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Rédigé à 01:15 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ca fait près d'une semaine que je remet cette note à plus tard, près d'une semaine que je tourne en rond en me disant "mais forcément ils ne peuvent pas comprendre..."
Alors j'y vais, je me lance avant que le courage ne prenne la poudre d'escampette, tant que je sent encore le souffle du boulet et puis aussi pour inscrire cela quelque part, parce que dans ma tête dans mon coeur cela prends trop de place.
Par où commencer?
C'était une jolie nuit étoilée, nous nous sommes tous retrouvé chez moi pour le petit-déjeuner comme d'habitude. Je sentais Chérichéri tendu, un peu trop grande gueule comme d'habitude, je le sentais fébrile.
Et puis, ils sont partis les uns à la suite des autres, il ne restait que les amis parisiens qu'il fallait raccompagner. L s'est proposé mais Chérichéri a sauté sur l'occasion pour aller faire 1 dernier tour. Il était 10h du matin j'étais épuisée et il a insisté pour que je vienne avec eux. Alors qu'il avait bu.
J'ai essayé de le convaincre qu'il valait mieux qu'il ne conduise pas. Rien à faire, il est monté dans les tours comme la semaine précédente. Un caprice, un caprice dangereux qui sentait déjà la tempête.
Il a continué à faire le bouffon, à tempêter , à supplier, à menacer jusqu'à tant que je vienne. c'était un autre. A un moment, je ne sais pas quelle tournure de phrase il a interprêté, il n'avait de cesse de répéter que je voulais un bébé!
1h30! Le sketch a duré 1h30, avant que nous déposions nos amis devant leur location. 1h30 pour faire 3 kilomètres à 2 à l'heure, en arrêtant les passants, en faisant n'importe quoi! J'avais l'impression d'être dans un mauvais film.
Quand enfin nous sommes repartis, il a insisté pour aller boire un café dans un troquet, bien que je l'ai supplié de me ramener car je ne tenais vraiment plus debout.
Rien à faire, arrivés devant le troquet, il s'est enervé parce que son porte-feuille était resté à la maison, hurlant qu'il n'était pas un gigolo et que je n'avais pas à l'entretenir. Et puis il est reparti sur le sujet du bébé! Là j'ai mis les choses au clair, (une erreur sans doute), en lui précisant qu'il avait mal compris, que je ne souhaitais pas d'enfant, ce qui l'a mis dans une rage folle.
Il a roulé comme un dingue pour rentrer. Arrivés à la maison ça a été l'apothéose. J'ai eu le droit à tout!
Que je ne l'aimais pas de toute façon sinon je ne l'aurais pas laissé prendre le volant.
Que, de toute façon, avec mon caractère à la con, ça ne l'étonnait pas que l'un de mes ex se soit servi de moi comme punching ball.
Que de toute façon j'étais tellement dominatrice que c'était normal que les mecs aillent voir ailleurs pour trouver une VRAIE femme.
Que de toute façon, je n'aurais jamais d'enfants parce que j'étais incapable de m'occuper de quelqu'un d'autre que moi etc...
La fatigue aidant la peur, je me suis évanouie 2 fois. 2 fois où il m'a laissé là, sur le carreau! Revenant seulement à mes esprits pour le trouver pencher au dessus de moi hurlant toujours des insultes.
Alors j'ai fuit, je me suis bouché les oreilles et j'ai été me réfugier dans ma chambre, sur le lit. Chambre où il m'a suivi, toujours plus violent, ouvrant les portes à coups de pied, lancant à travers les pièces tout ce qui passait à sa portée.
Voyant que je m'étais enfermée dans ma bulle, il a aggrippé le dessous du lit et là entièrement retourné. Avec moi dessus. Ou plutôt moi dessous car je me suis retrouvée à 4 pattes sur le parquet avec le sommier et le matelas sur le dos, en équilibre incertain sur la commode, ce qui dans ma chance m'a permis de ne pas en supporter tout le poids.
Il hurlait que l'ON allait tous le rendre fou et qu'il allait se foutre en l'air. Je me suis dégagée tant bien que mal en rampant et j'ai essayé de reprendre la parole.
Mais il était parti dans son délire, répétant comme une litanie "ah ils croient que j'en suis pas capable mais moi j'ai pas peur de la mort, vous allez voir".
Tout ce que je disais il le retournait pour en faire du négatif. Il est sorti comme une tornade et est allé dans sa voiture téléphoner. Je l'y ais suivi mais il s'est enfermé, je suis donc rentré dans la maison. Au bout de 5 minutes, ne le voyant pas revenir je suis resortie mais il n'était plus là.
J'ai entendu la porte claquée et je me suis retrouvée enfermée dehors tandis qu'il hurlait des insultes de l'autre côté de la porte.
Quand il a enfin ouvert, il m'a reproché de ne même pas avoir essayer de le retenir, il hurlait, il pleurait, il tremblait, levait les poings.
Et puis il m'a bousculé pour se précipiter dehors en criant qu'il allait se foutre en l'air qu'ON l'avait bien cherché et que j'aurais sa mort sur la conscience.
Il a failli m'écraser, lorsque j'ai voulu arrêter la voiture et est sorti du parking comme un malade.
Je suis rentré et j'ai appelé son ex , ne sachant plus que faire. Elle a essayé de le joindre.
Pendant ce temps, j'ai appelé une amie, j'étais tellement perdue, et elle a su être là!
Sur ces conseils, je me suis bouclée chez moi et j'ai appelé la gendarmerie pour prévenir que Chérichéri était dangereux. Surtout qu'il avait 1 fusil dans le coffre et l'intention de se foutre en l'air, dans le fossé, dans un camion, dans une voiture, je ne sais pas.
Ils ne l'ont pas trouvé et pour cause il avait atteri chez son ex qui avait appelé d'urgence un médecin. Lorsque j'ai réussi à la joindre enfin, il était sous calmant chez elle.
A partir de là c'est la gendarmerie qui m'a harcelée pour que je leur donne son adresse, le nom de son employeur... Ils voulaient le retrouver à tout prix, ils ont même essayé de me faire du chantage en me disant que s'il se servait de son arme je serais aussi responsable que lui.
Ce jour là, j'ai réussie à dormir 2 heures avant d'aller bosser.
Et depuis?
Depuis, il me jure qu'il ne se souvient de rien, qu'il va changer, que cette crise a été un déclencheur pour lui et qu'il va enfin se prendre en main, se soigner, se remettre d'aplomb mais qu'il faut que je sois encore là pour lui, que tout seul il n'y arrivera pas.
Et nouveauté du répondeur d'aujourd'hui: " tu ne peux pas me reprocher ce qui s'est passé, c'est de ta faute si j'ai pété un plomb, tu ne voulais pas m'écouter, tu ne voulais pas m'aider. Tu peux bien pardonner puisque moi il faut que je pardonne la gifle que tu m'as donné".
Et bien non ce n'était pas ma faute.
Et bien non je ne peux pas oublier.
Et bien non je ne peux pas pardonner.
Et bien oui, je suis en morceaux mais c'est sans lui que je vais les recoller.
Et même si j'ai mal au coeur de ne pas lui tendre la main, de le laisser peut-être se foutre en l'air, j'ai besoin cette fois de garder le peu d'énergie qu'il me reste pour moi, pour redevenir entière et intacte malgré tout ça, malgré lui!
Rédigé à 23:07 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Rédigé à 05:28 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Juste des mots, pour renaître, pour retrouver l'essence de ma vie, pour renouer à l'intime du coeur...
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
A l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
Pourtant j'étais très belle
Oui j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain.
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Eblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
Crois celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin
A Faust, qui a sû voir danser mon âme dans la poussière, à celle qui a ouvert sa boîte à couleurs pour colorer mes pétales...
Rédigé à 13:18 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Contrôles du matin, mornes; j'écoute attentivement les compteurs que me dicte Chouchou (surnom d'un de mes techniciens).
En cours de route, je lui signale que depuis que je confie le soin à un autre d'intervenir en maintenance, il
n'y a plus eu d'incident électrique. La dernière fois c'était quand même un bel arc juste devant le nez d'un client!
"Vous savez (et oui il me vouvoie) ma mère, elle ne peut pas porter de montre parce qu'elle dérègle toutes les piles. Vous avez peut-être ça aussi, vous êtes électrifiée!"
OK, je suis une vraie pile électrique, toujours Mademoiselle 100 000 volts mais de là à en déduire que je génère la foudre! Humpf!
"De toute façon, je ne me vois pas me ballader en salle, devant les clients, avec une chainette accrochée aux chaussures et trainant sur la moquette, pour me décharger de toute électricité"
"Quoique si vous mettez vos chaussures rouges..."
"Ah mes chaussures sexuelles" (surnom donné par le responsable de la sécurité à
une charmante paire d'escarpins en cuir rouges avec des lanières et des boucles).
"Et pourquoi pas mes lunettes, le tailleur en vynil et le fouet en guise de stylo"
"Ah là, on serait bons pour transformer la salle des Jeux de table (Blackjack, roulette...) en donjon!"
Re-minute de concentration et là je le vois qui rigole tout seul.
"Ben, pourquoi tu rigoles?"
"Je vous imagine bien en catwoman tiens!"
"Rigoles pas, j'ai été catwoman pour une soirée d'Halloween et ça m'allait très bien! Pfff!"
"Ca ne m'étonnes pas de vous" rigole-t-il.
C'est le même Chouchou que j'ai trouvé, il y a peu, disant à un petit nouveau dans l'équipe à mon propos: " tu verras, la responsable elle est un peu barrée mais elle n'est pas méchante".
Ce type de conversation entretient-elle la légende ou est-elle simplement déplacée entre un cadre et l'un de ses collaborateurs?
Je me plais à penser que cela ne change rien à la qualité de mon travail.
Au contraire, peut-être est-ce ce semblant de proximité qui fait que nous obtenons généralement de bons résultats avec mes équipes et que j'aime autant mon poste.
Rédigé à 01:24 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Pourquoi après l'étalement de notre vie privée et sexuelle devant nos amis aux petit-déjeuner?
Pourquoi après 4 heures de hurlements?
Pourquoi après 1 heure de plus à l'écouter me démolir, démolir mon monde, re-faire mon passé, re-faire mon avenir, nier tout ce que je suis ou pourrais être?
Pourquoi après son lancé de cadeaux à la figure?
Pourquoi est-ce ses lèvres que j'ai embrassé et pas la joue qu'il me tendait à travers mes larmes?
Rédigé à 20:08 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il y a des mots qui blessent, qui entaillent plus sûrement que des couteaux.
"J'aimerais savoir où l'on en est? Parce que en ce moment, tu comprends j'ai plein d'ouvertures..."
"Tu connais mon point de vue! L'infidelité pour moi c'est impardonnable. Si tu veux rompre pour aller voir ailleurs et revenir ensuite... ce sera non, je te le dis tout de suite. Je ne sais pas faire la différence entre le coeur et le cul moi. Quand j'aime je ne regarde pas ailleurs."
"Ben oui mais tu comprends si nous deux ça ne marche pas... Je me pose des questions.." sous-entendu: pourquoi perdre mon temps?
"Soit on est ensemble, soit on ne l'est pas. Soit tu m'aimes, soit tu ne m'aimes pas. Si tu pars ce sera définitif"
"Ben justement je me pose la question..."
Et bien qu'il continu à se poser des questions. Pendant ce temps, je chamboule tout, je chamboule ma tête, mon coeur et ma vie. Bientôt il n'aura plus à s'en poser.
Rédigé à 02:37 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Dans ma vie, il y a aussi plein de petits gestes qui comptent, aujourd'hui ils ont illuminés mon coeur.
Mon assistant, qui à peine arrivée, me propose de me préparer un café.
Il sait que c'est au boulot que je prends le premier de la journée et que c'est le moment où on prends le temps de se dire bonjour et de discuter un peu avant de courir dans tous les sens. Mon premier café/sourire comme d'autres tiennent à leur premier café/clope.
Le second de cuisine (celui qui a la patience d'ange de m'apprendre à faire la béchamel)
qui me propose d'un air gourmand un os à moëlle avec mon entrecôte.
Il sait que j'adore ça, c'est mon pêché mignon et il a pensé à m'en mettre un de côté car il savait que je mangeais avec eux ce soir.
Une de mes clientes à qui j'ai payé un gros jackpot l'autre jour.
Elle était dépitée que je n'ai pas le droit d'accepter son pourboire (obligation liée à mon statut réglementaire).
Du coup, elle m'offre, pour me remercier de ma gentillesse, une jolie pochette blanche, avec dans les yeux énormément de tendresse. Pochette que je vais discrètement ouvrir à l'écart. Point de biftons dans ce paquet! Heureusement! lol!
Mais un très joli collier turquoise avec des petits poissons et des strass. Pour le coup, émue, je lui ais planté deux grosses bises sur les joues.
Elle était tellement contente de voir qu'elle m'avait fait plaisir.
Mon collègue qui arrive une demie-heure plus tôt aujourd'hui pour prendre son service.Et ainsi me libérer du mien à cette occasion.
Je lui passes le relais avec plaisir tellement la journée a été épuisante moralement.
D'ailleurs, il "sent bien qu'en ce moment" tu "sembles préoccupée, rentre donc plus tôt pour une fois".
Avec autant de gentillesses, comment voulez-vous ne pas avoir le sourire?
Rédigé à 00:49 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Il me l'avait dédié.
Paroles, paroles, paroles, j'avais tellement besoin d'y croire....encore.
Rédigé à 23:02 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Il y a des jours comme ça, où on devrait ne pas se réveiller.
"Chérichéri j'ai fait un rêve bizarre cette nuit. J'étais une souris poursuivie par un chat. Si tu devais te réincarner tu serais quoi? A part un loup (sa passion)"
"Une buse royale parce que ça domine tout le monde ou alors un singe . Tu sais ceux qui arrêtent pas de baiser et qui ont plein de femelles."
Merci pour le sous-entendu, prends ça dans les dents.
"Et moi, tu me verrais réincarné en quoi?"
"En hyène parce que t'es jamais d'accord avec rien et que tu cherches tout le temps la bagarre.
Et puis les hyènes elles ont pas de mâles, elles sont trop méchantes et agressives pour ça Ou alors en paresseux, de toute façon quand je suis là tu passes ton temps à dormir".
Schrompf! 7h par nuit au lieu de 4 pour lui, j'ai connu pire pour 12 heures de travail journalier.
"Fais pas la gueule, fallait pas me demander si tu voulais pas savoir" Tu me fais mon café? On va pas y passer la journée."
Superbe début de journée, n'est ce pas?! J'ai connu plus lumineux!
Et la hyène dans tout ça? Et bien, connement, elle lui a préparé son café au lait.
Moi, je veux être un chat, dès qu'on l'emmerde il crache ou il griffe mais au moins on lui fout la paix.
Rédigé à 20:23 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Il y a l'amour et il y a ce qu'il fait faire, toutes ces compromissions, toute sa hargne, toute sa peur, toute cette douceur, tout ce que l'amour dévoile en nous.
J'essaye au maximum de rester zen, de faire face, de me cacher au maximum que parfois mes compromis vont trop loin, que ce n'est pas être lâche que de ne pas savoir
vouloir lui dire non, de lui céder en tout.
Il y a tout cet amour que j'ai pour lui et toute cette haine que je développe envers moi, envers cette femme sans fierté devant lui, qui accepte tout et n'importe quoi pour ne pas le perdre, parce que l'idée m'en est insupportable.
Il y a ces moments que je n'aurais jamais dûs pardonner, ces promesses bafouées qui m'ont déchirées le coeur mais que j'ai enfouie en m'accrochant à de nouveaux serments, à de nouveaux "plus jamais".
Cette sensation tenace d'être manipulée, de faire ses 4 volontés, arrachée à tout respect de moi-même par l'amour que je lui porte à lui.
Et puis il y a eu les mots de trop, la fatigue de trop, le reniement de trop.
Pourquoi ne s'est-il pas arrêté malgré mes avertissements, malgré mes menaces?
Pourquoi a-t-il fallut encore une fois qu'il essaye d'avoir le dernier mot, de sortir vainqueur de cette joute verbale, de me dominer?
Pourquoi a-t-il fallut une fois de plus qu'il essaye de me rabaisser?
Jamais de ma vie je ne m'étais mis dans une telle fureur.
Jamais de ma vie je n'avais menacé quelqu'un physiquement.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de broyer un visage.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de faire souffrir quelqu'un, de tuer quelqu'un.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de faire taire des mots, d'effacer un sourire narquois.
J'aurais pû le frapper de mon poing serré, dressé tel un cobra, c'est une gifle qui est partie avec toute la force d'un uppercut,
avec toute la haine que son mépris pour mon amour avait fait jaillir en moi.
Aucun bruit, sourde, je venais de devenir sourde à mon geste, sourde à la vie.
Aucune sensation, comme si le vide s'était installé, juste l'impression d'être une boule d'électricité en mouvement.
Je suis partie travailler, groggy, absente, reine de glace, bloc de béton scéllé sur ma fureur, terrifiée de la violence que mon amour pour lui avait déclenché.
Jamais je n'ai aimé quelqu'un à ce point, jamais quelqu'un ne m'a à tel point détruite que je souhaite le voir souffrir lui aussi pour arrêté ma souffrance.
Mon amour, mes regrets, mes larmes l'ont convaincus de revenir sur sa décision de me quitter.
Mais à quel prix? Chaque moment est l'occasion de pour lui de me rappeler qu'il n'oublie pas, qu'il ne pardonne pas, qu'il se méfie de moi désormais, que si je l'aime je dois...
Une nouvelle arme entre ses mains: ma culpabilité et l'assurance de mon amour, un amour qui fait perdre la tête.
Rédigé à 06:30 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 00:15 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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