Pour Faust, parce que la Toile c'est aussi tendre la main.
Pour prouver que ce ne sont pas que des mots que l'on échange ici, prenons aussi du temps pour la vie derrière l'écran!
Merci.
Pour Faust, parce que la Toile c'est aussi tendre la main.
Pour prouver que ce ne sont pas que des mots que l'on échange ici, prenons aussi du temps pour la vie derrière l'écran!
Merci.
Rédigé à 19:12 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Pour Fanny,
cette chanson qui me fait immanquablement penser à toi!
Parce que tu me manques, parce que j'aimerais te faire un énorme calin-bras.
Parce que je sais que tu as besoin de ce recul et que c'est te faire un cadeau que de te l'accorder.
Juste des petits calins pour t'aider sur ton chemin.
Je t'aime tendrement Fanny, prends soin de toi, où que tu sois.
Rédigé à 23:10 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Juste des mots, pour renaître, pour retrouver l'essence de ma vie, pour renouer à l'intime du coeur...
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
A l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
Pourtant j'étais très belle
Oui j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain.
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Eblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
Crois celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin
A Faust, qui a sû voir danser mon âme dans la poussière, à celle qui a ouvert sa boîte à couleurs pour colorer mes pétales...
Rédigé à 13:18 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Dans ma vie, il y a aussi plein de petits gestes qui comptent, aujourd'hui ils ont illuminés mon coeur.
Mon assistant, qui à peine arrivée, me propose de me préparer un café.
Il sait que c'est au boulot que je prends le premier de la journée et que c'est le moment où on prends le temps de se dire bonjour et de discuter un peu avant de courir dans tous les sens. Mon premier café/sourire comme d'autres tiennent à leur premier café/clope.
Le second de cuisine (celui qui a la patience d'ange de m'apprendre à faire la béchamel)
qui me propose d'un air gourmand un os à moëlle avec mon entrecôte.
Il sait que j'adore ça, c'est mon pêché mignon et il a pensé à m'en mettre un de côté car il savait que je mangeais avec eux ce soir.
Une de mes clientes à qui j'ai payé un gros jackpot l'autre jour.
Elle était dépitée que je n'ai pas le droit d'accepter son pourboire (obligation liée à mon statut réglementaire).
Du coup, elle m'offre, pour me remercier de ma gentillesse, une jolie pochette blanche, avec dans les yeux énormément de tendresse. Pochette que je vais discrètement ouvrir à l'écart. Point de biftons dans ce paquet! Heureusement! lol!
Mais un très joli collier turquoise avec des petits poissons et des strass. Pour le coup, émue, je lui ais planté deux grosses bises sur les joues.
Elle était tellement contente de voir qu'elle m'avait fait plaisir.
Mon collègue qui arrive une demie-heure plus tôt aujourd'hui pour prendre son service.Et ainsi me libérer du mien à cette occasion.
Je lui passes le relais avec plaisir tellement la journée a été épuisante moralement.
D'ailleurs, il "sent bien qu'en ce moment" tu "sembles préoccupée, rentre donc plus tôt pour une fois".
Avec autant de gentillesses, comment voulez-vous ne pas avoir le sourire?
Rédigé à 00:49 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Pour Faust et Ombre et tous les dénicheurs d'étoiles, j'ai voulu re-publier cette note.
Presque 1 an déjà et je sais, aujourd'hui, qu'il ne faut pas attendre de chuter, pour cultiver les étoiles, pour les faire apparaître à son cou, à son coeur.
A vous et à tous ceux qui recherchent les étoiles, des flots de tendresse et d'espoir.
**********************************
Parfois quand je chute encore, je me raccroche à mon collier d'étoiles.
Ce matin, j'y ai ajouté une perle, une gouttelette de sourire, une bulle de douceur, un moment hors du temps, une aube de tendresse.
On ne m'a pas serré dans de grand bras (;-) Serpico) et je n'ai broyé personne dans les miens; juste une discussion à coeur ouvert, à âme ouverte avec un ami proche. Un cocon de douceur, la lueur des bougies, l'odeur du café, la torpeur de la nuit finissante, le murmure des mots.
Une perle de plus à mon collier de souvenirs lumineux, ceux auxquels je me raccroche parfois en me disant que la vie n'est pas si moche, que j'ai vécu des moments comme ceux là. Ces perles que j'égrène tel un chapelet quand il me devient nécessaire de rentrer dans ma bulle, de me retrouver, de digérer parfois les éléments mortifères de la vie.
Le levée de soleil à la plage après la mort du dernier tison du feu de camp, la douceur d'une main sur mon épaule juste assez légère pour dire je suis là, le fou-rire incontrôlable des bêtises d'ados trentenaires, l'accord de la musique et du corps, l'instant de grâce du premier câlin du matin de mes chats...
Se découvrir aussi transparente dans les mots d'un autre, prendre peur puis lâcher prise lorsque l'on découvre que finalement la sensibilité à fleur de peau se porte inconsciemment comme une bannière.
Les larmes de remerciements, d'amour qui vous viennent aux yeux lorsque l'autre avoue vous ressentir "cristalline", fragile, trop humaine, provocant chez les autres un instinct de protection ou de destruction.
Et puis donner aussi, vouloir le meilleur de la vie pour cet ami, de tout mon coeur. Vouloir lui épargner toute douleur, tout chagrin, étendre mes ailes au-dessus de lui pour faire que sa vie soit douce, qu'il ait le bonheur d'aimer et d'être aimé, qu'il vive son désir (pour les hommes) en toute quiétude avec toute la tendresse et la passion d'une belle histoire.
Se sentir renaître, un matin couvert de rosée, révélée, sans fard, sans enjeu, juste sans artifice, sans protection, baisser la garde pour se découvrir.
Assumer l'amour des autres, des Hommes, assumer cette naïveté forcenée qui fait chercher le petit éclat de lumière en chacun occultant volontairement le côté sombre.
Etiré le collier à l'infini pour se protéger des orages, pour laisser les tempêtes s'écouler sur soi comme un parapluie de rires sous un ciel gris. Puiser dans cette source de chaleur pour réchauffer le coeur endolori lorsque celui-ci tremble de peur, de froid.
Juste une étoile de plus sur mon collier, une petite perle de douceur dans mon coeur...
Publié le 31 août 2005
Rédigé à 00:27 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
En douceur, achever cette journée.
La surprise d'une journée de travail écourtée, qui ouvre sur un après-midi de caresses, de tendresse, de souffles et de murmures.
Calinage, pour faire oublier que, ce soir, Chérichéri rejoint les azimutés, tous scotchés devant les maillots bleus et blancs de l'écran géant.
Le soleil couchant qui flâne sur mes menhirs, le vent qui bruisse dans mes allées, le ronron d'un chat sur mes genoux,
juste un air de musique celtique pour bercer mes pensées.
Ce soir, malgré la cohue, il y a de la tendresse, de la douceur dans l'air, un vagabondage de rires, une fuite de soupirs...
Rédigé à 21:31 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Je reviens d'un petit tour chez Atlas. J'y ai découvert une catégorie Alzheimer, les premiers textes déjà me font frémir.
Et si demain Mamouschka...?????
Rien que d'y penser, mon coeur devient une petite boule toute dure au fond de ma poitrine, au fond de ma gorge.
C'est horrible, ce que je vais dire, mais si c'est mon père, c'est moins grave. Parce que, justement, il y a Mamouschka, il y a le cocon qu'elle a tissé autour de lui, autour de nous.
Mais si c'était elle, si c'était elle qui repartait en arrière.
Aujourd'hui, j'ai la patience de reprendre le fil derrière Chérichéri, de ne pas soulever ses incohérences,
de juste ouvrir les bras lorsque l'étau se referme sur son crâne, lorsque le crabe ressert ses pinces.
Mais ma mère, ma Mamouschka, c'est autre chose.
A y réfléchir ce soir, je n'ai pas coupé le cordon, elle reste un pilier de ma vie, l'idée de la perdre physiquement ou moralement m'est insupportable.
Je sais vous aller me dire que l'on meurt tous un jour et j'ai envie de vous crier "oui mais pas ma mère!!!"
J'ai 30 ans, une vie que je choisis heureuse et l'idée de sa perte me terrorise comme si j'avais 5 ans.
Pourtant, j'en ai perdu des amis, j'en ai perdu des parents.
Chérichéri, lorsqu'il est au plus bas, invoque aussi cela pour que je le largue: je n'ai jamais vu mourir un grand amour.
Lui oui, si Elle n'était pas morte. Nous n'existerait pas. Il décrit si bien le vide, la douleur, la lumière qui disparait, l'hiver qui tombe.
Et je me dis, finalement, ma Mamouschka est aussi le grand amour de ma vie.
Qui me prendra dans ses bras en murmurant "ma fille", qui m'appellera 3 fois par semaine au moins pour écouter mes bêtises,
qui achètera encore des tomates bio pour moi parce que "c'est tellement mieux pour toi, en plus t'es toute palichonne ma fille".
Parfois, lorsque je parle bagnole je pense à mon grand-père et
d'un seul coup je me souviens qu'il n'est plus là, que je ne peux plus l'appeller au téléphone, que je ne peux plus passer à l'improviste et ça me sert le coeur.
Si Mamouschka devait perdre la tête comment le surmonterais-je? Car il ne faudra pas compter sur mon père, sans elle, il est déjà perdu aujourd'hui.
Comment ferais-je face à celle qu'elle n'a jamais été?
Ce soir, j'ai peur.
Je vis au jour le jour avec Chérichéri et son crabe mais c'est notre combat.
L'idée même de la perte de ma mère me fait hurler en silence. Je pleure sur quelque chose d'absurde, sur un évènement qui n'est pas.
Une envie idiote de l'appeller là, à 2h du matin, juste pour entendre sa voix, juste pour savoir qu'elle sera toujours là.
Rédigé à 01:57 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Réflexion d'un enfant de 5 ans, aujourd'hui même, dans mon jardin:
"Dis, pourquoi chez toi, il y a pas de papa?
Gloups! Qu'est ce qu'on réponds à ça?
"C'est normal, moi j'ai pas d'enfants, j'ai des chats"
Ok, j'ai pas forcé sur l'anti-rides ce matin mais quand même...
Petit regard suspicieux, par en dessous: "ou alors t'aime pas les enfants?!"
Mais bien sûr, maintenant il me soupçonne d'être une sorcière.
Et là, je ne m'en suis pas rendue compte mais j'ai hurlé "J'ADORE LES ENFANTS MOIIIIII".
Ils sont tous resté me regarder, comme si j'étais folle et je me suis réfugiée dans la cuisine pour prendre d'autres boissons.
Ca a parfois des questions cons un gamin de 5 ans.
Je préfère nettement quand il me demande "c'est quoi un sting?"
Chérichéri me sourit petitement du fond de son fauteuil,
je crois que sous le couvert des cigognes,
il a quand même senti mon ambyvalence, la perspective de cet avenir qui s'éloigne.
Il dit que c'est ce qu'il aime chez moi, mon leitmotive, mon "c'est pas grave" en boucle.
Dans le rouge, le banquier fulmine
"C'est pas grave" , je vais trouvé une solution, un cran de moins à la ceinture, déconnecter ebay, sucrer les petites bouffes à 10,
réinvestir la bibliothèque municipale...
De toute façon c'est ma faute, personne ne m'a braqué la carte bancaire.
Les résultats ne sont pas bons:
"C'est pas grave", on va s'accrocher au traitement à Rennes, ce sera sieste l'après-midi et repas équilibrés/vitaminés et puis on va VRAIMENT essayé cette fois d'arrêter de fumer.
Nos horaires ne seront pas compatibles pendant plus d'une semaine:
"C'est pas grave",
je mettrais le réveil à 4h du matin et on vivra en nocturne, à nous les ballades au clair de lune et les rediffusions de Chasse et Pêche
dans les bras l'un de l'autre, n'importe quel navet devient romantique.
Le notaire reprends l'appart au mois de décembre:
"C'est pas grave",
je ferais plus de route mais au moins j'aurais le temps de me vider la tête avant d'arriver à la maison complètement zen.
Et puis pour Hooligan (un de mes chats accro au jardin),
si je ne trouve qu'un appartement, je peux la mettre en pension chez ma mère le temps de trouver une petite maison.
Des "c'est pas grave" ,il y en a tellement, tous les jours que parfois on en perd le fil.
Je suis passé par tellement de choses moches que plus rien ne m'affole vraiment, cela me peine parfois, me contrarie mais la vie ne s'arrête pas pour autant.
Et puis comme dit Chérichéri: "on n'a besoin de rien puisque je t'ais toi et tu m'as moi, à nous deux on est plus fort que tout"
Rédigé à 18:14 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 17:02 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Réveil en douceur,un rayon de soleil se glisse entre les rideaux, miroitant sur ma joue.
Mon homme nu dans mon lit, épaule brune de pain
d'épices sur la chantilly des draps, son dos comme un désert épicé.
Le pépiement des oiseaux, l'ombre du chêne joue à cache-cache avec les volets.
Cette petite boucle de cheveux, là sur sa nuque, tournicote doucement au temps de l'enfance.
Son souffle tranquille, apaisé, alizé de mes nuits.
Mouvement de coton,
comme une vaguelette, qui fait atterrir sa main dorée sur mon ventre, étoile de mer alanguie, à marée basse de ses rêves.
Et puis deux noisettes étincelantes qui frémissent à l'ombre de ses cils,
son regard de velours qui s'ouvre comme une caresse sur mon corps.
Un sourire flotte, éclat de nacre sur ses lèvres charnues.
Et son épaule en mouvement, le muscle roulant sous la peau. Son bras soudain qui se déroule, imprimant un tanguage qui me chavire à lui.
Mon visage dans son cou, cette odeur de sommeil et de soleil vanillé.
Enveloppée dans ses bras, hors du monde, dans la chaleur rayonnante de sa douceur, de son amour.
Comme si, ce matin, le crabe avait dessérré ses pinces.
Rédigé à 23:23 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Parce que, au milieu de la nuit, je voulais vous faire découvrir mon levé de soleil, l'une de mes "fenêtres de mur" comme les appelait ma petite nièce.
http://www.jmliot.com/posters.htm
Mais c'est surtout mon Pays, ma Bretagne, mon coin des îles puisque le Golfe en compte plus de 300.
Découvrir encore et toujours toutes les lumières de ma vie, de mes racines, de mon sang, à travers ses tempêtes, ses éclats de soleil si semblables aux miens...
Rédigé à 01:27 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Merci à tous ceux et celles qui ont laissé des commentaires ou m'ont contacté par mail
(Hélianne, Fanny, Miyax, Ombre, Serpico, SBB, Jen, Tigrette, Kraby, Sirene Kali, Anne-So...)
Je n'ai voulu culpabiliser ou mettre mal à l'aise personne.
Je voulais vous faire connaître ma faiseuse d'arc-en-ciel. Celle qui m'a aidé à sortir la tête de l'eau quand le silence étouffait mes mots.
Aujourd'hui, je remet à plus tard cette décision.
Je dois me battre professionellement pour être reconnue dans mon statut et cela mange mes journées, mon esprit et mon énergie.
Mon meilleur ami a besoin de moi plus que jamais dans son divorce houleux.
Je découvre avec lui la part la plus hideuse de la destruction d'un couple: diffamation, huissiers, aucun droit de visite pour sa fille....
Aujourd'hui, c'est à moi de tendre la main, comme ELLE a su le faire pour moi. J'essaye de porter haut le flambeau de ma
faiseuse d'arc-en-ciel avec toute la douceur, l'empathie et l'écoute qu'elle a su me transmettre.
Aujourd'hui je suis toutes ces femmes:
En attendant de devenir MOI.
Rédigé à 01:39 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Pour faire court depuis le texte de Frog (cf ma note Black out!), je tourne en rond.
J'ai essayé de noyer le poisson (ou peut-être le poison finalement) mais impossible d'écrire une note sur ce qui me tourmente, impossible de faire comme si.
Alors, je me suis éloignée puisque même sur mon blog je n'arrive plus à exprimer cela.
Ma dernière note ne t'es pas adressée bien sûr, je ne cherche à culpabiliser personne!
J'ai juste pris une magistrale claque en ouvrant mon blog, un soir moins gris que les autres, en voyant que l'on pouvait disparaitre si facilement sans inquiéter.
Je n'ai jamais cherché la popularité mais après avoir tellement été vers certains, j'espérais un peu plus de sollicitude ou d'interrogations face à mon absence.
Alors oui "Décue!!!", ça ira mieux dans quelques temps, je ne lis plus les blogs, c'est peut-être une erreur, mais ma compassion pour le moment il faut que je me l'offre d'abord.
Merci de ton geste, merci de cette petite main à travers la Toile, à bientôt peut-être dans le monde des blogs ou ici quand je pourrais enfin vider l'abcès.
Bisous by
***************************************************
Je ne m'en sent pas capable et je crois que c'est le pire finalement cette lâcheté. Envers moi, mais surtout envers toute celles qui osent se lever, celles qui le vivent et le vivront encore demain.
La honte est ré-apparue, honte de ne pas bouger aujourd'hui, comme si je LUI donnais le droit de continuer à me salir.
Mon ami ne comprends pas cela. Il me pousse à mettre en route la machine.
Ne comprends pas mes peurs, mes doutes. Fatigue, et je le comprends, de ne plus me voir vivre qu'avec ce choix en tête.
Il me pousse à prendre une décision, ne me reconnait plus, moi si battante d'habitude, dans cette incertitude.
Si je décide de poursuivre mon agresseur il sera à mes côtés selon lui, mais si je m'y refuse alors que j' "arrête de me prendre la tête"!
Comment dire cela, comment avouer ma lâcheté, ma peur, mes doutes, mon dégout?
Même ces petits rayons de soleil qui faisaient ma vie deviennent sans saveur, alors que je suis à une croisée des chemins professionnellement,
je doute d'avoir la force de prendre une nouvelle voie sachant que je n'aurait toujours pas régler cela. Comment avancer sur une seule jambe?
C'est tout cela que j'aurais voulu pouvoir écrire dans mon blog. Mais je me doute qu'à l'instar de mon silence, ces cris n'auraient finalement apportés que regards détournés ou indifférence ou impatience.
Je me refuse aujourd'hui à jouer les rigolotes à tout prix sans doute parce que la vie en ce moment ne me fait pas sourire!
Merci en tout cas d'avoir proposer d'être cette oreille ouverte au son de ma voix, merci d'avoir été, merci d'être là!
Bisous by
*******************************************************
Je viens de lire ton mail, trop prise dans le tourbillon des fêtes, je me suis lancé à corps perdu dans le boulot, c'est encore le seul endroit où j'arrive à être vraiment forte, à tenir mon image.
Merci pour tes mots, merci pour ce partage que tu m'as offert.
J'ai anticipé ton conseil, je me suis tourné anonymement vers une association d'aide aux victimes.
Pas de chance ,j'ai dû tomber sur la mauvaise personne car, à part me faire houspiller parce que j'hésitais à lancer une procédure, il n'y a eu aucune écoute, elle interprétait absolument chacune de mes phrases!
Le psy, j'y ai pensé mais je veux que cela reste un dernier recours,
lorsque je ne pourrais vraiment plus faire face seule parce que je sais , je sens que les réponses sont en moi.
J'ai aussi très peur que cette démarche me rende vulnérable aux yeux des autres, aux yeux de mes équipes. Parce que je sais bien que cela ne restera pas discret.
Mon agresseur habite à 40 kms de chez moi, il est aujourd'hui marié avec des enfants.
Il fréquente mon milieu mais en tant que client, je l'ai croisé par hasard il y a quelques mois, peut-être est-ce aussi cela qui a tout fait resurgir maintenant que j'y pense car je ne l'avais pas reconnu sur le moment...
J'hésite aussi à cause de cela, remuer toute cette boue briserait sa famile ,même si mon ami ne cesse de me dire que si je ne construis pas la mienne c'est en partie à cause de lui et que je n'ai pas à me poser ce genre de culpabilité.
Plus j'y pense et plus je me dis que finalement je devrais continuer à faire comme si... Comme si tout cela n'avait pas exister, comme s'il ne s'agissait que d'un mauvais rêve,
comme si je n'avais pas le choix, comme si cela n'avait aucune conséquence, comme si j'étais une personne entière et non faites de bric et de broc.
A force de tourner en rond j'en arrive à avoir envie d'oublier, de me ré-inventer autre, de ravaler mes paroles, mes confessions, de rester dans mon rôle.
Peut-être arriverais-je à nouveau à me convaincre que je suis la nana rigolote et battante que tous voient en moi à force de coller au personnage?
Tes mots m'ont apaiser même si la question reste en suspens. Je t'avoue en avoir pleurer bêtement devant tant de chaleur, tes paroles ont encerclées mon coeur de douceur peut-être mieux que des bras ne l'auraient fait.
Ne serait-ce que pour ce moment d'apaisement je t'offre mon plus beau sourire, un arc-en-ciel au travers des larmes...
Bisous by
***********************************************
A ma faiseuse d'arc-en-ciel et à tous ceux et celles dont je viens de trouver les commentaires, un sourire à travers le brouillard....
Rédigé à 00:25 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Instant magique, une première fois!
Ce soir, alors que j'attendais désespérément que @#&µdoo veuille bien m'accorder la connexion, je me suis installée confortablement dans le canapé avec mon livre-sourire du moment. J'étais bien ainsi, dans mon petit monde de douceur, presque à 10 000 lieux de la Terre.
Et puis 2 petites pattes blanches qui se posent sur mon épaule, un museau tout doux dans le cou et un coup de langue rapide sur le bas de ma joue. J'ai sursauté de surprise et de tendresse pour ma loupiotte, ma Papillon.
Cela lui ressemble tellement peu à ma sauvage; elle qui, pour le moindre câlin se tient à distance, à bout de bras, ne supporte pas d'être portée et encore moins embrassé. 7 ans avant ce simple bisou de cat, 7 ans d'apprivoisement, de mise en confiance avant ce petit geste tendre spontané.
Lorsque je l'ai récupéré cela faisait déjà 1 an qu'elle en bavait avec L. 1 an qu'on en bavait ensemble à vrai dire, sauf que j'étais trop lourde pour qu'il me fasse voltiger à bout de bras jusqu'à l'autre bout de la pièce.
L éjecté un 14 février avec valises, maîtresses et tortures, il me resta 2 chats dont Papillon est aujourd'hui la survivante. Pendant plus de 6 mois Papillon était en fait un fantôme de chat, vivant sous les meubles, ne sortant que la nuit pour manger et aller dans sa litière, fuyant toute présence ou regard humain.
Même aujourd'hui au bout de 7 ans, elle s'enfuie à la moindre présence étrangère et est encore difficilement approchable même par moi, à moins de la coincer le nez dans la gamelle!
Et là, ce soir, alors que je ne m'y attendais pas, ce bisou tout doux, cette petite langue râpeuse au coin du maxillaire et ce super regard plein de ronrons!
Je n'aurais pas usé 7 ans en vain! 7 ans pour cette preuve d'amour magique de ma loupiotte, de ma première, de ma sauvageonne.
Rédigé à 22:52 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Ma vie est aussi faite de parfums.
Parfums d'intérieurs d'abord, chaque pièce devenant un cocon grâce à eux:
Mandarine et Thé vert pour la chambre, parce que cela me rappelle mes odeurs de petite fille.
Les épluchages de mandarines les soirs d'hiver, le dos au chaud du feu de cheminée, l'épaule de Mamouschka contre la mienne, nos conversations sans fin, sans queue ni tête, juste le plaisir d'être là...
Vanille Bourbon pour le lit, pour les draps, pour les oreillers, un îlot de sucre. Senteur des îles pour de doux rêves, senteurs exotiques pour des câlins Caraïbes.
Les encens du salon! Allumés suivant l'humeur. Langoureux patchouli, bois de santal, fleur d'opium et ce drôle d'encens bleu offert par mon ex qui me rappelle nos après-midis ensoleillés...
Pain d'épices et mangue pour la cuisine. Une odeur de bonbon oublié, comme une prévision de gâteaux qui ne sortiront jamais du four.
Candle lights, parfum de salle d'eaux, parfum mystérieux. Celui qui me fait penser aux images de Noël à New-York, sous les lumières et la neige. Cet esprit "happy christmas" un peu fou qui vous émoustille dès le matin.
Tous ces parfums choisis avec amour, avec gourmandise. Ces parfums qui me guident les yeux fermés, de pièce en pièce, dans un labyrinthe olfactif où j'hûme mes repères.
Ces odeurs qui sont miennes, qui rendent mon nid unique, comme l'on se fabriquerait des parfums de bonheur après les parfums d'enfance...
Rédigé à 22:10 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
D'habitude je ne fais pas de pub mais là je ne peux pas, il faut que je partage ma découverte avec vous.
Chaque année, pour faire passer la pilule des soirs de fêtes (Noël et 1er de l'an), l'ensemble du personnel a le droit de ne pas porter l'uniforme. De se mettre sur son 31! A nous, les robes de soirée, jupons à froufrous et autres noeuds papillon.
Je travaille automatiquement de nuit l'un des deux réveillons, fardeau des célibataire sans enfants face aux mariés avec enfants! Le combat étant inégal, ça fait un moment que j'ai arrêté de pleurnicher, ça ne fait pas avancer le débat de toute façon!
Du coup, tout les ans, il me faut une nouvelle tenue.
La première année dans le Morbihan, pas d'investissement, j'ai resortie la robe de soirée de l'année précédente dans le Finistère!
Mais je me suis aperçue que, finalement, moi aussi je me fais une joie, tous les ans d'en chercher une nouvelle. Généralement, ça me donne l'occasion de sacrés fous-rires
avec mes amies en plus en écumant les magasins à la recherche de la perle rare!
Une perle noire généralement, que je puisse étrenner au boulot avant de briller de mille feux en famille ou entre amis.
Cette année, Mamouschka me harcelant pour mon cadeau de Noël j'ai été faire un tour sur ebay. Et de fil en aiguille je suis tomber sur une robe! LA robe de mes rêves mais pas dans ma taille bien sûr, cela aurait été trop beau! Alors je me suis reportée au site de Nuits de Chine!
Le plus difficile va être de choisir le motif ( papillons, souffle d'été ou souffle du vent rien que les noms font rêver) et la couleur, tous me plaisent. Bien que j'ai eu un coup de coeur pour leur bleu de Chine.
J'ai toujours adoré les "chinoiseries"! Du coup, je commande au Papa Noël la veste, assortie ou pas et il aura un joli pourboire s'il fait la livraison en mains propres ( et dans cette tenue bien sûr! lol!).
Bon, je sais déjà que ça va être un peu galère, puisque c'est du 100% soie (pressing impératif!), mais je ne me suis jamais rien offert d'aussi précieux et puis comme dit une certaine pub "je le vaux bien"!
Je ne m'offre jamais de bijoux à part des babioles à 3 euros, je ne craque jamais sur les fringues des magasins chics, sur des parfums onéreux, pas de sacs à main de créateur ni de chaussures hors de prix!
Certainement un problème avec l'argent! Bien que je gagne correctement ma vie je n'arrive pas à acheter des choses chères!
Des babioles oui, par dizaine, peut-être équivalente au prix d'un seul beau bijou mais je n'arrive pas à m'autoriser à "claquer"! Réminiscence de mon enfance où j'ai appris à faire sans, appris à m'en passer sans remords, sans manque...
Alors pour une fois, je vais me faire plaisir! Je vais m'offrir toute seule, comme une grande, la robe de mes rêves, un nuage de soie rien que pour moi, des reflets d'océan juste pour mon coeur!
Rédigé à 01:07 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Merci pour ton mail, amoureuse de la Bretagne.
J'ai bien compris, au vue de ton adresse mail, que je ne pourrais pas te répondre en direct (big brother veillant sans doute comme chez moi! lol!) alors je profite du blog.
Merci pour tes compliments, ils me vont droit au coeur même si le but de ce blog n'est pas forcément de faire des émules.
En tout cas, si ce blog n'aura permis que cela, que d'autres aient l'envie de se livrer un peu, de se découvrir, de lier connaissance, ce sera déjà un énorme cadeau.
Alors, merci à mon admiratrice secrète, ma Lorientaise en pause-café, d'avoir mis un sourire sur ce début de journée!
Rédigé à 20:39 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Hier à 3h du matin est née ma petite nièce: Bébé Chloé!
Je voulais vous joindre une photo mais le Dieu Typepad me répète que mon ti bout de chouchou n'a pas le bon format! Bon, je conçois que 3.8 kg de douceur, ça ait du mal à tenir sur une petite page de blog.
Juste envie de partager avec vous ce petit rayon de soleil!
Ce bébé a été tellement attendu par toute la famille (avec joie, avec appréhension, avec peur, avec tendresse).
Cette fois, nous avions le droit d'en parler, de faire des projets, des achats, de faire exister Chloé dans nos vies avant même sa venue au monde.
Il y a 3 ans et 2 mois, mon petit neveu, Ewan, décédait d'une allergie au curare: choc anaphilactique, enfin même sans l'orthographe exacte, une sacrée bon dieu de connerie.
Alors qu'il avait été traité 4 fois au curare! Alors qu'il venait de faire sa première sortie à l'air libre, alors qu'il devait enfin rentrer chez lui la semaine suivante!
Août 2002. Après 15 jours d'agonie lente et consciente, mon grand-père est décédé un samedi matin. J'ai refusé d'aller le voir sur son lit de mort!
Comme une enfant, pour moi mon grand-père ne sera jamais l'image d'un corps. Ce sera toujours le vieil homme jovial qui draguait les miss sur leurs corseaux fleuris, celui à qui je servais d'alibi pour siroter son pastis en douce avec les copains le dimanche matin, celui qui me mettait des étoiles dans les yeux avec ses récits de vendeur à bagout...
Nous l'avons enterré le mardi après-midi sous le soleil, près de la rivière qu'il avait toujours connue, entouré de toute la famille. Je n'y suis jamais retourné, mon grand-père n'est pas là-bas.
Le mercredi soir, ma soeur a reçu chez mes parents, un appel de l'hôpital, lui demandant de redescendre en urgence à Bordeaux où Ewan était suivi en unité stérile depuis sa naissance 8 mois plus tôt.
Le vendredi matin, ma petite soeur de 23 ans et son ami ont donné l'autorisation de débrancher leur fils unique, leur premier-né, du respirateur artificiel qui le maintenait en vie (si l'on peut appeler cela une vie lorsque le cerveau est grillé!).
6 mois de grossesse, 1 mois d'hospitalisation pour ma soeur, 4 opérations, tellement d'amour, Ce fut comme un séisme, pour chacun de nous; le monde, notre monde s'est écroulé.
tellement de temps passé avec ce petit garçon formidable qui, malgré la maladie, malgré les masques, les charlottes, les vitres de l'unité stérile durant 8 mois, nous offrait des sourires et des babillements dignes d'un ange.
Je n'ai réalisé qu'après, que mon père venait de perdre dans la même semaine, son père et son petit-fils, il restait là ainsi, comme abruti entre 2 chaises vides, comme un maillon isolé d'une chaîne qui vient de rompre.
Je ne vous décrirais pas l'état de ma soeur, c'est trop de souffrances. Juste une date noire sur le calendrier, une date que nous ne pourrons jamais oublier car Ewan est né le jour de l'anniversaire de ma soeur. Aujourd'hui l'anniversaire de ma soeur est le 23 (ainsi en a-t-elle décidé), celui d'Ewan le 22 et Chloé est né le 22 également. Loi des nombres?
Tous les ans pendant 3 ans, la semaine de son anniversaire, ma soeur était en vacances ou en arrêt. Tous les ans pendant 3 ans, nous nous sommes relayés, ma mère, mon frère ou moi pour aller les voir après la date fatidique. Tous les ans pendant 3 ans, ma soeur n'existait plus, il ne restait qu'une boule de souffrance, de douleur et de larmes.
Pourquoi remuer tout cela en ce moment de joie? Parce que je crois profondément que ceux qui s'en vont ne nous quittent jamais.
Dans le sourire de Chloé, il y a Ewan, il y a mon grand-père, il y a tous ces proches qui nous ont quittés et qui revivent dans les yeux d'un enfant.
Le sourire de Chloé ce sont les babillements d'Ewan, les blagues à 2 balles de mon Pépé, la cueillette des framboises avec mon Papy, les mots-croisés avec ma grand-mère, les parties de cache-cache avec mon arrière-grand-mère... Toutes ces petites et grandes choses que nous lui raconteront, tous ces autres qu'elle ne connaîtra pas mais que nous referont vivre au travers de nos mots, rien que pour elle! Toute cette tendresse et cet amour que l'on mettra dans le mot FAMILLE
.
Parce que la vie continue et qu'un nouveau rayon de soleil éclaire nos vies un peu plus depuis hier.
Rédigé à 00:20 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
merci à Superbobonne, Serpico, Ombre, Jen, Holly, Didine, Kraby, Miyax, Fanny, Helianne, Tigrette, Ulminette, Marino (si, si), Yapluka, Anne-So... pour le monde du blog .
Merci de m'aider, à travers vos mots, à transformer mes ombres en arc-en-ciel, mes larmes en sourires, à trouver les lucioles dans mon brouillard...
Merci de me faire renaître après chaque pluie, après chaque orage...
Rédigé à 13:57 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
J'ai lu, j'ai écouté, j'ai ressenti et j'ai pris le taureau par les cornes.
Cette fois, je ne lui ai rien fait lire parce que je crois que ce sont mes lignes qui se sont imprimées en lui, plus que tous mes soupirs ou tous mes cris.
Alors nous avons passé un accord, comme deux pirates, comme deux mômes, comme deux agents secrets. Lorsque l'un de nous aborde un
sujet qui blesse l'autre ou que ses mots ont une résonance trop douloureuse, nous avons recours au mot de passe. Un mot de passe hérité de son passé dans l'armée et qui signifie abandon pour cause de douleur insoutenable.
L'on sait ainsi, on sent tout de suite, si c'est le sujet en lui-même ou si ce sont les mots (qui ne reflètent pas toujours la pensée) qui blessent.
Il y a aussi des mots tabous désormais, des mots qui déchirent, plus
aiguisés que des poignards. Nous avons chacun les nôtres, les siens sont fait de morts et les miens de douleur mais nous savons désormais nous les éviter.
Nous arrivons à nous épargnés pour le moment, à redonner du temps au temps, comme si la machine s'était emballée à un moment et que nous venions de frôler le mur.
Tout doucement
Sur la pointe du coeur tourner la page
Choisir un nouveau livre d'images
Tout doucement
Prêt à apprendre à aimer passionnement
Tout simplement
Une autre histoire dans un monde différent
Bibie "Tout doucement" 1985
Rédigé à 03:01 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Moins d'un mois et c'est l'anniversaire de ma Mamouschka.
Ca y est l'angoisse monte au baromètre! Cette année je ne pourrais pas être là pour son anniversaire.
Ma mamounette c'est quelqu'un de spécial (http://ying-yang.typepad.fr/yingyang/2005/06/mamouschka.html).
Mais c'est aussi le pire des tyrans en matière de cadeau! Impossible de lui offrir quoi que ce soit. Tous les ans mes frères et soeurs (habitants chacun à un bout de la France) ont le droit à l'engueulade rituelle correspondant à la livraison du fleuriste.
Avantage pour moi qui habite près de chez mes parents et qui peux (normalement sniff) me libérer pour la fêter, j'y ai le droit en direct live quelque soit le petit bouquet que je cache derrière mon dos.
Pire, tout les ans, elle nous rabat les oreilles avec son super parfum à 10 balles, qu'on ne trouve que chez Carouf et qui sent la vieille Eau de Cologne fanée.
Impossible de lui offrir quoi que ce soit, elle se complaît dans ses tenues gris souris, sans maquillage, sans bijoux. Elle voudrait se confondre avec les murs, qu'elle ne s'y prendrait pas mieux.
Je ne comprend pas que la souricette d'aujourd'hui ait réussi à faire de ma soeur et moi des lionnes. Comme si en nous transmettant sa force elle s'était éteinte.
Par moment, j'ai l'impression qu'elle est un peu comme moi, en pire! Elle tente de n'exister que par ses actes comme si son corps n'existait plus.
Bien sûr, ce n'est plus le corps de ses 20 ans, bien sûre que la vie (et 3 enfants, et le boulot à plein temps et les ménages et les chambres d'hôtes...) la vieillie peut-être prématurément. Bien sûre qu'elle a due avoir l'impression de se perdre en chemin.
Pour nous, elle reste ce roc immuable, ce satellite de nos vie, ce point d'ancrage d'amour, comme la lumière d'un phare de vie.
Et même si nous sommes maladroits, même si nos cadeaux ne sont jamais les bons, c'est si dur de réussir à lui rendre tout cet amour qu'elle nous transmet...
Rédigé à 01:25 dans Arc-en-ciel de souvenirs, Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (5)
J'ai un
admirateur secret. Un beau gris trop discret mais pas encore assez! lol! Grand, très mignon, 25 ans à tout casser (et lui il en casse des briques! lol!), une paire de fesses à croquer ce soir (les autres soirs j'ai rien vu sniff) dans son pantalon à pinces/chemise blanche assortie au sourire!
Bien sûr je n'avais rien remarqué jusqu'à ce soir. Quand j'ai le coeur ailleurs,
ça me rabat les oeillères, une vraie mule!lol! On peut toujours se jeter à mes pieds (ce qui est déjà arriver: un client qui voulait absolument que je lui accepte un chèque!) je risquerais de passer sans sourciller sur le corps du pauvre énamouré sans m'en apercevoir.
C'est mon coach (on ne doit plus dire assitant-clientèle ce n'est plus politiquement correct! lol!) qui a commencé à me charrier. Et mes caissières de renchérir et de me citer des faits et gestes que je n'avais absolument pas radarisé! Tellement l'habitude
d'être dans mon rôle, que j'en oublie parfois que je peux plaire sur mon lieu de travail, tout simplement parce que pour moi c'est le dernier endroit où l'on pourrait tenter de me draguer! Bon, ça arrive mais je m'en tire toujours par une pirouette pas blessante.
Apparemment, depuis jeudi (date de ma reprise d'éclopée), lui et ses amis sont là tous
les soirs! Normal que je ne l'ai pas détecté, il ne joue pas, il se contente de boire un verre en regardant les autres. Ce n'est pas un accro, alors je ne risquais pas de le repérer par des allées et venues en caisse ou du scotchage à une machine!
Mais une fois qu'on me met la puce à l'oreille!!! J'ai eu l'impression d'être épié toute la soirée!
Et éclats de rire quand j'arrive en salle (dixit dents super blanches qui
éblouissent même la nuit! lol) et petit regard en coin, et déplacement avec risque de torticolis, le pauvre il ne manquait plus que la pelle et le râteau et je me serais cru retomber au temps du bac à sable! Bon là je suis un peu méchante, parce que j'en ai quand même profité pour mater en douce les fesses du phénomène! lol!
Par contre pas courageux pour 2 sous le jeune homme en face à face! Lorsque l'un de ses amis a gagné un jackpot, je suis retourner voir leur groupe pour leur offrir un verre!. Je me suis donc adressé à chacun d'entre eux pour la commande. Et
bien arrivé au beau ténébreux, plus personne, Bernardo en puissance, il avait avalé sa langue, il a bredouillé "coca-cola" tellement bas que j'ai dû le faire répéter (je vous assure que ce n'était pas de l'acharnement!).
Je ne suis quand même pas
si impressionnante (1.60m et 45 kilos toute mouillée), en plus je n'avais même pas un tailleur strict ou une humeur de hérisson!!
Enfin, son petit manège a repris, sans aucun résultat bien sûr, en dehors du fait que je me suis fait charrier toute la soirée par mon équipe ravie que je suscite un tel d'intérêt!
Moi je m'en bats les
coquillages des Bernardo, Tornado et même du Sergent Garcia, mon Zorro il arrive mercredi sans cheval blanc, sans lasso juste avec ses grands bras et plein de bisous en réserve!
Note: penser à me mettre autour du cou la clé de la chambre (;-) Superbobonne) il faudra qu'il me soudoie pour pouvoir s'en échapper! lol!
Rédigé à 07:05 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Babette était le petit nom que m'avait alloué mon ex, mais quant au festin, on en était bien loin! Je suis ce qu'il y a de plus réfractaire à la cuisine! Attention pas à sa dégustation, à sa préparation!!! Je préfère encore passer 4 heures à ranger toute la maison, à préparer une table digne de ce nom pleine de bougies et de bimbeloteries plutôt qu'une demi-heure au-dessus d'une casserole.
De toute façon, bizarrement, toutes mes histoires au long court, c'est avec des cuisiniers que je les ai vécu! Alors pourquoi tenter de rivaliser? Je suis déjà là pour tenir le rôle de goûteuse en chef, prima testa des foies gras et autres saumons fumés artisanaux.
Mon premier cuisinier était végétarien, c'est lui qui m'a appris à adorer les légumes
et les céréales sous toutes leurs formes. Il faisait notamment un soufflé de brocolis et primevères à tomber . Très écolo, il m'a aussi
fait découvrir les longues ballades en pleine nature, la cueillette des champignons (Hummm souvenir d'une fricassée de girolles au beurre) et, malheureusement pour lui, l'ennui de la pêche à la truite (il y est souvent retourné seul, mon fauteuil pliant n'ayant pas réussi à prendre racine sur la berge! lol!).
Il faisait collection de Trolls! Pas les petites poupées aux cheveux verts non des vrais Trolls en plastique moulé qui coûtent horriblement
cher (je le sais, j'avais déboursé à l'époque 450 francs pour 1 gnome hideux de 15 cm premier prix)! Le pire, (mais ça je m'en suis aperçu après) c'est qu'il les mettait en scène, avec morceaux de branches ramenés de ballades, tapis de mousse et brindilles...
Bon, je m'étais bien aperçu qu'il était un peu mystique, après avoir dû le suivre lui et son sourire d'illuminé sur le parcours de la Fée Viviane (forêt de Brocéliande pour ceux qui connaissent la Bretagne). 15km,
un soleil qui tape dur en plein mois d'août, pas un troquet pour une limonade à des kilomètres et mon preux chevalier qui faisait le guide touristique enthousiaste (rien à faire moi de l'arbre d'or même pas en or quand je souffre de déshydratation niveau 5000) dans cette nature hostile et pas faite pour mes tennis!
Ces soufflés n'ont pas suffit et sa vision de l'avenir m'a refroidi: moi en working girl (ayant quand même trouvé le temps de lui faire 3 enfants!!) et lui s'occupant de ses consultations de spiritualité médiumnique dans notre ferme au fond des bois en attendant avec impatience la cueillette dominicale avec les chiens! Ouarf! Me suis enfui!!!
J'en ai essayé 2 autres, avant mon ex (celui de mars 2005, le colocataire), dont 1 asiatique (thaï ou vietnamien, je ne sais plus trop bien) qui adorait utiliser mon corps comme assiette et je peux vous assurer qu'après on ne regarde plus jamais le miel de la même façon avant de le laisser couler dans son thé! lol!
Avec le dernier j'ai joué franc jeu: poêlée forestière surgelée la première fois que je l'ai inviter à
manger et cassoulet en bocal pour notre premier Saint Valentin (j'essayais de lui faire plaisir il adore le cassoulet toulousain!). Tellement franc jeu que je n'ai pas approché une casserole pendant plus de 4 ans avant de me rebeller et d'acheter mes bibles.
Enfin, grâce à lui, j'aurais appris à bien choisir ma viande, à défaut de savoir la faire cuire correctement, je sais la manger avec délice (hummm l'entrecôte avec une belle noix de gras et une petite sauce béarnaise...)
Avec Ti Nounoune, la recette est plus simple: restaurant, traiteur, surgelé... Un homme comme j'aime, aussi, né à l'ère de l'ouvre-boîtes et du micro-onde! En plus, il adore quand je parle de nourriture
(cf dernier salon du pain à Paris), il paraît que j'ai alors les yeux qui salivent!! Il aime aussi me voir manger parce que j'ai toujours faim ( cf http://ying-yang.typepad.fr/yingyang/2005/06/somalienne_swee.html )
que c'est jamais salade sans vinaigrette avec les bidules chouettes à part, mais au contraire, les suppléments oeufs, crème, lardons et chorizo pour lui!lol!
On dit souvent que pour garder un homme, il faut combler son estomac, ça tombe bien
le voisinage immédiat de mon appartement est composé de 2 crêperies, 7 restaurants, 3 pizzerias et si je pousse jusqu'à 700 mètres, j'ai sous les papilles un couscous à damner un saint!
L'avantage de la "bonne bouffe", en plus, c'est que
ça incite à la sieste et quoi de meilleur qu'une bonne sieste, crapuleuse s'entend, pour éviter que toutes ces bonnes choses ne viennent s'amalgamer et créer brioche et fesses en gelée?
Finalement, si je dois me réincarner un jour, je veux être un chat, ça mange, ça dort, ça joue, ça se fait câliner et ça prolifère le paradis en somme!!!!!
Rédigé à 05:56 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Les couleurs ont toujours eu énormément d'importance dans ma vie.
Sans doute parce que j'ai toujours vu mon père peindre, des fleurs, des paysages, des marines, des maisons. Jamais de visages, jamais d'animaux comme s'il était finalement plus à l'aise avec les choses, comme s'il les ressentait finalement plus intensément que les gens. Tous ses tableaux par touches, par dégradés, par technique pointilliste sur les traces de Seurat, pointilleuse touches ajoutées puis recouvertes puis fondues...
De par son métier dans la décoration, il m'a transmis le goût des couleurs, des associations, des jeux de matières, des jeux d'époques avec sa passion pour la retape de vieux meubles.
Aujourd'hui il était heureux en partant de chez moi.
Ils sont venus tous les 2 vérifier mon état de convalescence. Et puis, lui qui n'a commencé à exister pour ses enfants qu'il y a 10 ans, est fier que l'on fasse appel à lui pour tout ce qui est bricolage.
Je pense que finalement en abandonnant à ma mère le rôle de nous éduquer il s'est mis sur la touche pendant toute notre jeunesse. Comme si ce qu'il avait à nous apporter n'était pas important, n'avait pas de valeur à ses yeux ou en tout cas moins que ce que notre mère nous transmettait.
Il était fier aujourd'hui de l'appartement, fier de moi, fier des idées que j'ai eu pour la déco, fier de s'apercevoir qu'il m'avait un peu transmis son don pour créer à partir de pas grand chose!
J'ai trouvé des tissus pour le salon que j'ai fait retaillés en plaid et coussins pour créer mon univers de princesse dont j'avais tellement rêver avec ma liberté retrouvée. J'avais réellement besoin après avoir été Femme pour mes ex de redevenir petite fille pour moi. De m'entourer de douceur, de chaleur, de couleurs bonbons acidulés, de m'amuser enfin au lieu de donner une image! J'ai donc un salon en rose, fuchsia, soleil, orangé, mes couleurs pour l'amitié, pour le partage!
Avec aux murs des tentures et des affiches africaines très colorées, très sableuses, très terreuses comme sortant des mains d'un potier encore liquides de végétalité.
Je voulais créer un espace chaud, moelleux, douillet, un peu à l'oriental, comme une alcôve, comme un écrin, un espace qui se ressentirait tout de suite comme intime, comme accueillant puisque c'est là que je reçois et là que j'écris, mon pc se trouvant désormais éclairé par une guirlande colorée rouge et rose.
Des guirlandes j'en ai mis partout!!! Mon ex détestait ça, il disait que ça faisait "bordel mexicain"! lol! Moi j'ai besoin de ces touches de lumière diffuse en accord avec mes pièces:
J'ai besoin de toutes ces couleurs comme une bouffée de bonheur à chaque pièce, mon chez moi, mon oasis, mon home sweet home tout doux! Mes mélanges bayadères (tiens d'ailleurs 1 site équitable www.bayadere.com avec plein de doudous sympa pour les mômes qui aiment la couleur!), mes voilages soleil, mes loupiotes de carnaval.
Et puis les parfums, chaque pièce à le sien: sensuel encens, arôme légèrement sucré et frais du thé vert, odeur marine de la salle de bain en accord avec les reflets bleutés sur la porcelaine blanche, effluve entêtant des pots-pourris dans leurs boîtes de bois brut...
Pourtant, dans ma vie pro, je porte essentiellement du noir, du blanc, du bleu presque polaire ou du rose pâle, j'essaye de retrouver alors l'anonymat d'une image, la cuirasse d'un tailleur, le parfum passe-partout de Madame Tout Le Monde ni sucré ni acidulé, juste assez frais pour ne pas incommoder.
Mes couleurs, mes rires, ma joie de vivre, je les laisse explosé au dehors surtout, avec mes proches, dans la vraie vie quoi!
Rédigé à 01:37 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Depuis que je suis avec vous tous, j'ai pris de bonnes résolutions et de moins bonnes (je crois).
Entre autres, celle de me dévoiler à mon nouveau chéri.
Après ma note sur la terreur et celle sur mon ex, je me suis aperçu que je ne pouvais pas continuer ainsi! Je ne peux pas continuer à me surveiller, à éviter de m'enfuir quand ses gestes sont brusques, quand les calins deviennent intenses et que je dois lutter contre la panique.
On s'est rencontré par hasard, sur le net à une époque où j'avais besoin d'être rassuré sur ma personnalité, à une époque où j'avais énormément besoin que l'on me dise que non je n'étais pas une carriériste sans coeur, une frigide incapable d'aimer réellement, une espèce de robot impersonnel et autres joyeusetés que j'entendais déjà chez moi à longueur de journée!
Ti Nounoune à été le moins pressant de mes contacts, certainement à cause de la distance. J'ai aimé son intelligence, sa douceur, sa façon de me faire sourire, sa sale habitude de toujours tout tourner en dérision (technique que j'adore employé moi aussi pour me cacher! lol!) et puis son soutien dans mon boulot alors que mon ex reprochait à mon job de nous détruire!
Ti Nounoune était un job-addict comme moi, nous avons appris ensemble à faire la part des choses, à nous préserver des moments rien qu'à nous. Nous passions des heures sur MSN, puis au bout de 2 mois, des heures au téléphone, enfin en février la rencontre et j'ai fondu. Beau, brun, doux, chaud, troublant...il m'en faisait faire des lapsus (révélateurs! lol!)
Nous passons notre temps en joutes verbales, je crois que je n'ai jamais osé être aussi franche avec quelqu'un même si lui se cache encore souvent derrière des paravents, par peur de l'inconnu!
Il est resté marqué par un amour d'il y a 10 ans je crois, voletant d'une chambre à une autre, d'un lit à l'autre, toujours clair dans ses non-relations depuis, pas habitué à la tendresse, aux choses toutes simples d'un bonheur à deux.
Et aujourd'hui j'en suis là, profondément attachée à lui, même si je ne dois pas, même s'il me déstabilise énormément, moi qui adore tout maîtriser, j'ai trouver plus fort que moi et ça me fait peur cette assujétion.
Cela fait déjà 6 mois que nous vivons ainsi, au téléphone tous les soirs. Nous avons réussi à passer une semaine ensemble en avril et c'est là que je me suis rendu compte du chemin à parcourir pour que lui s'ouvre enfin. Une semaine à l'apprivoiser, à me faire violence pour ne pas le harceler (parce que lorsque j'aime, je suis plus collante qu'un vieux chewing-gum! lol!), pour enfin obtenir une caresse spontanée, un geste tendre de rapprochement, un bercement tout doux.
Et puis IL a tout gâcher, le petit jeune du parking. Et tout est revenu et je ne peux pas continuer sans lui laisser le choix! Je veux qu'il sache, qu'il sache ce que j'ai vécu: l'Homme, les coups, la peur, l'infidélité, le mensonge, tout ce qui fait qu'aujourd'hui je suis si complexe! Tout ce qui pourrait lui faire peur!
Je ne veux pas tester ses sentiments pour moi, je veux juste qu'il choisisse en connaissance de cause s'il désire continuer avec moi ou pas! Je veux qu'il me dise s'il pourra m'aimer un jour malgré tout ça, s'il est prêt à surmonter tout ça!
Selon Ti Nounoune un couple est basé sur les 3 C: Cul, Confiance et Communication. Je ne les aurais pas classer dans cet ordre là mais bon...!
Alors que faire? Surtout que, dans un accès de courage (ou de folie), je lui ai dit que j'aimerais lui parler de certaines choses au mois d'août. Depuis, je sens bien que ça l'inquiète, il est revenu plusieures fois sur le sujet mais je ne peux rien lui dire au téléphone, j'ai besoin qu'il soit là, en face de moi.
Je me suis fourré toute seule dans le piège, impossible maintenant de biaiser, impossible aussi d'attendre le bon moment, impossible maintenant d'être sure que sa réaction sera naturelle!
Dans 15 jours, Ti Nounoune arrive pour 3 semaines et je sens bien qu'il freine des 4 fers, qu'il commence à avoir peur de ce qu'il pourrait découvrir, bien que je l'aie rassuré sur les mots rupture, liaison ou abandon qui ne sont pas du tout à l'ordre du jour!
Maintenant on est 2 à stresser, mais je n'ai pas le choix, je ne peux pas continuer comme ça, sans être vraiment moi, en occultant une partie du passé qui m'a construit.
Il aura enfin des mots à mettre sur ma fragilité, sur mes doutes, est-ce qu'il le prendra comme un défi ou comme une défaite? Je ne sais pas et ça me rend toute tremblante à compter les jours!
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Rédigé à 00:39 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Il y a de ces amitiés d'enfant, d'adolescent qui passent, qui s'effacent, des photos de classe ou de colos où 15 ans après on est incapable de mettre 1 nom sur 1 visage, 1 histoire derrière les nattes.
Et puis il y a les autres, les "on se quittera jamais" dont on a perdu la trace depuis 10 ans, parce que la vie est ainsi faite et parce que finalement c'est bête et vide un bus quand ça quitte le chemin de l'école.
On a des nouvelles de loin en loin, au moins ils sont vivants, mariés ou pas, parents ou pas mais tout ce chemin-là on l'a pas fait ensemble.
Alors il reste les souvenirs, les fou-rires en classe de géo, les ennemies que "même jamais de la vie on leur parlera" (mais on ne sait vraiment plus pourquoi!).
Il y a aussi les sœurs pour la vie;, signées au sang, au bout du pouce qui rougit. Cette gouttelette de sang comme une fleur d'amitié qui donnent des airs de conspirateur et des sourires complices!
Celles qu'on choisit, hors de l'école, hors des parents, envers et contre tous parce que si différentes Les 400 coups, les petites misères, les grands bonheurs et ces palabres à n'en plus finir c'est avec elles qu'on les a partagé.
Et 10 ans, 15 ans après retrouver tout cela au détour d'un appel, au détour d'un repas. A même pas 30 ans, se la jouer anciens combattants, avec ces clins d'oeil complices, ces souvenirs passés sous silence (mais non chéri avant toi je n'ai jamais eu de vie sexuelle je te le jure! lol) et cet amour de l'autre parfois ambigu, parfois douloureux.
Parce que cette "soeur pour la vie", parfois on la sens plus proche, plus complémentaire que sa propre soeur, que son propre sang. Je me souviens encore de cette soirée, ce n'est pas si loin où ses yeux s'étaient remplies de larmes. Ma Muffy, mon petit bout de femme déjà maman. Cette soirée où pour la première fois, elle était venu me voir au boulot avec son mari. Je n'avais pas eu beaucoup de temps à leur consacré à leur arrivée, trop de monde, une assistante qui débutait et qu'il fallait accompagner. Quand enfin j'avais réussi à m’asseoir avec eux pour prendre un verre (si si j'ai le droit: privilège des chefs), son regard m'avait frappé. Et ses mots:" personne n'aurait parié sur nous hein! Et bien tu vois on a réussi! Je suis tellement fière de toi, si tu savais comme ça me fait plaisir de te voir comme ça, ici tu es chez toi!". Et ses yeux qui débordaient de bonheur, qui débordaient de fierté pour nous deux, qui débordaient de larmes.
Elle avait raison, personne n'aurait parié sur nous, le binôme infernal, mises à l'écart du groupe de copains par les filles dès le départ parce que trop jolies, trop marrantes, trop coeur d'artichaud, pas assez prudes...A cette époque notre préoccupation c'était les garçons, les soirées, les court-échelle en pleine nuit pour les feux de camps et certainement pas les leçons.
Nous étions inconscientes avec le recul je m'en rend le compte, certaines finissent mal pour moins que ça. Et puis on a suivi nos chemins, de traverse comme d'habitude. Avec mon DUT commerciale j'ai atterri par passion dans l'univers des Jeux et le milieu de la nuit. Elle avec son BEP électrotechnique est aujourd'hui chef de rayon depuis peu. "Grâce à toi , un peu", balbutie-t-elle, "parce que je me suis dit que moi aussi je pouvais y arriver et puis tu avais l'air tellement passionné par le fait de gérer une équipe que ça m'a donné envie à moi aussi.
Elle, toujours en vadrouille, allure baba cool, toujours entre 2 histoires, est aujourd'hui mariée et heureuse, elle attend son 2ème bébé. Son rêve secret, elle l'a réalisé, celui sur lequel elle se lamentait dans la pénombre de nos chambres d’ados après chaque rupture (tous des cons de toute façon! lol!), celui de fonder une famille, d'avoir des enfants, d'être une maman. C'est la seule qui ne s'étonne pas que je ne sois pas marié, que j'ai choisi un métier si atypique.
Et c'est si bon! Si bon de retrouver nos fou-rires de gamines au détour d'une anecdote, cette fébrilité des "attends, attends, que je te raconte..." et cette lumière au fond des yeux dès que l'on se retrouve (malheureusement pas si souvent que ça), ce soleil dans la voix dès qu'on s'appelle.
Non, personne n'aurait parié sur nous, les croqueuses d'hommes, les foldingues, les juste dans la moyenne mais si aujourd'hui nous ne faisons plus cas du regard des autres, du jugement des autres c'est grâce à notre amitié, celle qui nous faisait exister belle et formidable dans le regard de l'autre, celle qui nous a fait grandir et que l'on retrouve chaque fois intact comme un cocon de tendresse.
A Buffy, ma "soeur pour la vie"...
Rédigé à 14:03 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Arc-en-ciel, la couleur de mes nuits depuis que je vous lis.
Pas de noir, pas de gris, même s’il faut bien un peu de pluie pour habiller les rayons de soleil.
Je voulais tous vous habiller de soieries, de couleurs chatoyantes pour vous faire découvrir à d’autres, leur laisser le choix de l’enluminure, mais malgré mes insomnies je n’ai pas trouvé le raccourci.
Alors oui vous êtes tous mon arc-en-ciel parce que de vos mines colorées vous redessiner mon sourire, vous me créer des larmichettes aux coins des yeux et des vaguelettes dans le cœur.
Merci à vous qui, au fil des blogs, au fil des errances, le long des pistes, m’avez appris à dépasser les miroirs
Publié le 28/06/05 à 3h11
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Je pensais que ce serait dur de trouver des sujets et puis non finalement ça viens tout seul. Au secours je crois que je deviens accro à la page blanche!
Après ma dernière note (enfin la précédente quoi), j'ai été faire un petit clin d’œil à Superbobonne et la super: "LA MERE". Inspiration!!!
Moi que ça gratouillais drôlement du côté palpitant j'ai eu envie d'écrire sur elle, sur elles.
Sur mon Liou (diminutif de lioubov pour amour en russe), ma tendresse, ma mamounette à moi (bon même si je la partage avec "les petits", mes frères et sœurs).
Bien sur comme toute bonne ado je lui en ai fait voir des vertes et des pas mûres mais j'assume, j'arrive même à lui expliquer en rigolant aujourd'hui ma technique pour me carapater en douce par le grenier. Je fais son éducation, si si, comme ça elle sera plus que rodée pour ses petits-enfants.
Alors oui ça va paraître naïf mais ma maman c'est sans doute l'une des meilleure maman du monde:
- Parce que elle dit rien quand je me vautre lamentablement sur ma énième histoire "d'amour toujours"
- Parce que ça la gêne pas que je sois pas mariée, 2 gosses, propriétaire et avec des horaires de bureau normaux comme tous les enfants de ces copines
- Parce que c’est un petit bout de femme tout doux sous ses airs bravaches
- Parce que elle fait super bien les calin-bras tout chauds quand ça va pas
- Parce que elle est toujours la voix au bout du fil qui me raconte des bêtises pour me faire rire
- Parce que c’est le relais satellite de la famille et que sans elle on vivrait tous chacun dans notre coin de France comme des ours mal-léchés
- Parce que elle nous a élevé toute seule avec 1 père fantôme passionné par son boulot et ses associations. Un père formidable pour les enfants des autres mais je ne lui en veux pas je crois qu’il savait pas comment s’y prendre avec nous au quotidien.
- Parce que elle nous a toujours défendu bec et ongles même quand on était indéfendables (dixit la bombe à eau sur la tête du proviseur)
- Parce que elle m’a inculquer la valeur de l’argent et du travail, le respect de soi et l’honnêteté
- Parce que elle nous aime tous les 3 autant alors qu’on est à l’opposé les uns des autres
- Parce que elle m’a donner le goût des livres, des débats et appris la franchise
- Parce que j’ai eu tellement peur aussi de la perdre suite à ses problème de santé (tumeur à la Thyroïde entre autres) et à sa dépression (harcèlement moral).
Elle a super bien joué son rôle d’éducatrice quand on était gamins : ferme, très ferme mais je ne le regrette pas car elle m’a appris à mesurer les limites.
Il a fallut que je m’éloigne (15kms il y a 10 ans) pour nouer enfin cette complicité mère/fille d’aujourd’hui qui nous fait délirer sur MSN tous les jours quand je suis loin.
On est pas d’accord sur tout, heureusement, mais elle arrive encore à me surprendre.
Elle désapprouve mon rythme de vie (nuit, jour, après-midi, week-end, vacances tout est bon pour le boulot) mais ne me le reproche pas, elle aussi était passionné par son travail avant de se faire jeter comme une malpropre à la veille de ses 50 ans.
Aujourd’hui, elle cultive ses tomates, parle à son chat (comme moi à mes 2 louloutes) quand elle est seule, tisse son cocon de tendresse autour de mon père et ouvre toujours ses bras pour nous.
Ma maman c’est la plus belle, avec ses rondeurs (quel malheur ! lol !), ses cheveux gris, ses rugissements de lion quand elle veut faire rigoler la galerie en baillant, ses yeux verts qui pétillent quand elle va sortir une bourde.
En bref, je sais d’où vient le petit (gros) grain de folie de la famille et si je ne devais transmettre qu’une seule chose à mes enfants ce serait cela, l’amour d’une mère…
Rédigé à 17:09 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il était une fois la Fille qui avait 2 chats,
ça a un goût de déjà vu , de déjà lu, un petit air de reviens-y et pourtant...
Pourtant ce ne sont pas les mêmes chats ou presque, et peut-être n'est-ce pas la même fille, femme, chrysalide ou presque...
Ils sont toujours noirs et blancs; les chats pas les amants. D'ailleurs ce ne sont plus ils mais elles. La siamoise a donné le jour à une petite boule de suif qui porte en médaillon les couleurs de sa mère. Ce pourrait être la nuit et la lumière mais c'est à peine la fleur et le fruit et cependant la Fille a grandi.
Elle a trouvé l'Amour, si tant est que la majuscule soit de mise après l'avoir tellement rognée aux arrêtes de ses illusions.
Le masque est tombé pour Lui, comme des écailles de boue séchées qui retourneraient enfin à la poussière des chemins passés.
Peut-être n'est-ce pas l'homme le plus merveilleux du monde mais pour Elle c'est celui qui lui a rendu son âme.
Oui mais l'avait-Elle seulement perdue? Peut-être l'avait-Elle caché sous les cendres?
C'est sans doute ça la métamorphose du papillon; naître à quelque chose de nouveau en s'appuyant, en puisant dans les réserves d'une vie passée.
La Fille comme le papillon n'a pas encore ouvert ses ailes mais Elle sait qu'Elle en a, Elle sait que le vent, la brise sera son amie, Elle attend le souffle...
Publié le 16/06/05 à 2h49
Rédigé à 02:46 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
Il était une fois la Fille fidèle en désir, on dit bien "fidèle en amour"; le désir serait-il moins avouable?
Avec Eux, Elle a toujours saupoudré son désir d'une pincée d'amour, d'un soupçon de cynisme et de louchées d'illusions.
Sa recette épicée à souhait, pour lui mettre le coeur au bord des lèvres, au bord des larmes.
Ces instants "entre parenthèses", comme Elle les appelle, sont d'immenses plages de liberté, plus de conventions, plus de morale, plus rien au monde à part la Fille et Lui, à part la Fille et Eux.
Juste redevenir un être, pas un être humain mais juste un corps en feu,un corps limpide et bouillonnant, un corps assoiffé de Lui, de sa peau, de ses gestes, de ses regards, de ses mots.
Sans honte, sans remord, sans hésitation.
Elle Les aime la Fille.
Elle aime ses souvenirs, sa part d'ébène cachée dans la mémoire de son corps.
Publié le 14/06/05 à 22h32
Rédigé à 23:32 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
Il était 1 fois, la Fille qui avait pour ami un ex-suicidé. On dit bien ex-taulard pour celui qui sort de prison; lui était sorti du suicide et c'est ainsi qu'Elle l'a rencontré.
Elle s'y est intéressée, pas par grandeur d'âme, pas par générosité: par curiosité.
C'était son premier suicidé là dans la lumière blafarde du petit matin.
Il n'avait rien de l'oisillon tombé du nid mais il l'a un peu ému la Fille avec son air bravache, près à affronter toutes les remarques, tous les coups d'oeil.
Elle voulait savoir la Fille ce qu'Elle n'avait pas vu, ce qu'Elle n'avait pas senti pour qu'il soit là ce matin.
Et puis, petit à petit, ce ne fut plus sa "mission".
Quand ont-ils été frère et soeur, quand ont commencées les confidences?
On ne se dit jamais: "instant T"!
Surtout pas Elle qui marche à l'instinct.
Publié le 14/06/05 à 22h16
Rédigé à 23:16 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
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