrrrrr. "Si j'aurais su j'aurais pas venu" comme dirait quelqu'un! lol!

En ce moment, je ne descend de mon petit nuage que pour aller bosser. Dur dur de passer du paradis à l'enfer en 700 m; et oui j'ai la chance d'habiter très près du taff, trop près parfois...souvent...tout le temps... (note pour plus tard: penser à déménager pour la 8ème fois en 5 ans! lol!)

Mon chéri a dormi à la maison 3 nuits consécutives. Hummm bonheur de se réveiller dans ses bras, grrrr malheur il n'a besoin que de 4 heures de sommeil pour être en forme et moi de 12 pour ne pas jouer les fiancés de Frankenstein! Qui a dit décalage?

  Mon nouveau collègue commence mardi! Je l'accueillerais bien à bras ouverts mais il est marié avec 2 enfants, ça risquerait de faire encore des bruits de couloirs! Ouf on va revenir à des journées de 10 heures au lieu de 14h!

Yes yes yes 4heures de plus pour dormir!! Ai du sommeil en retard moi. Surtout que je sais pas si c'est l'été indien chez vous mais en tout cas, chez moi, Chérichéri est loin d'hiberner sous la couette, serait plutôt en pleine poussée d'hormones! Qui a dit décalage?

Bon, il a un peu fait la tête quand il s'est rendu compte que le fameux week-end chez mes parents c'est aujourd'hui, pas le mois prochain, pas à la Saint Glinglin. Du coup, je le revois pas avant mardi avec son planning de ministre et le mien de présidente (non mais! lol !)

A part ça, dans les mauvaises nouvelles (quoique): mon index part en live. Aucune consolidation depuis le 22 juillet et début d'algodystrophie (et non c'est pas un super truc à base d'algues bretonnes!). En clair, devrais être en arrêt (même rengaine depuis le 22 juillet) mais peux pas (même rengaine depuis 3 ans),  pas le moment, sous-effectif, vacances du boss (si si ça existe comme excuse bidon)...

En bref, si dans 3 semaines la radio n'est pas meilleure là je pourrais plus reculer ce sera 2 mois d'arrêt au moins.

Se rendent pas compte qu'ils mettent la sécurité nationale  en jeu: déjà qu'au bout de 4 jours je tourne comme un lion en cage, alors 2 mois c'est une incitation au meurtre!!! Il va falloir évacuer les femmes et les enfants d'abord (et mes chats aussi !lol!).

Enfin, avec un peu plus de temps à moi, un peu moins de stress, beaucoup moins de fatigue (vais mettre des calmants/ bromure dans la tisane de Chéridamour! lol!) j'ai peut-être une chance d'éviter l'arrêt.

Quoique, ça m'aurait laissé plus de temps pour vous lire, parce que vous me manquez quand même un chouïa beaucoup amis bloggeurs.

 

A present for my light

Moins d'un mois et c'est l'anniversaire de ma Mamouschka.

Ca y est l'angoisse monte au baromètre! Cette année je ne pourrais pas être là pour son anniversaire.

Ma mamounette c'est quelqu'un de spécial (http://ying-yang.typepad.fr/yingyang/2005/06/mamouschka.html).

Mais c'est aussi le pire des tyrans en matière de cadeau! Impossible de lui offrir quoi que ce soit. Tous les ans mes frères et soeurs (habitants chacun à un bout de la France) ont le droit à l'engueulade rituelle correspondant à la livraison du fleuriste.

Avantage pour moi qui habite près de chez mes parents et qui peux (normalement sniff) me libérer pour la fêter, j'y ai le droit en direct live quelque soit le petit bouquet que je cache derrière mon dos.

Pire, tout les ans, elle nous rabat les oreilles avec son super parfum à 10 balles, qu'on ne trouve que chez Carouf et qui sent la vieille Eau de Cologne fanée.

Impossible de lui offrir quoi que ce soit, elle se complaît dans ses tenues gris souris, sans maquillage, sans bijoux. Elle voudrait se confondre avec les murs, qu'elle ne s'y prendrait pas mieux.

Je ne comprend pas que la souricette d'aujourd'hui ait réussi à faire de ma soeur et moi des lionnes. Comme si en nous transmettant sa force elle s'était éteinte.

Par moment, j'ai l'impression qu'elle est un peu comme moi, en pire! Elle tente de n'exister que par ses actes comme si son corps n'existait plus.

Bien sûr, ce n'est plus le corps de ses 20 ans, bien sûre que la vie (et 3 enfants, et le boulot à plein temps et les ménages et les chambres d'hôtes...) la vieillie peut-être prématurément. Bien sûre qu'elle a due avoir l'impression de se perdre en chemin.

Pour nous, elle reste ce roc immuable, ce satellite de nos vie, ce point d'ancrage d'amour, comme la lumière d'un phare de vie.

Et même si nous sommes maladroits, même si nos cadeaux ne sont jamais les bons, c'est si dur de réussir à lui rendre tout cet amour qu'elle nous transmet...

Bomba ambulanta

A ceux qui pourraient penser que je vais me décrire en bombe latine ou platine passez votre chemin. Ni l'envie ni le temps de chausser le string et l'accent de baby-sitteuse hongroise (clin d'oeil à Superbobonne!), pour aller marivauder dans les rayons de bricolage!

Surtout que question tournevis en ce moment à part les utiliser comme fléchettes d'appoint sur ma liste de mails en retard je peux plus les voir en peinture.

Suis juste un ti nécureuil hargneux ce soir. Un super écureuil préhistorique qui grogne, tousse, psychote après sa noisette et veux gnaquer le premier mammouth qui passe.Je savais bien que j'avais pas la super forme en ce moment mais là suis achevée!

J'ai fait la bêtise d'aller voir ma doctoresse. Celle qui fait les gros yeux quand je veux pas prendre d'arrêt. Celle qui vient de me concocter une liste de médocs à mettre KO un éléphant. Ben oui, à force de vouloir tout prendre sur moi, j'ai cumulé!

Il parait que je suis une bombe virale à retardement!!! Angine, laryngite, bronchite, otite, vous secouez tout ça dans mon shaker, 1 doigt de tension (je mettrais pas le volume il est pas à 2 chiffres) et vous obtenez....une égoïste! Si si, elle m'a traitée d'égoïste parce que je préfère bosser (heu là je lève le doigt et je dis "j'ai pas le choix") et dissiminer mes microbes via la clim plutôt que de rester calmement chez moi à chouchouter ma crève devant les Feux de l'Amour!

En fait, j'ai juste décider d'adhérer par solidarité au club des malades de la rentrée. A tous les grippés, reniflants et autres crachouilleurs du monde, je vous donne la main et vous tend le mouchoir! lol! Ca m'aura au moins permis de découvrir que c'est génial un homme quand ça vous chouchoute au grog (non suis pas bourré, hips!, je soigne ma fièvre), va harceler le pharmacien pour le sirop anti-toux-tout et vous concocte un bon petit plat, parce que là vous êtes tellement fatigué que vous n'arrivez pas à reconnaître la poêle de la casserole (excuse un peu bidon j'ai un micro-onde!).

Enfin, l'amour ça efface le nez qui coule, les yeux qui larmoient, les frissons dans le dos et les courbatures. Finalement ça devrait être remboursé par la Sécu! lol!

 

 

Bomba ambulanta

A ceux qui pourraient penser que je vais me décrire en bombe latine ou platine passez votre chemin. Ni l'envie ni le temps de chausser le string et l'accent de baby-sitteuse hongroise (clin d'oeil à Superbobonne!), pour aller marivauder dans les rayons de bricolage!

Surtout que question tournevis en ce moment à part les utiliser comme fléchettes d'appoint sur ma liste de mails en retard je peux plus les voir en peinture.

Suis juste un ti nécureuil hargneux ce soir. Un super écureuil préhistorique qui grogne, tousse, psychote après sa noisette et veux gnaquer le premier mammouth qui passe.Je savais bien que j'avais pas la super forme en ce moment mais là suis achevée!

J'ai fait la bêtise d'aller voir ma doctoresse. Celle qui fait les gros yeux quand je veux pas prendre d'arrêt. Celle qui vient de me concocter une liste de médocs à mettre KO un éléphant. Ben oui, à force de vouloir tout prendre sur moi, j'ai cumulé!

Il parait que je suis une bombe virale à retardement!!! Angine, laryngite, bronchite, otite, vous secouez tout ça dans mon shaker, 1 doigt de tension (je mettrais pas le volume il est pas à 2 chiffres) et vous obtenez....une égoïste! Si si, elle m'a traitée d'égoïste parce que je préfère bosser (heu là je lève le doigt et je dis "j'ai pas le choix") et dissiminer mes microbes via la clim plutôt que de rester calmement chez moi à chouchouter ma crève devant les Feux de l'Amour!

En fait, j'ai juste décider d'adhérer par solidarité au club des malades de la rentrée. A tous les grippés, reniflants et autres crachouilleurs du monde, je vous donne la main et vous tend le mouchoir! lol! Ca m'aura au moins permis de découvrir que c'est génial un homme quand ça vous chouchoute au grog (non suis pas bourré, hips!, je soigne ma fièvre), va harceler le pharmacien pour le sirop anti-toux-tout et vous concocte un bon petit plat, parce que là vous êtes tellement fatigué que vous n'arrivez pas à reconnaître la poêle de la casserole (excuse un peu bidon j'ai un micro-onde!).

Enfin, l'amour ça efface le nez qui coule, les yeux qui larmoient, les frissons dans le dos et les courbatures. Finalement ça devrait être remboursé par la Sécu! lol!

 

 

Grenouille ascendant kangourou

Vous avez déjà vu le croisement d'une grenouille et d'un kangourou?

Viendez donc faire un tour par chez moi alors! Sur l'air de "viens à la maison y'a les vautours qui chantent"!! lol!

En ce moment, je suis surbookée:

• collègue en arrêt maladie jusqu'à la fin de sa période de préavis:

Vive les journées de 15h pendant qu'elle se prélasse à la plage! Pourvu qu'elle se fasse mordre par une méduse! Comment ça ça mord pas une méduse? Et ben alors je lui souhaite un méga coup de soleil avec plein de cloques histoire de compenser mes journées à l'ombre des jackpots!

• contrôle surprise des autorités de tutelle à partir de mercredi matin:

Et zou, comme ma super collègue n'a rien fait pour SON service depuis le mois de mars (où elle m'a piqué MON service), il faut que je mette à jour tout ce que Madame n'a pas su ou pas voulu faire au niveau des contrôles. Tout ça bien sûr, en plus du suivi du service technique où comme par hasard j'ai 25 néons qui se baladent. C'est beau un néon la nuit!! Dans mes cauchemars d'inventaires pas à jour!!!

• radio de mon index en plus!

Cet idiot là s'est pas recoller comme il fallait! Alors suivant l'angle de déviation soit je m'en tire avec le doigt d'E.T soit il faut ouvrir/casser/broche/1 mois d'arrêt/ouvrir/dé-broche/1 mois d'arrêt! Moi qui deviens folding au bout de 4 jours à tourner en rond chez moi je vous raconte même pas les dégâts! En plus, (bien sur!!), insistance lourde de la môman pour venir faire du squattage en cas d'arrêt! Au secours! J'ai 30 ans (presque), toutes mes dents (presque), une vie sexuelle (presque) et aucune envie de me faire poupouner, infantiliser chez papa/maman!

• des clients partout, des litiges partout, des pas polis partout

je vais demander un flingue au Papa Noël, même si j'ai pas le droit de descendre les clients chiants au moins je pourrais m'immoler sur l'autel du dieu Travail. Je regrette parfois de ne pas faire 1.90m et 120 kilos, je pourrais me spécialisé dans le lancer de clients! Gnack, gnak, gnak!!! Ce soir, je me suis fait traiter de mal-aimable alors que j'ai passé 1 heure à expliquer calmement à une cliente que je ne pouvais pas piquer 30 euros dans la caisse pour ses (même pas) beaux yeux sur son intime conviction.

D'habitude on me considère comme une Speedy Gonzales, une nana joviale, toujours en live, toujours de bonne humeur, avec des épaules de camionneuse et des jupes de gogo danseuse! lol!

Là, on dirait juste une pôv tite grenouille shootée aux amphètes. Je ne sais plus où donner de la tête! Même pas le temps de m'échapper vers mon blog et encore moins de soigner comme il faut ma vie amoureuse!

Alors que j'ai un super homme qui m'offre des roses pour se faire pardonner, qui me fait des discours au clair de lune et avec qui je rêve de voir le soleil se lever de nouveau en effrayant les mouettes! Je sais pas comment il supporte l'espèce de Beep Beep que je suis en ce moment! Il me dit que c'est son côté Coyote mais par moment, il me fait plus penser au Loup de Tex Avery quand même! lol!

Enfin, en dehors de la coke, je ne vois qu'une solution pour tenir jusqu'à fin septembre: de l'AMOOOOOUUUURRR encore et encore! Ca délasse le corps, ça vide la tête et ça comble le coeur. J'en veux encore, c'est pas homéopathique mais qu'est ce que c'est bonnnn....

Tabous et tolérance

Que de réactions pour des sujets que je n'aborde pas!

A aucun moment, je n'ai souhaité dénigré le blog à l'origine de ma note (même si, par conviction personnelle, je n'y ai pas laissé de commentaire), à aucun moment je n'ai railler certain(e)s d'entre vous qui expriment haut et fort leurs opinions, à aucun moment je n'ai rabaissé ou porté aux nues ceux qui sont croyant, politisés, syndiqués ou autre.

Je ne parle pas de politique mais ce n'est pas pour autant que je ne m'y intéresse pas au contraire.  J'exerce mon droit, mon devoir de vote comme beaucoup mais je fais de la vie de tous les jours mon isoloir. Je me laisse la possibilité au travers des articles, des analyses, des événements d'affiner ou d'infirmer mon jugement, je m'accorde le droit d'évoluer, de me tromper, d'apprendre.

Clamer haut et fort mes opinions ne m'intéresse pas, les partager autour d'un café en salle de pause ou auprès de ma chère maman me donne l'impression de les figer, de m'étiqueter, je préfère les actes aux paroles. Mes actions sont le reflet de mes croyances, de mes choix, de mes indignations.

Il est si difficile de partager ses idées sans risquer de les biaiser, de les appauvrir, de les vulgariser, sans blesser l'autre ou risquer de donner l'impression de snober des opinions différentes de la mienne. Je suis pour la tolérance et imposer mon avis n'en fait pas partie.

Je me suis beaucoup intéressée à la religion, aux religions, dans ce qu'elles apportent à l'Homme, dans la vision qu'elles en donnent et ne pas me déclarer de telle ou telle confession ne m'empêche pas de suivre mon chemin de vie enrichi par chacune ou par une seule.

Je suis dans la position de celle qui questionne, de celle qui veux comprendre, de celle qui veux avancer avant tout et rester figé sur une opinion, sur un "acquis" me gêne énormément.

    Je ne veux pas faire de mes idées ou de leur défense quelque chose de viscéral; mon pays, ceux qui me sont chers ont déjà cette place dans mon coeur, dans mes tripes.

Féministe (aïe pas encore les chiennes de garde), je n'impose pas mes combats, même si certaines opinions, certaines actions me révoltent, j'essaye de comprendre le pourquoi des choses même si je ne les accepte pas.

Heureusement, le monde ne tourne pas seulement autour de la politique et de la religion même si l'on ne peut y rester indifférent.

Savoir écouter sans juger l'AUTRE, MOI ou EUX est si rare que cela mérite peut-être que l'on s'y consacre un peu plus.

 

 

Tabous?

Existe-t-il des tabous dans notre petit monde, dans notre petit paradis blogosphèrique?

Au fil des blogs, on découvre la violence, le sexe, l'amour, la colère, la perversion, la tendresse, l'indignation, la douceur, la solicitude, l'amitié...

Et pourtant, je suis tombé une fois de plus cette nuit sur 1 blog intitulé "la gauche du...." (je ne ferais pas de pub!) et je me suis aperçu, une fois de plus (je me répète là!), que personne n'y laisse de commentaires, moi encore moins que les autres.

Par idéologie personnelle, je ne parle jamais politique, jamais religion. Mon ex (paix à son souvenir), s'en était irrité, pensant que je ne lui faisais pas assez confiance pour lui faire part de mes idées. Cela avait d'ailleurs déclenché une drôle de discussion lors d'un repas dominical chez mes parents au moment du référendum sur l'Europe.

Mon père m'avait alors avoué, sans honte, qu'en 25 ans de mariage ils n'avaient jamais discuté politique et qu'il ne connaissait pas les opinions de ma mère sur l'Europe. Et celle-ci de claironner alors, toute fiérote, la réponse de son bulletin de l'après-midi! Stupeur de la part de mon père et diarrhée verbale de ma maman d'habitude si zen! Comme si elle avait toujours attendu que le sujet vienne enfin sur le tapis! Comme un manque!

Peut-être ai-je été formaté moi aussi?

En fait, je ne parle jamais ni politique, ni religion pour une raison qui  parait simple à mes yeux: le débat est stérile! Qu'un chrétien discute de sa religion avec un bouddhiste ne le convertira pas, chacun verra les divergences et les points communs à chaque religion mais cela ne changera en rien ses convictions, cela n'ébranlera (heureusement) en rien la foi de chacun en son dieu, en sa doctrine, en son ressenti!

  Il en est de même en politique, le côté venimeux en plus car là on touche à l'interprétation de chacun des événements qui l'entourent. Tout de suite, le terrain de vient plus glissant, le débat devient souvent houleux.

En plus je déteste les tiroirs, les étiquettes, les petites boîtes où il est si confortable de classer les gens, presque de les archiver comme des reliques, dans le formol de leurs idées, figés à jamais! Si confortable de cadrer, de cerner l'autre plutôt que de lui laisser la possibilité d'avancer, de se transformer, d'évoluer.

Alors bien sûre c'est seulement ma vision des choses, mon ressenti, cela ne m'empêche pas d'avoir une opinion. Par contre, je fais en sorte de ne pas me laisser entraîner dans ce type de discussion, même si je me doute que certains de mes actes que certaines de mes prises de position parlent d'eux même. Je ne veux pas me tupperweariser en me collant une banderole dans le dos et un couvercle bien hermétique sur le cerveau.

La seule chose qui me reste dans la peau, c'est ma Bretagne, ma famille, ma vie et c'est déjà un sacré challenge de fidélité! 

 

 

Au fond de ma caverne

Au fond de ma caverne, il y a un petit animal blessé qui lèche ses plaies en silence.

Au fond de ma caverne, il y a une boule de poils hirsute qui mord la main qui se tend.

Au fond de ma caverne, il y a une panthère aveugle qui avait oubliée l'odeur de la peur, l'odeur du sang et de la mise à mort.

Au fond de ma caverne, il y a seulement le reflet de la lune, le soleil s'est enfui.

Au fond de ma caverne, il y a le doute, la culpabilité, le mensonge qui tourbillonnent emportant avec eux toutes les certitudes.

Au fond de ma caverne, il n'y a plus de mots, plus de larmes, plus de rires, juste le silence.

Au fond de ma caverne, je me cherche à nouveau, entre départ et renaissance, entre lumière et ombre, entre culpabilité et joie, entre remords et soulagement...

Colors of my life

Les couleurs ont toujours eu énormément d'importance dans ma vie.

Sans doute parce que j'ai toujours vu mon père peindre, des fleurs, des paysages, des marines, des maisons. Jamais de visages, jamais d'animaux comme s'il était finalement plus à l'aise avec les choses, comme s'il les ressentait finalement plus intensément que les gens. Tous ses tableaux par touches, par dégradés, par technique pointilliste sur les traces de Seurat, pointilleuse touches ajoutées puis recouvertes puis fondues...

De par son métier dans la décoration, il m'a transmis le goût des couleurs, des associations, des jeux de matières, des jeux d'époques avec sa passion pour la retape de vieux meubles.

Aujourd'hui il était heureux en partant de chez moi.
Ils sont venus tous les 2 vérifier mon état de convalescence. Et puis, lui qui n'a commencé à exister pour ses enfants qu'il y a 10 ans, est fier que l'on fasse appel à lui pour tout ce qui est bricolage.

Je pense que finalement, en abandonnant à ma mère le rôle de nous éduquer, il s'est mis sur la touche pendant toute notre jeunesse. Comme si ce qu'il avait à nous apporter n'était pas important, n'avait pas de valeur à ses yeux ou en tout cas moins que ce que notre mère nous transmettait.

Il était fier aujourd'hui de l'appartement, fier de moi, fier des idées que j'ai eu pour la déco, fier de s'apercevoir qu'il m'avait un peu transmis son don pour créer à partir de pas grand chose!

J'ai trouvé des tissus pour le salon que j'ai fait retaillés en plaid et coussins pour créer mon univers de princesse dont j'avais tellement rêver avec ma liberté retrouvée. J'avais réellement besoin après avoir été Femme pour mes ex de redevenir petite fille pour moi. De m'entourer de douceur, de chaleur, de couleurs bonbons acidulés, de m'amuser enfin au lieu de donner une image! J'ai donc un salon en rose, fuchsia, soleil, orangé, mes couleurs pour l'amitié, pour le partage!

Avec aux murs des tentures  et des affiches africaines très colorées, très sableuses, très terreuses comme sortant des mains d'un potier encore liquides de végétalité.

Je voulais créer un espace chaud, moelleux, douillet, un peu à l'oriental, comme une alcôve, comme un écrin, un espace qui se ressentirait tout de suite comme intime, comme accueillant puisque c'est là que je reçois et là que j'écris, mon pc se trouvant désormais éclairé par une guirlande colorée rouge et rose.

Des guirlandes j'en ai mis partout!!! Mon ex détestait ça, il disait que ça faisait "bordel mexicain"! lol! Moi j'ai besoin de ces touches de lumière diffuse en accord avec mes pièces:

• orange et jaune pour la cuisine parce que j'aime faire entrer le soleil dans ma maison quand je reçois des amis à manger autour de l'immense table de ferme en bois brut! Ca éclaire le repas comme aux chandelles et donne bonne mine même aux plus pâlichons.
• bleue pour le sas qui désert ma chambre et le salon parce que ça me rappelle la mer, les étoiles la nuit! En plus, celle du sas encadre le miroir en pied façon loge de star , ainsi tout le monde peux se mirer une dernière fois avant de s'installer dans les canapés du salon
•  rose et rouge pour celle qui délimite l'espace pc. Sa lumière se cumule avec les 2 appliques du mur opposé pour créer une ambiance, un halo de chaleur autour des canapés. Elle ravive encore les tonalités des tentures aux murs.
•  indigo pour ma chambre, un bleu chaud propice à la sieste, à la rêverie, transformant mon lit en rivière, en étang, en petite mer calme ou agitée...

J'ai besoin de toutes ces couleurs comme une bouffée de bonheur à chaque pièce, mon chez moi, mon oasis, mon home sweet home tout doux! Mes mélanges bayadères (tiens d'ailleurs 1 site équitable www.bayadere.com avec plein de doudous sympa pour les mômes qui aiment la couleur!), mes voilages soleil, mes loupiotes de carnaval.

Et puis les parfums, chaque pièce à le sien: sensuel encens, arôme légèrement sucré et frais du thé vert, odeur marine de la salle de bain en accord avec les reflets bleutés sur la porcelaine blanche, effluve entêtant des pots-pourris  dans leurs boîtes de bois brut...

Pourtant, dans ma vie pro, je porte essentiellement du noir, du blanc, du bleu presque polaire ou du rose pâle, j'essaye de retrouver alors l'anonymat d'une image, la cuirasse d'un tailleur, le parfum passe-partout de Madame Tout Le Monde ni sucré ni acidulé, juste assez frais pour ne pas incommoder.

Mes couleurs, mes rires, ma joie de vivre, je les laisse exploser au dehors surtout, avec mes proches, dans la vraie vie quoi!

Y'en a qui doutent de rien

Parfois je me pose des questions. Oh pas existentielles cette fois mais quand même! Je me pose des questions sur la communication homme-femme.

Cela fait plus de 9 mois maintenant, que tous le monde sait que je me suis séparé de mon ex; 3 mois que l'information circule qu'il a enfin déménagé et là d'un seul coup, mon téléphone qui commence à vibrer, tintinabuler et sonneriner dans tous les sens!

Du faux blond, mais vrai fade, qui m'avait serré d'un peu trop près en boîte voilà 6 mois et qui, par je ne sais quel concours de circonstances a réussi à toper mon numéro perso, s'enflamme par sms le dimanche matin à 6h (soupçon de retour de soirée vue l'horaire)

Au vieux "copain", qui avait osé m'appeler à la veille de son mariage, il y a 2 ans pour une dernière nuit de folie (je vous le dis y'en a qui doute de rien!
Sauf que déjà à l'époque je ne me voyais pas sortir toute nue d'un gâteau et encore moins être la "petite dernière pour la route". Le même qui est aujourd'hui tellllllement malheureux dans son couple (Sniff) qu'il a presque réussi à me faire pleurer au téléphone celui-là!

Au vrai chaud, qui croit que j'ai enfin enlevé la pancarte "en main" que je me trimballais dans le dos pour la troquer contre un "lapine en folie"! Oui, c'est un ami des bêtes ce joli monsieur, surtout si vous êtes prête à porter les cornes avec le sourire.

Et enfin, mon marin en goguette qui redonne signe de vie après 6 mois! Pas de sa faute, il était en mission mais bon si j'ai le temps de lui offrir un café et plus si affinités....

M'enfin, je sais pas moi, c'est les hormones ou quoi?

J'ai jamais reçu autant de mails, SMS et appels en 6 mois pour des propositions coquines que ces 2 dernières semaines.

Ce qui m'inquiète c'est que si l'information de ma rupture à mis 9 mois à transiter, je risque d'en avoir encore quelques uns avant que tout le monde masculino-hormonalo-exacerbé soit au courant que je ne suis pas sur le marché!

C'est ça mon problème, je ne dois pas dire NON suffisamment fermement ou suffisamment fort, ou alors je le dis mal, ou alors c'est pas à leurs oreilles qu'il faut que je m'adresse?

Ca me rappelle une anecdote en rapport avec une précédente note de Superbobonne sur les petites humiliations qui tuent

Il y a de cela environ 6 mois (le soir du blond fadasse), j'ai participé à une sortie after-work avec mes collègues dans la boîte homo de la station où l'on a nos habitudes.

Je portais en sortant du boulot une robe de tailleur très ajustée bleue ciel et une veste (toujours de tailleur dress-code oblige) noire. J'avais embarqué avec moi mon body-guard perso qui s'avère être un de mes meilleurs amis rentré à la sécu chez nous il y a 1 an.

A peine arrivé nous tombons sur JC (body-guard 2 attitré) surexcité car en congé et très gay sur cette soirée. A peine le temps d'enlever ma veste dans la boîte surchauffée (3h du mat un dimanche soir), qu'il m'entraîne dans une danse latino collé-sérré des plus hot. Même pas peur, il est homo et moi plutôt d'humeur festive!
Le public autour nous fait des sourires éclatants et nous en rajoutons de plus belle!
Echevelée à la fin de la chanson, je m'apprête à rejoindre le reste du groupe lorsqu'un hurluberlu me chuinte à l'oreille que je l'ex..te! Ahurie, je me réfugie auprès de mon body-guard perso, qui d'un seul coup réclame à corps et à cris ma veste

Beau lui dire que j'ai trop chaud rien à faire, il me la colle de force sur les épaules avant de me hurler à l'oreille " ta robe est déchirée on voit tout ton string"! Juste au moment où la musique baisse de volume pour annoncer la fermeture! (pense-bête: demander aux DJ du coin s'ils ont quelque chose contre moi pour toujours couper la musique au mauvais moment).

Cela faisait une bonne 1/2 heure que je me contorsionnais avec la robe ouverte presque du haut du dos jusqu'au milieu des fesses avec des sous-vêtements blancs sous les lumières noires et un sourire super ravi devant autant de succès!!!! Et là le blond fadasse qui fait son entrée en me demandant si je veux danser.

Ben oui bien sur sans musique et avec ma robe déchirée j'ai drôlement envie de danser! Dépité, il en profitera lors de la sortie bousculée de la boîte pour me coller dans le dos et me susurrer son nom. Franchement,comme si c'était le dernier de mes soucis, avec mon sac dans une main et l'autre qui referme ma robe derrière façon blouse d'hôpital pour tenter de rejoindre à peu près dignement ma voiture!

Le pire, et là excusez moi mais j'ai dû tomber sur un nid de libidineux, c'est que le lendemain à la caisse du supermarché où j'allais payer mes 2 collants et ma litière pour chats,le client derrière moi s'est permis de me demander si aujourd'hui encore je portais des sous-vêtements blancs!!!!!

Au secours!! Je suis sorti du supermarché rouge comme une tomate et je n'ai plus osé remettre les pieds dans cette boîte depuis avec la hantise en plus, les premiers temps, de croiser sur mon lieu de travail, des clients qui aurait assisté à la scène!

Quand je vous disais que je suis maudite!!!

Marie Farfouillette

Qui est-ce? Qui peux porter un nom aussi bizarre?

Et bien Marie Farfouillette, c'est moi! C'est ainsi que ma Mamouschka me surnomme quand je lui dis que j'ai fait un Troc et Puces ou une brocante!

Le pire, c'est que ce sont eux, mes chers parents qui m'ont transmis le virus. Dans une moindre mesure malheureusement car je n'ai pas leur compétence et leur patience pour transformer un meuble hideux en pièce de musée.

Mes parents n'ont jamais eu beaucoup de moyens (et avec 3 enfants à éducationner encore moins) et toujours eu le goût de la chine (du verbe chiner ceci n'est pas une faute d'orthographe! lol!).

Etant moins douée, je me suis rabattue sur ce que je pouvais transformer, collectionner à moindre coût. Mon adresse préférée: Emmaüs, qui a induit ma passion pour les chapeaux. Les chapeaux anciens uniquement, les chapeaux à histoire: à voilette, panama, feutre d'homme, canotier et même, O Joie, un authentique chapeau féminin de chasse à courre (bien que je déteste ce sport barbare) avec encore l'élastique d'origine à glisser sous le chignon que je n'ai pas.

Si ma ferveur s'était limitée aux brocantes je m'en serais tiré mais je suis tombé très jeune dans les Trocs et Puces, dépot-vente et autres foires à 10 francs.

Je m'en fout comme de l'an 2012 (clin d'oeil à Marino) qu'ils aient déjà été portés, qu'ils soient un peu fanés puisqu'ils m'ont choisi. Si si je vous le dis, je les entends dans les allées qui me disent "achètes moi, achètes moi, achètes moi..."

Résultat, je dois avoir la plus belle collection de fringues des années 30, 40 et 70 qu'une armoire féminine ait connu: robe Charleston à perles, manteau en cuir façon Gestapo (oh il faudra que je vous parle de ma grand-mère c'est son surnom! lol), col pelle-à-tarte et autres tuniques babacool, premier tailleur années 40 très cintré à la taille. Toutes ces reliques du temps passé j'adore les porter.

Et puis aussi, 6 cartons de déco retraçant les 4 saisons et plus (j'ai même une déco spéciale Pâques avec des lapins tout mignons). Mon ex était fou avec ça, il ne savait jamais en rentrant s'il reconnaîtrait l'appartement, vu ma propension à changer les meubles de place toutes les semaines et à refaire la déco tous les 15 jours! lol!

Mon nouvel ami n'est pas du tout dans ce trip, lui est très "société de consommation".

Pourquoi acheter vieux et branchquel (une expression de chez moi qui signifie bancal) quand on trouve du neuf dans tous les magasins? Pour le plaisir de la recherche tiens! Pour le plaisir du moindre coût! Pour le plaisir de l'objet rare, qu'on ne retrouvera jamais chez les fans d'Ikéa (bien que je n'aie rien contre le pin à la mode suédoise)!

Pour anecdote, il m'arrive encore de rêver à une tête nègre (ça s'appelle comme ça) que mon père avait refusé d'acheter pour moi dans une brocante quand j'avais 12 ans! Elle était belle, je la vois encore! En bronze poli, avec les lèvres peintes en rouge, les cheveux moutonnant en douceur sous la main et 2 larges anneaux dorés dans les oreilles réellement percées! Trop cher pour l'époque, 250 francs il y a plus de 15 ans, et trop cher pour mes parents. J'en rêve encore de cette frustration d'enfant!

Mes parents m'ont transmis ça, avec la notion de "quand on n'a pas d'argent on n'en dépense pas" et finalement je ne m'en plains pas. Je me fais des petits plaisirs à 2 balles qui valent plus chers que tous les manufacturés du monde à mes yeux!

Même si mes enfants plus tard les considéreront certainement comme des vieilleries! lol!

 

COMMUNIQUER

"Entre

Ce que je pense,

Ce que je veux dire,

Ce que je crois dire,

Ce que je dis,

Ce que vous avez envie d'entendre,

Ce que vous croyez entendre,

Ce que vous entendez,

Ce que vous avez envie de comprendre,

Ce que vous comprenez,

Il y a dix possibilités que l'on ait des difficultés à communiquer.

Mais essayons quand même..."

Encyclopédie du savoir relatif et absolu

EDMOND WELLS

Ca se résume à ça finalement!! Plutôt que d'invoquer Mars, Vénus ou je ne sais quelle planète peuplée d'êtres soi-disant si différents!

Plutôt que d'invoquer une pseudo différence presque génétique et si nous nous adressions au genre humain avant tout.

Et si nous acceptions l'autre comme différent tout simplement plutôt que de tenter de comprendre à tout pris?

N'est-ce pas cela qui fait notre richesse? Cette différence de culture, d'histoire, de vécu qui nous enrichie au contact des autres!

J'ai trouvé cette "règle" de communication dans un livre de Weber, pas dans un manuel, pas chez un théoricien mais je l'ai trouvé si juste, si appropriée à notre société.

Elle ouvre à l'espoir, celui d'essayer encore et toujours d'aller au-delà des apparences, au-delà des mots en communiquant en n'ayant pas peur de dire ses émotions, ses ressentis, gommer d'un regard magique tous ces freins, tous ces non-dit qui finalement nous empoisonnent la vie.

Juste apprendre à ne pas remplir de cases, à ne pas vivre dans un tiroir, laisser l'autre vivre, même, et surtout différent!

Klimt, Klimt, Klimt

Parce que je l'adore, j'adore ses femmes, 

 

j'adore son regard,

 J'adore son OR le long de leurs corps!!!!  

 

Peintre du temps passé, précurseur contestataire, il aurait mérité d'être une femme pour la douceur qu'il savait si bien exprimer dans leurs regards...

 

La fureur du dragon

Il a bien fallut rentrer  (parce que les vacances c'est pas éternel malheureusement).

Et aller de mauvaise surprise en mauvaise surprise.

La plus mauvaise d'abord: mon dinosaure, mon pc adoré que je chouchoute vu son grand âge (monté en 97 quand même), qui me fait 1 petit poc et un nuage de fumée blanche au démarrage! Plus de jus mon dragon, out le gasoline, finies les belles ballades sur le net, il me fait une crise de calgon pour 2 petites semaines d'abandon.

2ème mauvaise nouvelle: le pc de mon bureau est bloqué je peux, après quelques magouilles, accéder aux blogs de tout le monde sauf le mien (comme de bien entendu) mais le pire: je ne peux poster aucun commentaire!!!! Personne pour savoir que je suis là, que je toc désespérément dérrière l'écran.

Bon j'ai résolu le problème, enfin un charmant jeune homme après quelques bidouillages du pc (je précise au cas où quelqu'un aurait les idées aussi mal placées que moi devant ce charmant spécimen masculin) m'a changé l'alim et rajouté des barrettes (ni roses ni fleuries) pour "optimiser" mes capacités. A ce train là j'aurais bien optimiser autre chose, mais soyons sage je ne suis pas célibataire bien que selon une expression bien connue: "c'est pas parce qu'on est au régime qu'on a pas le droit de baver, heu pardon de regarder le menu"! lol!

Autre catastrophe, je n'ai pas perdu ma propension à jouer les Gaston Lagaff.
Croisant un des cuisiniers, avec lequel je m'entends bien d'habitude, en charmante compagnie dans le hall d'accueil, je lui dis bonjour. Jusque là tout va bien! Ne connaissant pas la donzelle, je lui lance un joyeux "ta femme sans doute? enchanté" et lui de me répondre "non pas du tout".

Arrrgh, vite un trou de souris parce que là j'ai vraiment l'air débile avec mes yeux ronds et les 2 agents de sécu juste derrière qui me font des signes désespérés! Bon j'ai 2 excuses (si si): j'ai vu sa femme une fois il y a 2 ans au repas de Noël et encore de loin et puis si c'est pas sa femme pourquoi il l'embrasse sur la bouche? J'en ai même une 3ème, j'écoute pas suffisamment les ragots sinon j'aurais su que tout le monde s'attendait à ce que quelqu'un mette les pieds dans le plat. Et ben voilà c'est fait!

J'ai assuré comme une chef ma soirée de cohésion, enfin presque (comme d'habitude)! J'ai raccompagné une des filles chez elle avant de rejoindre le reste de la troupe au bowling. Ayant pris deux verres d'alcool au cours du repas je décide de prendre les petits chemins pour éviter toute mauvaise surprise en bleu au bord de la route.

Et bien sur je me suis paumée, en pleine nuit dans les routes de campagne, avec le chèque de bowling dans la poche!!!! 15 kms plus tard reconnaissant enfin le nom d'un patelin (ben oui j'ai pas eu le temps ni l'envie d'aller faire la tournée des bleds depuis que je suis installé ici), je reprends la route et arrive 1 heure après la sortie du resto au bowling.

Bien sur on m'a fait un accueil triomphal (beaucoup pour le chèque quelque uns parce qu'ils avaient crains pour ma vie), certains on sous-entendu que ma ballade avait fait un détour du côté de chez mon amant (que je n'ai pas!) mais bon j'ai enfin pu commencer la partie.

Avec d'horribles chaussures à scratch vert. C'est pas dieu possible de partir avec un tel handicap au bowling! Résultat: minable! J'ai juste gagné un sifflet en plastique lumineux pour le premier strike pendant que tous les autres repartaient avec de super T-shirt!!!

Enfin, je suis déjà heureuse de blogger à nouveau, en plus j'ai pas eu le temps de vous raconter plein de trucs qui me trottent dans la tête depuis que mon dragon avait poussé son dernier ouf! Alors préparez-vous, bientôt la fureur du dragon va refaire fumer mon clavier.

Ca fait 20 ans déjà ...

Retour au berceau, sur les lieux de mon enfance et là franchement je pique une crise.

Je vais vraiment finir par croire que j'ai fait queque chose au bon dieu...

Ils se sont tous ligués contre moi pour me déclencher un syndrome Bridget Jones ou quoi? Moi si calme, équilibrée (si si avec les bras étendus et moins de 2 gramme je peux marcher sur la ligne sans dévier!) me voilà à me fâcher pour des bêtises.

Mais là c'en est trop.

 

J'avais passé une bonne soirée pourtant: apéro-tapas avec 2 vieux amis à papoter et à faire les fous (m'en fous moi je connais plus personne dans le coin alors autant que mon passage soit inoubliable!), je passe, avant de rentrer au bercail, voir un de mes plus vieux amis qui tient une boîte de nuit et là ça commence à déraper...

Mister P (abréviation anti-ex dans mon portable, "faut pas fouiller chéri faut demander!"), super content de me voir me fait installer dans le meilleur coin du comptoir, pas trop apprécié d'ailleurs les 2 pré-pubères de se faire viré du tabouret où elles consommaient pas depuis 2 heures! lol!

Et là souvenirs de guerre, surtout celle des cabanes quand on avait 10 ans et de fuser les "ça fait déjà 20 ans". Il n'avait d'yeux que pour moi sa vieille copine, au grand dam des 2 pissouses derrière lui dont les regards me lançaient des roquettes! lol!

Les clients commençant à entrer, je l'ai un peu moins monopoliser.

Un charmant jeune jeune homme (20 ans peut-être) pris sa place et commença à discuter. Toujours sans un regard pour les 2 donzelles qui passèrent donc cette fois au lance-flammes! lol!

5 minutes de hurlements plus tard (un peu forte là musique là non?), ses copains nous rejoignent et là la chute d'eau, le Niagara.

  "Mais ça va pas t'es fou ou quoi tu vois pas que tu dragues une vieille?" hurle l'un des affreux jojos pendant que le reste de ce groupe de br... se marre comme des baleines.

Réplique assénée bien sûr juste au moment du blanc entre 2 chanson (pas très doué sur ce coup là le DJ). Et ce jeune homme charmant de s'excuser d'un petit sourire et d'un haussement d'épaules avant d'aller draguer ailleurs avec sa troupe. Le pire: les gloussements joyeux des 2 pintades qui bien sûr n'en ont pas perdu 1 miette, je me demande d'ailleurs si je vais pas leur voler dans les plumes à ces 2 là!

Sauvée par le gong, au moment où j'allais me recroqueviller dans mon coin d'hospice avec mon sonotone, Mister P reviens tout guilleret et devant ma mine effarée change de couleur. Lorsque je lui explique l'affront, il éclate de rire et me réponds que j'ai pas de chance c'est vrai que le jeudi il fait plutôt garderie.

Moi ça me fait pas trop rire mais bon quelques compliments bien foireux plus tard j'ai presque à nouveau le sourire.

Arrive sur cet entre-fait un copain de collège. J'avoue, je ne l'ai pas reconnu tout de suite mais lui oui,  malheur à moi il venait pour la deuxième couche.

Et là le coup d'oeil de la mort-qui-tue sur ma main gauche, vous savez la vierge, la farouche. Et d'enchaîner "ben t'es pas mariée?" avec tellement de stupeur dans la voix que je me serais presque attendue à entendre "ben maintenant t'es arrivée bleu schtoumph?"

"ben non pas mariée, pas d'enfants" que je lui répond avec toute la conviction et la fierté que j'arrive à dénicher au fond de moi. "Je pensais qu'une fille comme toi sera au moins mariée avec des enfants pour maintenant" et moi très bête: "ben pourquoi tu dis ça?"

"T'étais plutôt jolie à l'école surtout avec tes cheveux long alors je pensais que tu te serais casée comme tout le monde"..."je t'imaginais pas vieille fille"

"Ben oui mais tu sais j'ai même pas 30 ans alors..."

En clair, je suis devenue un gros trumeaux, j'ai les cheveux courts et je suis pas comme tout le monde!!!!!!! Bon ça je me le suis dit intérieurement et à vitesse grand V.

"Oui on a le même âge mais moi j'ai 3 enfants" je m'attendais presque à ce qu'il me sorte ces machins dépliants format A4 avec petite famille à la montagne, petite famille à la mer, petite famille fait son marché et j'en passe...

"Et ils sont où tes enfants?" (petit espoir sadique et très très méchant qu'il me réponde "avec leur mère on est séparé")

"Ben ils sont à la maison à cette heure tu penses bien ils dorment, d'ailleurs je vais pas trop tarder Maman m'attend" (et là il parlait pas de sa propre mère!!!)

Arghhh, encore un qui appelle sa femme Maman (ça dénote pas un truc un peu psy ça?), ça me fait immanquablement pensé à l'expression "retour au paddock" avec Maman dans le rôle de la jument? lol

Dégoûtée en 2 heures j'ai compris que j'étais vieille, laide, mal coiffée, pas casée avec suspicion d'être pas casable et désséchée (presqu'une relique).

Merci les soirées revival à faire la tournée des vieux potes, on ne m'y reprendra plus avant au choix:

• que je me soit mise au Botox
• que j'ai acheté une perruque super longue et super blonde
• que j'ai découpé des photos de famille avec enfants dans les catalogues VPC
• que je me soit acheté une bague à 3 euros qui clignote dans la nuit pour faire croire qu'il y a un mari
• que je me soit complètement décérébrée à force de me désséchée dans mon placard de vieille fille

Je sais, tout ça c'est nul, mais je vous jure, le prochain qui me demande si j'ai des enfants je lui répond avec le sourire: "oui, 2 très velus que j'enferme dans la maison tous les soirs pour éviter qu'ils compensent leurs croquettes avec des souris"! lol!!

 

 

Maya l'abeille

Je m'étais promis de ne pas parler de mon boulot, ma passion, mon hypothèque de vie comme l'appelai mon ex, dans ce blog et puis ce soir il y a eu ce coup de fil, pendant mes vacances!

J'ai hésiter à décrocher. J'ai 1 affichage et 1 sonnerie spécifique pour chaque bureau de l'entreprise et généralement quand celui-là s'affiche c'est qu'il y a encore une cata. Au mieux, je vais devoir faire de la hot-line, au pire il va falloir que je rentre d'urgence parce que un de mes collègues est au choix: malade, blessé, en panne au Maroc (déjà vu!) ou démissionnaire.

Par un espèce de réflexe purement masochiste, j'ai quand même décroché.

Un de mes "collaborateurs", comme on dit chez nous (cher politiquement correct quand tu nous tiens) au bout du fil:

• "Ca va, tu passes de bonnes vacances?"

Je balbutie un petit oui méfiant.

• "Tu rentres quand?"
• "Dimanche après-midi, mais comment ça se fait que tu appelle de ce bureau et pas de ton perso?

Ben oui, parce que j'ai tous leurs numéros perso et la photo qui va avec siou plait madâme! En cas de crise de Melrose PLace essentiellement! lol!

• "j'ai eu l'autorisation par O** (un de mes collègues), c'est à propos de lundi..."

Et là, j'ai beau cherché dans ma petite tête de linotte embrumée par 1 semaine de farniente , je ne vois pas ce qu'il peux y avoir d'important lundi à part mon retour (quelle joie!)? Pas de réunion, pas de rendez-vous fournisseur, pas d'entretien? Non normalement j'ai juste 126 mails en attente d'être zappé et mon tailleur à repasser.

• "Suite à la réunion plénière

pause de sa part et brusque poussée de tension de mon côté. On sait jamais ils ont peut-être annoncé mon licenciement et je suis pas au courant?!

• "On a décidé de faire une soirée de cohésion lundi"

Ouf, chute de tension, c'est qu'il va finir par me faire faire les montagnes russes cet idiot là!

• "Donc ça modifie mon planning de lundi? Parce que cette fois c'est au tour de M et L d'aller avec vous?"
• "Non, non on s'est arrangé pour faire ça lundi pour que ce soit O** et toi pour représenter l'encadrement"

Petit moment d'allégresse, il est toujours agréable d'être préféré, même si en tant que responsable je devrais dénoncer cette manoeuvre éhontée.

 

Bon on dira que j'étais en vacances, que la ligne était mauvaise et que j'ai pas compris qu'ils magouillaient les invités de cette soirée! lol!

• "Aha, je suis donc désigné baby-sitter banquière encore cette fois-çi?"

Heu, je l'ai dit en rigolant, parce que à chaque fois c'est moi qui organisationnait ces fameuses soirées et le chèque à signer.

• "Ben oui, en plus on refait bowling et cette fois on s'est entraîné, on va te mettre une pâtée! lol"

Même pas peur, 140 de moyenne, sans entraînement et avec un minimum de morts. Seul handicap trouvé des chaussures en taille 35 sans scratch, vous savez ces horreurs auto-agrippantes rose fluo qui vous font des pieds de gamins de 5 ans!

• " Et on mange où? "

Ben oui, je suis un estomac sur patte et ils le savent tous! lol! Surtout l'équipe de cuisine, c'est toujours moi qui donne le top départ le matin pour la pause repas. Enfin, c'est surtout mon estomac proférant d'affreux gargouillis. Mon talent reconnu pour la critique culinaire constructive fera l'objet d'une autre note.

• "Couscous à Lorient! Bon je sais que t'adore tout ce qui est méditerranéen..."

Gros sous-entendu très fin, mon meilleur ami est Marocain alors bien sur...

• " Ca te va? Parce que là il faut que j'appelle le resto si tu me dit que tu viens? En plus O** bosse du matin et toi de nuit le lendemain alors on pourra même bougé après?"

Ben oui, je suis une de ces chefs (honte sur ma tête!) qui sort en boîte avec ses "collaborateurs", les invitent à prendre le café à la maison et les hébergent en cas de crise conjugale (sauf cyclothymique patenté j'ai déjà donné!).

• "Bien sur que ça me va, je verrais les détails avec les gars (expression  péjorative parait-il  pour les 2 techniciens qui bossent avec moi)"
• "Ok, ben fini bien tes vacances alors et à lundi, bisous"

Petite bouffée de joie perso. Ben oui, même si j'ai changé de service, même si je ne gère plus mes "bébés", ceux que j'ai recruté et formé dès le début de tout mon coeur, ils pensent encore à moi.

Puéril direz-vous et bien oui!

Dangereux? Certainement, mais ça fait toujours du bien de voir que l'on ne vous oublie pas.

C'est une soirée avec Maya la reine des Abeilles (surnom dû à mes collaboratrices de départ) qu'ils veulent passer (bon ok au frais de la princesse!) et pas avec la chef (sauf pour le chèque!).

Je sens que mon lundi est déjà un peu plus ensoleillé!

Une histoire derrière les nattes

Il y a de ces amitiés d'enfant, d'adolescent qui passent, qui s'effacent, des photos de classe ou de colos où 15 ans après on est incapable de mettre 1 nom sur 1 visage, 1 histoire derrière les nattes.

Et puis il y a les autres, les "on se quittera jamais" dont on a perdu la trace depuis 10 ans, parce que la vie est ainsi faite et parce que finalement c'est bête et vide un bus quand ça quitte le chemin de l'école.

On a des nouvelles de loin en loin, au moins ils sont vivants, mariés ou pas, parents ou pas mais tout ce chemin-là on l'a pas fait ensemble.

Alors il reste les souvenirs, les fou-rires en classe de géo, les ennemies que "même jamais de la vie on leur parlera" (mais on ne sait vraiment plus pourquoi!).

Il y a aussi les sœurs pour la vie;, signées au sang, au bout du pouce qui rougit. Cette gouttelette de sang comme une fleur d'amitié qui donnent des airs de conspirateur et des sourires complices!

Celles qu'on choisit, hors de l'école, hors des parents, envers et contre tous parce que si différentes Les 400 coups, les petites misères, les grands bonheurs et ces palabres à n'en plus finir c'est avec elles qu'on les a partagé.

Et 10 ans, 15 ans après retrouver tout cela au détour d'un appel, au détour d'un repas. A même pas 30 ans, se la jouer anciens combattants, avec ces clins d'oeil complices, ces souvenirs passés sous silence (mais non chéri avant toi je n'ai jamais eu de vie sexuelle je te le jure! lol) et cet amour de l'autre parfois ambigu, parfois douloureux.

Parce que cette "soeur pour la vie", parfois on la sens plus proche, plus complémentaire que sa propre soeur, que son propre sang. Je me souviens encore de cette soirée, ce n'est pas si loin où ses yeux s'étaient remplies de larmes. Ma Muffy, mon petit bout de femme déjà maman. Cette soirée où pour la première fois, elle était venu me voir au boulot avec son mari. Je n'avais pas eu beaucoup de temps à leur consacré à leur arrivée, trop de monde, une assistante qui débutait et qu'il fallait accompagner. Quand enfin j'avais réussi à m’asseoir avec eux pour prendre un verre (si si j'ai le droit: privilège des chefs), son regard m'avait frappé. Et ses mots:" personne n'aurait parié sur nous hein! Et bien tu vois on a réussi! Je suis tellement fière de toi, si tu savais comme ça me fait plaisir de te voir comme ça, ici tu es chez toi!". Et ses yeux qui débordaient de bonheur, qui débordaient de fierté pour nous deux, qui débordaient de larmes.

Elle avait raison, personne n'aurait parié sur nous, le binôme infernal, mises à l'écart du groupe de copains par les filles dès le départ parce que trop jolies, trop marrantes, trop coeur d'artichaud, pas assez prudes...A cette époque notre préoccupation c'était les garçons, les soirées, les court-échelle en pleine nuit pour les feux de camps et certainement pas les leçons.

Nous étions inconscientes avec le recul je m'en rend le compte, certaines finissent mal pour moins que ça. Et puis on a suivi nos chemins, de traverse comme d'habitude. Avec mon DUT commerciale j'ai atterri par passion dans l'univers des Jeux et le milieu de la nuit. Elle avec son BEP électrotechnique est aujourd'hui chef de rayon depuis peu. "Grâce à toi , un peu", balbutie-t-elle, "parce que je me suis dit que moi aussi je pouvais y arriver et puis tu avais l'air tellement passionné par le fait de gérer une équipe que ça m'a donné envie à moi aussi.

Elle, toujours en vadrouille, allure baba cool, toujours entre 2 histoires, est aujourd'hui mariée et heureuse, elle attend son 2ème bébé. Son rêve secret, elle l'a réalisé, celui sur lequel elle se lamentait dans la pénombre de nos chambres d’ados après chaque rupture (tous des cons de toute façon! lol!), celui de fonder une famille, d'avoir des enfants, d'être une maman. C'est la seule qui ne s'étonne pas que je ne sois pas marié, que j'ai choisi un métier si atypique.

Et c'est si bon! Si bon de retrouver nos fou-rires de gamines au détour d'une anecdote, cette fébrilité des "attends, attends, que je te raconte..." et cette lumière au fond des yeux dès que l'on se retrouve (malheureusement pas si souvent que ça), ce soleil dans la voix dès qu'on s'appelle.

Non, personne n'aurait parié sur nous, les croqueuses d'hommes, les foldingues, les juste dans la moyenne mais si aujourd'hui nous ne faisons plus cas du regard des autres, du jugement des autres c'est grâce à notre amitié, celle qui nous faisait exister belle et formidable dans le regard de l'autre, celle qui nous a fait grandir et que l'on retrouve chaque fois intact comme un cocon de tendresse.

A Buffy, ma "soeur pour la vie"...

 

Mamouschka

Je pensais que ce serait dur de trouver des sujets et puis non finalement ça viens tout seul. Au secours je crois que je deviens accro à la page blanche!

Après ma dernière note (enfin la précédente quoi), j'ai été faire un petit clin d’œil à Superbobonne et la super: "LA MERE". Inspiration!!!

Moi que ça gratouillais drôlement du côté palpitant j'ai eu envie d'écrire sur elle, sur elles.

Sur mon Liou (diminutif de lioubov pour amour en russe), ma tendresse, ma mamounette à moi (bon même si je la partage avec "les petits", mes frères et sœurs).

Bien sur comme toute bonne ado je lui en ai fait voir des vertes et des pas mûres mais j'assume, j'arrive même à lui expliquer en rigolant aujourd'hui ma technique pour me carapater en douce par le grenier. Je fais son éducation, si si, comme ça elle sera plus que rodée pour ses petits-enfants.

Alors oui ça va paraître naïf mais ma maman c'est sans doute l'une des meilleure maman du monde:

- Parce que elle dit rien quand je me vautre lamentablement sur ma énième histoire "d'amour toujours"

- Parce que ça la gêne pas que je sois pas mariée, 2 gosses, propriétaire et avec des horaires de bureau normaux comme tous les enfants de ces copines

- Parce que c’est un petit bout de femme tout doux sous ses airs bravaches

- Parce que elle fait super bien les calin-bras tout chauds quand ça va pas

- Parce que elle est toujours la voix au bout du fil qui me raconte des bêtises pour me faire rire

- Parce que c’est le relais satellite de la famille et que sans elle on vivrait tous chacun dans notre coin de France comme des ours mal-léchés

- Parce que elle nous a élevé toute seule avec 1 père fantôme passionné par son boulot et ses associations. Un père formidable pour les enfants des autres mais je ne lui en veux pas je crois qu’il savait pas comment s’y prendre avec nous au quotidien.

- Parce que elle nous a toujours défendu bec et ongles même quand on était indéfendables (dixit la bombe à eau sur la tête du proviseur)

- Parce que elle m’a inculquer la valeur de l’argent et du travail, le respect de soi et l’honnêteté

- Parce que elle nous aime tous les 3 autant alors qu’on est à l’opposé les uns des autres

- Parce que elle m’a donner le goût des livres, des débats et appris la franchise

- Parce que j’ai eu tellement peur aussi de la perdre suite à ses problème de santé (tumeur à la Thyroïde entre autres) et à sa dépression (harcèlement moral).

Elle a super bien joué son rôle d’éducatrice quand on était gamins : ferme, très ferme mais je ne le regrette pas car elle m’a appris à mesurer les limites.

Il a fallut que je m’éloigne (15kms il y a 10 ans) pour nouer enfin cette complicité mère/fille d’aujourd’hui qui nous fait délirer sur MSN tous les jours quand je suis loin.

On est pas d’accord sur tout, heureusement, mais elle arrive encore à me surprendre.

Elle désapprouve mon rythme de vie (nuit, jour, après-midi, week-end, vacances tout est bon pour le boulot) mais ne me le reproche pas, elle aussi était passionné par son travail avant de se faire jeter comme une malpropre à la veille de ses 50 ans.

Aujourd’hui, elle cultive ses tomates, parle à son chat (comme moi à mes 2 louloutes) quand elle est seule, tisse son cocon de tendresse autour de mon père et ouvre toujours ses bras pour nous.

Ma maman c’est la plus belle, avec ses rondeurs (quel malheur ! lol !), ses cheveux gris, ses rugissements de lion quand elle veut faire rigoler la galerie en baillant, ses yeux verts qui pétillent quand elle va sortir une bourde.

En bref, je sais d’où vient le petit (gros) grain de folie de la famille et si je ne devais transmettre qu’une seule chose à mes enfants ce serait cela, l’amour d’une mère…

Somalienne (sweet et faim)

Même pas un coup de gueule, à peine une ronchonnade de ma part.

Merci Fanny d'avoir compris que je ne jouais pas les "Rémy sans famille", j'ai fait dans le soft et ta note dans la tolérance, ça me rassure sur le poids des mots! lol! Surtout que je n'ai généralement pas la langue dans ma poche, elle peux même être plutôt acérée.

Merci Jen pour ta gentillesse et ton inquiétude concernant ma balance. Celle-ci ne me sert qu'à mesurer le chemin parcouru et à m'inciter à continuer mes efforts (nourriture équilibrée et sport, rassures-toi).

Merci à Superbobonne pour son conseil, malheureusement les enfants ne sont pas encore à l'ordre du jour et n'étant ni blonde ni souédoise (sic) j'ai pas encore trouvé de bébé en location pour cacher mon absence de kilos! lol! J'espère un jour mettre en route un petit bout qui me fera grossir, sourire et pour qui kilos ou pas j'aimerais être la plus belle des mamans!

 

Petite anecdote concernant les magasins de fringues ou je ne vais plus que très rarement et pour cause... La dernière fois que nous avons fait une virée shopping mère/fille ça à virer vinaigre. Je plante le décor: magasin normal, jusque là tout va bien, prix pas abusifs, boutique soignée et sourires chaleureux (heu commercial plutôt) à notre entrée, tout le magasin et ses couleurs rien que pour nous, pas un client  en vue (quelle illusion!).

Alors on fait notre choix, sous les pancartes "n'hésitez pas à demander votre taille à nos hôtesses". Ben justement ça tombe bien parce que 3 tailles par modèles c'est plutôt court comme gamme. On papote (thèse comparé des avantages du lycra 30% face au lin mélangé) et on file vers une vendeuse, heu hôtesse, la mine joyeuse.

Et là la douche! "Ben non on l'a pas en 34", coup d'oeil en coin sur ma maman chérie et 2ème bombe atomique: "ni en 50 d'ailleurs". Et la vipère de persiflée: "vous savez ici on fait les tailles normales essentiellement..., mais vous avez 1 magasin spécialisé à 50 mètres". Ben oui on sait, on s'est marré devant la vitrine de son "magasin spécialisé" dans les articles pour grand-mères  accros de la blouse à fleurs. Je voyais ma mère, ma mama italienne, mon loukoum a moi, se liquéfier sur place devant les cabines, cherchant du regard 1 trou de souris.

Et là c'est moi qui ait fait Mururoa façon Ying-Yang: "et je suppose que le tact aussi c'est pas en rayon chez vous ou c'est juste la bêtise en option recrutement qui vous a mis là". En plus elle ose me répondre cette même pas gracieuse: "mais madame je ne vous permet pas...".

"Ben moi je me permet parce que je veux vous rendre service (si si), ça ne m'étonne pas que vous n'ayez pas de clients si vous les accueillez avec un tel manque de professionnalisme, j'espère qu'au moins vous êtes doué de vos mains parce que ça ça va vous occupez".

J'ai ramassé toutes les fringues qu'on avait patiemment chiné avec envie au gré des rayons et je lui ais tout balancé dans la première cabine à portée de skud. Du coup, elle est resté là, à nous regarder avec des yeux ronds cette pimbêche, médusée la méduse, pendant que je traînais ma mère confondue en excuses hors de ce magasin vraiment pas pour nous finalement. Plombée la journée shopping, juste une furieuse envie d'y retourner pour remettre une couche à cette ...

Bon je me suis fait engueuler après mais rien que de l'écrire j'en frémis encore de rage. Alors c'est vrai qu'on peux pas rembarré nos maman chéries mais les vendeuses ignobles ah ça oui oui  oui! Et ça fait un bien fou!!

Ma mamouchka ça fait 25 ans qu'elle est au régime (date anniversaire: la naissance de mon frère), qu'elle mange comme 1 oiseau, en assurant que non non elle a pas faim, qu'elle prends 3 kilos rien qu'à regarder la minute du chef à la télé et cette mal-tournée qui ose la prendre de haut. En plus, elle se défend pas, pas quand on attaque son poids, là ça deviens une petite souris mon condor, ma mamounette.

Alors ben oui je suis pas gentille quand c'est comme ça! Et je crois que je pourrais atomiser le premier qui la regarde de travers!

A 21 ans ma mère était plus maigre que moi encore, pour preuve à 18 ans je rentrais déjà plus dans sa robe de mariée (les épaules ça passe pas, ni même mes fesses de garçon! lol!). Et puis 3 enfants plus tard et des problèmes médicaux et pas moyen de perdre ses kilos. C'est de famille il parait. Parce que des examens on en a fait toutes les 2. Le parcours des spécialistes (même le bottin des diététiciens y est passé chère Jen). Diagnostique: ma mère était hypo-tyroïdique (ablation et traitement depuis 2 ans maintenant) et moi un truc en rapport aussi mais à l'inverse puisque d'après les médecins mon corps carbure de trop.

Je consomme autant d'énergie en dormant que quelqu'un qui fait un footing autant dire que mes réserves elles fondent comme neige au soleil. Ca explique aussi que je mange toutes les 2 heures pour pas tombé en hypo.

Hypo, hyper, rien que du bonheur mais on fait avec, le seul moyen pour moi de garder du poids c'est le sport et l'amour. Le sport pour prendre de la masse et l'amour... et ben parce que ça fait du bien tout simplement d'être aimé comme on est avec ou sans wonder-bra! lol!

En tout cas à tous ceux qui me liront (surtout Fanny, Jen et Superbobonne mes premières commentateuses) un seul message: maigre, rond, petit, grand, black, blanc, beur (comme disait l'autre) un seul combat s'aimer comme on le mérite et on mérite tous beaucoup. Le seul regard qui compte c'est celui de l'indulgence, le seul que l'on devrait porter, même sur soi!

Publié le 27/06/05 à 15h01

Somalienne

Je viens d'aller faire un petit tour chez Fanny.

J'avais bien commencé à lui faire un commentaire et puis ça prenait 5 pages alors autant le faire ici! lol!

Alors, ça pourrait être moi. Ca y est tout le monde se dit chouette elle aussi est obsédée par la balance! Et bien oui, depuis 3 mois! J'ai acheté ma première balance à moi, rien qu'à moi et même que je la consulte tous les matins, au cas où j'aurais pris 200g depuis la veille.

C'était 1 supplice ça quand j'étais ado. Le supplice de la balance, bizarre que je n'ai pas pensé à l'ironiser à l'époque.

Il allait de paire avec le "fini ton assiette", "non pour toi c'est hachis parmentier (ou cassoulet ou pot-au-feu etc...), "mais tu rentres plus dans rien à nouveau..."

Ben oui parce que moi j'ai la CHANCE de pas grossir. Au secours dites vous, je vous entends d'ici, elle est mince et en plus elle se plaint alors que moi...

Ben ouais je me plains de pas dépasser les 45 kg depuis 10 ans malgré tous mes efforts et ceux encore plus désespérés de ma mère.

Je me plains de pas trouver de tailleur de boulot à ma taille parce que en 14 ans ils font que du rose barbie à volants. Et que passé 25 ans ça fait teenage attardée .

Je me plains de devoir porter des maillots sportifs avec brassière parce que sur moi le plus petit haut triangle donne l'impression que je concurrence la gamine de 8 ans sur la plage.

Je me plains de pas pouvoir m'assoire sur les genoux de mon chéri parce que "j'ai les os qui piquent" (dixit mon cher et très tendre), de ne pas non plus profiter des calins de ma maman parce que "je suis pleine d'os...". A se demander de quoi sont fait les autres?

Je me plains de devoir taper dans les gilets de sauvetage enfant à chaque sortie en mer sous peine de passer au travers en cas de dessalage (expérience vécue)

Je me plains des regards suspicieux à chaque fois que je mange en public , à se demander si je me fais vomir après parce que je suis en plus une bonne mangeuse.

Je me plains des "t'as de la chance, moi mon régime..." parce que question régime j'ai donné et le confit de canard/paella c'est aussi dur que le fromage blanc/salade, l'écoeurement en plus

Je me plains des "mais toi tu peux tout porter..." parce que tout en taille 34 ça existe que dans mes rêves

Je me plains de faire une proie facile pour tous les tarés en mal de bourade en boîte de nuit parce que 45 kg ça fini vite éjecté à l'autre bout de la piste

Bon j'arrête de me plaindre. De toute façon j'y peux rien, j'ai toujours été une fourmi (ben oui parce que en plus je suis même pas grande!) et donc je suis travailleuse. Il parait même que je fous la trouille dixit mon ancien patron dont je terrorisais les clients avec mon air décidé et prête à en découdre! mdr!

Maintenant je demande juste un peu d'indulgence pour toutes celles qui sont minces et qui le font pas exprès, on est pas là pour vous gâcher le paysage.

En plus, coup de bol pour les hommes ronds moi je supporte pas les minces à tablettes apparentes.

Ben oui, imaginer au lit à part du bruit et un peu de gymnastique ça fait pas grand chose 2 squelettes qui s'entrechoquent! lol!

Enfin avis personnel! Au contraire, mon chéri et moi on adore manger, se faire des petits restos (pas trop souvent on se cotoie physiquement 1 fois par mois distance oblige). Il est d'ailleurs très fier des 2 kgs que j'ai réussi à garder depuis qu'on est ensemble, preuve selon lui que je me sens bien dans notre couple. On verrat bien si dans 15 kgs il tient le même discours!!

Tout ça pour dire que c'est pas le poids qui fait la différence ce sera toujours le regard qu'on porte dessus.

Et moi ma balance, transportée dans les valises avec son copain le steper d'appartement, ce soir elle m'annonce 400g de plus depuis le début de mes vacances et ça excusez-moi mais c'est presque la meilleure nouvelle de la nuit!

Publié le 27/06/05 à 04h10