Ici aussi c'est le printemps, même mes jonquilles me le clament sur le pas de la porte.
Tout
change, se couvre de couleurs, même les rayons de soleil dansent
différement au travers des voilages, les parfums resurgissent.
Herbe coupée (mes mains couvertes d'ampoules en témoignent, je ne suis pas une grande manuelle),
odeur d'iode annonciatrice de ballades sur la plage, même le brouillard du petit matin n'a plus la même odeur.
Tout change, comme une mue précoce et je rêve moi aussi de changer de peau.
L'envie
me taraude de plus en plus de partir. Oh, pas partir en vacances ni en
week-end. Pas de pays lointains ou d'îles de rêve.
Non, l'envie de plus en plus présente, préssante, de tout recommencer.Ailleurs.
Une fuite en avant, quitter mon costume de Don Quichotte, laisser derrière moi tous ces moulins à vent que rien n'abat.
Me refaire une virginité, tout reprendre de zéro: contexte professionnelle, ville, relations, activités.
Abandonner derrière moi toxiques et autres étouffeurs de vie.
Impossible de les tenir à distance dans ma vie professionnelle et ma vie personnelle tourne au capharnaüm, à force de vouloir ménager les sentiments de tout le monde.
Alors pourquoi ne pas finalement les laisser à leurs cavernes et essayer de retrouver la lumière, ma lumière?
Est-ce vraiment fuir que d'avoir besoin de se retrouver?
De se dépoussiérer de toutes ces pensées négatives?
D'exprimer sans contraintes, sans jugements mes rires et mes larmes?
ce n'est peut être pas une fuite la korrigane, simplement une prise de conscience d'un besoin de faire bouger les choses...dis ? tu m'envoies un peu de ton iode ? ça fait lgt que je n'ai pas senti cette odeur.....bises ying yang
Rédigé par : svetlana | 17 mars 2007 à 01:18