La première fois ne fut pas une première fois, j'avais 15 ans, 40 kilos, beaucoup de naïveté et c'était seulement mon deuxième petit ami. J'étais si fière de le montrer aux copines, presque comme un animal de foire, il était grand, baraqué,plutôt mignon, avait 5 ans de plus que moi et une voiture (waouhhh ça ça épatait les copines du collège). Il était surtout malade mais ça je ne le savais pas à l'époque.
J'ai longtemps cru que c'était ma faute, j'ai fait défiler les "t'avais qu'à pas", "fallait pas", "tu croyais quoi" avant de comprendre il y a 5 ans que c'était pas ma faute, que c'était lui le malade, que c'était lui le fautif, que c'était lui le grand, l'adulte responsable!
Je me disais que je n'aurais jamais dû m'isoler avec lui, que j'aurais dû crier, mordre,
griffer et puis j'ai compris sur le tard que cela n'aurait rien changer face à 90 kilos de perversion, face à un homme sourd à mes supplications, sourd à mes pleurs. Et puis je le croyais quand il me disait que personne ne voudrait croire que je n'était pas d'accord, que je ne me doutais pas, que c'était ma faute parce que je l'avais "allumé"!
Il n'a pas compris lorsque je l'ai largué comme on disait à l'époque.
Je ne supportais plus qu'il me touche, qu'on me touche! Il a alors lancé des rumeurs pour me discréditer, pour se protéger en fait je pense, pour que je ne puisse jamais dire... De toute façon, je ne le pouvais pas, je me sentais tellement fautive, tellement sale, tellement anormale de me sentir mal alors que toutes mes copines étaient fières de leur première fois!
J'avais du succès auprès des garçons, je papillonnais mais dès que cela dépassait
le stade des petits bisous je rompais et ne faisais finalement que renforcer la réputation d'allumeuse qu'il m'avait crée. Je paniquais, je fuyais, cela devenais un réflexe comme de la survie de m'éloigner d'eux, je rentrais dans ma carapace, je devenais transparente.
Cassée, lorsque j'ai réussi à être suffisamment en confiance, suffisamment amoureuse, je me suis aperçu que je me tétanisais, une vraie planche, je me forçais à garder les yeux ouverts pour me rendre compte que ce n'était pas Lui, que ça ne recommençais pas! Pendant des années mes relations corporelles (je ne parle même pas de sexe je ne savais pas ce que c'était) étaient une source d'angoisse!
Je me suis cachée alors derrière des masques, mon corps n'existait plus, je n'était
plus qu'un regard caché, je me protégeais en ne laissant à personne l'occasion de m'atteindre. Je préservais la seule chose qu'on ne pouvais me prendre de force, mon coeur, mon âme (je ne sais comment appeler cela) et surtout enfouir mon secret.
Je devins mordante, limite cinglante de manière à tenir les hommes le plus éloignés possible, jamais je ne m'impliquais dans une relation, jamais je ne me rendais vulnérable.
J'ai enchaîné les mauvaises rencontres comme si mon flair n'était pas encore assez développé: battue, volée, trompée, avilie et pourtant tout cela m'était presque indifférent, en dehors de la panique viscérale que déclenchait la violence.
Il a fallut que je rencontre mon ex pour apprendre que l'amour n'était pas qu'un sentiment, que c'était un ressenti aussi, une confiance
, une autorisation, un droit de baisser ma garde. Il a pris le temps de m'apprivoiser, de laisser mon corps s'habituer à lui. Il m'aimait tout simplement , avec mes peurs, mes paniques. Jamais il ne m'a posé de questions, je crois que les mots l'auraient blessés et je ne les ai pas prononcés parce que je l'aimais tellement que je ne supportais pas de le faire souffrir, de le salir lui aussi.
Aujourd'hui, je me bat pour ne plus me laisser submergé par cet instinct de survie qui me met en panique, je me bat pour ne plus laisser cette ombre obscurcir ma vie. Parce qu' Il n'a pas le droit de gagner...
http://ying-yang.typepad.fr/yingyang/2005/06/terreur.html et http://ying-yang.typepad.fr/yingyang/2005/07/petit_coeur_tro.html
Rédigé à 22:20 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Pour une fois, je vais déroger à ma règle et parler de quelqu'un dont j'adore le travail et qui n'est pas mort lui (Klimt est décédé même si j'ai pas suivi son enterrement à la télé!). Il s'agit de Bruno Bellamy, un dessinateur bien français de talent.
Je vais aussi déroger à la règle en ne présentant qu'un seul dessin car, comme tous ses dessins, il est protégé par copyright ( voir http://bellaminettes.com/mc/legal.php) et je ne veux pas risquer de voir la source se tarir pour cause de surenchère dans mon blog, sans compter la peur du gendarme.
Certains esprits mal tournés penseront sans doute que c'est bizarre mais j'adore ces dessins de femme (et oui encore).
En fait, je crois que j'aime les hommes qui aiment les femmes qui aiment les hommes et non je n'ai pas vu l'ours qui a vu l'homme qui......
C'est mon petit frère (en âge parce que bien sûr il me dépasse d'une tête! lol!) qui me l'a fait découvrir par le biais de ses magasines de mangas et d'informatique.
L'un de mes tatouages est d'ailleurs inspiré d'une de ses filles, celle avec des petites ailes de chauve-souris.
Je trouve toujours de la douceur et parfois même de la malice dans ses dessins même si les filles sont souvent dénudées.
Une jolie représentation des femmes pour des magazines et domaines généralement machistes! Pas de gros seins, pas de postures obscènes, un regard tendre et complice avec un trait de génie!
Je vous laisse découvrir les autres sur http://bellaminettes.com/bm/home/home.php et tant pis s'il ne doit y avoir qu'une seule fan ce sera moi!!!!!
Rédigé à 01:57 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
J'ai un
admirateur secret. Un beau gris trop discret mais pas encore assez! lol! Grand, très mignon, 25 ans à tout casser (et lui il en casse des briques! lol!), une paire de fesses à croquer ce soir (les autres soirs j'ai rien vu sniff) dans son pantalon à pinces/chemise blanche assortie au sourire!
Bien sûr je n'avais rien remarqué jusqu'à ce soir. Quand j'ai le coeur ailleurs,
ça me rabat les oeillères, une vraie mule!lol! On peut toujours se jeter à mes pieds (ce qui est déjà arriver: un client qui voulait absolument que je lui accepte un chèque!) je risquerais de passer sans sourciller sur le corps du pauvre énamouré sans m'en apercevoir.
C'est mon coach (on ne doit plus dire assitant-clientèle ce n'est plus politiquement correct! lol!) qui a commencé à me charrier. Et mes caissières de renchérir et de me citer des faits et gestes que je n'avais absolument pas radarisé! Tellement l'habitude
d'être dans mon rôle, que j'en oublie parfois que je peux plaire sur mon lieu de travail, tout simplement parce que pour moi c'est le dernier endroit où l'on pourrait tenter de me draguer! Bon, ça arrive mais je m'en tire toujours par une pirouette pas blessante.
Apparemment, depuis jeudi (date de ma reprise d'éclopée), lui et ses amis sont là tous
les soirs! Normal que je ne l'ai pas détecté, il ne joue pas, il se contente de boire un verre en regardant les autres. Ce n'est pas un accro, alors je ne risquais pas de le repérer par des allées et venues en caisse ou du scotchage à une machine!
Mais une fois qu'on me met la puce à l'oreille!!! J'ai eu l'impression d'être épié toute la soirée!
Et éclats de rire quand j'arrive en salle (dixit dents super blanches qui
éblouissent même la nuit! lol) et petit regard en coin, et déplacement avec risque de torticolis, le pauvre il ne manquait plus que la pelle et le râteau et je me serais cru retomber au temps du bac à sable! Bon là je suis un peu méchante, parce que j'en ai quand même profité pour mater en douce les fesses du phénomène! lol!
Par contre pas courageux pour 2 sous le jeune homme en face à face! Lorsque l'un de ses amis a gagné un jackpot, je suis retourner voir leur groupe pour leur offrir un verre!. Je me suis donc adressé à chacun d'entre eux pour la commande. Et
bien arrivé au beau ténébreux, plus personne, Bernardo en puissance, il avait avalé sa langue, il a bredouillé "coca-cola" tellement bas que j'ai dû le faire répéter (je vous assure que ce n'était pas de l'acharnement!).
Je ne suis quand même pas
si impressionnante (1.60m et 45 kilos toute mouillée), en plus je n'avais même pas un tailleur strict ou une humeur de hérisson!!
Enfin, son petit manège a repris, sans aucun résultat bien sûr, en dehors du fait que je me suis fait charrier toute la soirée par mon équipe ravie que je suscite un tel d'intérêt!
Moi je m'en bats les
coquillages des Bernardo, Tornado et même du Sergent Garcia, mon Zorro il arrive mercredi sans cheval blanc, sans lasso juste avec ses grands bras et plein de bisous en réserve!
Note: penser à me mettre autour du cou la clé de la chambre (;-) Superbobonne) il faudra qu'il me soudoie pour pouvoir s'en échapper! lol!
Rédigé à 07:05 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
J'adore l'été!!!
Pour cause de doigts cassés, j'ai recommencé les nuits. Plutôt cool d'ailleurs car cette année nous sommes 4, alors du coup je ne commence qu'à 21h00.
Enfin ça c'est sans compter la gestion de mon service puisque pour cela nous sommes autonomes. En clair on s'organise comme on veux, enfin surtout comme on peux!! Et bien oui, mon équipe bosse essentiellement le matin, ils commencent à l'heure à laquelle je me couche, autant vous dire que les post-it de toutes les couleurs sont en vogue en ce moment sur mon pc pro! lol!
Enfin, il fait beau, il fait chaud et les beaux mâles sont de sortis.
Samedi soir, on a fait 700 entrée en 6h, soit une moyenne de 100 clients présents en salle par heure et, oh joie, au moins 40% d'adonis . Impossible de joindre un seul poste téléphonique, ça tchachait dans tous les sens à celui (et oui minimum 1 gay par service!!) ou celle qui repérerait en premier le Number One de la soirée. Le plus beau mec de la soirée, le plus célibataire et suivant les cas le plus homo ou le plus hétéro!!
Ti Nounoune me dit parfois que je travaille dans un zoo quand je lui raconte mes histoires de boulot! lol!
Seul problème, il semble que parfois il ait du mal à savoir de quel côté des grilles je me trouve! lol! C'est vrai que l'on se doit d'être tellement accueillants et conviviaux et parfois cela dérape au delà du raisonnable.
Et puis ce milieu de la nuit se rapproche beaucoup de celui de la restauration, un peu l'esprit dans la culotte.
L'été, on ne sait où donner de la tête, déjà parce que il y a énormément de monde mais en plus parce que la proportion de jolies personnes au mètre carré augmente de manière affolante.
En plus, l'esprit est très festif, ce qui me permet de sortir mes vestes pailletées, mon tailleur blanc... tout ce qui provoquerait une crise cardiaque à mes clients de l'après-midi.
Trop court, trop décolleté, trop flashy comme transition après les feux de l'amour! lol! C'est mon grand plaisir, après avoir passé des années en uniformes stricts de pouvoir m'habiller à mon goût même si je dois adapter celui-ci à la clientèle sans être vulgaire!
Je me souviens encore de ma première année en poste, lorsque j'amenais mes notes de frais à mon boss, il était toujours impressionné par le nombre d'articles que j'arrivais à dénicher pour des sommes dérisoires! Un jour où il me charriait, je lui avais d'ailleurs rétorquer que moins il y avait de tissu et meilleur marché c'était! lol !
Et puis ce qui est bien c'est que nous usons de codes (petit secret), quand l'un de nous voit quelqu'un en péril (genre harponnage par un gros lourd), on se dévoue pour aller le récupérer pour une panne urgente, un problème quelconque...
Bon parfois quand vous êtes en conversation avec le Number One de la soirée c'est une vraie panne qui tombe ou pire un jackpot! Mais on trouve toujours une excuse plus ou moins avouable pour retourner voir le Number One! lol!
Finalement, c'est plutôt agréable ce badinage sans conséquence! Maintenant les célibataires font ce qu'ils veulent après...
Moi, je n'ai jamais réussi à voir ma salle comme un terrain de chasse mais ce n'est pas le cas de tous! Je me souviens notamment de 2 caissiers qui servaient de baromètre dans mon ancienne entreprise. Dès qu'une blonde entrait en salle, il y avait une espèce d'arrêt sur image en caisse, il suffisait de suivre la direction de leur regard pour la repérer, ils ressemblaient à 2 chiens de chasse à l'arrêt! lol!
Je connais peu d'entreprise où:
les responsables se prennent pour Travolta dans Saturday night fever à l'ouverture du magasin,
les caissiers font la chorégraphie de YMCA pendant les travaux avec leurs casques de chantier,
certains jours à la fermeture le personnel galope en caleçon dans les couloirs de l'administration pour des batailles d'eau (paix aux âmes des 2 photocopieuses qui n'y ont pas survécues! lol!),
les départs de saisonniers les trouvent scotchés au banc des vestiaires et enduis de chantilly et d'oeufs....
Non c'est pas le Bronx! C'est juste un moyen de décompresser quand on manipule de l'argent toute la journée! lol! Esprit potache en back-office, rigueur et service devant la clientèle, hors caméra tout est permis!!!
C'est vrai que c'est un métier atypique, pas ou peu de week-end, jamais de vacances scolaires, bosser les fériés, se lever à midi, se coucher à 6h du matin...
Mais quel plaisir de pouvoir prendre des rendez-vous sans contraintes, de ne pas être seul avec mon jambon-purée devant Foucault le soir, de pouvoir faire du sport l'après-midi ou des ballades, tout est tellement plus simple quand tout le monde est au bureau.
Bien sûr, ce n'est pas l'idéal pour une vie de famille mais pour le moment mes chats ne s'en plaignent pas! lol!
C'est pour ça que j'adore mon boulot
Je peux exercer mon besoin de maîtrise, de rigueur au travers des procédures, des contrôles et en même temps m'amuser avec mes collègues, discuter avec les clients, moi qui suis une grande bavarde devant l'éternel, organiser ma vie sans contraintes ou presque!
Rédigé à 05:46 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Babette était le petit nom que m'avait alloué mon ex, mais quant au festin, on en était bien loin! Je suis ce qu'il y a de plus réfractaire à la cuisine! Attention pas à sa dégustation, à sa préparation!!! Je préfère encore passer 4 heures à ranger toute la maison, à préparer une table digne de ce nom pleine de bougies et de bimbeloteries plutôt qu'une demi-heure au-dessus d'une casserole.
De toute façon, bizarrement, toutes mes histoires au long court, c'est avec des cuisiniers que je les ai vécu! Alors pourquoi tenter de rivaliser? Je suis déjà là pour tenir le rôle de goûteuse en chef, prima testa des foies gras et autres saumons fumés artisanaux.
Mon premier cuisinier était végétarien, c'est lui qui m'a appris à adorer les légumes
et les céréales sous toutes leurs formes. Il faisait notamment un soufflé de brocolis et primevères à tomber . Très écolo, il m'a aussi
fait découvrir les longues ballades en pleine nature, la cueillette des champignons (Hummm souvenir d'une fricassée de girolles au beurre) et, malheureusement pour lui, l'ennui de la pêche à la truite (il y est souvent retourné seul, mon fauteuil pliant n'ayant pas réussi à prendre racine sur la berge! lol!).
Il faisait collection de Trolls! Pas les petites poupées aux cheveux verts non des vrais Trolls en plastique moulé qui coûtent horriblement
cher (je le sais, j'avais déboursé à l'époque 450 francs pour 1 gnome hideux de 15 cm premier prix)! Le pire, (mais ça je m'en suis aperçu après) c'est qu'il les mettait en scène, avec morceaux de branches ramenés de ballades, tapis de mousse et brindilles...
Bon, je m'étais bien aperçu qu'il était un peu mystique, après avoir dû le suivre lui et son sourire d'illuminé sur le parcours de la Fée Viviane (forêt de Brocéliande pour ceux qui connaissent la Bretagne). 15km,
un soleil qui tape dur en plein mois d'août, pas un troquet pour une limonade à des kilomètres et mon preux chevalier qui faisait le guide touristique enthousiaste (rien à faire moi de l'arbre d'or même pas en or quand je souffre de déshydratation niveau 5000) dans cette nature hostile et pas faite pour mes tennis!
Ces soufflés n'ont pas suffit et sa vision de l'avenir m'a refroidi: moi en working girl (ayant quand même trouvé le temps de lui faire 3 enfants!!) et lui s'occupant de ses consultations de spiritualité médiumnique dans notre ferme au fond des bois en attendant avec impatience la cueillette dominicale avec les chiens! Ouarf! Me suis enfui!!!
J'en ai essayé 2 autres, avant mon ex (celui de mars 2005, le colocataire), dont 1 asiatique (thaï ou vietnamien, je ne sais plus trop bien) qui adorait utiliser mon corps comme assiette et je peux vous assurer qu'après on ne regarde plus jamais le miel de la même façon avant de le laisser couler dans son thé! lol!
Avec le dernier j'ai joué franc jeu: poêlée forestière surgelée la première fois que je l'ai inviter à
manger et cassoulet en bocal pour notre premier Saint Valentin (j'essayais de lui faire plaisir il adore le cassoulet toulousain!). Tellement franc jeu que je n'ai pas approché une casserole pendant plus de 4 ans avant de me rebeller et d'acheter mes bibles.
Enfin, grâce à lui, j'aurais appris à bien choisir ma viande, à défaut de savoir la faire cuire correctement, je sais la manger avec délice (hummm l'entrecôte avec une belle noix de gras et une petite sauce béarnaise...)
Avec Ti Nounoune, la recette est plus simple: restaurant, traiteur, surgelé... Un homme comme j'aime, aussi, né à l'ère de l'ouvre-boîtes et du micro-onde! En plus, il adore quand je parle de nourriture
(cf dernier salon du pain à Paris), il paraît que j'ai alors les yeux qui salivent!! Il aime aussi me voir manger parce que j'ai toujours faim ( cf http://ying-yang.typepad.fr/yingyang/2005/06/somalienne_swee.html )
que c'est jamais salade sans vinaigrette avec les bidules chouettes à part, mais au contraire, les suppléments oeufs, crème, lardons et chorizo pour lui!lol!
On dit souvent que pour garder un homme, il faut combler son estomac, ça tombe bien
le voisinage immédiat de mon appartement est composé de 2 crêperies, 7 restaurants, 3 pizzerias et si je pousse jusqu'à 700 mètres, j'ai sous les papilles un couscous à damner un saint!
L'avantage de la "bonne bouffe", en plus, c'est que
ça incite à la sieste et quoi de meilleur qu'une bonne sieste, crapuleuse s'entend, pour éviter que toutes ces bonnes choses ne viennent s'amalgamer et créer brioche et fesses en gelée?
Finalement, si je dois me réincarner un jour, je veux être un chat, ça mange, ça dort, ça joue, ça se fait câliner et ça prolifère le paradis en somme!!!!!
Rédigé à 05:56 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
En prévision de l'arrivée de Ti Nounoune vendredi, je suis redevenue une femme. Au sens machiste, au sens prédateur du terme: aseptisée, pomponnée ...
Aller-retour direction Vannes et mon esthéticienne. Facile, depuis jeudi pas de mini-jupe en vue, pas de sortie débardeur j'ai eu le temps de laisser resurgir le Yéti qui sommeille en chacune de nous! Ou plus exactement qui se planque sous nos pantalons, T-shirts manches longues et short boxer.
Vous savez cette espèce en voie de disparition en France et plus communément appelée "femme au naturel" c'est à dire poilue, velue, broussailleuse! lol!
Et bien oui, 3 mois de jachère forcément ça marque au coin du champ! lol!
Je vous entends déjà hurler d'ici: mais qu'est ce que c'est que ces diktats, ces a priori sur les femmes, sur les hommes, sur la séduction!
Ce sont les miens, ying-yang j'oscille entre ma personnalité qui me souffle que si on en peux pas m'aimer avec mes poils, c'est que l'on ne m'aime pas vraiment et le regard de notre société. En même temps, laquelle d'entre vous sortirais en soirée avec les dessous de bras de King Kong collés au bustier fleuri ou les gambettes du Yeti en mini-jupe?
Ca peux paraître futile mais il en est de même de beaucoup de domaines liés au corps féminin et à sa représentation. Qui oserait aujourd'hui sortir de chez elle avec le cheveux gras et hirsute, les vêtements mangés aux mites et des ongles de tyrex griffants les tongs?
Attitude typiquement féminine:
pas question de broussaille qui dépasse du maillot alors qu'on a mis 3 mois à se recréer 1 ventre plat qui ne cache pas le bikini échancré de nos rêves! lol!
pas question de tenter une approche du prof de surf ou de planche à voile avec les oursins taquinants le biceps. Généralement les fruits de mer ils les préfèrent au restaurant dans un beau plateau que dans leur lit! lol!
pas question, même en hiver, d'aller à la salle de sport et (horreur! ) de se changer dans le vestiaire femme avec la vieille paire de chaussettes en poil naturel sous principe qu'il fait froid dehors...
Bien sur, il est aussi question du regard que l'on porte sur soi, du rapport à notre corps, c'est tellement agréable de pouvoir s'accorder du temps pour soi, quand on le peux.
Est-ce si grave de rechercher cette petite lueur de satisfaction, d'admiration dans les yeux de son chéri lorsqu'il voit que vous avez fait des efforts pour lui plaire?
Alors finalement, je ne regrette pas de mettre de temps en temps de côté mes grands principes féministes pour plaire aussi à Ti Nounoune.
Rédigé à 22:21 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Les couleurs ont toujours eu énormément d'importance dans ma vie.
Sans doute parce que j'ai toujours vu mon père peindre, des fleurs, des paysages, des marines, des maisons. Jamais de visages, jamais d'animaux comme s'il était finalement plus à l'aise avec les choses, comme s'il les ressentait finalement plus intensément que les gens. Tous ses tableaux par touches, par dégradés, par technique pointilliste sur les traces de Seurat, pointilleuse touches ajoutées puis recouvertes puis fondues...
De par son métier dans la décoration, il m'a transmis le goût des couleurs, des associations, des jeux de matières, des jeux d'époques avec sa passion pour la retape de vieux meubles.
Aujourd'hui il était heureux en partant de chez moi.
Ils sont venus tous les 2 vérifier mon état de convalescence. Et puis, lui qui n'a commencé à exister pour ses enfants qu'il y a 10 ans, est fier que l'on fasse appel à lui pour tout ce qui est bricolage.
Je pense que finalement en abandonnant à ma mère le rôle de nous éduquer il s'est mis sur la touche pendant toute notre jeunesse. Comme si ce qu'il avait à nous apporter n'était pas important, n'avait pas de valeur à ses yeux ou en tout cas moins que ce que notre mère nous transmettait.
Il était fier aujourd'hui de l'appartement, fier de moi, fier des idées que j'ai eu pour la déco, fier de s'apercevoir qu'il m'avait un peu transmis son don pour créer à partir de pas grand chose!
J'ai trouvé des tissus pour le salon que j'ai fait retaillés en plaid et coussins pour créer mon univers de princesse dont j'avais tellement rêver avec ma liberté retrouvée. J'avais réellement besoin après avoir été Femme pour mes ex de redevenir petite fille pour moi. De m'entourer de douceur, de chaleur, de couleurs bonbons acidulés, de m'amuser enfin au lieu de donner une image! J'ai donc un salon en rose, fuchsia, soleil, orangé, mes couleurs pour l'amitié, pour le partage!
Avec aux murs des tentures et des affiches africaines très colorées, très sableuses, très terreuses comme sortant des mains d'un potier encore liquides de végétalité.
Je voulais créer un espace chaud, moelleux, douillet, un peu à l'oriental, comme une alcôve, comme un écrin, un espace qui se ressentirait tout de suite comme intime, comme accueillant puisque c'est là que je reçois et là que j'écris, mon pc se trouvant désormais éclairé par une guirlande colorée rouge et rose.
Des guirlandes j'en ai mis partout!!! Mon ex détestait ça, il disait que ça faisait "bordel mexicain"! lol! Moi j'ai besoin de ces touches de lumière diffuse en accord avec mes pièces:
J'ai besoin de toutes ces couleurs comme une bouffée de bonheur à chaque pièce, mon chez moi, mon oasis, mon home sweet home tout doux! Mes mélanges bayadères (tiens d'ailleurs 1 site équitable www.bayadere.com avec plein de doudous sympa pour les mômes qui aiment la couleur!), mes voilages soleil, mes loupiotes de carnaval.
Et puis les parfums, chaque pièce à le sien: sensuel encens, arôme légèrement sucré et frais du thé vert, odeur marine de la salle de bain en accord avec les reflets bleutés sur la porcelaine blanche, effluve entêtant des pots-pourris dans leurs boîtes de bois brut...
Pourtant, dans ma vie pro, je porte essentiellement du noir, du blanc, du bleu presque polaire ou du rose pâle, j'essaye de retrouver alors l'anonymat d'une image, la cuirasse d'un tailleur, le parfum passe-partout de Madame Tout Le Monde ni sucré ni acidulé, juste assez frais pour ne pas incommoder.
Mes couleurs, mes rires, ma joie de vivre, je les laisse explosé au dehors surtout, avec mes proches, dans la vraie vie quoi!
Rédigé à 01:37 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
J'ai failli appeler cette note "shame on you" et puis finalement j'ai décidé de m'accorder un peu d'indulgence. Parce que le pschitt anesthésiant a arrêter de faire effet après ma note de 7h du matin (que j'ai laborieusement mis 1h30 à taper! Ceci pour désillusionner ceux qui auraient pu croire que je suis Super Woman! lol!)!!!
Impossible de dormir, j'avais l'impression de subir un supplice chinois qui aurait consisté à m'enfoncer des aiguilles brûlantes sous les ongles de mes pôves petits doigts cassés! Et comme aux urgences, ils m'avaient juste indiqué de prendre de l'aspirine, j'ai avalé la moitié d'un tube (pas bien ça je sais) en moins de 2 heures et à 9h j'appelais en urgence mon médecin (ouhhh la femelette!!!).
Il faut préciser tout de même que j'avais eu la chance, jusque là, de ne m'être jamais rien cassé donc impossible d'anticiper la douleur.
Quand mon médecin a vu mon doigt, elle n'a pas apprécié. Apparemment quand ils ont essayé de me percer l'ongle (ce qui était inutile vu que l'oedème était avant), ils ont forcé sur la fracture mais pas dans le bon sens!
Elle était atterrée que je n'ai pas eu d'anesthésie de la main pour une trombonoscopie (?). Du coup, je suis ressortie de chez elle avec 4 jours d'arrêt, 1.5 kg de louzous (médicaments en breton) dont antibiotiques, anti-inflammatoires, analgésiques, somnifères (pas pris je n'aime pas ça, je préfère Chasse et Pêche! lol!) et un vaccin anti-tétanos parce que le mien n'était pas à jour.
Moi qui déteste tout ce qui ressemble de près ou de loin à une aiguille (sauf lorsqu'il s'agit de me faire tatouer bien sur!), je ne vous décris pas ma joie délirante à l'idée de me faire empaler le dos par une seringue! Je suis ressortie de chez mon médecin soulagée (devant tant de prévenance) et sans mon attelle d'index, car elle aussi n'était plus adaptée après leur manipulation et forçait en continu sur la fracture de ce doigt là! Enfin une explication pour mes doigts en saucisses cocktail toutes bleues! lol!
Bon, je m'étais bien aperçu que ce ne serait pas la joie vu que j'avais mis 3/4 heure à me doucher correctement avec la main gauche mais je ne m'attendais pas à ça!
Les objets ont leur vie propre et je paranoïde peut-être un peu mais je crois que les miens m'en veulent!
Ils refusent entre autres que je me nourrisse. Par exemple, avez-vous déjà essayer de faire fonctionner un ouvre-boîtes avec la main gauche?
Ca ne veux pas s'accrocher à la boîte, ça dérape, ça ne veux pas tourner et quand enfin vous vous calé la boîte de raviolis sous le bras droit en tournant avec la main gauche, ça vous lache en plein milieu!!
Vous vous retrouvez avec une boîte de sauce à moitié ouverte sous le bras et vous dégoulinant sur le chemisier! Berkk et toujours faim!!
J'ai alors retrouvé une boîte de croque-monsieur mais même chose, les emballages ouverture facile ce n'est pas fait pour les manchots! Aucun résultat après avoir bien écrasé le paquet avec mon coude droit et tiré désespérément la languette.
Pour réussir, il aurait peut-être fallut que je me couche par terre ou que je me cale contre un mur pour qu'il arrête de s'échapper? J'ai fini par l'attaquer au couteau! Hourrah!!!
Il ne me restait plus qu'à enfourner ma bouillie de croque-monsieur dans le micro-ondes mais même là le réglage des minutes c'est pour les droitiers! Il faut faire un angle de 90 degrés avec le bras gauche (par derrière l'oreille je n'ai pas essayé! lol!) pour réussir à programmer!
Et là, il ne s'agissait que d'un besoin primaire à assouvir, d'un besoin alimentaire!
Pour les détails de pourquoi, depuis que j'ai 2 doigts en moins, je vis nue chez moi je vous l'expliquerais plus tard, parce que là ça fait 2 heures déjà que je me bat avec cette note et la faim me reprends!
Alors, comme aujourd'hui je teste le Bolino, avec un seule main, si je ne me suis pas ébouillantée (la bouilloire m'a lancé un reflet mauvais ce matin au petit-déjeuner! lol!) vous aurez la suite demain....
Rédigé à 16:41 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Voilà ma couleur en découvrant vos commentaires trop flatteurs!
D'habitude, je tiens mes promesses et là j'ai 1 peu débordé (juste 4heures) mais c'est pas intentionnel!
J'ai réussi à me faire casser 2 doigts, de la main droite en plus, donc je vous laisse deviner lequel de mes pieds me sert d'ersatz!
Une connerie de cash-box (module de sécurisation blindé) de 150 kg qui est tombé sur ma main! Incroyable mais vrai, là je me suis prise pour Hulk, parce que franchement je ne pensais pas avoir assez de force pour soulever d'une seule main un tel poids, mais je ne pouvais appeler personne et il fallait que je dégage mes doigts!!
En plein milieu de soirée, avec 150 personnes en salle, il a fallut que je fasse ma cakose en partant avec les pompiers, laissant le soin à mon collègue de gérer la fermeture!
Super sympa les pompiers, ils m'ont fait la causette pendant tout le trajet! Morte de rire à l'arrivée à Vannes, le deuxième VSAV de Carnac (Véhicule de Sauvetage et d'Assistance aux Victimes si j'ai bien suivi le cours) était là aussi! Le premier équipage est arrivé à la porte du fourgon expliquant qu'ils avaient transporté 1 personne âgée!
AH, l'exclamation du plus jeune lorsque je suis descendu en mini-tailleur rose du fourgon: " et nous ont s'est farci une vieille" pas sympa pour le troisième âge mais très drôle de voir l'air ravi de mes sauveteurs face à leurs collègues "malchanceux"!
Le personnel très sympa bien que débordé pour cause de nuit de pleine lune!
J'ai eu le droit à mes radios quand même, avec en prime, le charmant sourire de l'assistant radiologue (presque prête à me casser quelque chose tous les jours moi! lol!) J'ai bien demandé s'il fallait prévoir un suivi radio (on peux toujours tenter ça fait de mal qu'à la libido pas à mon petit coeur! lol) mais que nenni! Décidément pas assez courte cette jupe! lol!
En bon petit soldat, j'ai refusé l'arrêt surtout que le décalage de planning risquerait de mettre en péril mes quelques jours de vacances avec Ti Nounoune! Ma conscience professionnelle a des limites tout de même!!
Ludo, mon body-guard perso est venu me récupérer aux urgences pour me ramener chez moi et me voici à taper laborieusement en attendant la fin des 3 prochaines semaines de galère!
Seul truc auquel j'avais pas pensé et où Ludo, qui a toujours l'esprit bien placé, a tilté lui: ça risque de pas être très acrobatique, cette fois les câlins avec Ti Nounoune, grande estropiée oblige! Ouf, mon lit à vie sexuelle (http://ying-yang.typepad.fr/yingyang/2005/07/accro.html) à encore une chance de résister à cet été et moi d'en profiter au maximum pour me faire chouchouter et câliner.
Parce que je sens que je vais avoir horrrrrrrrrriblement mal et que je vais avoir besoin de bisous partout pour oublier la douleur!!!
Non, ça ne s'appelle pas de la préméditation!!!!!!
Rédigé à 07:17 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Passage éclair de 24 h pour ceux qui n'ont pas encore vu ma bouille, après je zappe. Bisous by Ying-Yang
Rédigé à 02:44 | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Parfois je me pose des questions. Oh pas existentielles cette fois mais quand même! Je me pose des questions sur la communication homme-femme.
Cela fait plus de 9 mois maintenant, que tous le monde sait que je me suis séparé de mon ex; 3 mois que l'information circule qu'il a enfin déménagé et là d'un seul coup, mon téléphone qui commence à vibrer, tintinabuler et sonneriner dans tous les sens!
Du faux blond, mais vrai fade, qui m'avait serré d'un peu trop près en boîte voilà 6 mois et qui, par je ne sais quel concours de circonstances à réussi à toper mon numéro perso, s'enflamme par sms le dimanche matin à 6h (soupçon de retour de soirée vue l'horaire)
Au vieux "copain", qui avait osé m'appeler à la veille de son mariage, il y a 2 ans pour une dernière nuit de folie (je vous le dit y'en a qui doute de rien!
Sauf que déjà à l'époque je ne me voyais pas sortir toute nue d'un gâteau et encore moins être la "petite dernière pour la route". Le même qui est aujourd'hui tellllllement malheureux dans son couple (Sniff) qu'il a presque réussi à me faire pleurer au téléphone celui-là!
Au vrai chaud, qui croit que j'ai enfin enlevé la pancarte "en main" que je me trimballais dans le dos pour la troquer contre un "lapine en folie"! Oui, c'est un ami des bêtes ce joli monsieur, surtout si vous êtes prête à porter les cornes avec le sourire.
Et enfin, mon marin en goguette qui redonne signe de vie après 6 mois! Pas de sa faute, il était en mission mais bon si j'ai le temps de lui offrir un café et plus si affinités....
M'enfin, je sais pas moi, c'est les hormones ou quoi?
J'ai jamais reçu autant de mails, SMS et appels en 6 mois pour des propositions coquines que ces 2 dernières semaines.
Ce qui m'inquiète c'est que si l'information de ma rupture à mis 9 mois à transiter, je risque d'en avoir encore quelques uns avant que tout le monde masculino-hormonalo-exacerbé soit au courant que je ne suis pas sur le marché!
C'est ça mon problème, je ne dois pas dire NON suffisamment fermement ou suffisamment fort, ou alors je le dis mal, ou alors c'est pas à leurs oreilles qu'il faut que je m'adresse?
Ca me rappelle une anecdote en rapport avec une précédente note de Superbobonne sur les petites humiliations qui tuent
Il y a de cela environ 6 mois (le soir du blond fadasse), j'ai participé à une sortie after-work avec mes collègues dans la boîte homo de la station où l'on a nos habitudes.
Je portais en sortant du boulot une robe de tailleur très ajustée bleue ciel et une veste (toujours de tailleur dress-code oblige) noire. J'avais embarqué avec moi mon body-guard perso qui s'avère être un de mes meilleurs amis rentré à la sécu chez nous il y a 1 an.
A peine arrivé nous tombons sur JC (body-guard 2 attitré) surexcité car en congé et très gay sur cette soirée. A peine le temps d'enlever ma veste dans la boîte surchauffée (3h du mat un dimanche soir), qu'il m'entraîne dans une danse latino collé-sérré des plus hot. Même pas peur, il est homo et moi plutôt d'humeur festive!
Le public autour nous fait des sourires éclatants et nous en rajoutons de plus belle!
Echevelée à la fin de la chanson, je m'apprête à rejoindre le reste du groupe lorsqu'un hurluberlu me chuinte à l'oreille que je l'ex..te! Ahurie, je me réfugie auprès de Ludo, mon body-guard perso, qui d'un seul coup réclame à corps et à cris ma veste
Beau lui dire que j'ai trop chaud rien à faire, il me la colle de force sur les épaules avant de me hurler à l'oreille " ta robe est déchirée on voit tout ton string"! Juste au moment où la musique baisse de volume pour annoncer la fermeture! (pense-bête: demander aux DJ du coin s'ils ont quelque chose contre moi pour toujours couper la musique au mauvais moment).
Cela faisait une bonne 1/2 heure que je me contorsionnais avec la robe ouverte presque du haut du dos jusqu'au milieu des fesses avec des sous-vêtements blancs sous les lumières noires et un sourire super ravi devant autant de succès!!!! Et là le blond fadasse qui fait son entrée en me demandant si je veux danser.
Ben oui bien sur sans musique et avec ma robe déchirée j'ai drôlement envie de danser! Dépité, il en profitera lors de la sortie bousculée de la boîte pour me coller dans le dos et me susurrer son nom. Franchemment,comme si c'était le dernier de mes soucis, avec mon sac dans une main et l'autre qui referme ma robe derrière façon blouse d'hôpital pour tenter de rejoindre à peu près dignement ma voiture!
Le pire, et là excusez moi mais j'ai dû tomber sur un nid de libidineux, c'est que le lendemain à la caisse du supermarché où j'allais payé mes 2 collants et ma litière pour chats,le client derrière moi s'est permis de me demander si aujourd'hui encore je portais des sous-vêtements blancs!!!!!
Au secours!! Je suis sorti du supermarché rouge comme une tomate et je n'ai plus osé remettre les pieds dans cette boîte depuis avec la hantise en plus, les premiers temps, de croiser sur mon lieu de travail, des clients qui aurait assisté à la scène!
Quand je vous disais que je suis maudite!!!
Rédigé à 02:30 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Ce soir, je suis horrifiée! Je me fais l'effet d'une extra-terrestre dans un monde d'ogres!
Comme je l'ai sous-entendu dans une précédente note, je suis responsable d'une équipe au quotidien mais pas seulement, il m'arrive de manager (quel joli mot bien vide) des collaborateurs (là je fais dans le politiquement correct! lol!) d'autres services.
Et ce soir, il a fallut que je rattrape le coup auprès d'un collaborateur effondré. Il a fait une erreur de débutant, par manque de préparation, par surestime de ses capacités, par manque d'appui auprès de l'encadrement pour rattraper le coup quand c'était encore possible.
Or, au lieu de le prendre à part et de reporter ses débuts au mois de septembre discrètement, il a fallut qu'ils l'annoncent devant toute son équipe! Lui qui s'est tellement fait décrier lorsqu'il a voulu être polyvalent, lui que ses collègues attendaient au tournant s'est effondré!
Et je dois accepter ça!!!! Je me dois de ne pas critiquer mes supérieurs et leur manière de faire ou de dire!
Mais là, ça m'a vraiment foutu en rogne! Comment peut-on ne pas en mesurer les conséquences?
J'ai été le voir, il était en larmes, et pourtant il en a vue, il en a déjà baver dans ce boulot mais là c'était l'humiliation de trop!
J'ai pris le temps de lui expliquer les choses, de remettre tout ça en perspective, de trouver des solutions avec lui (on va se revoir ensemble jeudi et on fera le point sur ses manques et sur la manière d'y remédier), de lui redonner un peu de courage pour repartir bosser avec son équipe qui ne va pas se gêner pour le clouer au pilori.
Et là je hurle!!! Suis-je donc si bizarre que cela me choque ce type de management?
Une cliente m'a dit un jour "les chefs c'est comme les étagères plus c'est haut moins ça sert" et je vais finir par adhérer à cette idée.
Cet homme veux avancer, il sait qu'il est obligé de passer par ce poste pour évoluer, il s'est démené pour pouvoir le faire avec l'hostilité de son équipe en plus et on le met ostensiblement en situation d'échec!
Comment tuer toute ambition dans l'oeuf? Ne les formez pas assez, donnez leur la grosse tête à force de compliments, faites les débutez seul 1 soir d'affluence et surtout s'ils se plantent enfoncez les en public qu'ils n'aient pas envie d'y revenir! Voilà la recette!!
Et si ce discours était isolé encore!! Mais ça me rappelle l'IUT, à les entendre, les entreprises nous dérouleraient le tapis rouge, une fois notre diplôme en poche!
Ca me rappelle ma première rencontre inter-entreprises où le big boss national disait que tous les postes étaient ouverts si on était mobile géographiquement. Celui qui à ma question "donc une femme de ménage de B... peux prétendre à 1 poste de cadre à Nice?" , avait oser me répondre "bien sur, si elle a l'expérience nécessaire"!!!! Comment se fait-on une expérience de cadre, lorsque l'on ne vous permet pas de vous former à autre chose qu'au passage d'aspirateur? Cela dit sans aucun snobisme de ma part, j'ai moi aussi fait des ménages dans ma jeunesse pour gagner mon argent de poche ou arrondir les allocs chômage que je n'avais pas et je le fais régulièrement chez moi! lol!
Tout ce que j'espère c'est que mon bonhomme sera assez fort pour continuer à avancer malgré eux, malgré cela! Sinon je ne voudrais pas dire qu'ils auront gagné (parce que malheureusement je crois que c'est par indifférence qu'ils agissent ainsi) mais ce sera le cas!
Rédigé à 01:23 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Depuis que je suis avec vous tous, j'ai pris de bonnes résolutions et de moins bonnes (je crois).
Entre autres, celle de me dévoiler à mon nouveau chéri.
Après ma note sur la terreur et celle sur mon ex, je me suis aperçu que je ne pouvais pas continuer ainsi! Je ne peux pas continuer à me surveiller, à éviter de m'enfuir quand ses gestes sont brusques, quand les calins deviennent intenses et que je dois lutter contre la panique.
On s'est rencontré par hasard, sur le net à une époque où j'avais besoin d'être rassuré sur ma personnalité, à une époque où j'avais énormément besoin que l'on me dise que non je n'étais pas une carriériste sans coeur, une frigide incapable d'aimer réellement, une espèce de robot impersonnel et autres joyeusetés que j'entendais déjà chez moi à longueur de journée!
Ti Nounoune à été le moins pressant de mes contacts, certainement à cause de la distance. J'ai aimé son intelligence, sa douceur, sa façon de me faire sourire, sa sale habitude de toujours tout tourner en dérision (technique que j'adore employé moi aussi pour me cacher! lol!) et puis son soutien dans mon boulot alors que mon ex reprochait à mon job de nous détruire!
Ti Nounoune était un job-addict comme moi, nous avons appris ensemble à faire la part des choses, à nous préserver des moments rien qu'à nous. Nous passions des heures sur MSN, puis au bout de 2 mois, des heures au téléphone, enfin en février la rencontre et j'ai fondu. Beau, brun, doux, chaud, troublant...il m'en faisait faire des lapsus (révélateurs! lol!)
Nous passons notre temps en joutes verbales, je crois que je n'ai jamais osé être aussi franche avec quelqu'un même si lui se cache encore souvent derrière des paravents, par peur de l'inconnu!
Il est resté marqué par un amour d'il y a 10 ans je crois, voletant d'une chambre à une autre, d'un lit à l'autre, toujours clair dans ses non-relations depuis, pas habitué à la tendresse, aux choses toutes simples d'un bonheur à deux.
Et aujourd'hui j'en suis là, profondément attachée à lui, même si je ne dois pas, même s'il me déstabilise énormément, moi qui adore tout maîtriser, j'ai trouver plus fort que moi et ça me fait peur cette assujétion.
Cela fait déjà 6 mois que nous vivons ainsi, au téléphone tous les soirs. Nous avons réussi à passer une semaine ensemble en avril et c'est là que je me suis rendu compte du chemin à parcourir pour que lui s'ouvre enfin. Une semaine à l'apprivoiser, à me faire violence pour ne pas le harceler (parce que lorsque j'aime, je suis plus collante qu'un vieux chewing-gum! lol!), pour enfin obtenir une caresse spontanée, un geste tendre de rapprochement, un bercement tout doux.
Et puis IL a tout gâcher, le petit jeune du parking. Et tout est revenu et je ne peux pas continuer sans lui laisser le choix! Je veux qu'il sache, qu'il sache ce que j'ai vécu: l'Homme, les coups, la peur, l'infidélité, le mensonge, tout ce qui fait qu'aujourd'hui je suis si complexe! Tout ce qui pourrait lui faire peur!
Je ne veux pas tester ses sentiments pour moi, je veux juste qu'il choisisse en connaissance de cause s'il désire continuer avec moi ou pas! Je veux qu'il me dise s'il pourra m'aimer un jour malgré tout ça, s'il est prêt à surmonter tout ça!
Selon Ti Nounoune un couple est basé sur les 3 C: Cul, Confiance et Communication. Je ne les aurais pas classer dans cet ordre là mais bon...!
Alors que faire? Surtout que, dans un accès de courage (ou de folie), je lui ai dit que j'aimerais lui parler de certaines choses au mois d'août. Depuis, je sens bien que ça l'inquiète, il est revenu plusieures fois sur le sujet mais je ne peux rien lui dire au téléphone, j'ai besoin qu'il soit là, en face de moi.
Je me suis fourré toute seule dans le piège, impossible maintenant de biaiser, impossible aussi d'attendre le bon moment, impossible maintenant d'être sure que sa réaction sera naturelle!
Dans 15 jours, Ti Nounoune arrive pour 3 semaines et je sens bien qu'il freine des 4 fers, qu'il commence à avoir peur de ce qu'il pourrait découvrir, bien que je l'aie rassuré sur les mots rupture, liaison ou abandon qui ne sont pas du tout à l'ordre du jour!
Maintenant on est 2 à stresser, mais je n'ai pas le choix, je ne peux pas continuer comme ça, sans être vraiment moi, en occultant une partie du passé qui m'a construit.
Il aura enfin des mots à mettre sur ma fragilité, sur mes doutes, est-ce qu'il le prendra comme un défi ou comme une défaite? Je ne sais pas et ça me rend toute tremblante à compter les jours!
Rédigé à 18:33 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Qui est-ce? Qui peux porter un nom aussi bizarre?
Et bien Marie Farfouillette, c'est moi! C'est ainsi que ma Mamouschka me surnomme quand je lui dis que j'ai fait un Troc et Puces ou une brocante!
Le pire, c'est que ce sont eux, mes chers parents qui m'ont transmis le virus. Dans une moindre mesure malheureusement car je n'ai pas leur compétence et leur patience pour transformer un meuble hideux en pièce de musée.
Mes parents n'ont jamais eu beaucoup de moyens (et avec 3 enfants à éducationner encore moins) et toujours eu le goût de la chine (du verbe chiner ceci n'est pas une faute d'orthographe! lol!).
Etant moins doué, je me suis rabattu sur ce que je pouvais transformer, collectionner à moindre coût. Mon adresse préférée: Emmaüs, qui a induit ma passion pour les chapeaux. Les chapeaux anciens uniquement, les chapeaux à histoire: à voilette, panama, feutre d'homme, canotier et même, O Joie, un authentique chapeau féminin de chasse à courre (bien que je déteste ce sport barbare) avec encore l'élastique d'origine à glisser sous le chignon que je n'ai pas.
Si ma ferveur s'était limitée aux brocantes je m'en serais tiré mais je suis tombé très jeune dans les Trocs et Puces, dépot-vente et autres foires à 10 francs.
Je m'en fout comme de l'an 2012 (clin d'oeil à Marino) qu'ils aient déjà été portés, qu'ils soient un peu fanés puisqu'ils m'ont choisi. Si si je vous le dis, je les entends dans les allées qui me disent "achètes moi, achètes moi, achètes moi..."
Résultat, je dois avoir la plus belle collection de fringues des années 30, 40 et 70 qu'une armoire féminine ait connu: robe Charleston à perles, manteau en cuir façon Gestapo (oh il faudra que je vous parle de ma grand-mère c'est son surnom! lol), col pelle-à-tarte et autres tuniques babacool, premier tailleur années 40 très cintré à la taille. Toutes ces reliques du temps passé j'adore les porté.
Et puis aussi, 6 cartons de déco retraçant les 4 saisons et plus (j'ai même une déco spéciale Pâques avec des lapins tout mignons). Mon ex était fout avec ça, il ne savait jamais en rentrant s'il reconnaîtrait l'appartement vu ma propension à changer les meubles de place toutes les semaines et à refaire la déco tous les 15 jours! lol!
Mon nouvel ami n'est pas du tout dans ce trip, lui est très "société de consommation". Pourquoi acheter vieux et branchquel (une expression de chez moi qui signifie bancal) quand on trouve du neuf dans tous les magasins? Pour le plaisir de la recherche tiens! Pour le plaisir du moindre coût! Pour le plaisir de l'objet rare, qu'on ne retrouvera jamais chez les fans d'Ikéa (bien que je n'aie rien contre le pin à la mode suédoise)!
Pour anecdote, il m'arrive encore de rêver à une tête nègre (ça s'appelle comme ça) que mon père avait refusé d'acheter pour moi dans une brocante quand j'avais 12 ans! Elle était belle, je la voie encore! En bronze poli, avec les lèvres peintes en rouge, les cheveux moutonnant en douceur sous la main et 2 larges anneaux dorés dans les oreilles réellement percées! Trop cher pour l'époque, 250 francs il y a plus de 15 ans, et trop cher pour mes parents. J'en rêve encore de cette frustration d'enfant!
Mes parents m'ont transmis ça, avec la notion de "quand on n'a pas d'argent on n'en dépense pas" et finalement je ne m'en plains pas. Je me fais des petits plaisirs à 2 balles qui valent plus chers que tous les manufacturés du monde à mes yeux!
Même si mes enfants plus tard les considéreront certainement comme des vieilleries! lol!
Rédigé à 18:32 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
"Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous comprenez,
Il y a dix possibilités que l'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même..."
Encyclopédie du savoir relatif et absolu
EDMOND WELLS
Ca se résume à ça finalement!! Plutôt que d'invoquer Mars, Vénus ou je ne sais quelle planète peuplée d'êtres soi-disant si différents!
Plutôt que d'invoquer une pseudo différence presque génétique et si nous nous adressions au genre humain avant tout.
Et si nous acceptions l'autre comme différent tout simplement plutôt que de tenter de comprendre à tout pris?
N'est-ce pas cela qui fait notre richesse? Cette différence de culture, d'histoire, de vécu qui nous enrichie au contact des autres!
J'ai trouvé cette "règle" de communication dans un livre de Weber, pas dans un manuel, pas chez un théoricien mais je l'ai trouvé si juste, si appropriée à notre société.
Elle ouvre à l'espoir, celui d'essayer encore et toujours d'aller au-delà des apparences, au-delà des mots en communiquant en n'ayant pas peur de dire ses émotions, ses ressentis, gommer d'un regard magique tous ces freins, tous ces non-dit qui finalement nous empoisonnent la vie.
Juste apprendre à ne pas remplir de cases, à ne pas vivre dans un tiroir, laisser l'autre vivre, même, et surtout différent!
Rédigé à 04:25 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Rédigé à 00:39 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
GHB! Je ne vous infligerais pas le nom complet imprononçable. Pourquoi ce sujet? Parce que il vient de me frapper de plein fouet, pas à la télé, pas dans une revue, non juste là, hier, en salle de repos, dans mon univers familier!!! L'une de mes contrôleuses venait d'aller porter plainte le matin même! Somme toute une soirée banale, avec des amis, dans une des boîtes bondées de notre station balnéaire, la même boîte qu'on fréquente l'hiver, où l'on embrasse le patron et où le serveur vous raconte ses déboires sentimentaux. Un "chez nous" quoi! Elle s'est pas sentie bien en cours de soirée samedi, elle est sortie respirée un peu d'air frais (air surchauffé, foule, alcool que des bonnes raisons). Heureusement, au vue de son air patraque un ami l'a rapidement rejoint, elle a vu la route tangué et puis... Plus rien, black-out, presque 2 heures de sa vie qui disparaissent. Elle a repris conscience chez des amis soucieux. Elle n'a pas voulu en dire plus sur ces 2 heures dont elle ne se souvient pas mais qu'on a dû lui raconter. Elle a eu le bon réflexe, elle est parti le matin même porté plainte. Et là stupeur, c'est la 4ème plainte en 1 semaine, avec des lieux d'absorption bien connus du monde de la nuit et envahis de touristes depuis 2 semaines. Il ne lui est rien arrivé de grave, grâce à ses amis, qui ont su être là au bon moment, avant qu'elle ne se fasse embarquer par le premier tromblon venu. En faisant circuler l'information afin d'alerter à la vigilance, j'ai appris qu'un premier cas était avéré dans la boîte homo du coin 2 semaines auparavant sur un ami de B. Cible homme, cible femme, pas de préférence?!!! Ca à l'air alarmiste et ça l'est! On est 3000 dans la commune en hiver, 20 000 au plus fort de la saison, qu'est devenu mon paradis? Un piège à filles? Un piège d'amour? Certainement pas comme le chantait Dutronc. GHB, drogue du viol, drogue des lâches! Le pire c'est qu'en faisant des recherches sur le net on trouve tout et n'importe quoi entre autres: Ca peux se fabriquer dans une cuisine Ca vaut entre 6€ et 15€ suivant la présentation (cachet, poudre, liquide) C'est inodore, incolore, indécelable au goût Ca fait parti des annales du culturisme (grand pourvoyeur de substances miracle!!) Aux USA et dans certaines boîtes parisiennes, ils protègent les verres avec des couvercles en plastique style McDo. Que reste-t-il si même boire un jus d'orange en boîte de nuit devient dangereux? Marre parfois de découvrir le fait-divers au pas de sa porte!!!!!!
Rédigé à 22:47 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Du plaisir d'être seule! Non pas la pôv tite chose dans son coin, juste bien. Bien dans ma peau, bien dans ma vie, bien dans mon boulot, légère au dessus des tracas quotidiens et des petits bobos pas si grave quand on y pense, bien dans mes gaffes, bien dans mes amitiés, bien dans mon tout jeune amour bourgeonnant, bien tout simplement...
Mon premier acte de femme libre dès que mon ex a fini d'embarquer ses affaires (au bout de 6 mois de colocation "tue bons souvenirs") ça a été de me faire un méga succulent petit-déjeuner au lit rien que pour moi.
Imaginer le pied:
enfin une chambre à moi (avec un lit à vie sexuelle (sic note précédente)), parce que avant son départ, je ne savais jamais en rentrant du boulot, si j'allais dormir dans le canapé ou dans le lit (toute seule of course!). C'était le jeu du couchage musical chez moi avec en prime si je me voyais allouer le salon, l'insigne honneur de devoir débarrasser les reliefs de SON repas pris devant la télé
plus besoin de me lever sur la pointe des pieds, de retenir les grincements des portes et de chuchoter des mots d'amour à mes chattes pour ne pas réveiller l'ours endormi
pouvoir mettre des miettes partout dans le lit parce que moi ça me gratte pas quand ce sont des croissants tout chauds et que je peux même mettre du beurre AVEC de la confiture sans me faire traiter de Marie Chochotte face à ses saucisses-oeuf-moutarde matinaux (rien que le souvenir me hausse le coeur)
pouvoir mettre la télé, la chaîne hi-fi ou le pc en route à fond parce que le salon est enfin accessible à tout heure de la journée
pouvoir appeler mon petit chéri (qui à l'époque de la colocation n'était qu'un ami bien sûr!!!) ou n'importe laquelle de mes copines ou de mes collègues sans que ça dérange personne mes bavassages pas sages
Bon, dit comme ça la liste semble bien noire! En fait, j'ai vécu 4 ans de bonheur gâchés par 1 1/2 an de galère, de couple moribond, de "on sauve les meubles", de colocation bancale.
Sans lui je ne serais pas arrivé là où j'en suis: sûre de moi, de mes capacités, de mon droit à être aimé! Forte après mettre si longtemps laissé manipuler, rabaisser, mettre effacé devant lui.
Sans lui, on n'en serais pas là aujourd'hui (sans son égoïsme, sans son amour des jeux d'argent, sans son racisme, sans son snobisme envers mes amis et mon boulot)!
Il a avoué finalement regretté que je soit devenue responsable d'équipe et lui employé, que le miroir se soit inversé. Qu'il m'ait remplacé dans les 35 heures pendant que je prenais la place que lui avait perdu à ses yeux, qu'il ait choisi de ne plus être patron.
Enfin, cela m'aura appris que je suis capable d'aimer, d'aimer au point d'accepter l'idée du mariage, l'idée des enfants, l'idée d'engagement.
Aujourd'hui je suis si bien seule, loin de ce chaos, pour le moment j'apprends à m'aimer Moi. Toute seule, pas dans le regard des autres, pas dans les mots d'un autre et ça c'est aussi succulent que des croissants au fond du lit avec 2 chattes qui ronronnent à mes côtés par un matin ensoleillé! lol!
Rédigé à 21:46 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Accro, ben oui voilà je le suis!
4 jours j'ai tenu 4 jours sans pc, sans boite mail, sans MSN. Bon j'ai réussi à prendre un peu de ma méthadone à moi, quelques vues sur vos blogs magouillées à partir du pc du bureau. La honte!!!!! Moi qui avais juré que je ne mangeais pas de ce pain là, que jamais je n'utiliserais à des fins personnelles le matériel de l'entreprise.
Bon sauf en cas d'urgence comme dans le cas de l'agonie de mon lit à vie sexuelle.
Ah oui depuis le temps que je dis que je vais l'expliquer celui-là. En fait, dans ma famille suite à mes déboires sentimentaux, ils ont pris l'habitude de me déménager régulièrement (11fois en 7 ans c'est vraiment beaucoup?).
Or, lors de mon dernier déménagement de célibataire, il ne restait plus qu'un lit de 90 cm tout juste bon pour le sommeil d'une nonne et encore avec le sommeil lourd et pas gigoteur.
Le lit à vie sexuelle (comprendre 140 cm minimum) était parti à Bordeaux chez ma soeur qui emménageait avec son officiel (mon toujours beau-frère actuel). Et moi de pleurer après l'impossibilité qu'on me laissait de faire des galipettes avec 1 rugbyman (ça tient pas dans un lit de 90 cm ou tout seul alors! lol).
M'étant tellement lamenté, je me suis vue dotée, au mois de mars d'un lit à vie sexuelle, après que mon ex soit parti avec pertes et fracas et LE LIT!!! Ce fameux nouveau lit à vie sexuelle se vit orner de superbes pieds ouvragés très hauts mais pas bien solides.
Lors de notre première tentative de calin dans ce superbe vaisseau à fantasmes, il s'est fabuleusement.... écroulé sous nous, me projetant la tête la première dans le mur pendant que mon chéri s'accrochait de tous ces ongles à la parure de couette. Résultat des courses: une fabuleuse bosse au milieu du front et un lit en déclinaison de 60 cm.
3 solutions: dormir chacun dans un des petits canapés du salon, dormir avec les pieds surélevés de 60 cm (c'est bon pour la circulation il parait?) ou jouer les bricol-girl. J'ai choisi la 3ème et suis passée en douce au boulot à 2h30 du matin pour emprunter tournevis et marteau. Bien sur je me suis fait repérer, j'avais oublié qu'on fermait à 3h ce soir-là et comme j'ai pas le sens du ridicule, j'ai fait la bêtise de raconter le problème à mon collègue avant d'aller démonter mon lit. Lit dans lequel du coup on a rien poursuivi.
Par contre je vous raconte pas l'accueil le lendemain, à croire que toute la boîte était au courant, ils voulaient tous toucher ma bosse (non celle-là elle porte pas chance!).
Par contre là face à mon pc agonisant, fi des marteaux, tournevis et autres boîtes à clous, impossible de faire face seule. Alors je me suis fait aider, j'ai suis aller voir un gentil docteur des pc qui me l'a tout requinqué. Tellement mignon que je me tâte pour me provoquer un petit court-jus, histoire de me faire sauver du désespoir une fois de plus! lol!
Enfin je revis, vive MSN, vive les blogs,vive les jolis dépanneurs!!!!!!
Rédigé à 18:37 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Il a bien fallut rentrer (parce que les vacances c'est pas éternel malheureusement).
Et aller de mauvaise surprise en mauvaise surprise.
La plus mauvaise d'abord: mon dinosaure, mon pc adoré que je chouchoute vu son grand âge (monté en 97 quand même), qui me fait 1 petit poc et un nuage de fumée blanche au démarrage! Plus de jus mon dragon, out le gasoline, finies les belles ballades sur le net, il me fait une crise de calgon pour 2 petites semaines d'abandon.
2ème mauvaise nouvelle: le pc de mon bureau est bloqué je peux, après quelques magouilles, accéder aux blogs de tout le monde sauf le mien (comme de bien entendu) mais le pire: je ne peux poster aucun commentaire!!!! Personne pour savoir que je suis là, que je toc désespérément dérrière l'écran.
Bon j'ai résolu le problème, enfin un charmant jeune homme après quelques bidouillages du pc (je précise au cas où quelqu'un aurait les idées aussi mal placées que moi devant ce charmant spécimen masculin) m'a changé l'alim et rajouté des barrettes (ni roses ni fleuries) pour "optimiser" mes capacités. A ce train là j'aurais bien optimiser autre chose, mais soyons sage je ne suis pas célibataire bien que selon une expression bien connue: "c'est pas parce qu'on est au régime qu'on a pas le droit de baver, heu pardon de regarder le menu"! lol!
Autre catastrophe, je n'ai pas perdu ma propension à jouer les Gaston Lagaff.
Croisant un des cuisiniers, avec lequel je m'entends bien d'habitude, en charmante compagnie dans le hall d'accueil, je lui dis bonjour. Jusque là tout va bien! Ne connaissant pas la donzelle, je lui lance un joyeux "ta femme sans doute? enchanté" et lui de me répondre "non pas du tout".
Arrrgh, vite un trou de souris parce que là j'ai vraiment l'air débile avec mes yeux ronds et les 2 agents de sécu juste derrière qui me font des signes désespérés! Bon j'ai 2 excuses (si si): j'ai vu sa femme une fois il y a 2 ans au repas de Noël et encore de loin et puis si c'est pas sa femme pourquoi il l'embrasse sur la bouche? J'en ai même une 3ème, j'écoute pas suffisamment les ragots sinon j'aurais su que tout le monde s'attendait à ce que quelqu'un mette les pieds dans le plat. Et ben voilà c'est fait!
J'ai assuré comme une chef ma soirée de cohésion, enfin presque (comme d'habitude)! J'ai raccompagné une des filles chez elle avant de rejoindre le reste de la troupe au bowling. Ayant pris deux verres d'alcool au cours du repas je décide de prendre les petits chemins pour éviter toute mauvaise surprise en bleu au bord de la route.
Et bien sur je me suis paumée, en pleine nuit dans les routes de campagne, avec le chèque de bowling dans la poche!!!! 15 kms plus tard reconnaissant enfin le nom d'un patelin (ben oui j'ai pas eu le temps ni l'envie d'aller faire la tournée des bleds depuis que je suis installé ici), je reprends la route et arrive 1 heure après la sortie du resto au bowling.
Bien sur on m'a fait un accueil triomphal (beaucoup pour le chèque quelque uns parce qu'ils avaient crains pour ma vie), certains on sous-entendu que ma ballade avait fait un détour du côté de chez mon amant (que je n'ai pas!) mais bon j'ai enfin pu commencer la partie.
Avec d'horribles chaussures à scratch vert. C'est pas dieu possible de partir avec un tel handicap au bowling! Résultat: minable! J'ai juste gagné un sifflet en plastique lumineux pour le premier strike pendant que tous les autres repartaient avec de super T-shirt!!!
Enfin, je suis déjà heureuse de blogger à nouveau, en plus j'ai pas eu le temps de vous raconter plein de trucs qui me trottent dans la tête depuis que mon dragon avait poussé son dernier ouf! Alors préparez-vous, bientôt la fureur du dragon va refaire fumer mon clavier.
Rédigé à 14:38 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Horreur, malheur, je quitte un blog tout joli, construit avec amour, où j'ai mis plein de couleurs pour égailler ma vie et je retrouve un espèce de gros fouilli! Le Bronx version Internet option no carte verte!
Instant de panique matinale, d'habitude c'est "de bonne heure, de bonne humeur, faut que ça bouge" mais là franchement les bras m'en tombent. Comme l'impression d'être tombé dans un piège, moi. On vous laisse croire que vous êtes devenu une bête (si si moi j'y ai cru snifff!!) et là je me retrouve comme l'agneau qui vient de naître (sauf que n'y moi ni mon frère on a été boire dans la rivière Môsieur le loup).
Plus moyen de voir mes 7 couleurs et j'ai l'impression en plus qu'on me parle chinois. Il y a 1 mois à peine, je pensais que l'URL était une sous-marque de l'ULM, c'est vous dire ma panique devant les dédales d'une nouvelle configuration à mettre en place.
Mais on a pas si facilement la peau de mon blog (non mais), même pas peur, on va attaquer le ravalement de façade.Pinceaux, crayons, typex (non je ne suis pas blonde! lol!) et hauts les coeurs...
Et si ce matin, ma souris chante le blues aux aurores au fond des bois ne vous inquiétez pas, c'est pour mieux vous retrouvez mes enfants!!!
Rédigé à 17:58 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Retour au berceau, sur les lieux de mon enfance et là franchement je pique une crise.
Je vais vraiment finir par croire que j'ai fait queque chose au bon dieu...
Ils se sont tous ligués contre moi pour me déclencher un syndrome Bridget Jones ou quoi? Moi si calme, équilibrée (si si avec les bras étendus et moins de 2 gramme je peux marcher su la ligne sans dévier!) me voilà à me fâcher pour des bêtises.
Mais là c'en est trop.
J'avais passé une bonne soirée pourtant: apéro-tapas avec 2 vieux amis à papoter et à faire les fous (m'en fous moi je connais plus personne dans le coin alors autant que mon passage soit inoubliable!), je passe, avant de rentrer au bercail, voir un de mes plus vieux amis qui tient une boîte de nuit et là ça commence à déraper...
Mister P (abréviation anti-ex dans mon portable, "faut pas fouiller chéri faut demander!"), super content de me voir me fait installer dans le meilleur coin du comptoir, pas trop apprécié d'ailleurs les 2 pré-pubères de se faire viré du tabouret où elles consommaient pas depuis 2 heures! lol!
Et là souvenirs de guerre, surtout celle des cabanes quand on avait 10 ans et de fuser les "ça fait déjà 20 ans". Il n'avait d'yeux que pour moi sa vieille copine, au grand dam des 2 pissouses derrière lui dont les regards me lançaient des roquettes! lol!
Les clients commençant à entrer, je l'ai un peu moins monopoliser.
Un charmant jeune jeune homme (20 ans peut-être) pris sa place et commença à discuter. Toujours sans un regard pour les 2 donzelles qui passèrent donc cette fois au lance-flammes! lol!
5 minutes de hurlements plus tard (un peu forte là musique là non?), ses copains nous rejoignent et là la chute d'eau, le Niagara.
"Mais ça va pas t'es fou ou quoi tu vois pas que tu dragues une vieille?" hurle l'un des affreux jojos pendant que le reste de ce groupe de br... se marre comme des baleines.
Réplique assénée bien sûr juste au moment du blanc entre 2 chanson (pas très doué sur ce coup là le DJ). Et ce jeune homme charmant de s'excuser d'un petit sourire et d'un haussement d'épaules avant d'aller draguer ailleurs avec sa troupe. Le pire: les gloussements joyeux des 2 pintades qui bien sûr n'en ont pas perdu 1 miette, je me demande d'ailleurs si je vais pas leur voler dans les plumes à ces 2 là!
Sauvée par le gong, au moment où j'allais me recroqueviller dans mon coin d'hospice avec mon sonotone, Mister P reviens tout guilleret et devant ma mine effarée change de couleur. Lorsque je lui explique l'affront, il éclate de rire et me réponds que j'ai pas de chance c'est vrai que le jeudi il fait plutôt garderie.
Moi ça me fait pas trop rire mais bon quelques compliments bien foireux plus tard j'ai presque à nouveau le sourire.
Arrive sur cet entre-fait un copain de collège. J'avoue, je ne l'ai pas reconnu tout de suite mais lui oui, malheur à moi il venait pour la deuxième couche.
Et là le coup d'oeil de la mort-qui-tue sur ma main gauche, vous savez la vierge, la farouche. Et d'enchaîner "ben t'es pas mariée?" avec tellement de stupeur dans la voix que je me serais presque attendue à entendre "ben maintenant t'es arrivée bleu schtoumph?"
"ben non pas mariée, pas d'enfants" que je lui répond avec toute la conviction et la fierté que j'arrive à dénicher au fond de moi. "Je pensais qu'une fille comme toi sera au moins mariée avec des enfants pour maintenant" et moi très bête: "ben pourquoi tu dis ça?"
"T'étais plutôt jolie à l'école surtout avec tes cheveux long alors je pensais que tu te serais casée comme tout le monde"..."je t'imaginais pas vieille fille"
"Ben oui mais tu sais j'ai même pas 30 ans alors..." En clair, je suis devenue un gros trumeaux, j'ai les cheveux courts et je suis pas comme tout le monde!!!!!!! Bon ça je me le suis dit intérieurement et à vitesse grand V.
"Oui on a le même âge mais moi j'ai 3 enfants" je m'attendais presque à ce qu'il me sorte ces machins dépliants format A4 avec petite famille à la montagne, petite famille à la mer, petite famille fait son marché et j'en passe...
"Et ils sont où tes enfants?" (petit espoir sadique et très très méchant qu'il me réponde "avec leur mère on est séparé")
"Ben ils sont à la maison à cette heure tu penses bien ils dorment, d'ailleurs je vais pas trop tarder Maman m'attend" (et là il parlait pas de sa propre mère!!!)
Arghhh, encore un qui appelle sa femme Maman (ça dénote pas un truc un peu psy ça?), ça me fait immanquablement pensé à l'expression "retour au paddock" avec Maman dans le rôle de la jument? lol
Dégoûtée en 2 heures j'ai compris que j'étais vieille, laide, mal coiffée, pas casée avec suspicion d'être pas casable et désséchée (presqu'une relique).
Merci les soirées revival à faire la tournée des vieux potes, on ne m'y reprendra plus avant au choix:
Je sais, tout ça c'est nul, mais je vous jure, le prochain qui me demande si j'ai des enfants je lui répond avec le sourire: "oui, 2 très velus que j'enferme dans la maison tous les soirs pour éviter qu'ils compensent leurs croquettes avec des souris"! lol!!
Rédigé à 17:41 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Je m'étais promis de ne pas parler de mon boulot, ma passion, mon hypothèque de vie comme l'appelai mon ex, dans ce blog et puis ce soir il y a eu ce coup de fil, pendant mes vacances!
J'ai hésiter à décrocher. J'ai 1 affichage et 1 sonnerie spécifique pour chaque bureau de l'entreprise et généralement quand celui-là s'affiche c'est qu'il y a encore une cata. Au mieux, je vais devoir faire de la hot-line, au pire il va falloir que je rentre d'urgence parce que un de mes collègues est au choix: malade, blessé, en panne au Maroc (déjà vu!) ou démissionnaire.
Par un espèce de réflexe purement masochiste, j'ai quand même décroché.
Un de mes "collaborateurs", comme on dit chez nous (cher politiquement correct quand tu nous tiens) au bout du fil:
Je balbutie un petit oui méfiant.
Ben oui, parce que j'ai tous leurs numéros perso et la photo qui va avec siou plait madâme! En cas de crise de Melrose PLace essentiellement! lol!
Et là, j'ai beau cherché dans ma petite tête de linotte embrumée par 1 semaine de farniente , je ne vois pas ce qu'il peux y avoir d'important lundi à part mon retour (quelle joie!)? Pas de réunion, pas de rendez-vous fournisseur, pas d'entretien? Non normalement j'ai juste 126 mails en attente d'être zappé et mon tailleur à repasser.
pause de sa part et brusque poussée de tension de mon côté. On sait jamais ils ont peut-être annoncé mon licenciement et je suis pas au courant?!
Ouf, chute de tension, c'est qu'il va finir par me faire faire les montagnes russes cet idiot là!
Petit moment d'allégresse, il est toujours agréable d'être préféré, même si en tant que responsable je devrais dénoncer cette manoeuvre éhontée.
Bon on dira que j'étais en vacances, que la ligne était mauvaise et que j'ai pas compris qu'ils magouillaient les invités de cette soirée! lol!
Heu, je l'ai dit en rigolant, parce que à chaque fois c'est moi qui organisationnait ces fameuses soirées et le chèque à signer.
Même pas peur, 140 de moyenne, sans entraînement et avec un minimum de morts. Seul handicap trouvé des chaussures en taille 35 sans scratch, vous savez ces horreurs auto-agrippantes rose fluo qui vous font des pieds de gamins de 5 ans!
Ben oui, je suis un estomac sur patte et ils le savent tous! lol! Surtout l'équipe de cuisine, c'est toujours moi qui donne le top départ le matin pour la pause repas. Enfin, c'est surtout mon estomac proférant d'affreux gargouillis. Mon talent reconnu pour la critique culinaire constructive fera l'objet d'une autre note.
Gros sous-entendu très fin, mon ami est Marocain alors bien sur...
Ben oui, je suis une de ces chefs (honte sur ma tête!) qui sort en boîte avec ses "collaborateurs", les invitent à prendre le café à la maison et les hébergent en cas de crise conjugale (sauf cyclothymique patenté j'ai déjà donné!).
Petite bouffée de joie perso. Ben oui, même si j'ai changé de service, même si je ne gère plus mes "bébés", ceux que j'ai recruté et formé dès le début de tout mon coeur, ils pensent encore à moi.
Puéril direz-vous et bien oui!
Dangereux? Certainement, mais ça fait toujours du bien de voir que l'on ne vous oublie pas.
C'est une soirée avec Maya la reine des Abeilles (surnom dû à mes collaboratrices de départ) qu'ils veulent passer (bon ok au frais de la princesse!) et pas avec la chef (sauf pour le chèque!).
Je sens que mon lundi est déjà un peu plus ensoleillé!
Rédigé à 03:03 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il y a de ces amitiés d'enfant, d'adolescent qui passent, qui s'effacent, des photos de classe ou de colos où 15 ans après on est incapable de mettre 1 nom sur 1 visage, 1 histoire derrière les nattes.
Et puis il y a les autres, les "on se quittera jamais" dont on a perdu la trace depuis 10 ans, parce que la vie est ainsi faite et parce que finalement c'est bête et vide un bus quand ça quitte le chemin de l'école.
On a des nouvelles de loin en loin, au moins ils sont vivants, mariés ou pas, parents ou pas mais tout ce chemin-là on l'a pas fait ensemble.
Alors il reste les souvenirs, les fou-rires en classe de géo, les ennemies que "même jamais de la vie on leur parlera" (mais on ne sait vraiment plus pourquoi!).
Il y a aussi les sœurs pour la vie;, signées au sang, au bout du pouce qui rougit. Cette gouttelette de sang comme une fleur d'amitié qui donnent des airs de conspirateur et des sourires complices!
Celles qu'on choisit, hors de l'école, hors des parents, envers et contre tous parce que si différentes Les 400 coups, les petites misères, les grands bonheurs et ces palabres à n'en plus finir c'est avec elles qu'on les a partagé.
Et 10 ans, 15 ans après retrouver tout cela au détour d'un appel, au détour d'un repas. A même pas 30 ans, se la jouer anciens combattants, avec ces clins d'oeil complices, ces souvenirs passés sous silence (mais non chéri avant toi je n'ai jamais eu de vie sexuelle je te le jure! lol) et cet amour de l'autre parfois ambigu, parfois douloureux.
Parce que cette "soeur pour la vie", parfois on la sens plus proche, plus complémentaire que sa propre soeur, que son propre sang. Je me souviens encore de cette soirée, ce n'est pas si loin où ses yeux s'étaient remplies de larmes. Ma Muffy, mon petit bout de femme déjà maman. Cette soirée où pour la première fois, elle était venu me voir au boulot avec son mari. Je n'avais pas eu beaucoup de temps à leur consacré à leur arrivée, trop de monde, une assistante qui débutait et qu'il fallait accompagner. Quand enfin j'avais réussi à m’asseoir avec eux pour prendre un verre (si si j'ai le droit: privilège des chefs), son regard m'avait frappé. Et ses mots:" personne n'aurait parié sur nous hein! Et bien tu vois on a réussi! Je suis tellement fière de toi, si tu savais comme ça me fait plaisir de te voir comme ça, ici tu es chez toi!". Et ses yeux qui débordaient de bonheur, qui débordaient de fierté pour nous deux, qui débordaient de larmes.
Elle avait raison, personne n'aurait parié sur nous, le binôme infernal, mises à l'écart du groupe de copains par les filles dès le départ parce que trop jolies, trop marrantes, trop coeur d'artichaud, pas assez prudes...A cette époque notre préoccupation c'était les garçons, les soirées, les court-échelle en pleine nuit pour les feux de camps et certainement pas les leçons.
Nous étions inconscientes avec le recul je m'en rend le compte, certaines finissent mal pour moins que ça. Et puis on a suivi nos chemins, de traverse comme d'habitude. Avec mon DUT commerciale j'ai atterri par passion dans l'univers des Jeux et le milieu de la nuit. Elle avec son BEP électrotechnique est aujourd'hui chef de rayon depuis peu. "Grâce à toi , un peu", balbutie-t-elle, "parce que je me suis dit que moi aussi je pouvais y arriver et puis tu avais l'air tellement passionné par le fait de gérer une équipe que ça m'a donné envie à moi aussi.
Elle, toujours en vadrouille, allure baba cool, toujours entre 2 histoires, est aujourd'hui mariée et heureuse, elle attend son 2ème bébé. Son rêve secret, elle l'a réalisé, celui sur lequel elle se lamentait dans la pénombre de nos chambres d’ados après chaque rupture (tous des cons de toute façon! lol!), celui de fonder une famille, d'avoir des enfants, d'être une maman. C'est la seule qui ne s'étonne pas que je ne sois pas marié, que j'ai choisi un métier si atypique.
Et c'est si bon! Si bon de retrouver nos fou-rires de gamines au détour d'une anecdote, cette fébrilité des "attends, attends, que je te raconte..." et cette lumière au fond des yeux dès que l'on se retrouve (malheureusement pas si souvent que ça), ce soleil dans la voix dès qu'on s'appelle.
Non, personne n'aurait parié sur nous, les croqueuses d'hommes, les foldingues, les juste dans la moyenne mais si aujourd'hui nous ne faisons plus cas du regard des autres, du jugement des autres c'est grâce à notre amitié, celle qui nous faisait exister belle et formidable dans le regard de l'autre, celle qui nous a fait grandir et que l'on retrouve chaque fois intact comme un cocon de tendresse.
A Buffy, ma "soeur pour la vie"...
Rédigé à 14:03 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Arc-en-ciel, la couleur de mes nuits depuis que je vous lis.
Pas de noir, pas de gris, même s’il faut bien un peu de pluie pour habiller les rayons de soleil.
Je voulais tous vous habiller de soieries, de couleurs chatoyantes pour vous faire découvrir à d’autres, leur laisser le choix de l’enluminure, mais malgré mes insomnies je n’ai pas trouvé le raccourci.
Alors oui vous êtes tous mon arc-en-ciel parce que de vos mines colorées vous redessiner mon sourire, vous me créer des larmichettes aux coins des yeux et des vaguelettes dans le cœur.
Merci à vous qui, au fil des blogs, au fil des errances, le long des pistes, m’avez appris à dépasser les miroirs
Publié le 28/06/05 à 3h11
Rédigé à 03:11 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Je pensais que ce serait dur de trouver des sujets et puis non finalement ça viens tout seul. Au secours je crois que je deviens accro à la page blanche!
Après ma dernière note (enfin la précédente quoi), j'ai été faire un petit clin d’œil à Superbobonne et la super: "LA MERE". Inspiration!!!
Moi que ça gratouillais drôlement du côté palpitant j'ai eu envie d'écrire sur elle, sur elles.
Sur mon Liou (diminutif de lioubov pour amour en russe), ma tendresse, ma mamounette à moi (bon même si je la partage avec "les petits", mes frères et sœurs).
Bien sur comme toute bonne ado je lui en ai fait voir des vertes et des pas mûres mais j'assume, j'arrive même à lui expliquer en rigolant aujourd'hui ma technique pour me carapater en douce par le grenier. Je fais son éducation, si si, comme ça elle sera plus que rodée pour ses petits-enfants.
Alors oui ça va paraître naïf mais ma maman c'est sans doute l'une des meilleure maman du monde:
- Parce que elle dit rien quand je me vautre lamentablement sur ma énième histoire "d'amour toujours"
- Parce que ça la gêne pas que je sois pas mariée, 2 gosses, propriétaire et avec des horaires de bureau normaux comme tous les enfants de ces copines
- Parce que c’est un petit bout de femme tout doux sous ses airs bravaches
- Parce que elle fait super bien les calin-bras tout chauds quand ça va pas
- Parce que elle est toujours la voix au bout du fil qui me raconte des bêtises pour me faire rire
- Parce que c’est le relais satellite de la famille et que sans elle on vivrait tous chacun dans notre coin de France comme des ours mal-léchés
- Parce que elle nous a élevé toute seule avec 1 père fantôme passionné par son boulot et ses associations. Un père formidable pour les enfants des autres mais je ne lui en veux pas je crois qu’il savait pas comment s’y prendre avec nous au quotidien.
- Parce que elle nous a toujours défendu bec et ongles même quand on était indéfendables (dixit la bombe à eau sur la tête du proviseur)
- Parce que elle m’a inculquer la valeur de l’argent et du travail, le respect de soi et l’honnêteté
- Parce que elle nous aime tous les 3 autant alors qu’on est à l’opposé les uns des autres
- Parce que elle m’a donner le goût des livres, des débats et appris la franchise
- Parce que j’ai eu tellement peur aussi de la perdre suite à ses problème de santé (tumeur à la Thyroïde entre autres) et à sa dépression (harcèlement moral).
Elle a super bien joué son rôle d’éducatrice quand on était gamins : ferme, très ferme mais je ne le regrette pas car elle m’a appris à mesurer les limites.
Il a fallut que je m’éloigne (15kms il y a 10 ans) pour nouer enfin cette complicité mère/fille d’aujourd’hui qui nous fait délirer sur MSN tous les jours quand je suis loin.
On est pas d’accord sur tout, heureusement, mais elle arrive encore à me surprendre.
Elle désapprouve mon rythme de vie (nuit, jour, après-midi, week-end, vacances tout est bon pour le boulot) mais ne me le reproche pas, elle aussi était passionné par son travail avant de se faire jeter comme une malpropre à la veille de ses 50 ans.
Aujourd’hui, elle cultive ses tomates, parle à son chat (comme moi à mes 2 louloutes) quand elle est seule, tisse son cocon de tendresse autour de mon père et ouvre toujours ses bras pour nous.
Ma maman c’est la plus belle, avec ses rondeurs (quel malheur ! lol !), ses cheveux gris, ses rugissements de lion quand elle veut faire rigoler la galerie en baillant, ses yeux verts qui pétillent quand elle va sortir une bourde.
En bref, je sais d’où vient le petit (gros) grain de folie de la famille et si je ne devais transmettre qu’une seule chose à mes enfants ce serait cela, l’amour d’une mère…
Rédigé à 17:09 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Même pas un coup de gueule, à peine une ronchonnade de ma part.
Merci Fanny d'avoir compris que je ne jouais pas les "Rémy sans famille", j'ai fait dans le soft et ta note dans la tolérance, ça me rassure sur le poids des mots! lol! Surtout que je n'ai généralement pas la langue dans ma poche, elle peux même être plutôt acérée.
Merci Jen pour ta gentillesse et ton inquiétude concernant ma balance. Celle-ci ne me sert qu'à mesurer le chemin parcouru et à m'inciter à continuer mes efforts (nourriture équilibrée et sport, rassures-toi).
Merci à Superbobonne pour son conseil, malheureusement les enfants ne sont pas encore à l'ordre du jour et n'étant ni blonde ni souédoise (sic) j'ai pas encore trouvé de bébé en location pour cacher mon absence de kilos! lol! J'espère un jour mettre en route un petit bout qui me fera grossir, sourire et pour qui kilos ou pas j'aimerais être la plus belle des mamans!
Petite anecdote concernant les magasins de fringues ou je ne vais plus que très rarement et pour cause... La dernière fois que nous avons fait une virée shopping mère/fille ça à virer vinaigre. Je plante le décor: magasin normal, jusque là tout va bien, prix pas abusifs, boutique soignée et sourires chaleureux (heu commercial plutôt) à notre entrée, tout le magasin et ses couleurs rien que pour nous, pas un client en vue (quelle illusion!).
Alors on fait notre choix, sous les pancartes "n'hésitez pas à demander votre taille à nos hôtesses". Ben justement ça tombe bien parce que 3 tailles par modèles c'est plutôt court comme gamme. On papote (thèse comparé des avantages du lycra 30% face au lin mélangé) et on file vers une vendeuse, heu hôtesse, la mine joyeuse.
Et là la douche! "Ben non on l'a pas en 34", coup d'oeil en coin sur ma maman chérie et 2ème bombe atomique: "ni en 50 d'ailleurs". Et la vipère de persiflée: "vous savez ici on fait les tailles normales essentiellement..., mais vous avez 1 magasin spécialisé à 50 mètres". Ben oui on sait, on s'est marré devant la vitrine de son "magasin spécialisé" dans les articles pour grand-mères accros de la blouse à fleurs. Je voyais ma mère, ma mama italienne, mon loukoum a moi, se liquéfier sur place devant les cabines, cherchant du regard 1 trou de souris.
Et là c'est moi qui ait fait Mururoa façon Ying-Yang: "et je suppose que le tact aussi c'est pas en rayon chez vous ou c'est juste la bêtise en option recrutement qui vous a mis là". En plus elle ose me répondre cette même pas gracieuse: "mais madame je ne vous permet pas...".
"Ben moi je me permet parce que je veux vous rendre service (si si), ça ne m'étonne pas que vous n'ayez pas de clients si vous les accueillez avec un tel manque de professionnalisme, j'espère qu'au moins vous êtes doué de vos mains parce que ça ça va vous occupez".
J'ai ramassé toutes les fringues qu'on avait patiemment chiné avec envie au gré des rayons et je lui ais tout balancé dans la première cabine à portée de skud. Du coup, elle est resté là, à nous regarder avec des yeux ronds cette pimbêche, médusée la méduse, pendant que je traînais ma mère confondue en excuses hors de ce magasin vraiment pas pour nous finalement. Plombée la journée shopping, juste une furieuse envie d'y retourner pour remettre une couche à cette ...
Bon je me suis fait engueuler après mais rien que de l'écrire j'en frémis encore de rage. Alors c'est vrai qu'on peux pas rembarré nos maman chéries mais les vendeuses ignobles ah ça oui oui oui! Et ça fait un bien fou!!
Ma mamouchka ça fait 25 ans qu'elle est au régime (date anniversaire: la naissance de mon frère), qu'elle mange comme 1 oiseau, en assurant que non non elle a pas faim, qu'elle prends 3 kilos rien qu'à regarder la minute du chef à la télé et cette mal-tournée qui ose la prendre de haut. En plus, elle se défend pas, pas quand on attaque son poids, là ça deviens une petite souris mon condor, ma mamounette.
Alors ben oui je suis pas gentille quand c'est comme ça! Et je crois que je pourrais atomiser le premier qui la regarde de travers!
A 21 ans ma mère était plus maigre que moi encore, pour preuve à 18 ans je rentrais déjà plus dans sa robe de mariée (les épaules ça passe pas, ni même mes fesses de garçon! lol!). Et puis 3 enfants plus tard et des problèmes médicaux et pas moyen de perdre ses kilos. C'est de famille il parait. Parce que des examens on en a fait toutes les 2. Le parcours des spécialistes (même le bottin des diététiciens y est passé chère Jen). Diagnostique: ma mère était hypo-tyroïdique (ablation et traitement depuis 2 ans maintenant) et moi un truc en rapport aussi mais à l'inverse puisque d'après les médecins mon corps carbure de trop.
Je consomme autant d'énergie en dormant que quelqu'un qui fait un footing autant dire que mes réserves elles fondent comme neige au soleil. Ca explique aussi que je mange toutes les 2 heures pour pas tombé en hypo.
Hypo, hyper, rien que du bonheur mais on fait avec, le seul moyen pour moi de garder du poids c'est le sport et l'amour. Le sport pour prendre de la masse et l'amour... et ben parce que ça fait du bien tout simplement d'être aimé comme on est avec ou sans wonder-bra! lol!
En tout cas à tous ceux qui me liront (surtout Fanny, Jen et Superbobonne mes premières commentateuses) un seul message: maigre, rond, petit, grand, black, blanc, beur (comme disait l'autre) un seul combat s'aimer comme on le mérite et on mérite tous beaucoup. Le seul regard qui compte c'est celui de l'indulgence, le seul que l'on devrait porter, même sur soi!
Publié le 27/06/05 à 15h01
Rédigé à 15:01 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Je viens d'aller faire un petit tour chez Fanny.
J'avais bien commencé à lui faire un commentaire et puis ça prenait 5 pages alors autant le faire ici! lol!
Alors, ça pourrait être moi. Ca y est tout le monde se dit chouette elle aussi est obsédée par la balance! Et bien oui, depuis 3 mois! J'ai acheté ma première balance à moi, rien qu'à moi et même que je la consulte tous les matins, au cas où j'aurais pris 200g depuis la veille.
C'était 1 supplice ça quand j'étais ado. Le supplice de la balance, bizarre que je n'ai pas pensé à l'ironiser à l'époque.
Il allait de paire avec le "fini ton assiette", "non pour toi c'est hachis parmentier (ou cassoulet ou pot-au-feu etc...), "mais tu rentres plus dans rien à nouveau..."
Ben oui parce que moi j'ai la CHANCE de pas grossir. Au secours dites vous, je vous entends d'ici, elle est mince et en plus elle se plaint alors que moi...
Ben ouais je me plains de pas dépasser les 45 kg depuis 10 ans malgré tous mes efforts et ceux encore plus désespérés de ma mère.
Je me plains de pas trouver de tailleur de boulot à ma taille parce que en 14 ans ils font que du rose barbie à volants. Et que passé 25 ans ça fait teenage attardée .
Je me plains de devoir porter des maillots sportifs avec brassière parce que sur moi le plus petit haut triangle donne l'impression que je concurrence la gamine de 8 ans sur la plage.
Je me plains de pas pouvoir m'assoire sur les genoux de mon chéri parce que "j'ai les os qui piquent" (dixit mon cher et très tendre), de ne pas non plus profiter des calins de ma maman parce que "je suis pleine d'os...". A se demander de quoi sont fait les autres?
Je me plains de devoir taper dans les gilets de sauvetage enfant à chaque sortie en mer sous peine de passer au travers en cas de dessalage (expérience vécue)
Je me plains des regards suspicieux à chaque fois que je mange en public , à se demander si je me fais vomir après parce que je suis en plus une bonne mangeuse.
Je me plains des "t'as de la chance, moi mon régime..." parce que question régime j'ai donné et le confit de canard/paella c'est aussi dur que le fromage blanc/salade, l'écoeurement en plus
Je me plains des "mais toi tu peux tout porter..." parce que tout en taille 34 ça existe que dans mes rêves
Je me plains de faire une proie facile pour tous les tarés en mal de bourade en boîte de nuit parce que 45 kg ça fini vite éjecté à l'autre bout de la piste
Bon j'arrête de me plaindre. De toute façon j'y peux rien, j'ai toujours été une fourmi (ben oui parce que en plus je suis même pas grande!) et donc je suis travailleuse. Il parait même que je fous la trouille dixit mon ancien patron dont je terrorisais les clients avec mon air décidé et prête à en découdre! mdr!
Maintenant je demande juste un peu d'indulgence pour toutes celles qui sont minces et qui le font pas exprès, on est pas là pour vous gâcher le paysage.
En plus, coup de bol pour les hommes ronds moi je supporte pas les minces à tablettes apparentes.
Ben oui, imaginer au lit à part du bruit et un peu de gymnastique ça fait pas grand chose 2 squelettes qui s'entrechoquent! lol!
Enfin avis personnel! Au contraire, mon chéri et moi on adore manger, se faire des petits restos (pas trop souvent on se cotoie physiquement 1 fois par mois distance oblige). Il est d'ailleurs très fier des 2 kgs que j'ai réussi à garder depuis qu'on est ensemble, preuve selon lui que je me sens bien dans notre couple. On verrat bien si dans 15 kgs il tient le même discours!!
Tout ça pour dire que c'est pas le poids qui fait la différence ce sera toujours le regard qu'on porte dessus.
Et moi ma balance, transportée dans les valises avec son copain le steper d'appartement, ce soir elle m'annonce 400g de plus depuis le début de mes vacances et ça excusez-moi mais c'est presque la meilleure nouvelle de la nuit!
Publié le 27/06/05 à 04h10
Rédigé à 04:10 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Une semaine.Une semaine depuis la terreur.( voir note précédente; heu sauf si vous avez passé 1 bonne journée et que vous ne voulez pas la gâcher!)
Une semaine sans un moment d'intimité pour retourner sur mon blog, une semaine pour ne pas me relire surtout!
Une semaine perdue dans la pampa, avec le bruit des biches le soir au fond des bois (si si même à 2h du matin ça dort pas une biche).
Pas oublier, juste ne pas faire resurgir l'angoisse sous mes mots. Ca ne m'a pas quitter pour autant mais le retour chez moi n'a pas été trop dur; et pour cause juste le temps d'embarquer les chats dans leur box de transport avant de repartir en pension semi-complète (croquettes et litière non fournies) dans ma famille, dans mon pays.
Bon j'ai quand même pris quelques résolutions pendants ces petites vacances:
1) j'ai investi dans 1 mini-batte de base-ball espagnole (si senor), sauf que la mienne est rouge pétard avec la tête du Che dessus (désolé pour les nostalgiques! lol)
2) j'ai décidé de demander à JC de m'apprendre à m'en servir dès mon retour au boulot, faudrait pas, doué comme je suis, que je réussisse à m'assommer ou pire à vraiment blesser quelqu'un
3) plutôt que d'investir dans mon cours de danse latine en septembre, je vais essayer de me trouver un cours de self-defense, depuis le temps que je fais de la musculation faut quand même que j'apprenne à me servir de mes 80kg de poussée! Avec le cours, ça me permettra peut-être de me défendre contre 1 golgoth 13 de niveau 100 kg. Je sais pas si ça lui fera bien grand mal, mais si ça me donne au moins l'occasion de piquer un sprint (même en stilleto je suis rapide comme le vent quand je veux) ce sera déjà ça de gagner. Fini l'engluage bitume!
4) et puis suivre le conseil d'Hélianne: en parler! Mais pas à 1 psy (j'aime pas les petites boîtes, je suis claustro et je me sentirais automatiquement étiquetée). Non, ma meilleure amie me rejoins le week-end prochain. En plus, ça fait un moment que j'ai envie de lui expliquer qu'il ne faut pas qu'elle me prenne comme modèle et que je suis pas forcément la super-woman qu'elle imagine. Ca lui fera du bien (elle arrêtera peut-être de se comparer négativement) et à moi aussi!
5) patienter jusqu'au mois d'août pour avoir mon chéri en face de moi et tenter une approche. J'ai peur du verdict, j'ai peur de son regard, je ne supporterais pas d'y lire de la pitié parce que je tiens énormément à lui mais je ne pourrais pas vivre avec quelqu'un qui ne saura pas tenir compte de ma peur.
5 bonnes résolutions et on est pas le nouvel an!
Savoir se fixer des objectifs à court, moyen et long terme, des objectifs réalistes, j'ai bien écouter mon coach de management sauf que cette fois c'est rien que pour moi! Pour une fois je vais me triturer le nombril et faire des choses rien que pour moi, rien que pour ma vie, rien que pour ne plus me laisser submerger, prise au piège.
Je sais "aujourd'hui tu ne serais pas ce que tu es si tu n'étais pas passer par là, et bla et bla et bla..."
Et alors?! Aujourd'hui j'ai résolu que c'est moi qui décide ce que je veux être, pas les autres, pas les évènements, pas ces fameux aléas de la vie à la con qui vous la bouffent justement la vie et la tête!
A new star is born!
Publié le 26/06/07 à 3h27
Rédigé à 03:27 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Là, sur ce parking éclairé, avec toutes mes caméras de surveillance, avec mon tailleur de boulot qui en impose, avec tout mon pouvoir de responsable, avec mon agent de sécurité à mes côtés!
Malgré tout ça, malgré tout ce blindage, j'avais à nouveau 15 ans!
Cette vague de terreur qui vous cloue au sol, cette sensation d'imminence, comme une main qui vous serre à la gorge, cette impression de s'écrouler en morceaux, de ne plus être rien, à nouveau à la merci!
J'ai eu presque 15 ans pour l'enfouir, pour apprendre à vivre avec, pour en faire une force, pour ne plus paniquer, pour être grande!
Il a suffit d'un rien! D'un mec bourré à la sortie du boulot, un jeune en plus, un que je peux regarder de haut en lui donnant du "jeune homme".
Un jeune homme dans ma vie de tous les jours, dans celle où je suis une chef, où je n'ai plus peur de rien même plus des coups. Ma vie de tous les jours où je me suis vue tenir tête à des marmules complètement défoncés sans bouger d'un cil face à leur violence!
Il a suffit de son regard sur mon corps, de ce souffle court en plein visage, de cette phrase "je reviendrais te voir, toi, tu m'excites avec ta mini-jupe, toi je vais te ..."
Merde, je peux même pas l'écrire à l'abri de ma maison dont je viens de vérifier tous les verrous, dont je viens de fermer tous les volets.
Et cette panique, ce froid glacial, comme si d'un seul coup j'étais congelée là, engluée au bitume, livide.
JC, mon bodygard pour ce soir a réagit lui, il l'a écarté d'une manchette et l'a menacé. Je crois même qu'il l'a poursuivi sur quelques mètres pour le faire fuir.
Et moi qui restait là comme une idiote, comme une môme, incapable de bouger, incapable de parler, comme si d'un seul coup je n'étais plus qu'un regard, exit le corps.
Brouillard!
Et JC qui reviens qui me dit que celui-là s'il se présente à l'entrée dans les jours à venir il passera pas, qu'il refuse qu'on me parle comme ça. Et puis les questions: Pourquoi vous avez rien dit (ben oui moi qui suis tellement incisive la plupart du temps) et pourquoi vous l'avez laissé approcher et pourquoi, et pourquoi, et pourquoi????
Toutes ces questions et moi qui le regarde ahurie, comme si je sortais d'un rêve, je comprend même pas pourquoi il m'engueule.
Il faut que je reprenne le dessus, je peux pas le laisser penser que je suis faible, il doit pouvoir compter sur moi, je dois pas devenir la petite chose qu'on protège.
Ils ont besoin à la Sécurité de savoir que j'irais au feu moi aussi s'il le faut, alors je relativise, comme une arracheuse de dents avec des "oui mais il est jeune, oui mais il est bourré..."
JC me regarde en face, décontenancé, je deviens improbable, incompréhensible à ses yeux, comme si je venais de perdre tout amour propre moi si fière, il comprend pas.
Je le remercie quand même, comme dans un brouillard, lui souhaite bonne nuit et à demain.
Il attend que je parte, et moi qui n'arrive même pas à trouver le contact! Appel de phares dans le rétro, ben oui je roule sans feux à 4h30 du matin mais tout va très bien puisque je me suis enfermé dans ma voiture et puis j'habite à 700 long mètres seulement.
Et c'est là que je me rend compte que je vis seule, personne pour me protéger maintenant!
Je sais que là maintenant tout de suite j'aimerais que mon ami ne soit pas à 700 kms mais juste derrière la porte! Et puis grand et costaud, avec des bras qui m'enfermeraient dans leur tendresse, avec des mots qui ne me demanderaient pas pourquoi je tremble, pourquoi j'ai le rimmel qui coule comme dans un mauvais film de série B!
Et demain il faut que j'y retourne, que je vois tomber la nuit, que je ne traque pas du regard le moindre mec louche, que je ne psychote pas à la fermeture d'être les derniers à sortir!
J'avais dit plus jamais!! PLUS JAMAIS!!
Plus jamais on portera la main sur moi, plus jamais on ne me réduira à sa merci, plus jamais on hypothéquera ma vie, mes nuits, mes ombres aux réverbères!
Je pars lundi, pour 2 semaines,au soleil, loin d'ici et maintenant je regrette.
Je regrette ces vacances! A cause de ce mec, de ce virus qu'il a fait resurgir!
Et puis j'ai peur et si cette fois je n'étais pas assez forte pour affronter le retour?
Je ne veux pas qu'il m'empêche de me sentir à nouveau chez moi ici, en sécurité.
Je veux pas qu'il fasse tombé un voile noir sur ma vie, je veux pas partir travaillé le soir avec la peur au ventre, je veux pas que tout s'écroule, je veux taire cet instinct qui me fait à nouveau sursauter au moindre craquement du plancher.
Non, non, non, pas question de replonger dans la terreur!
Publié le 19/06/05 à 6h00
Rédigé à 06:00 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Petite réponse à Chereau dont je n'ai pas réussi à trouver le blog.
Mon beau-frère est dans la même situation que toi. Tu me répondras certainement que cela te fait 1 belle jambe!
L'histoire n'est pas là. Accidenté à 14 ans, coma puis la stupeur: tétra! A 15 ans on ne s'y fait pas. A force de volonté et d'années il est aujourd'hui para incomplet.
Futur papa à 30 ans d'1 petite Chloé et débordant de vie.
Et puis il y a ses amis, l'équipée sauvage, comme les surnomme ma petite soeur. C'est à qui n'a pas de bras, pas de jambes mais ce sont les premiers dans toutes les pistes et sur tous les tournois de basket handi.
Alors quoi tu me diras?
Alors, comme tu le dis si bien la souffrance passe, la vie reste!
Juste envie de te dire que la vie est belle sur roulette ou sur béquille!
Les connaître m'empêche souvent de m'apitoyer sur moi-même car leur joie de vivre est contagieuse.
Le handicap n'enlève rien, il complique parfois les choses parce que la société ne sait pas vous suivre parce que vous les renvoyer à leur peur du regard des autres.
Mais le regard ça se change, les mentalités évolue et je crois que ta foi dans la vie est un formidable moteur pour tous ceux qui te lisent. Tu participes à changer leur monde, tu a fait sourire le mien!
Publié le 16/06/05 à 20h34
Rédigé à 20:34 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il était une fois la Fille qui partait en ballade.
Elle avait décidé de se promener sur la Toile, de tisser des regards, de dénicher des sourires, de retrouver des souvenirs.
Elle a découvert Cicatrice et avec lui c'est son grand-père chéri qui est revenu, ses récits de voyages, ses enfantillages, ses étoiles au fond des yeux quand résonnait le "racontes Pépé c'était comment ...". Cette absence si douloureuse Cicatrice l'a rendu presque douce, il a recouvert de tendresse ces moments oubliés.
Et puis il y a eu Maraya, Bonheur64, Lilou et toutes les autres, cette communauté de femmes, ces modèles, ces reflets, ces différences. Tous ces paravents que la magie du blog fait tombé, toutes ces vérités bonnes à dire, bonnes à lire, bonnes à en sourire.
Elle a eu de la chance, même en découvrant des douleurs extrêmes, il y avait cette étincelle, cette main tendue, cette main ouverte et ça lui a donné envie d'ouvrir à Elle aussi.
Merci à tous ceux que j'ai pu lire vous m'avez enrichi.
Publié le 16/06/05 à 13h53
Rédigé à 12:53 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il était une fois la Fille qui avait 2 chats,
ça a un goût de déjà vu , de déjà lu, un petit air de reviens-y et pourtant...
Pourtant ce ne sont pas les mêmes chats ou presque, et peut-être n'est-ce pas la même fille, femme, chrysalide ou presque...
Ils sont toujours noirs et blancs; les chats pas les amants. D'ailleurs ce ne sont plus ils mais elles. La siamoise a donné le jour à une petite boule de suif qui porte en médaillon les couleurs de sa mère. Ce pourrait être la nuit et la lumière mais c'est à peine la fleur et le fruit et cependant la Fille a grandi.
Elle a trouvé l'Amour, si tant est que la majuscule soit de mise après l'avoir tellement rognée aux arrêtes de ses illusions.
Le masque est tombé pour Lui, comme des écailles de boue séchées qui retourneraient enfin à la poussière des chemins passés.
Peut-être n'est-ce pas l'homme le plus merveilleux du monde mais pour Elle c'est celui qui lui a rendu son âme.
Oui mais l'avait-Elle seulement perdue? Peut-être l'avait-Elle caché sous les cendres?
C'est sans doute ça la métamorphose du papillon; naître à quelque chose de nouveau en s'appuyant, en puisant dans les réserves d'une vie passée.
La Fille comme le papillon n'a pas encore ouvert ses ailes mais Elle sait qu'Elle en a, Elle sait que le vent, la brise sera son amie, Elle attend le souffle...
Publié le 16/06/05 à 2h49
Rédigé à 02:46 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
Il était une fois la Fille aux masques.
Masques de comédie, masques de pluie, masques de rires. Ce pourrait être Jean qui rit et Jean qui pleure mais ce fut souvent un masque de glace.
Un regard, une distance, une carapace plutôt qu'une armure puisqu'Elle a muée.
La chenille ne s'est pas transformée en papillon, peut-être un jour...
Alors la Fille attend, qui, quoi, Elle ne sait pas. Elle sait juste que le masque se fait plus léger, qu'il lui va mieux que les précédents parce que plus perméable aux autres.
Elle a compris qu'il lui faut accepter cette part de faiblesse, qu'Elle n'est pas obligée d'être toujours plus forte que les autres, plus forte que Tout.
Elle sait qu'un jour il n'y aura plus de masque, Elle sent qu'Elle sera papillon....
Publié le 16/06/05 à 02h36
Rédigé à 02:36 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0)
Il était une fois la Fille fidèle en désir, on dit bien "fidèle en amour"; le désir serait-il moins avouable?
Avec Eux, Elle a toujours saupoudré son désir d'une pincée d'amour, d'un soupçon de cynisme et de louchées d'illusions.
Sa recette épicée à souhait, pour lui mettre le coeur au bord des lèvres, au bord des larmes.
Ces instants "entre parenthèses", comme Elle les appelle, sont d'immenses plages de liberté, plus de conventions, plus de morale, plus rien au monde à part la Fille et Lui, à part la Fille et Eux.
Juste redevenir un être, pas un être humain mais juste un corps en feu,un corps limpide et bouillonnant, un corps assoiffé de Lui, de sa peau, de ses gestes, de ses regards, de ses mots.
Sans honte, sans remord, sans hésitation.
Elle Les aime la Fille.
Elle aime ses souvenirs, sa part d'ébène cachée dans la mémoire de son corps.
Publié le 14/06/05 à 22h32
Rédigé à 23:32 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
Il était 1 fois, la Fille qui avait pour ami un ex-suicidé. On dit bien ex-taulard pour celui qui sort de prison; lui était sorti du suicide et c'est ainsi qu'Elle l'a rencontré.
Elle s'y est intéressée, pas par grandeur d'âme, pas par générosité: par curiosité.
C'était son premier suicidé là dans la lumière blafarde du petit matin.
Il n'avait rien de l'oisillon tombé du nid mais il l'a un peu ému la Fille avec son air bravache, près à affronter toutes les remarques, tous les coups d'oeil.
Elle voulait savoir la Fille ce qu'Elle n'avait pas vu, ce qu'Elle n'avait pas senti pour qu'il soit là ce matin.
Et puis, petit à petit, ce ne fut plus sa "mission".
Quand ont-ils été frère et soeur, quand ont commencées les confidences?
On ne se dit jamais: "instant T"!
Surtout pas Elle qui marche à l'instinct.
Publié le 14/06/05 à 22h16
Rédigé à 23:16 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
Il était 1 fois la Fille qui avait 2 chats, 1 persan noir du nom de Moustique et 1 siamoise du nom de Papillon.
Et là on se dit noir/blanc, ça y est c'est 1 métaphore du Ying et du Yang!!
Et non, la Fille n'a choisi ni les couleurs, ni les chats même si Elle les aime.
Ce sont ceux de son ancien mari, de son ancien amant, de son ancien maître; ce qui est important c'est l'ancien.
Elle les a gardé pour l'arranger lui, pour se donner bonne conscience, tout en sachant qu'un jour eux aussi devront partir.
Elle s'occuppe beaucoup de la siamoise parce que elles se ressemblent. D'abord Papillon a les yeux bleus, comme la Fille.
C'est risible mais c'est important les yeux, ils mentent si mal et puis ils s'ouvrent sur le monde.
Papillon c'est le chat en qui Elle aurait pû se réincarner, à la fois agressive et craintive sous les coups, à la fois caline et méfiante sous les caresses.
La Fille croit en la réincarnation parce que ça la rassure de se dire qu'après il y a quelque chose d'autre, une autre vie, une nouvelle chance...
Rédigé à 18:03 | Lien permanent | Commentaires (1)
Ce pourrait être 1 histoire banale, 1 histoire comme toutes les autres, qui commencerait par "Il était 1 fois..."
Mais il était 1 fois quoi?
Il était 1 fois 1 histoire tendre et douloureuse, comme ces cicatrices blanches qui après des années vous démangent encore, comme ce goût doux-amer qui vous vient à la bouche avec l'expression "quand j'étais jeune..."
D'ailleurs, pourquoi est-ce que je ne dis jamais "quand j'étais bête", "quand j'étais amoureuse", "quand j'étais moi"; peut-être parce que je sais, je sens, j'espère que ça n'appartient pas au passé. Ceci n'est pas 1 thérapie, à peine 1 chronique et surtout pas 1 confession.
Sa définition serait: "déversoire à pensées", mais même cela suppose que je pense, que j'analyse, que je censure.
Et puis d'abord qu'est-ce que je veux raconter avec ce "Il était 1 fois" qui augure plutôt 1 conte de fée?
Parler de qui, de quoi?
De moi?!
Rédigé à 17:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
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