A la suite d'Hélianne, j'ai fait le petit test de Tickle et aussi celui de l'aura
Contrairement aux autres, vous êtes motivé par un objectif plus ambitieux. Vous souhaitez soutenir la paix
dans le monde. Dans votre entourage grâce à votre interaction amicale
avec les autres ou à plus grande échelle grâce à un engagement social
actif – pour vous il est important d'avoir un impact positif sur le
monde.
Vous voulez montrer aux autres le côté positif de la vie au lieu de se concentrer aux aspects négatifs. Les caractéristiques de votre subconscient sont peut-être dues au fait que la peur de la lutte vous est innée.
Pas besoin de consulter une voyante pour constater que la couleur de votre aura est le doré.
En effet, vous n'auriez pu souhaiter meilleure couleur.
Votre aura
rayonnante et dorée est simplement merveilleuse.
Au travers du
chaleureux mélange du jaune et de l'orange, les personnes possédant une
aura dorée sont heureuses, enjouées, pleines d'énergie, sensibles et
généreuses.
D'autre part, vous avez une très grande ouverture
spirituelle.
Ce n'est pas un hasard si l'auréole des saints représentés
en peinture est de cette couleur.
Grâce à cette façon presque
enfantine, insouciante et pleine de gaieté dont vous menez votre vie,
vous êtes très aimé(e) et apprécié(e) par tous ceux qui vous entourent.
Vous comptez un grand nombre d'amis.
Qui plus est, vous renfermez tant
d'énergie qu'il vous est impossible de rester en place plus de cinq
minutes et de vous détendre.
La prise de risque ne vous effraie pas et
vous êtes très spontané(e) lorsqu'il s'agit de s'élancer vers de
nouvelles aventures. Votre sourire et votre joie valent de l'or.
C'est vrai que c'est ce qui me caractérise, ce qui caractérise la
Korrigane que j'ai retrouvé: toujours essayer de trouver du positif
sans nier les difficultés, toujours voir la vie au travers d'un prisme
coloré.
J'ai besoin d'éclairer mon monde et aussi celui des autres, je suis
souvent tourner vers le monde extérieur, très, trop peu introvertie
aussi.
Je ne suis pas d'un caractère à me laisser abattre, c'est de voir la
vie en gris avec Loulou qui m'a fait fuir, un instinct de survie
peut-être.
Et ma vie me ressemble bien d'ailleurs puisque j'ai rencontré mon
faiseur d'arc-en-ciel et que depuis elle rayonne autour de moi mais
aussi en moi.
Je n'ai plus peur de puiser au fonds de moi toute cette douceur qu'il m'apporte.
D'ailleurs lorsque une personne inconnue ou désagréable ou malveillante
ou toxique me demande son métier, en ce moment, je réponds: sursis pour
con!
Et oui, si je n'était pas follement amoureuse de lui, ce genre de question serait accueillie par un mauvais grognement, voir même un coup de croc en règle pour l'importunt.
Je me découvre grâce à lui des trésors de patience pour la malveillance ordinaire, pour la curiosité malsaine.
Je laisse les autres croupir dans leur médiocrité et je reste sur mon nuage avec mon Prince, à les regarder de haut.
Rédigé à 17:59 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0)
Derrière l'oreille droite,au creux du genou gauche, au pied du prunier?
Pudeur, pudique, timorée, coincée, exhibitionniste, complexée...
Pourquoi autant de termes pour définir ce rapport au corps propre à chacun?
Loulou trouve génial que je ne me cache pas pour me déshabiller, que je me promène en sous-vêtements dans la maison si j'en ai besoin, que je ne me planque pas dans la douche s'il entre dans la salle de bain.
Et pourtant tout cela reste du domaine de la sphère privée.
Il semblait atterré, qu'à plus de 30 ans, ma mamounette, mon père ou mon frère me voient les seins nus dans la maison familiale.
Ca ne me viendrait pas à l'idée cependant en présence de mon beau-frère ou d'un tiers.
Si je fais du monokini à la plage, je reste mortifiée lorsque je me fais surprendre par des personnes liées à mon travail.
Question de regard.
J'ai toujours considéré mon corps comme un véhicule, comme une carapace aux regards des autres.
Loulou me dit souvent qu'il n'est pas avec moi pour mon physique et pourtant il fait la tête s'il a l'impression que je m'habille plus pour les autres que pour lui.
Mon corps est finalement sans importance, je me vis essentiellement comme un regard.
Je guette, j'analyse, ces regards sur mon corps, cela ouvre ou pas l'accès à ma personne.
Les regards envieux, les regards agressifs, les regards sales se ferment instantanément la porte de ma vraie personnalité, ils se trouvent mis à distance immédiatement.
Je ne suis moi-même finalement qu'avec ceux qui réussissent à dépasser cette jolie image.
C'est à ce rapport au corps que je vois aujourd'hui qu'il faut que je donne un coup de pied au fond de la piscine.
Aujourd'hui, je l'engonce de gros pulls, de vestes longues et de pantalons.
Il y a 3 ans, même en pleine rupture sentimentale, je mettais en valeur mes jambes, ma poitrine, ma ligne.
Avec mes cheveux longs, on me dit plus féminine et pourtant, je ne me retrouve pas dans ce stéréotype.
Mes cheveux courts s'habillaient de décolletés et de mini-jupes.
Au même titre que je descends au fond de moi-même, condamnant les portes derrière moi, je dresse des barrières de laine, de collants opaques et de gros manteaux pour masquer ma fuite.
Je camoufle, j'emitouffle ce corps qui, seul, ne me donne plus le sentiment de me protéger.
Il me sert de baromètre pourtant encore. De baromètre amoureux.
Lorsque je sens que le regard de mon compagnon me mets mal à l'aise, me répugne, m'agace presque jusqu'à la colère, je sais alors que la relation est morte.
Avec le recul pour l'avoir vécu deux fois, je sais que l'homme en lui_même n'y est pour rien.
Son regard, sa tendresse, sa gourmandise exprimée provoque le rejet, je m'y perçois comme un "morceau de viande".
Leur reprochant de ne pas ME voir alors que justement je ne veux déjà plus me partager avec eux.
Je sais que ma relation actuelle prends fin mais cette fois, je me suis tellement fermée que j'ai du mal à envisager l'après.
A force de vivre au jour le jour, à force de naviguer d'une crise à l'autre, alternant tempête et mer d'(huile, cette relation me laisse vide.
L'impression floue d'avoir perdue à jamais la korrigane d'il y a 3 ans, d'avoir perdue le fil conducteur de ma vie.
Il va falloir me reconstruire sur les miettes, recrée cette confiance en soi perdue, ré-investir différement ce corps qui ne devrait pas être une barrière.
Vite, vite car j'étouffe dans ma carapace.
Histoire à écrire d'une renaissance...
Rédigé à 17:21 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 18:14 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je veux pas y aller!!!!!!!!!!!!!
Je veux pas y retourner! C'est la première fois, en 30 ans, que j'ai
vraiment envie de faire un caprice, de dire flûte j'y vais pas.
Je me repasse Césaria Evora en boucle pour attirer le soleil mais même ça, ça ne marche pas.
Rien que de penser que j'ai 15 jours de radio-moquette à ratrapper ça me donne envie de me boucher les oreilles.
Je veux encore être en vacances, juste une journée, une toute petite journée....
Rédigé à 16:21 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Ici aussi c'est le printemps, même mes jonquilles me le clament sur le pas de la porte.
Tout
change, se couvre de couleurs, même les rayons de soleil dansent
différement au travers des voilages, les parfums resurgissent.
Herbe coupée (mes mains couvertes d'ampoules en témoignent, je ne suis pas une grande manuelle),
odeur d'iode annonciatrice de ballades sur la plage, même le brouillard du petit matin n'a plus la même odeur.
Tout change, comme une mue précoce et je rêve moi aussi de changer de peau.
L'envie
me taraude de plus en plus de partir. Oh, pas partir en vacances ni en
week-end. Pas de pays lointains ou d'îles de rêve.
Non, l'envie de plus en plus présente, préssante, de tout recommencer.Ailleurs.
Une fuite en avant, quitter mon costume de Don Quichotte, laisser derrière moi tous ces moulins à vent que rien n'abat.
Me refaire une virginité, tout reprendre de zéro: contexte professionnelle, ville, relations, activités.
Abandonner derrière moi toxiques et autres étouffeurs de vie.
Impossible de les tenir à distance dans ma vie professionnelle et ma vie personnelle tourne au capharnaüm, à force de vouloir ménager les sentiments de tout le monde.
Alors pourquoi ne pas finalement les laisser à leurs cavernes et essayer de retrouver la lumière, ma lumière?
Est-ce vraiment fuir que d'avoir besoin de se retrouver?
De se dépoussiérer de toutes ces pensées négatives?
D'exprimer sans contraintes, sans jugements mes rires et mes larmes?
Rédigé à 20:44 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Ici aussi c'est le printemps, même mes jonquilles me le clament sur le pas de la porte.
Tout change, se couvre de couleurs, même les rayons de soleil dansent différement au travers des voilages, les parfums resurgissent.
Herbe coupée (mes mains couvertes d'ampoules en témoignent, je ne suis pas une grande manuelle),
odeur d'iode annonciatrice de ballades sur la plage, même le brouillard du petit matin n'a plus la même odeur.
Tout change, comme une mue précoce et je rêve moi aussi de changer de peau.
L'envie me taraude de plus en plus de partir. Oh, pas partir en vacances ni en week-end. Pas de pays lointains ou d'îles de rêve.
Non, l'envie de plus en plus présente, préssante, de tout recommencer.Ailleurs.
Une fuite en avant, quitter mon costume de Don Quichotte, laisser derrière moi tous ces moulins à vent que rien n'abat.
Me refaire une virginité, tout reprendre de zéro: contexte professionnelle, ville, relations, activités.
Abandonner derrière moi toxiques et autres étouffeurs de vie.
Impossible de les tenir à distance dans ma vie professionnelle et ma vie personnelle tourne au capharnaüm, à force de vouloir ménager les sentiments de tout le monde.
Alors pourquoi ne pas finalement les laisser à leurs cavernes et essayer de retrouver la lumière, ma lumière?
Est-ce vraiment fuir que d'avoir besoin de se retrouver?
De se dépoussiérer de toutes ces pensées négatives?
D'exprimer sans contraintes, sans jugements mes rires et mes larmes?
Rédigé à 20:49 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Piqué chez Kraby qui l'avait piquée chez Luna et ainsi de suite...
Oui, suis encore à la bourre mais j'assume!
Le principal trait de votre caractère ?
Le perfectionnisme.
Je sais que je suis exigeante envers les autres mais je le suis encore plus envers moi-même. D'habitude! En ce moment, j'essaye de m'accorder un peu d'indulgence et par ricochet d'accepter un peu plus mes faiblesses et ma faillibilité (du mot faille comme crevasse comme gouffre! lol!).
La qualité que vous préférez chez un homme ?
Cela résume beaucoup de choses pour moi. Le besoin sans doute de pouvoir placer ma confiance en un roc.
La qualité que vous préférez chez une femme ?
Attention, cela ne signifie en rien pour moi la mollesse de caractère. C'est juste cette capacité qu'on les femmes de rendre les choses plus douces, plus sereines parfois, leur capacité à partager.
Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ?
Cela fait d'ailleurs un moment que je ne donne pas de nouvelles. Encore cette facheuse tendance à ne pas vouloir mettre à nu mes soucis devant eux, à vouloir être la plus forte alors que je suis la première à leur prêter mon épaule.
La rigueur
J'ai parfois du mal à arrondir les angles, trop rigoriste, trop jusqu'au-boutiste, extrémiste du droit chemin.
Votre occupation préférée ?
J'y replonge avec plaisir lorsque je m'en accorde le temps. Il fut une époque où je lisais un livre par jour et où je passais des nuits entières à dévorer, cela m'a nourrit un temps avant de m'apercevoir que la "vraie" vie ne se nourrissait pas d'encre et de papier fané mais bien de sang et de larmes séchées.
Pouvoir me retourner un jour et me dire que tout cela n'était pas inutile.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Constater que tout ce chemin, toutes ces embuches ne m'ont menés à rien à part la solitude.
Ce que vous voudriez être ?
Arrêter de viser toujours plus haut et savoir enfin savourer les choses simples du quotidien.
Votre couleur préférée ?
Après ma période bleu (réminiscence de l'enfance où nous étions le clan des yeux bleus), puis ma période rose ( à l'approche de la trentaine un flashback de rose layette), je vis en parme en espérant passer un jour au rouge flamboyant symbole pour moi de féminité absolue.
Vos auteurs favoris en prose ?
oulà! Ca date de trop!
Le slam c'est de la prose? Si oui, je kiffe (faisons djeunes un coup) Grand Corps Malade, c'est dans l'air du temps.
J'adorais Baudelaire et Hugo.
Surtout Hugo dont j'avais lu la biographie dans ma période "biographie d'hommes et femmes célèbres". Sa vie m'avait touchée et m'avait fait le relire.
Vos héros de fiction favoris ?
J'ai toujours craqué sur son côté mystérieux! lol! Le côté méchouille dans le vent sans doute, tout ce que je fuis aujourd'hui.
Vos héroïnes de fiction favorites ?
Une héroïne de manga japonais. Tout me plait, sa plastique, sa force, sa lutte...
Vos héros dans la vie réelle ?
Ce ne sont peut-être pas des stars ou des hommes connus mais leurs actes et leurs auras me guident.
Vos héroïnes dans la vie réelle ?
Ma mère et toutes les femmes en général qui ne se laissent pas bouffer la vie et savent encore aller vers les autres.
Vos compositeurs préférés ?
Liszt, Beethoven, Haendel, Schubert
Et puis certains opéras et ballets comme Casse-noisette ou Le mariage de Figaro. Mes parents en passaient dans la voiture durant les longs trajets et nous devions inventer chacun 1 histoire sur la musique et la raconter. 3 imaginations à l'assaut des violons autant vous dire que le résultat était parfois haut en couleurs!
Vos peintres favoris ?
Klimt, Monet, Van Gogh, Seurat, Sisley
J'adore Klimt bien sûr, pour son amour des femmes et ses nuances d'or.
Mon père m'a élevé dans l'amour des impressionnistes et je flash sur le pointillisme.
Vos chanteurs ou chanteuses préférés dans l'histoire ?
Un petit bout de bonne femme impressionnante par le charisme, la voix et le parcours. Une femme comme je les aime, fragile et si forte à la fois, la voix et le coeur.
Vos chanteurs ou chanteuses préférés aujourd'hui ?
Henri Salvador, Cunnie Williams, Mano Négra, Noir Désir, Superbus .
Des chansons douces, des voix de crooner pour mélodies sucrées et du rythme même dans les groupes séparés, je me susurre du revival! Ah, le Kingkong Five de mes 15 ans...et les tatouages sur biceps noueux...
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Qu'elle soit verbale, physique ou mentale. Tout ce qui entraine la destruction de l'autre, quelqu'en soit le moyen.
Les caractères que vous méprisez le plus ?
Ceux que j'appelle les girouettes. Un jour blanc, un jour noir, pas franc de la jaquette et encore moins du bec.
Le fait militaire que vous estimez le plus ?
Une armée de l'ombre certes mais combien de courage pour lutter ainsi.
La réforme que vous admirez le plus ?
Le droit de vote pour les femmes.
Parce que même si on l'oublie trop souvent, sans cela nous serions aujourd'hui, nous les femmes, la minorité silencieuse.
Le don de la nature que vous voudriez avoir ?
J'ai toujours aimé les chats et surtout leur incroyable capacité à prendre des pauses improbables pour parvenir à se percher à un poste d'observation.
Comment aimeriez-vous mourir ?
En ayant toute ma tête et encore suffisament de force pour pouvoir en choisir le moment.
Je n'imagine rien de pire que l'idée de me retrouver bavousant dans un hangard à délaissés, attendant dans l'hébétitude totale que l'on vienne prendre soin de mon corps en bout de course.
L'état présent de votre esprit ?
Je m'aperçoit qu'il y a longtemps que je ne me suis pas fait une petite expo de peinture ou un petit opéra. L'impression de prendre la mesure de ma coquille.
Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?
Celles faites par méconnaissance.
Personne n'a la science infuse et parfois on est amené à se débrouiller avec les moyens du bord. Par contre, je déteste les gens qui à-peu-près-tise parce que ils n'assument pas de demander un conseil ou un coup de main à plus calé qu'eux.
Votre devise ?
Même pas peur, même pas mal, quand ça ne va pas et bien on pousse dessus.
C'est une devise purement personnelle mais s'il avait fallut que je m'apitoie sur chacun des ratés de ma vie, je serais certainement en loques aujourd'hui (physiquement et moralement s'entends).
Rédigé à 06:23 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé à 00:15 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Encore une journée de fou, une journée de dingue, une journée à coiffer un entonnoire en
guise de casque plutôt que de baisser les bras.
Ou alors juste pour faire genre moulin à vents, histoire de ventiler les aisselles avec cette chaleur lourde d'orage.
14h réunion CE.
Oups, je croyais que c'était 14h30! Vais encore arriver en retard avec la coiffure de Désireless! Pas le temps de trouver le gel;
il s'est fait la malle dans un recoin obscur de la salle de bain, forcément comme il est gaulé comme un petit pois ça se remarque même pas!
Note pour plus tard: penser à passer mes nerfs capilaires sur Chérichéri
qui me pousse à laisser mes cheveux suivre leur nature profonde.
Et bien, pour info, les miens en matière de nature profonde,
ils ont la nature sauvageonne façon flower power et chardons, pas brushing à la Jackie O! Grrrrrr!
700 m en moins d'une minute vous y croyez-vous? Avec braquage, contre-braquage et oui,
cette saleté de voisine squatteuse de mes deux qui a ENCORE garé son char d'assaut en vrac!
Suivi de slalom entre les touristes.
Heureusement que c'est la mode des jupes longues cette année car la minette du passage clouté, à 5 centimètres près, je lui taillais une mini-jupe pour le même prix.
Parking au frein à main (fallait que
je le test celui-là!) et éjection de mini-robe façon tornade blanche en folie!
Badger, re-badger, coder, re-coder (digicode, mon côôôôpain digicode me reconnais-tu?),
arrivée échevelée en salle de réunion où bien sûr tout le monde est là à l'heure, LUI!
Blabla, blabla, ah je tends l'oreille.
Bon cette fois c'est sûr, je pars en formation les 30 et 31 août à Paris pour la mise en place de la Vérification d'Identité.
Rapide coup d'oeil sur l'agenda!
Et flûte, Chérichéri bosse le 1er et le 2, alors qu'on aurait pu passer 2 jours en amoureux sur les quais de Paris, je vois déjà s'éloigner mes rêves de cartes postales...
Bon c'est pas le tout,
15h30 déjà, j'ai rendez-vous dans 3/4 d'heure chez le dentiste pour me faire charcuter.
J'abandonne donc le brainstorming en cours de route pour grossir les embouteillages à 20 kilomètres de chez moi.
En plus, il est sexy mon dentiste ( George Clooney mais version frenchy)
et pour les grosses froussardes, comme moi, c'est anesthésie automatique SINON JE FRAPPE!!!!
Pour savoir si mon dentiste à survécu (et son superbe sourire avec lui) il faudra attendre la suite demain...
Rédigé à 06:14 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Parfois je me demande si je ne suis pas en transit.
Je ne me perçois pas, je ne perçois que les réactions de mon entourage, les rares fois où j'apparaît à moi-même c'est lorsque je me vois pleurer.
Je ne me suis jamais trouvé jolie (et je ne dis pas ça pour attirer les compliments ou la commisération). Bien habillée, bien maquillée, fashion, sensuelle ou sportive oui mais jamais mon apparence ne m'a provoqué d'autres réactions que quelques retouches effectuées par respect pour les autres, pour ne pas choquer leurs regards, jamais pour avoir l'impression d'être.
Je dispose de 6 miroirs chez moi devant lesquels je passe avec indifférence alors que Chérichéri les use et abuse à foison. Ils n'ont pour moi qu'une vocation utilitaire (ajustement du maquillage ou de la veste) ou décorative (apport de lumière dans le sas d'entrée).
Bizarrement, je ne me perçois que morcelée: les yeux, les jambes, un buste. Je ne me ressent pas comme un tout.
Je suis mots, rires à la limite sourires mais mon coeur corps n'est pas présence même s'il m'apporte énormément par le biais des parfums, des odeurs, des sons, je ne suis que perception et non sensations.
Un corps en location finalement qui m'apporte des satisfactions physiques (boire, manger, aimer, caresser...) mais ne reste finalement qu'un véhicule.
Rédigé à 19:42 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Merci à Ombre, Kraby, Cica, ma Fanny douceur et les autres...
Cela fait du bien de déposer sa pierre, de temps en temps, de dire la peur que je ne peux laisser paraître, de puiser dans mes mots, dans les vôtres, l'inspiration, le "startigène" comme on dit chez moi, l'énergie pour continuer.
Mettre noir sur blanc, couleurs sur ardoise, pour arrêter la spirale ne serait-ce qu'un instant.
Merci d'avoir su être là, juste là, quand les ombres s'épaississent et que le coeur se fait trop lourd.
Merci d'avoir ranimé mes lucioles.
Rédigé à 01:20 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 22:24 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé à 03:13 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Aujourd'hui inspiration, aller faire un tour sur le Journal des Casinos pour voir si mes annonces de temps partiel ont fait leur apparition. Ben oui, s'il fallait se contenter de l'ANPE et des affichettes chez le boulanger, j'aurais jamais embaucher personne!
Surprise: un poste à pourvoir aux Sables d'Olonnes, correspondant à mon profil, à ma fonction actuelle, à mon expérience mais dans une structure plus importante.
Membre du comité de direction MAS
Descriptif de l'offre :
Vous êtes rattaché au Manager Machines à Sous. Vous assurez l'exploitation de la salle (parc de 105 MAS) en conformité avec la réglementation des jeux et des procédures internes.
Vous managez les équipes de l'activité (caissiers, assistants clientèle, techniciens) et travaillez en étroite collaboration avec les autres membres du comité de direction.
Vous participez activement aux opérations de conquête et de fidélisation de la clientèle. Vous contribuez à la réalisation des objectifs de l'activité Machines à sous.
Diplomate, autonome, rigoureux. Vos qualités relationnelles sont un atout tant auprès de la clientèle que des équipes.
Vous justifiez d'une expérience minimum de 2 ans en qualité de MCD et d'une expérience probante en management d'équipe.
Connaissance logiciel MCC.
Une expérience en hôtellerie serait un plus.
L'hôtellerie-restauration en plus, j'en ai fait pendant 10 ans, avant de me lancer dans les casinos. Et là pas d'équipe en charge, le pied, ils ont peut-être même un Directeur des Ressources Humaines. Finies les prises de tête avec les plannings, les CP, les paies, les contrats de travail i tutti quanti! Le rêve, ne gérer finalement que les collaborateurs en shift!
Presque des vacances! Ca sent trop bon cette histoire, j'en salivais devant mon écran comme devant une énorme religieuse au chocolat.
En plus, cela me permettrait d'intégrer une structure plus importante. Parce que on peut se donner tous les titres ronflants du monde, si votre entreprise fait moins de 100 salariés dans mon domaine, ce n'est pas la même portée sur un CV, pas le même salaire, pas les mêmes avantages sociaux (et oui à 70 heures la semaine on commence à penser à son petit confort).
Alors demain, revue de détail du job description, remise à jour du CV (et zut ça tient pas sur 1 page), préparation d'une lettre de candidature accrocheuse et vernissage des escarpins!
Chérichéri n'apprécie pas mon enthousiasme! Cela signifie bien sûr repartir pour un an sans vacances, m'intégrer à une nouvelle équipe, changer de région. Recommencer ailleurs, alors qu'au bout de 2 ans et demi, je commençais tout juste, il est vrai, à ne plus me perdre dans les bleds alentours.
Mais j'adore ça avancer! En plus, ce n'est pas repartir de zéro puisque je m'appuie sur mon expérience pour m'offrir une nouvelle opportunité!
Je ne suis pas quelqu'un de pantouflard, s'il me rêvait avec des bigoudis sur la tête et me contentant d'entretenir mon petit chez moi en attendant le retour du roi, il s'est trompé de personne. J'ai besoin de bouger, de vibrer, je ne sais pas buller!
Et puis zut, j'ai peut-être besoin de ça aussi: penser à autre chose, m'investir à nouveau à 100% dans mon job, pour laisser le temps à mes idées noires de se décanter doucement. Arrêter de me regarder le nombril, m'ouvrir à nouveau aux autres, être sur la brèche au lieu de ressasser, mettre à nouveau du piment dans ma vie!
Ca ne coûte rien d'essayer, de se remettre en course, de se remotiver à faire quelque chose de sa vie, de ne pas se contenter de ce que l'on a. Ce n'est quand même pas une fuite en avant que de chercher à retrouver l'envie d'avancer au lieu de geindre sur mon sort?
Rédigé à 23:11 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Merci à Sbb, Kraby, Frog, Mko et Jen pour leur participation.
Que l'on ait les qualités pour vendre, l'occasion ou l'envie ne change malheureusement rien.
J'ai mûrement réfléchit à la question avant de répondre à ce recruteur.
Ma réponse à été: je ne vends pas. Quand il m'a demandé, si je comprenais bien que, du coup, je ne serais pas embauché, j'ai répondu par l'affirmative. Puis, j'ai brodé sur les risques d'impayés, de contentieux etc... Pas envie de lui dire directement que je n'étais pas prête à n'importe quoi pour décrocher un boulot.
Pas prête à considérer les clients comme des dossiers surtout quand ma décision risquait d'avoir des conséquences négatives pour eux.
Ouhlà, dis comme ça cela fait un peu Mère Thérésa des Forces de ventes non?
En fait, je crois surtout qu'à l'époque, je pouvais m'offrir le luxe (ou tout du moins en avoir l'impression) de ne pas accepter le premier job venu.
Il s'agissait de mon premier entretien d'embauche de jeune diplômée. L'IUT nous avait tellement gonflé le ciboulot que nous étions tous persuadé que les entreprises nous dérouleraient le tapis rouge à la vue de notre joli diplôme.
J'ai rapidement déchanté mais je n'ai jamais regretté ma réponse.
Tout comme je ne regrette pas d'avoir fait mes armes dans un autre domaine depuis.
J'ai beaucoup de mal à considérer les gens comme des portefeuilles ambulants. Je ne dis pas ça de manière péjorative, en fait j'ai du mal à les considérer en terme de pouvoir d'achat.
A l'époque et même aujourd'hui j'ai le choix. Non que je me monte la tête en me prenant pour je ne sais pas qui ou en pensant que telle ou telle entreprise n'attends que moi pour enfin dégager des bénéfices (ouh la grosse tête).
J'ai encore le choix parce que je n'engage que moi. Je n'ai pas de famille à charge, pas de conjoint, pas d'obligation familiale (mes parents sont encore autonomes) et mes choix n'ont donc comme portée que les limites de ma vie quotidienne.
Par contre, je sais qu'il n'en sera pas toujours ainsi, c'est sans doute pourquoi je m'investis tellement dans mon boulot. Je souhaite pouvoir offrir à mes enfants un confort de vie que je n'ai pas connu. Et pour aller encore plus loin, je souhaite pouvoir un jour récompenser mes parents pour tous les sacrifices qu'ils ont fait pour moi.
Le chômage à 50 ans je connais. Ma mère s'est fait licencier à 2 jours de ses 50 ans (hasard?) après 3 années douloureuses de harcèlement. Elle a mis 3 ans à s'en remettre ma Lionne, à remonter la pente, à reprendre confiance en ses compétences, en ses connaissances, en elle tout simplement.
Je suis pas à pas sa recherche d'emploi, ses peurs, ses doutes, ses "échecs". Je découvre que le système n'est pas tendre avec ceux qui se sont sacrifiés pour lui.
Petite info au hasard. Savez-vous qu'au bout de 3 ans de chômage, l'on vous fait passer un test pour vérifier que vous êtes toujours apte à exercer le métier que vous connaissez par coeur depuis près de 30 ans?
Ma Mamouschka s'est ainsi retrouvé sur les bancs de l'école à faire une formation sur l'utilisation d'internet sanctionné par une attestation. Ca m'a fait mal au coeur de la voir stressé à s'en rendre malade pour cette attestation. L'avoir en ligne à 2h du matin à réviser ses cours sur Excel pour son examen de 8h.
J'aurais voulu lui dire que ce n'était pas grave si elle loupait (comme elle me le disait à la belle époque de mes examens) mais ç'aurait été mentir, et nous le savions aussi bien l'une que l'autre. Ne pas avoir cette attestation signifiait ne plus pouvoir postuler aux emplois correspondants à ses diplômes et à ses années d'expériences.
Se retrouver dans un cul de sac. Elle qui a occupé beaucoup de postes de secrétaire de direction se serait trouvé orienté vers des postes de standardiste, d'agent d'accueil ou de femme d'entretien.
Je ne considère aucun de ces postes comme dégradants mais qui accepterait facilement, après avoir driver plus de 15 personnes, de redémarrer au premier échelon? Sachant qu'à 54 ans, vous n'avez plus forcément l'énergie, l'envie ou le courage de vous investir dans une entreprise comme lorsque vous aviez 20 ans.
Surtout que, ne nous leurrons pas, les entreprises qui misent aujourd'hui sur les plus de 50 ans sont rares.
Effectuant moi-même certains recrutements pour mon service, j'entends déjà ce type de remarque: "trop vieux, tiendras pas la cadence", "trop mature, sera difficile à manager", "trop d'expériences, ne restera pas dans ce poste assez longtemps"...
"De toute façon il y en a 15 qui attendent à l'ANPE" (réflexion entendue hier), alors pourquoi s'encombrer avec quelqu'un qu'il faudra former ou pire adapter le poste?
Bien sûr que cela me fait bondir, c'est normal. Il s'agit de racisme ordinaire. A mettre dans la même catégorie que les trop gros, trop petit, trop handicapé (et pourtant il y a des aides), trop basané...
Bizarrement toujours trop ou pas assez, comme si l'entreprise était la panacée et que l'on ne puisse accepter que des gens d'exception dans nos rangs.
Combien de personnes aujourd'hui peuvent dire qu'elles s'épanouissent pleinement dans leur boulot? Ok ce n'est pas forcément le but. On a tous besoin de manger, d'avoir un toit sur la tête, d'élever sa famille mais est ce que cela suffit à nous rendre heureux tous?
Je me souviens d'une réflexion que je faisais, il y a quelques mois, à un ami, concernant des négociations nationales pour les grilles de salaires dans sa branche.
Il me demandait pourquoi il y a vais tellement d'opposition à accorder un salaire honnête par rapport au travail fourni? Pourquoi cela créait autant de résistance, alors que certaines entreprises dégagent tellement de bénéfices?
Ma réponse fut certainement une trahison à ce que l'on essaye de faire passer pour mon clan d'appartenance: l'encadrement. Cracher dans la soupe en un mot.
Ma théorie est que, finalement, en laissant les gens se focaliser (et je ne suis pas la dernière) sur le besoin d'une reconnaissance salariale on détourne l'attention. Demain vous gagnez correctement votre vie, votre travail est récompensé justement à hauteur de vos efforts et de sa valeur, que reste-t-il? Quelle carotte peut-on encore agiter pour vous donnez envie de vous surpasser?
Dur dur, il va falloir alors rendre votre travail intéressant, vous en aurez vite assez de la routine, vous réclamerez des formations, des possibilités d'évolutions, de meilleures conditions de travail.... Toutes ces éléments si difficiles à mettre en oeuvre! C'est qu'il faut se creuser le ciboulot pour rendre ses employés heureux, alors qu'un petit chèque de temps en temps c'est tellement plus simple!
Alors oui, je comprends que face à de telles exigences, face à ces regards critiques, qui vous soupèsent, qui évaluent si (comme pour les jeux d'enfants) le petit cube risque de ne pas passer dans l'emplacement carré, si vous intégrerez facilement l'équipe en place, on puisse avoir les mains qui tremblent, le sourire hésitant et la combativité dans les chaussettes.
Bien sûr que je ne prône pas l'embauche à tout crin, on ne fera jamais d'un haltérophile une danseuse de balai (quoique avec ces nouveaux aspirateurs! lol!). Mais lorsque l'on parle de respect envers les anciens, pourquoi renier leur expérience, pourquoi craindre la transmission du savoir?
L'intelligence du coeur n'a pas d'âge mais parfois l'on se dit que certains n'ont jamais grandit. La faute au système vraiment?
Rédigé à 20:23 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Petite anecdote en forme de question pour rebondir sur Superbobonne, enfin sur sa note( Malaise), parce que la pauvre entre ses turcs, son plombier et les Godzis doit plus rester grand chose à laminer! lol! ;-))
Lors de mon premier entretien d'embauche, fraîche émoulue d'une formation de commerciale (celle où on vous apprends à creuser des tranchées avec les dents),
je rencontrais le directeur d'agence d'un grand groupe d'assurances aux particuliers.
L'entretien se passa très bien (normal: mini-jupe de mon côté, libido exacerbé de l'autre côté, pouah!) jusqu'au test fatidique.
Celui où l'on vous précise bien qu'il va être déterminant pour votre intégration dans l'équipe.
"Vous êtes une vendeuse d'encyclopédie en porte à porte en période d'essai d'1 mois. Vous avez 100 encyclopédies à vendre et nous sommes le dernier jour de votre période d'essai.
Vous en avez vendu 99, il vous reste 1 encyclopédie à placer pour être embauché. Vous arrivez chez 1 couple. Vous sentez bien qu'ils n'ont pas besoin de votre produit et que le coût risque d'être trop élevé pour eux. Au bout d'une heure, vous apprenez que l'entreprise du mari à des difficultés et que ça femme fait plusieurs petits boulots. Il est 19h, vous sentez que ce couple hésite.
Est-ce que vous leur vendez l'encyclopédie, en prenant une marge sur votre commission et en leur proposant des facilités de paiement en plusieurs fois?
Ou est-ce que vous tentez un dernier client afin de remplir votre contrat d'embauche?"
Et que tous les commerciaux ne m'assassinent pas tout de suite, ce n'est qu'une anecdote.
Rédigé à 02:28 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Existe-t-il des tabous dans notre petit monde, dans notre petit paradis blogosphèrique?
Au fil des blogs, on découvre la violence, le sexe, l'amour, la colère, la perversion, la tendresse, l'indignation, la douceur, la solicitude, l'amitié...
Et pourtant, je suis tombé une fois de plus cette nuit sur 1 blog intitulé "la gauche du...." (je ne ferais pas de pub!) et je me suis aperçu, une fois de plus (je me répète là!), que personne n'y laisse de commentaires, moi encore moins que les autres.
Par idéologie personnelle, je ne parle jamais politique, jamais religion. Ti Nounoune (paix à son souvenir), s'en était irrité, pensant que je ne lui faisais pas assez confiance pour lui faire part de mes idées. Cela avait d'ailleurs déclenché une drôle de discussion lors d'un repas dominical chez mes parents au moment du référendum sur l'Europe.
Mon père m'avait alors avoué, sans honte, qu'en 25 ans de mariage ils n'avaient jamais discuté politique et qu'il ne connaissait pas les opinions de ma mère sur l'Europe. Et celle-ci de claironner alors, toute fiérote, la réponse de son bulletin de l'après-midi! Stupeur de la part de mon père et diarrhée verbale de ma maman d'habitude si zen! Comme si elle avait toujours attendu que le sujet vienne enfin sur le tapis! Comme un manque!
Peut-être ai-je été formaté moi aussi?
En fait, je ne parle jamais ni politique, ni religion pour une raison qui parait simple à mes yeux: le débat est stérile! Qu'un chrétien discute de sa religion avec un bouddhiste ne le convertira pas, chacun verra les divergences et les points communs à chaque religion mais cela ne changera en rien ses convictions, cela n'ébranlera (heureusement) en rien la foi de chacun en son dieu, en sa doctrine, en son ressenti!
Il en est de même en politique, le côté venimeux en plus car là on touche à l'interprétation de chacun des événements qui l'entourent. Tout de suite, le terrain de vient plus glissant, le débat devient souvent houleux.
En plus je déteste les tiroirs, les étiquettes, les petites boîtes où il est
si confortable de classer les gens, presque de les archiver comme des reliques, dans le formol de leurs idées, figés à jamais! Si confortable de cadrer, de cerner l'autre plutôt que de lui laisser la possibilité d'avancer, de se transformer, d'évoluer.
Alors bien sûre c'est seulement ma vision des choses, mon ressenti, cela ne m'empêche
pas d'avoir une opinion. Par contre, je fais en sorte de ne pas me laisser entraîner dans ce type de discussion, même si je me doute que certains de mes actes que certaines de mes prises de position parlent d'eux même. Je ne veux pas me tupperweariser en me collant une banderole dans le dos et un couvercle bien hermétique sur le cerveau.
La seule chose qui me reste dans la peau, c'est ma Bretagne, ma famille, ma vie et c'est déjà un sacré challenge de fidélité!
Rédigé à 07:26 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Pour une fois, je vais déroger à ma règle et parler de quelqu'un dont j'adore le travail et qui n'est pas mort lui (Klimt est décédé même si j'ai pas suivi son enterrement à la télé!). Il s'agit de Bruno Bellamy, un dessinateur bien français de talent.
Je vais aussi déroger à la règle en ne présentant qu'un seul dessin car, comme tous ses dessins, il est protégé par copyright ( voir http://bellaminettes.com/mc/legal.php) et je ne veux pas risquer de voir la source se tarir pour cause de surenchère dans mon blog, sans compter la peur du gendarme.
Certains esprits mal tournés penseront sans doute que c'est bizarre mais j'adore ces dessins de femme (et oui encore).
En fait, je crois que j'aime les hommes qui aiment les femmes qui aiment les hommes et non je n'ai pas vu l'ours qui a vu l'homme qui......
C'est mon petit frère (en âge parce que bien sûr il me dépasse d'une tête! lol!) qui me l'a fait découvrir par le biais de ses magasines de mangas et d'informatique.
L'un de mes tatouages est d'ailleurs inspiré d'une de ses filles, celle avec des petites ailes de chauve-souris.
Je trouve toujours de la douceur et parfois même de la malice dans ses dessins même si les filles sont souvent dénudées.
Une jolie représentation des femmes pour des magazines et domaines généralement machistes! Pas de gros seins, pas de postures obscènes, un regard tendre et complice avec un trait de génie!
Je vous laisse découvrir les autres sur http://bellaminettes.com/bm/home/home.php et tant pis s'il ne doit y avoir qu'une seule fan ce sera moi!!!!!
Rédigé à 01:57 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
"Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous comprenez,
Il y a dix possibilités que l'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même..."
Encyclopédie du savoir relatif et absolu
EDMOND WELLS
Ca se résume à ça finalement!! Plutôt que d'invoquer Mars, Vénus ou je ne sais quelle planète peuplée d'êtres soi-disant si différents!
Plutôt que d'invoquer une pseudo différence presque génétique et si nous nous adressions au genre humain avant tout.
Et si nous acceptions l'autre comme différent tout simplement plutôt que de tenter de comprendre à tout pris?
N'est-ce pas cela qui fait notre richesse? Cette différence de culture, d'histoire, de vécu qui nous enrichie au contact des autres!
J'ai trouvé cette "règle" de communication dans un livre de Weber, pas dans un manuel, pas chez un théoricien mais je l'ai trouvé si juste, si appropriée à notre société.
Elle ouvre à l'espoir, celui d'essayer encore et toujours d'aller au-delà des apparences, au-delà des mots en communiquant en n'ayant pas peur de dire ses émotions, ses ressentis, gommer d'un regard magique tous ces freins, tous ces non-dit qui finalement nous empoisonnent la vie.
Juste apprendre à ne pas remplir de cases, à ne pas vivre dans un tiroir, laisser l'autre vivre, même, et surtout différent!
Rédigé à 04:25 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Il était une fois la Fille qui partait en ballade.
Elle avait décidé de se promener sur la Toile, de tisser des regards, de dénicher des sourires, de retrouver des souvenirs.
Elle a découvert Cicatrice et avec lui c'est son grand-père chéri qui est revenu, ses récits de voyages, ses enfantillages, ses étoiles au fond des yeux quand résonnait le "racontes Pépé c'était comment ...". Cette absence si douloureuse Cicatrice l'a rendu presque douce, il a recouvert de tendresse ces moments oubliés.
Et puis il y a eu Maraya, Bonheur64, Lilou et toutes les autres, cette communauté de femmes, ces modèles, ces reflets, ces différences. Tous ces paravents que la magie du blog fait tombé, toutes ces vérités bonnes à dire, bonnes à lire, bonnes à en sourire.
Elle a eu de la chance, même en découvrant des douleurs extrêmes, il y avait cette étincelle, cette main tendue, cette main ouverte et ça lui a donné envie d'ouvrir à Elle aussi.
Merci à tous ceux que j'ai pu lire vous m'avez enrichi.
Publié le 16/06/05 à 13h53
Rédigé à 12:53 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il était une fois la Fille aux masques.
Masques de comédie, masques de pluie, masques de rires. Ce pourrait être Jean qui rit et Jean qui pleure mais ce fut souvent un masque de glace.
Un regard, une distance, une carapace plutôt qu'une armure puisqu'Elle a muée.
La chenille ne s'est pas transformée en papillon, peut-être un jour...
Alors la Fille attend, qui, quoi, Elle ne sait pas. Elle sait juste que le masque se fait plus léger, qu'il lui va mieux que les précédents parce que plus perméable aux autres.
Elle a compris qu'il lui faut accepter cette part de faiblesse, qu'Elle n'est pas obligée d'être toujours plus forte que les autres, plus forte que Tout.
Elle sait qu'un jour il n'y aura plus de masque, Elle sent qu'Elle sera papillon....
Publié le 16/06/05 à 02h36
Rédigé à 02:36 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0)
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