Rédigé à 10:32 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Parfois ça vaut le coup de se lever très tôt.
Ces photos prises juste avant d'aller bosser l'attestent.
Je n'avais jamais vu cela: un arc-en-ciel sur un lever de soleil.
Et cela juste devant ma fenêtre de salon.
Bon, j'ai loupé la meilleure photo, à l'instant où les couleurs étaient les plus intenses, je courais dans tous les sens.
A la recherche éperdue du portable que m'a offert mon homme.
Mais j'ai réussi à en faire quelque chose quand même;
2 séries de panoramiques, mal-cadrées certes mais allez tenir en équilibre, sur le rebord d'une fenêtre, quand vous n'avez qu'un demi-noeuil d'ouvert!
Je vous laisse déguster cet instant volé que je me suis empressée, ce soir, de partager avec mon Ange d'abord.
En attendant de pouvoir admirer un lever de soleil, dans ses bras, le long d'une plage ou dans un banc de brumes.
Rédigé à 19:09 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous savez, toutes ces petites choses que l'on se plaît à faire pour l'autre.
Je ne parle pas de collier en coquillettes... quoique.
Juste ces messages, ces mots doux, ces petites attention que l'on savoure doucement comme on laisserait fondre un bonbon de notre enfance sur le bout de la langue.
Toutes ces petites choses qui vous lient, vous attachent, vous nouent le coeur et le corps avec des liens de soie et des pétales de mots.
Tous ces instants qui effacent les kilomètres.
Expérience inédite hier: veiller sur son sommeil.
Chacun en webcam, sans le son, lui dormant une petite demie-heure pour son service du soir et moi calée dans mon canapé, bouquinant sous la brise venue de la fenêtre.
400 kilomètres, son image en pleine écran et la sensation de sa présence à mes côtés.
Le voir dormir doucement en relevant le nez de mes pages.
La tentation de tendre la main pour lui caresser le front.
Plus que quelques heures, avant de retrouver son odeur, de pouvoir ressentir le cocon de ses bras, de frissonner à son souffle au creux de mon cou.
Rédigé à 16:15 dans Notre Royaume | Lien permanent | Commentaires (1)
J'ai toujours été très sensitive, très à l'écoute des couleurs, des odeurs, de la caresse d'une soie ou du tintement d'une clochette, beaucoup dans le ressenti.
Je l'ai toujours soigneusement caché, par peur du jugement des autres, être ainsi, si ouverte sur le monde m'aurait porté préjudice à une certaine époque.
Aujourd'hui, avec mon Prince je n'en ai plus peur, je me laisse porté et je m'autorise ces ressentis, je chemine avec lui.
J'ai ainsi toujours aimé l'impressionnisme et fondu devant les Nymphéas de Monet.
Avec ce nouveau regard de Mon Prince, je découvre, je découvre encore et encore, j'ai l'impression de ne plus avoir les yeux assez ouverts pour voir toute la beauté du monde, l'esprit assez grand pour absorder toute cette douceur de vivre.
Je vous dédie cette photo d'un artiste que j'aime énormément: Dubi Roman
Rédigé à 18:23 dans Notre Royaume | Lien permanent | Commentaires (1)
A la suite d'Hélianne, j'ai fait le petit test de Tickle et aussi celui de l'aura
Contrairement aux autres, vous êtes motivé par un objectif plus ambitieux. Vous souhaitez soutenir la paix
dans le monde. Dans votre entourage grâce à votre interaction amicale
avec les autres ou à plus grande échelle grâce à un engagement social
actif – pour vous il est important d'avoir un impact positif sur le
monde.
Vous voulez montrer aux autres le côté positif de la vie au lieu de se concentrer aux aspects négatifs. Les caractéristiques de votre subconscient sont peut-être dues au fait que la peur de la lutte vous est innée.
Pas besoin de consulter une voyante pour constater que la couleur de votre aura est le doré.
En effet, vous n'auriez pu souhaiter meilleure couleur.
Votre aura
rayonnante et dorée est simplement merveilleuse.
Au travers du
chaleureux mélange du jaune et de l'orange, les personnes possédant une
aura dorée sont heureuses, enjouées, pleines d'énergie, sensibles et
généreuses.
D'autre part, vous avez une très grande ouverture
spirituelle.
Ce n'est pas un hasard si l'auréole des saints représentés
en peinture est de cette couleur.
Grâce à cette façon presque
enfantine, insouciante et pleine de gaieté dont vous menez votre vie,
vous êtes très aimé(e) et apprécié(e) par tous ceux qui vous entourent.
Vous comptez un grand nombre d'amis.
Qui plus est, vous renfermez tant
d'énergie qu'il vous est impossible de rester en place plus de cinq
minutes et de vous détendre.
La prise de risque ne vous effraie pas et
vous êtes très spontané(e) lorsqu'il s'agit de s'élancer vers de
nouvelles aventures. Votre sourire et votre joie valent de l'or.
C'est vrai que c'est ce qui me caractérise, ce qui caractérise la
Korrigane que j'ai retrouvé: toujours essayer de trouver du positif
sans nier les difficultés, toujours voir la vie au travers d'un prisme
coloré.
J'ai besoin d'éclairer mon monde et aussi celui des autres, je suis
souvent tourner vers le monde extérieur, très, trop peu introvertie
aussi.
Je ne suis pas d'un caractère à me laisser abattre, c'est de voir la
vie en gris avec Loulou qui m'a fait fuir, un instinct de survie
peut-être.
Et ma vie me ressemble bien d'ailleurs puisque j'ai rencontré mon
faiseur d'arc-en-ciel et que depuis elle rayonne autour de moi mais
aussi en moi.
Je n'ai plus peur de puiser au fonds de moi toute cette douceur qu'il m'apporte.
D'ailleurs lorsque une personne inconnue ou désagréable ou malveillante
ou toxique me demande son métier, en ce moment, je réponds: sursis pour
con!
Et oui, si je n'était pas follement amoureuse de lui, ce genre de question serait accueillie par un mauvais grognement, voir même un coup de croc en règle pour l'importunt.
Je me découvre grâce à lui des trésors de patience pour la malveillance ordinaire, pour la curiosité malsaine.
Je laisse les autres croupir dans leur médiocrité et je reste sur mon nuage avec mon Prince, à les regarder de haut.
Rédigé à 17:59 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce en quoi il m'inspire, mon Prince!
Je traverserais ce désert pour être où tu es
Toutes ces choses je les ferais pour être près de toi
Un million de miles ne semblerait pas si loin
J'irais n'importe où juste pour gagner ton coeur
Mais quelle que soit la direction
Il y a quelque chose dont j'ai besoin
J'ai besoin d'amour
J'ai besoin d'amour
J'ai besoin d'amour
Celui qui vous donne envie de vivre
Celui qui vous donne envie de respirer
Celui qui vous fait sentir plus fort
Et j'ai besoin de toi
Pour m'aider à trouver un meilleur chemin
Et je devine que tu n'as jamais pensé que tu m'entendrais dire
J'ai besoin d'amour
J'ai besoin d'amour
Et quand je te vois je perds juste mon esprit
Tu es le tout que jamais je n'aurais pensé trouver
Tu dois être un ange me regardant d'au dessus
Avec un peu de chance on fera que tu sois mien
Car je veux croire (je veux croire)
En tout ce qu'on peut être ( en tout ce qu'on peut être)
J'ai besoin d'amour
J'ai besoin d'amour
Et oh, je t'attraperai quand tu tomberas
Etre le meilleur amour qui soit
Je promets de l'être
Si tu me donnes ce dont j'ai besoin, j'ai besoin
J'ai besoin d'amour
J'ai besoin de toi
Celui qui vous fait sentir plus fort
Le seul qui vous donne envie de vivre
Le seul qui vous donne envie de respirer
Et j'ai besoin de toi
Pour m'aider à trouver un meilleur chemin
Et je devine que tu n'as jamais pensé que tu m'entendrais dire
J'ai besoin d'amour
J'ai besoin d'amour
J'ai besoin d'amour, chéri
J'ai besoin d'amour
Je traverserais ce désert
Je traverserais ce désert pour être où tu es
Rédigé à 02:40 dans Notre Royaume | Lien permanent | Commentaires (0)
Comme une étoile
Comme une étoile dans mon ciel,
Comme un ange absent à l'appel,
Tu es apparu dans ma vie,
Je sens que je ne serais jamais la même,
Comme une chanson dans mon coeur,
Comme de l'huile sur mes mains,
Je suis honoré de t'aimer
Je me demande encore le pourquoi de tout ça,
Je n'ai jamais eut à argumenter comme ça,
Avec personne à part toi,
On le fait tout le temps,
J'en perds la tête,
Tu as cette allure que je ne peux décrire,
Tu me fais me sentir vivante,
Quand tout le reste est approximatif,
Sans aucun doute tu es sur mon chemin,
Le paradis a été absent trop longtemps,
Je ne peux trouver les mots pour écrire cette chanson,
Oh
Ton amour,
Je suis venu pour comprendre,
La façon dont ça se déroule
Ce n'est plus un secret à présent
Car on est déjà passé par ça avant,
Depuis cette nuit je sais que tu es le seul,
J'ai été triste et dans le noir,
Maintenant je comprends,
Je me demande encore le pourquoi de tout ça,
Je n'ai jamais eut à argumenter comme ça
Avec personne à part toi,
Je me demande encore le pourquoi de tout ça,
Je ne veux baisser ma garde
Pour personne d'autre que toi
On le fait tout le temps
J'en perds la tête,
Rédigé à 16:10 dans Notre Royaume | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 22:09 dans Notre Royaume | Lien permanent | Commentaires (2)
Des papillons dans la tête et des noeuds dans le ventre.
Ou peut-être est-ce l'inverse, je ne sais plus trop où j'habite en fait.
J'ai réservé l'hôtel ce matin.
2 chambres séparées c'était un peu mesquin, une chambre avec lit double, présomptueux et surtout dangereux, alors j'ai opté pour la chambre avec lits jumeaux.
C'est bien suffisant pour discuter toute la nuit et modulable... à l'envie!
Surtout qu'il veut se rafraîchir après ses 1 200 kilomètres depuis Strasbourg.
On a aussi discuté massages au téléphone alors, je sélectionne mes huiles.
Ca y est, je me fais des films ( spéciale dédicace à Hélianne et Morganlafey).
Sur ce point, je me suis testé hier.
J'ai passé la soirée avec Corto, j'étais pas franchement à l'aise sur la fin et il l'a ressenti.
Je pense qu'en fait, il était un peu déçu, il m'a d'ailleurs envoyer un texto m'indiquant qu'il m'avait senti gênée et que je ne devais pas m'inquiéter.
Que s'il était venu ce n'était pas pour me sauter dessus et encore moins pour me sauter.
Ce n'est plus le grand méchant loup, ou peut-être est-ce moi qui ais perdue ma jolie cape rouge!
Pfff, revoir un ancien coup de coeur lorsque l'on a la tête et le coeur ailleurs, en fait c'est super dur, on ne sait plus jusqu'où pousser la connivence.
Je l'ai vu avec des yeux neufs, moi qui me serais pâmée à la moindre webcam, je l'ai trouvé quelconque!
C'est grave docteur?
Rédigé à 10:15 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (3)
Rédigé à 15:40 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 03:59 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2)
.... Que vais-je faire de tout ce temps? Que sera ma vie?
Un tourbillon de folie, de rires, de joies, de découvertes na!
Loulou continue à me harceler au téléphone; je n'arrive plus à suivre dans son discours s'il est amoureux de moi, de ma famille, de la vie qu'il menait avec moi...
Il s'est persuadé que c'est un break, qu'il lui faut me reconquérir ou m'apitoyer!
En fait, il oscille entre les deux.
Un jour, il m'émeut en dormant dans sa voiture (par -2 degrés faut être maso tout de même) mais ne cherche pas de nouvel appart!!!!
Un jour, il m'énerve en m'envoyant, par coursier, un bouquet de tulipes avec un mot doux!
J'ai réglé aujourd'hui le problème de son trousseau de clés.
J'ai fait poser, par mon père, un verrou supplémentaire, sans ma clé: pas d'entrée!!!
Et puis surtout, je viens de passer 4 jours géniaux avec mes parents à la maison.
On a entièrement tapissé le hall d'entrée et le sas et j'ai fait toute seule toute la peinture de la salle de bains.
C'est énormément de boulot car mon père est perfectionniste.
Aujourd'hui, je suis presque dans un nouveau chez moi, j'ai l'impression de vivre un rêve, d'avoir été touchée par une baguette magique qui me fait vivre à 100 mètres au dessus du sol.
Je vous montre quelques photos.
Le hall, avec l'entrée de la cuisine démarquée par le changement de papier peint.
Le sas, beaucoup plus lumineux et qui fait re-sortir du coup les couleurs chaudes de la chambre et du salon.
Le salon, re-pensé mais toujours dans des teintes vitaminées.
Mon espace bureau, avec l'écran à l'abri des regards.
La salle de bain, qui m'a pris tellement de temps mais dans laquelle je me sens estivale.
La chambre enfin avec son espace dressing planqué derrière les rideaux.
Mon cadeau d'anniversaire ( l'armoire) qui reflète le jardin.
Il me restera la cuisine à repeindre, pour l'améliorer, car, du coup, son bleu clair fait palîchon,mais ça attendra septembre.
Allez une petite vidéo amateur histoire de vous présenter mon chez moi:
Téléchargement MOV00149.MP4
normalement il s'ouvre avec quicktime!
Et puis aujourd'hui, je me suis offert une folie: une séance chez un coiffeur visagiste avec coupe et couleur!
Mon cadeau d'anniversaire en fait, puisque sponsorisé par ma soeurette.
Vous n'imaginez pas le plaisir que j'ai ressenti, à voir tomber mes longues mèches de cheveux, comme si on enlevait un poids de mes épaules.
Et tant pis pour ceux qui penseront que c'est dommage, je me retrouve, je me reconnais enfin!
J'efface et je recommence à zéro, je retrouve les jours heureux au creux de mon nid douillet!
Rédigé à 00:27 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (3)
Compliment de forum:
"L'image est à ta hauteur: une précieux dosage, avec une dose de
sourire, une moitié d'humour, et une moitié de charme, un soupçon
d'espièglerie, une dose de rêve, une dose de mystère. On obtient un
fameux cocktail dont il devient difficile de se passer..."
C'est ce que je veux: être un cocktail détonant!
Vivre, vivre, vivre, vivre, comme jamais je n'ai oser le faire...
Ne plus rien remettre au lendemain, vivre chaque minute intensément.
Coup de fil surprise: demain je suis à Roscoff avec 2 de mes anciens collègues préférés, 2 beaux mâles pour le prix d'un et rab de rires.
On me propose de faire du rafting en septembre dans les Gorges de l'Ardèche, je suis partante.
Et même les 12 messages de Loulou sur mon répondeur n'entament pas ma bonne humeur, il ne gâchera pas mes vacances, je l'ai décidé point.
Je revois Corto, en tout bien tout honneur, parce que le badinage me manque et qu'avec lui ça n'ira pas plus loin, nous avons évolué tous les deux.
Et surtout la semaine prochaine c'est décidé, je retourne chez le coiffeur.
Je retrouve mes cheveux courts et je m'allège de ces mois de pesanteur, de ces centimètres de kératine qui ne me ressemblent pas.
Je ne veux pas retrouver la Yingyang d'avant, je veux inventer une Princesse Korrigane qui me ressemble c'est tout.
Rédigé à 21:42 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2)
Je les vois régulièrement en webcam puisqu'elles habitent plus bas que Bordeaux.
Au moment des premiers mots de Chloé, l'aînée, la question du choix des noms pour les grands-parents s'est posée.
Il y a eu référendum bien sûr, puisque nous sommes égalitaires et que cela allait marquer l'historique familial.
Après moult conférences MSN entre Strasbourg, Bordeaux, le Morbihan et le fief finistérien, les choix se sont arrêté sur Papou pour mon père et Mamoune pour ma mère.
De fait, mon frère et moi pensions avoir réglé le sujet de nos qualificatifs respectifs: nos prénoms tout simplement.
Pas tata, pas tonton, parce que mon beau-frère a 2 soeurs qui ont la quarantaine bien tassée et qui avaient déjà ces qualificatifs.
Mon frère ne voulait pas se retrouvé Tonton a 25 ans et moi aucunement Tata en plein syndrôme Bridget Jones.
L'important a noter est que ma soeur à un prénom composé en Anne-Soeurette qu'elle n'a jamais vraiment apprécié.
En arrivant dans la région bordelaise, elle a donc profité de l'éloignement pour imposer ses choix.
Au boulot, elle est connue sous le nom de Anne et en dehors c'est Soeurette. Et oui, elle est un peu Ying et Yang elle aussi.
Du coup, nous avons dû aussi nous adapter puisque mon beau-frère l'appelle Soeurette.
Mes parents font encore un peu de résistance en l'appellant A-Soeurette.
Pourquoi tous ces détails?
Parce que lorsque j'ai mes nièces en webcam, ma petite soeur s'ingénie à les faire m'appeler Tata! Argggggh!
Hier encore, je me suis accroché (gentiment) avec elle à ce propos.
Il est inconcevable de demander à mes nièces de m'appeler Tata Yingyang, c'est trop long.
Donc à compter d'aujourd'hui, je rentre moi aussi en résistance.
Désormais je l'appelerais Anne-Soeurette, son prénom d'origine, tant qu'elle n'aura pas lâchée l'affaire sur le Tata.
Je sais que ça peut paraître futile mais c'est le démarrage qui compte.
Si mon frère a des enfants un jour, je ne veux pas me prendre une deuxième couche de Tata.
En plus, mon meilleur ami, qui connaît mes difficultés concernant la maternité ,m'avait dit il y a quelques années, que si je n'avais pas d'enfants ce ne serait pas grave,
je serais toujours la Tata de quelqu'un.
Et je ne veux pas être seulement une Tata, ce serait me rogner les ailes que d'abandonner mon rêve d'enfant.
Rédigé à 10:33 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (1)
Alors je vais faire rapide, parce que ma vie c'est un peu Melrose Place donc ,on passe direct au synopsis.
J'ai repris le travail en mi-temps thérapeuthique .
Certains matins ont été plus durs que d'autres mais ça m'a fait énormément de bien de retrouver mon équipe, le petit café/bonjour et les blagues à 2 balles.
Et bien sûr, de retrouver ma collègue avec qui je mange maintenant chaque fois qu'on se relaie.
Forcément 2 mois de papotages à rattraper c'était pas prévu dans le côté thérapeuthique de la reprise! Quoique...
J'ai tenu une semaine et puis j'ai rompu.
J'ai été claire que ce n'était pas pour un autre, que c'était pour être seule, pour me retrouver moi.
Ca a été difficile à faire comprendre, lui ayant l'impression que ma décision est soudaine. Et oui il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
D'autant plus que, du coup, comme il a micmaqué pendant ma convalescence, il se retrouve sans appartement, sans point de chute.
Son Ex femme, a qui il avait laissé son appartement militaire à leur séparation, a fait changer les serrures (maline) et, comme elle se réjouie de son "largage", elle fait les pires difficultés à lui rendre les meubles qu'il avait entreposé chez elle.
Du coup?
Et bien, il vit encore chez moi mais les choses sont claires.
Je sais, c'est une situation abérrante mais je ne serais pas plus heureuse en le faisant dormir dans la rue.
En attendant que cela se règle, je m'évade.
Je bourlingue puisque je suis en vacances.
Hier, chez Hélianne, avec qui j'ai passé une super journée, encore merci pour votre accueil, pour tous ces sourires, pour tous ces rires, pour cette complicité intacte.
Cette semaine chaque jour je serais ailleurs dans mon corps, dans mon coeur dans ma tête.
J'ai décidé d'être libre de vivre et de dire.
J'aime quelqu'un je le lui dis, je n'aime pas un autre, je ne me gênerais plus.
J'ai 1 000 projets qui fourmillent.
La semaine prochaine, c'est tapisserie et peinture avec mes parents, je me fais un nouveau décor, un nouveau chez moi.
J'ai envie de tellement de choses,
de m'inscrire à un cercle de lecture, de reprendre le vélo pour me
ballader dans les petits chemins près de chez moi, de retourner à Noirmoutier faire des photos.
Mon meilleur ami va descendre cet été passer quelques jours à la maison.
En mai, je fais le Tour de Bretagne des véhicules anciens avec un ami photo-journaliste et aussi une initiation au kayak avec ma super collègue.
Si mes vacances sont validées, je descend une semaine en août à Cannes, chez des amis qui me réclament depuis 5 ans.
Cette fois, je ne repousserais pas.
D'ailleurs j'ai posé 7 semaines de vacances pour cette année et il m'en restera encore 2 à prendre entre janvier et mai 2009.
Cela fait 5 ans, que tous les ans, je ne prenais pas tous mes congés pour dépanner l'entreprise.
C'est fini, 2008 c'est mon année.
Et puis aussi mon avenir professionnel, j'ai annoncé lors de mon entretien annuel que je veux faire un bilan de compétences et peut-être me ré-orienter.
Si je reste dans les casinos, j'ai envie aussi de bouger, descendre sur La Rochelle par exemple ou postuler à Saint-Malo.
Reprendre ma vie à zéro en ne gardant de mon passé que le meilleur, retrouver le goût d'aller de l'avant.
Rédigé à 12:04 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (3)
Parfois mes insomnies sont constructives.
Depuis que je suis chez mes parents, j'écris dans un cahier à spirales.
Non que je fuis cet espace, mais il m'est plus simple de faire courir le crayon, seule dans ma chambre, que d'allumer le pc et de risquer de réveiller toute la maisonnée.
Depuis septembre, environ une semaine après la soirée où Loulou m'a amené en bord de mer pour m'ouvrir son coeur sur ses sentiments, je fais toutes les nuits le même cauchemar.
Cela me réveillait vers 2h30/3h du matin et après impossible de me rendormir.
Depuis que je prends des cachets pour dormir, je continue à faire ce cauchemar
mais je me rendors presque aussitôt.
Hier soir, j'avais décidé de ne pas prendre mon cachet, parce que j'en ai marre de ces cachets qui m'abrutissent.
Et ça n'a pas loupé! Je me suis réveillée en panique vers 3h30.
Cette fois, j'ai décidée de l'exorciser.
Avec mes faibles capacités en dessin j'en ai fait un story board (non je vous le scannerais pas, c'est trop laid!).
Cela m'a fait un bien fou, alors j'ai décidée de l'écrire aussi ici et de vous en donner mon interprétation.
Dans mon cauchemar, je cours dans un paysage blanc, sans aucune couleur, j'ai comme une sorte de cape noire qui vole dans mon dos.
Cette cape est accrochée à mon cou par 2 mains noires, avec de longs doigts griffus qui m'étranglent, un peu comme une chauve-souris.
Quand on sait que je ne supporte pas que l'on me touche le cou (réminiscence des tentatives d'étranglement d'un ex), on imagine ma terreur.
J'ai beau essayer, je n'arrive pas à desserrer les griffes autour de ma gorge et j'arrive au bord d'un précipice, sur le bord duquel je vascille.
La cape noire fait alors un bond en avant, toujours en me tenant la gorge, et m'entraine dans une chute dans le vide.
J'ai beau me débattre, je n'arrive pas à m'en défaire et je vois, dans cette masse noire, deux yeux luisants de haine et de triomphe et un rire mauvais qui résonne en moi.
Et je tombe, je tombe, je tombe encore et encore jusqu'à ce que je me réveille.
Je pense que cette ombre noire est la dépression de Loulou,
je pense qu'il a réussi à m'entraîner même si, et surtout parce que, lui va beaucoup mieux aujourd'hui.
Il a enfin le costume du sauveur, les rôles se sont inversés et je ressens que cela lui fait plaisir.
C'est pourquoi j'ai décidé d'en finir.
Ma Mamounette ne comprends pas mon impatience à terminer mon arrêt maladie.
Je veux reprendre ma vie et pour cela je dois être chez moi, je dois reprendre en main ma maison, mon travail, reprendre mon coeur et mon âme.
Rédigé à 18:50 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (5)
J'aimerais être tous les jours de cette humeur.
C'était le cas auparavant, aujourd'hui je m'en étonne presque.
Rédigé à 18:59 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (1)
Pour sortir de ma bulle et faire plaisir à Aquarelle et Symphoni2, je me lance donc dans cette ronde des six "insignifiants" afin de chasser celle des idées noires.
Mais, avant tout, j'aimerais vous remercier, vous toutes qui avez pris des nouvelles par mail ou laissé des commentaires ici.
Une panne d'internet m'a empêché de vous répondre quelque temps et puis aussi, surtout, ces derniers temps, je tourne dans le vide.
Les suites de mon accident se règlent peu à peu, même si je suis toujours en arrêt jusqu'au 12 mars.
Les procédures d'assurances et de Sécu sont longues et pénibles mais j'ai une Mamounette qui me pousse quand je baisse les bras.
Je dors au Bromazépam et me réveille au Deroxat, je déteste ça mais je ne fais plus de cauchemard et ça fait au moins une semaine que je n'ai pas eu de crise de larmes ni de crise d'angoisse.
J'ai hâte et peur de retourner dans ma vie car la situation avec Loulou ne s'arrange pas, bien au contraire, il m'inonde de mots d'amour et de son inquiétude, ce qui me culpabilise encore plus.
Enfin, trêve de pleurnicheries passons au jeu :
Voici la règle de ce petit jeu
:
· Mettre le lien de la personne qui vous tague
· Mettre le règlement sur votre blog
· Mentionner six choses / habitudes / tics sans
importance sur vous-même
· Taguer six personnes à la fin de votre billet
en mettant leurs liens (ça va être dur maintenant que j'ai rendu furtif ce blog)
· Aller avertir directement sur leurs blogs les personnes taguées
1) La première chose que je fais le matin chez moi, dès le lever, est d'allumer mon pc pour lire mes mails et vérifier mes enchères sur ebay.
Chez mes parents, je ne le fais pas, je descends petit-déjeuner avec ma mère puisque c'est zéro achat ebay depuis mon accident (faut savoir être raisonnable de temps en temps).
2) Mes chattes dorment sur le fond de ma couette sur un plaid spécial.
Un soir sur deux, Papillon a le droit à son brossage et lorsque je suis seule c'est 1/4 d'heure de câlin chacune avant de dormir.
3) Tous les soirs, je lis une dizaine de pages, ça m'aide à me vider la tête avant le sommeil.
Bon, parfois, c'est tout le bouquin qui y passe, jusqu'à pas d'heure, j'y peux rien, suis livrovore.
4) Je ne mange jamais dans ma cuisine, toujours dans le salon ou devant le pc.
La cuisine ne sert que lorsque j'ai des invités, ça me permet de sortir le grand jeux avec nappage et éclairage tamisé.
5) Je suis incapable de sortir de chez moi sans mascara, j'aurais l'impression d'être nue.
Mais je déteste le fond de teint qui reste à jamais synonyme de bleus à masquer.
6) J'adore voir le jour se lever sur mon jardin, calée au fond du canapé.
Quand on entends juste le bruit des oiseaux et pas encore celui des voitures sur le trajet du bureau.
Allez je tague Hélianne et Moutardegirl parce que les autres sont déjà taguées et surtaguées et puis aussi parce que le blog de Moutardegirl me manque même si MSN marche bien.
Rédigé à 15:31 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (3)
Trouver cette jolie annonce sur un site de rencontre où je suis inscrite depuis 3 ans.
Rhaaa, non je ne drague pas, ma fiche est claire là-dessus mais j'y ai rencontré des gens sympas.
Je ne sais pas si ce petit texte est un copier/coller (bof) ou de l'inspiration pure (waouhhh) mais, en tout cas, ça parle à mon coeur, ça me fait rêver...
Bien sûr y'a les rimes en fleur, les métaphores, les grands discours
Les " je n'aime que toi ", les " mon amour ", les " pour toujours "
Les soleils couchants, le vent, la plage, les océans
Les références au coeur, c'est un organe très émouvant
Miauler " Je t'aime " tout le monde peut l' faire, c'est comme Amen
C'est pas très dur
Pour dire " bonne nuit " chaque soir, là, faut vraiment y croire
Pas besoin de prêt à porter, de slogans, de phrases toutes faites
Tous ces passe-partout, prêts à l'emploi qu'on se répète
Les mots d'amour c'est pas ça
C'est bien plus compliqué crois-moi
Les déclarations les plus belles
Ne figurent pas dans les manuels
C'est banal mais les quelques mots que je te destine
Je les préfère aimantés sur le frigo dans la cuisine
Je veux voir nos initiales côte-à-côte sur l'interphone
Pas gravées au canif dans l'écorce d'un chêne
Pas besoin de vieux balcon, de Roméo et de Juliette
Je peux me contenter d'un petit signe par la fenêtre
Faisons l'impasse sur les violons, " les toi pour moi " et vice versa
Tous ces mots trop doux qu'on a prononcés trop de fois
On peut bien sûr parler d'avenir promettre monts et merveilles
C'est bien plus fort " à tout à l'heure " quand on le murmure à l'oreille
Certains construisent des châteaux, ils y mettent des perles de pluies
Moi j'ai fixé une étagère, elle est d'ailleurs tombée depuis
Ils trouvent encore des formules quand ils se séparent
Et habillent de ridicule la fin de leur histoire
Moi j'ai pas le coeur brisé, j'ai vérifié chez mon médecin
Mais je regrette ces mots d'amour que tu me disais si bien.
Rédigé à 13:27 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (5)
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas
Celui qui ne lit pas, celui qui n'écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux
Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour propre
Celui qui ne se laisse jamais aider
Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l'habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins
Celui qui ne change jamais de repère
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
Celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour
Celui qui ne prend pas de risque
pour réaliser ses rêves
Celui qui pas une fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés
Vis maintenant !
Risque toi aujourd'hui
Agis tout de suite
Ne te laisse pas mourir lentement
Ne te prive pas d'être heureux
PABLO NERUDA
Rédigé à 21:10 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
Aujourd'hui, comme tous les mois, j'aurais dû allée voir mon épili-papoteuse préférée.
Non que je sois une lointaine cousine du Yéti, mais j'ai pris le rythme.
En plus, ça collerait avec mon besoin actuel de prendre soin de moi, de me re-centrer sur mon petit nombril.
De retrouver mon corps, ma vie!
Pour la première fois, je n'appréhende pas de garder mes poils ou pas... puisque pas de Loulou dans les parages et pas/plus envie de le faire pour lui mais juste pour moi.
D'habitude, lorsque je rentre de chez l'esthéticienne, je passe à l'inspection! Non pas façon militaire!
Mais je peux être assurée que Loulou va me sauter dessus pour vérifier si je suis bien douce!
J'en arrivais à ne plus lui dire quand j'y allais, appréhendant le fait qu'il me harcèle dès le soir venu!
Ridicule! Peut-être mais le fait est que je m'en rendais malade à l'avance.
Comme lorsque je voyais la fin de mes règles arrivée, cela signifiait disponibilité pour Loulou et donc forcément prise de tête de mon côté.
Parce que pouvoir ne signifie pas devoir chez moi!
Je me rappelle, avec honte, qu'il m'a lancé une fois (pendant la période "indisponible") qu'il n'était pas obligé de subir ma nature et que je pourrais compenser....
Ca laisse songeuse n'est-ce pas?
Rédigé à 14:38 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Merci Aquarelle,
merci d'avoir accepter cette clé.
Comme je le disais, dans ma note précédente, je sais que je ne suis pas la seule à vivre des situations difficiles mais qu'est ce que ça fait du bien de recevoir un peu de chaleur.
Pas forcément grand chose, juste quelques mots, un petit signe derrière la vitre embuée, même si je suis souvent la première à ne pas trouver les mots (si si c'est vrai).
C'est avec plaisir que je te confie l'un de mes double, toi que j'admire tellement pour ton sens des mots et du rêve.
Chère Hélianne,
toujours aussi a-propos, il faudra vraiment que l'on se rencontre dans ma nouvelle vie.
Tu as eu bien raison de mettre la question à plat avec ton cher et tendre, c'est sans doute une erreur par omission que je ne ferais plus.
Mais en même temps le rapport à l'argent est tellement difficile à gérer, tellement propre à chacun.A moi, ça me pose un problème depuis longtemps. Trouver l'équilibre dans l'expression "tendre la main" n'est pas évident pour moi, soit j'en fait trop et prends l'autre en charge, soit pas assez et alors je me sens comme entretenue, achetée, redevable.
Pas simple cette question, il est toujours question de limites finalement, celles que je ne sais pas poser.
Mais cela va changer et tant pis si, pour certains, je passe pour une égoïste car je me rends compte que ça me dérange moins comme qualificatif que celui de bonne poire.
Mais pour cela, pour ces bonnes résolutions, il faudra revenir à ma vie.
Et j'ai comme l'impression que ce retour à la maison, à ma réalité va être difficile; ici je suis chouchoutée, protégée, dans ma bulle.
Quand je pense à retourner au travail, j'ai de la colère, de la colère contre l'hypocrisie des gens avec lesquels je travaille, une envie de détruire.
Revoir ceux qui m'ont obliger à rendre clandestin mon blog.
Ceux qui en se basant sur mes écrits faisaient des paris sur la durée de mon couple.
Ceux qui évitaient le sujet de la grossesse parce que je suis "chatouilleuse là-dessus".
Ceux dont je subissais les états d'âme alors qu'ils se moquaient des miens à la machine à café.
Ceux qui vont triompher lorsque je vais rompre avec Loulou.
Bien sûr, ils ne sont pas tous aussi hypocrites, deux d'entre eux ont pris de mes nouvelles de manière désintéressée; de mon ancienne vie d'il y a 5 ans, ils sont six.
Deux du Morbihan contre six du Finistère ( dont Ex qui l'a appris je ne sais comment!), il y a quelque chose de pourri dans cette équation et ce ne sont pas les kilomètres!
Et puis le retour chez moi marque aussi la fin de Loulou.
Ici je peux encore différer le clash.
Lui bien sûr dit que cela lui fait du bien, qu'il se rends compte combien je compte pour lui.
Je crois surtout qu'il a peur de perdre de son emprise avec la distance et il a bien raison.
Jeudi (avant que le pc ne tombe en panne), nous nous sommes accrochés pour rien encore.
Il voulait changer de chaîne et j'ai refuser car l'émission m'intéressait et durait encore 1 minute 30.
Du coup, il a quitté la table familiale sans manger et est monté dans la chambre pour regarder le journal de TF1.
Quand j'ai essayé de lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de raison, qu'on se plie toujours à ses envies, sa réponse invariable est arrivée: "de toute façon, il faut toujours faire à ton idée, il faut que je fasse le toutou".
Et aller bouder dans la chambre est un signe de maturité?
Le pire, c'est qu'il est en train de se mettre mes parents à dos.
Le premier soir où il est arrivé, il est parti dans sa voiture passer "un coup de fil personnel" (je trouve cela impoli, pas lui), du coup, nous avons décidé avec mes parents du film de la soirée.
Manque de chance, Loulou l'avait déjà vu, il est resté avec nous mais en faisant la gueule toute la soirée, qui fut très joyeuse, vous vous en doutez.
C'est ma Mamounette surtout qui commence à en avoir ras-le-bol.
Avant l'arrivée de Loulou, je m'étais fait les ongles avec l'un des vernis de ma mère.Cela faisait au moins 3-4 mois que je ne le faisais plus alors qu'avant, je prennais grand soin de mes mains.
Ma Mamounette était toute contente, elle m'a dit avoir trouvé cela bizarre, que je ne le fasse plus, moi qui était si soigneuse d'habitude.
Loulou a remarqué mes ongles en arrivant bien sûr. Réaction: "T'as prévu de sortir? Depuis quand tu te fais les ongles pour personne?"
J'ai cru que ma Mamounette allait le fusiller sur place rien qu'avec ses yeux.
Je pense d'ailleurs que Loulou sent le vent tourner.
Le jeudi soir, j'ai eu une sacrée migraine et il a passé son temps au téléphone, toujours dans la chambre ou dans sa voiture.
Jusqu'à ce qu'il me passe une amie commune, avec qui il discutait depuis au moins une demie heure, et qui, comme par hasard, m'a demandée des nouvelles de mon moral?
Ca y est, il met le scénario en place: le pauvre amoureux transi rejeté par la sale égoïste sans coeur.
De toute façon, je ne m'attends pas à avoir le beau rôle.
Qui à part moi connait ses tendances suicidaires, ses accès de fureur, son enfance malheureuse, ses manipulations et ses caprices à part moi?
De toute façon, je suis déjà la salope qui a détournée un honnête père de famille!
Avant moi, il n'était pas plus fidèle à son ex mais, il s'agissait de "coups d'un soir" donc beaucoup moins dangereux, n'est ce pas?
Il vaut finalement mieux être un Don Juan qu'un fidèle monogame, il faut croire.
J'en suis arrivée à me dire qu'il m'importe (presque) peu ce que donnera notre rupture.
Selon lui, si un jour je le quitte cela lui laisse le choix entre retourner avec son ex (pour les enfants bien sûr) et être malheureux ou se suicider.
Le problème c'est qu'il a décidé qu'il est né pour être malheureux et que rien dans sa vie (selon son analyse) ne lui donne la preuve du contraire.
Moi, je ne m'étais jamais posé la question avant lui.
Je sais juste qu'avant j'étais gaie, optimiste, vivante et que cette relation est en train de détruire cela.
Sauf que cette rupture je ne peux la réaliser ici.
Il me faut être dans ma vie, dans mes murs pour le faire, pas dans ma bulle, pas dans la fuite.
Je veux récupérer mes clés, je veux récupérer ma vie.
Quitte à la bousiller, quitte à tout envoyer valser, quitte à prendre un virage à 180 degrés mais ce sera mon choix, mes choix pas les siens.
Rédigé à 00:29 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (2)
A Symphonie2
Je sais que tu es là, je sais qu'il suffirait que j'ouvre mon MSN, mais en ce moment je n'ai plus le courage de rien.Et puis franchement, je ne suis pas drôle en ce moment alors imposer cela.
Je ne veux pas que tu t'inquiètes pour moi, vous avez tous vos soucis parfois (souvent) plus compliqués et plus graves que les miens... c'est juste que vous lire, bin nom dé diou, ça fait du bien!A Hélianne
Je sais que je me plains d'une situation que j'ai créer finalement.
C'est moi qui ai toujours refusé que Loulou participe, qu'on rentre dans les comptes d'apothicaire.
J'ai voulu me la jouer grand seigneur avec mes "pas d'histoires d'argent entre nous" sauf que... du geste symbolique au néant il n'y a qu'un pas.Pour le lâcher-prise, je vais pas tenter plus avant sinon je vais me réincarner directement en fontaine si ça continu.
Comme disent mes collaborateurs (échos d'une amie): "yingyang c'est une dure à cuire, si elle dit qu'elle a mal c'est qu'elle doit douiller". Dure à cuire, dure à cuire pfff! Oeuf mollet ouais!
Merci de ton passage en tout cas, surtout en ce moment.A MariLo
J'ai fait lire ton commentaire à ma Mamounette, ça l'a fait éclater de rire!
C'est vrai que je ne lâcherais pas sur le fioul, ni pour Loulou ni contre mon propriétaire.
Concernant le petit plat, il faut savoir une chose: Loulou ne cuisine pas!
Non qu'il ne sache pas le faire puisque, pour ses enfants, il fait la cuisine (coquillette, purée, soupe...).
C'est juste qu'il a décidé que si JE ne fais pas la cuisine, il ne fait pas à manger et donc ON ne mange pas.
Il est très fort à ce jeu là, ancien militaire, je l'ai vu tenir 3 jours sans manger par pure opposition.
Et je craque toujours, parce que je ne supporte pas cette idée, moi qui d'ordinaire, suis un estomac monté sur pattes.
De toute façon, tout est matière à...
Textos de ce midi:
Loulou: Je peux venir te voir j'ai 4 jours.
Korrigane: Tu peux venir jeudi et vendredi sans souci. Tu arrives quand?
Texto qu'il n'a soit disant pas reçu... bref je l'appelle pour lui annoncer de vive voix que s'il vient chez mes parents, c'est deux jours pas quatre.
Bon, ils l'aiment bien mais faut pas pousser, il est "fatiguant" à la longue et, si moi je le supporte ,ce n'est pas forcément une perspective qui enthousiasme mes parents.
Loulou: (silence).
Loulou: Mais je suis pas d'astreinte ce week-end!
Korrigane: Oui mais mes parents ont des trucs de prévus.
Loulou: Et tu va avec eux?
Korrigane: Non ce n'est pas le souci. Ici, je ne suis pas chez moi!
Loulou: mais je peux ne pas venir du tout si je dérange...
En clair, ce soir mes parents auront le droit à la tronche et moi aussi, ça promet.
A moins que Loulou ne leur pose directement la question et là, va y avoir du sport, car mon père ne se gênerait pas pour lui dire ce qu'il pense de sa manière de s'imposer.
Quand je vous dis que ma vie c'est Melrose Place!!!
Suite au prochain épisode....
Rédigé à 20:44 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (1)
Oui, ras le bol, marre, marre, marre et pourtant il faut que j'avance, je sais, je sens que je finirais par resurgir des vagues, assez d'être ainsi.
Pour résumer (et si vous arrivez à suivre Mon Melrose Place personnel), suite à mon immobilisation (orteil fracturé) j'ai développé une double phlébite. Ca fait mal et c'est dangereux.
Verdict du phlébologue:
Au moment de cette annonce par le phlébologue, je me suis dis c'est la catastrophe. J'ai tout de suite pensé à Loulou et à sa réaction. Oui je sais je suis conditionnée!
Et puis, j'ai pensé à ce que cela induit d'arrêter la pilule.
J'aurais tellement voulu l'arrêter pour de bonnes raisons, pour une bonne raison: désirer un enfant.
Mais je ne suis pas avec la bonne personne pour cela et le temps fait tic-tac et le mur se rapproche, mon couple fonce droit dedans.
L'idée aussi de ne peut-être plus être considérée comme apte à mon poste.Je sais que je prévoyais de ne pas rester dans ce milieu professionnel mais encore une fois c'est une décision, un choix qui risque de m'échapper.
Cela par obligation médicale, parce que mon corps me trahit lui aussi.
Et puis, le rendez-vous chez le médecin,que je vois seulement pour la deuxième fois de ma vie, pour mettre en place l'arrêt du tabac. Ce médecin inconnu qui me demande si je dors mal, s'il m'arrive de pleurer souvent quand je suis seule, si j'ai des pensées noires...
Ca aussi ça fait mal, qu'un inconnu vous perçe à jour ainsi.
Même si vous me direz en ce moment j'ai l'impression d'accumuler les raisons de pleurer: douleur physique, retour chez mes parents, soucis et incertitude financière, démarches administratives lourdes (Sécu, assurance proprio, assurance perso) et en plus le fioul à 0 pour la chaudière parce que il y a un problème dans le Morbihan.
Ca c'est encore un souci de plus: 500 litres consommés en 1 mois, il y a comme un souci mais je suis maintenant à 120 kilomètres de mes radiateurs et je ne veux pas sortir 400 euros de fioul en pariant sur l'avenir, alors que mon proprio chauffe sa partie de la maison sur mon compte. Alors pas de fioul, pas de chauffage, en mon absence, c'est à dire jusqu'au 25 février à vue de nez!
Et toujours Loulou qui voudrait que je m'occupe de lui. Arrrrghhh!
Je le lui ai d'ailleurs dit, vendredi, quand il a débarqué, s'est imposé, à l'improviste chez mes parents. Oh, il avait laissé un message sur mon portable.
Pile à l'heure où il savait que je serait injoignable, puisque en rendez-vous à l'hôpital pour voir l'orthopédiste.
Et surtout, il m'a reproché de ne pas m'être occupé de lui de la soirée car, en effet, je faisais les différents courriers et points sur mes dossiers avec les nouveaux éléments médicaux au lieux de le couvrir de câlins.
Je lui ai dit que mon souci premier, c'était d'être prolongée dans mon arrêt maladie donc toujours 50% de salaire qui tombe avec la Sécu (je ne connais pas encore les délais).
Que ma préoccupation est de ne pas savoir si les conséquences des phlébites seront une incapacité médicale à mon poste ou pas.
Que j'ai hâte, j'ai hâte que tout cela avance. Que les assurances se mettent enfin en route, que je n'ai plus l'impression de mouliner dans le vide.
En clair, que mes incertitudes et mes angoisses passaient au premier plan à mes yeux, loin devant ses besoins ou ses envies de tendresse.
Et puis Loulou a enfin compris que je ne voulais plus entendre parler de ses problèmes, que j'avais atteint mes limites, que je ne pouvais plus faire face.
Du coup, il essaye de faire face seul mais reste cantonné dans son rôle de Rémi Sans Famille comme d'habitude.
Par exemple, il a décidé de dormir chez moi en mon absence, alors qu'il n'y aura pas de chauffage ni d'eau chaude!
N'importe quoi! Tout ça pour me persuader qu'il préfère être seul chez moi par -2 degrés plutôt qu'au chaud chez son ex-femme.
Mais je ne ferais pas remettre de fioul! Je rentre chez moi aux alentours du 25 février et je n'en ferais pas livrer d'ici-là, qu'il y vive ou pas!
Je refuse de sortir cet argent, alors qu'il pourrait me manquer pour des choses aussi essentielles que mon loyer ou mon assurance voiture début février.
Et je refuse de demander une aide financière à mes parents pour satisfaire aux caprices de Loulou, c'est déjà assez dur d'avoir dû reconnaître que je ne pouvais rester seule chez moi.
Chez son ex-femme, il est au chaud et peut manger avec ses enfants, chez moi il n'y a pas d'eau chaude, pas de chauffage et pas de réserve puisque je n'avait pas refait de courses ne pouvant pas conduire!
Donc, il ne mangera pas et aura froid, Rémi Sans Famille je vous dis, ne manque que le petit singe!
Pour l'instant, je n'ai qu'une idée en tête : dormir, dormir, dormir pour ne plus penser, pour ne plus avoir mal, pour ne plus me contenir.
Dans moins de 2 mois, j'ai 32 ans et franchement ça me fout les boules, ça me déprime.
32 ans, pas de maison à moi, pas de compagnon, pas de projet d'avenir à deux, pas de perspective professionnelle à part celle de garder mon placard doré.
Ce qui me fait mal aussi, c'est de voir mon corps se dégrader, surtout mon visage, j'ai pris 10 ans en 6 mois.
Causes?
Les soucis, toujours les mêmes, me demander chaque matin qu'est ce qu'il va encore arriver à Loulou ou qu'est ce qu'il va encore trouver à me reprocher ou qu'est ce qu'il va encore trouver pour me gacher la journée ou la soirée!
J'en ai franchement assez de me coucher invariablement , depuis 6 mois au moins, sans m'enthousiasmer pour le lendemain, sans l'espoir d'une meilleure journée.
Marre de vivre ainsi depuis 6 mois, vivre à court terme.
Marre de perdre la notion du temps, des jours de la semaine.
Marre de ne plus réussir à me créer des points de répères dans le futur, de ne plus réussir à me projeter.
Oh, pas grand chose, juste fixer des rendez-vous chez le dentiste, chez le coiffeur, pour aller prendre un café avec une copine ou juste plannifier des courses.
Oui, bien sûr, je profite de coiffeur sans rendez-vous et je fais les courses quand bon me semble mais en fait c'est faux!
Je vais chez le coiffeur quand je ne me supporte plus et que cela me permet de fuir la maison et donc Loulou en prétendant le faire pour lui, pour m'entretenir, pour être belle à ses yeux.
Et les courses, j'attends la dernière minute, quand je ne peux plus faire autrement (plus de papier, plus de sucre...) et sans faire de liste puisque j'ai perdu le plaisir de faire les courses, de cogiter des petits plats, d'avoir la satisfaction d'avoir des placards remplis.
Tout ça, en fait, parce que je me sens obligée de faire les courses en fonction de Loulou sous peine d'avoir encore le droit à un déluge de reproches.
Reproches comme quoi je ne pense jamais à lui, à ce qu'il aime, que je ne suis qu'une égoïste...
En fait, je vis comme une contrainte de devoir dépenser le double d'argent pour des aliments que je ne mange pas (quenelles, pizza surgelé, charcuterie...) ou que je ne bois pas (whisky, bière, coca..).
Surtout que ce ne sont à mes yeux que des solutions de facilités pour lui, des solutions de revanche quand je ne veux pas déroger à mon régime anti-cholestérol.
Je perds même ça, l'envie de manger de bonnes choses, moi qui ai toujours été gourmande. Heureusement, ça me revient un peu ici, chez ma Mamounette, car elle veut bien qu'on s'essaye ensemble à quelques recettes de mon cru.
2008, année de tous les changements, ça s'annonce comme un mal pour un bien.
J'essaye de rester optimiste dans
mes moments les plus noirs en me disant que ça me poussera à changer de
boulot, d'appartement, de vie.
Que par la force des choses, ça va bouger, en dépit de la faiblesse de ma volonté ou de ma lâcheté face à Loulou.
De toute façon, il faut que ça bouge, je ne peux pas rester comme ça, à me regarder m'enfoncer dans des sables mouvants sans réagir.
Rédigé à 03:05 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (4)
Quand ma super doctoresse m'a annoncé que mon orteil était bien cassé et que seul un aveugle ne pouvait pas s'en être rendu compte.
La radio a été faite le samedi 12, Loulou l'a récupéré le mardi 15 mais, ni l'un ni l'autre n'avons regardé le compte-rendu du radiologue puisque l'interne des urgences avait annoncé que c'était au pire fêlé.
Résultat 3 semaines de plus et un traitement de cheval (dont du calcium spécial contre l'ostéoporose, un comble!!!).
Nous avons déposé ma prolongation au boulot et là je crois que ça a été la goutte d'eau.Mon collègue s'est plaint qu'ils faisaient tous des heures!!!!!!
J'ai accroché un sourire entre mes deux oreilles et on est reparti mais qu'est ce que j'avais mal au coeur!
Loulou a fait la gueule lorsque j'ai eu ma Mamounette au téléphone et qu'elle m'a proposé de venir chez elle pour la suite de mon arrêt.
Moi je voulais y aller, lui le prenait comme si ma mère le jugeait incapable de s'occuper de moi et puis surtout cela signifiait pour lui ne pas me voir.
Moi, tout ce que je voyais, c'est que je n'arriverais pas à passer mes journées à la maison à ressasser, à tourner en rond avec mes idées noires une semaine de plus alors 3 semaines!
Et puis on a commencé à s'engueuler comme d'habitude et là, ça a été plus fort que moi:
Je crois bien que j'ai dû passer 2 heures ainsi à tout sortir au travers des larmes:
Ma doctoresse a téléphoné à ce moment là, j'ai été incapable d'aller jusqu'au bout de la conversation, je lui ai juste demandé une autorisation de sortie du département et je lui ai passé Loulou car je repartais dans les grandes eaux.
Il s'est chargé d'aller chercher l'autorisation pendant que je faisais ma valise pour partir chez mes parents.
Il m'a dit que ma doctoresse s'en doutais que j'allais craquer, qu'elle l'avait bien vu à ma mine (forcément 3heures de sommeil/nuit), à ma tension (pas fameuse non plus) et surtout au fait que j'avais failli pleurer lorsqu'elle m'avait dit que je ne pourrais pas faire la formation du 21 janvier.
Du coup, Loulou m'a amené chez mes parents vendredi soir et je suis sous cachetons pour au moins 2 semaines pour me reposer.
De son côté, il a décidé de ne plus me parler de ses ennuis, de ses doutes, bref d'arrêter de me stresser.
Ca, malheureusement, il n'y peut rien, je culpabilise à mort de le laisser se débrouiller tout seul.
Je tourne en rond toute la journée ici, même si j'ai tout l'amour du monde avec ma Mamounette.
Cet après-midi, j'ai failli pleurer lorsque l'on est descendu voir la mer toutes les deux.
Je me disais: j'étais tellement heureuse il y a 5 ans, j'avais une maison, un chien et 2 chattes, des amis, un fiancé, des projets de bébé et de mariage, un boulot mal payé mais où j'arrivais encore à m'amuser.
Que me reste-t-il aujourd'hui: un boulot mieux payer où je n'ai aucune reconnaissance, un Ex encore amoureux de moi avec qui j'ai tout gâché, un Loulou qui se dit amoureux mais pour qui je me gâche la vie, des relations et plus l'envie d'avancer...
Elle a bien disparue la korrigane, peut-être était-ce un feu follet finalement dont j'éparpille les cendres.
Rédigé à 10:10 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (6)
Derrière l'oreille droite,au creux du genou gauche, au pied du prunier?
Pudeur, pudique, timorée, coincée, exhibitionniste, complexée...
Pourquoi autant de termes pour définir ce rapport au corps propre à chacun?
Loulou trouve génial que je ne me cache pas pour me déshabiller, que je me promène en sous-vêtements dans la maison si j'en ai besoin, que je ne me planque pas dans la douche s'il entre dans la salle de bain.
Et pourtant tout cela reste du domaine de la sphère privée.
Il semblait atterré, qu'à plus de 30 ans, ma mamounette, mon père ou mon frère me voient les seins nus dans la maison familiale.
Ca ne me viendrait pas à l'idée cependant en présence de mon beau-frère ou d'un tiers.
Si je fais du monokini à la plage, je reste mortifiée lorsque je me fais surprendre par des personnes liées à mon travail.
Question de regard.
J'ai toujours considéré mon corps comme un véhicule, comme une carapace aux regards des autres.
Loulou me dit souvent qu'il n'est pas avec moi pour mon physique et pourtant il fait la tête s'il a l'impression que je m'habille plus pour les autres que pour lui.
Mon corps est finalement sans importance, je me vis essentiellement comme un regard.
Je guette, j'analyse, ces regards sur mon corps, cela ouvre ou pas l'accès à ma personne.
Les regards envieux, les regards agressifs, les regards sales se ferment instantanément la porte de ma vraie personnalité, ils se trouvent mis à distance immédiatement.
Je ne suis moi-même finalement qu'avec ceux qui réussissent à dépasser cette jolie image.
C'est à ce rapport au corps que je vois aujourd'hui qu'il faut que je donne un coup de pied au fond de la piscine.
Aujourd'hui, je l'engonce de gros pulls, de vestes longues et de pantalons.
Il y a 3 ans, même en pleine rupture sentimentale, je mettais en valeur mes jambes, ma poitrine, ma ligne.
Avec mes cheveux longs, on me dit plus féminine et pourtant, je ne me retrouve pas dans ce stéréotype.
Mes cheveux courts s'habillaient de décolletés et de mini-jupes.
Au même titre que je descends au fond de moi-même, condamnant les portes derrière moi, je dresse des barrières de laine, de collants opaques et de gros manteaux pour masquer ma fuite.
Je camoufle, j'emitouffle ce corps qui, seul, ne me donne plus le sentiment de me protéger.
Il me sert de baromètre pourtant encore. De baromètre amoureux.
Lorsque je sens que le regard de mon compagnon me mets mal à l'aise, me répugne, m'agace presque jusqu'à la colère, je sais alors que la relation est morte.
Avec le recul pour l'avoir vécu deux fois, je sais que l'homme en lui_même n'y est pour rien.
Son regard, sa tendresse, sa gourmandise exprimée provoque le rejet, je m'y perçois comme un "morceau de viande".
Leur reprochant de ne pas ME voir alors que justement je ne veux déjà plus me partager avec eux.
Je sais que ma relation actuelle prends fin mais cette fois, je me suis tellement fermée que j'ai du mal à envisager l'après.
A force de vivre au jour le jour, à force de naviguer d'une crise à l'autre, alternant tempête et mer d'(huile, cette relation me laisse vide.
L'impression floue d'avoir perdue à jamais la korrigane d'il y a 3 ans, d'avoir perdue le fil conducteur de ma vie.
Il va falloir me reconstruire sur les miettes, recrée cette confiance en soi perdue, ré-investir différement ce corps qui ne devrait pas être une barrière.
Vite, vite car j'étouffe dans ma carapace.
Histoire à écrire d'une renaissance...
Rédigé à 17:21 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors de ma fameuse soirée avec mon Ex (voir ma note En cachette ) il m'a fait une remarque plutôt fondée: "le pire c'est qu'il t'a eu par la tristesse!"
Oui, car Ex connaît Monzom, d'après lui cela faisait au moins 5 ans qu'il me courait après.
Ce qui, si c'est vrai, n'est pas très joli-joli car à l'époque j'étais encore avec EX.
Enfin bon, tout cela m'a amené à réfléchir sur Eux et sur ce qui m'avait fait basculer dans leurs bras.
Fabrice (chouette je peux citer les noms), c'était sa gentillesse, sa douceur, son côté féminin assumé.
Rigolez pas, dans les années 90, on peut dire que c'était super rare!
Les feux de camps sous les étoiles et les vagues dans ses yeux bleu azur..
Lionel c'était son côté Homme, vous savez père divorcé/un enfant.
Avec lui, j'avais enfin un rôle de Femme à jouer et de belle-mère aussi mais ce n'était pas forcément pour me déplaire à 22 ans.
Dominique (EX) c'était son humour.
J'ai craqué le jour où il m'a fait les dents de la mer à plat ventre sur un pouf marocain.
Avec son 1.90 mètre je vous laisse imaginer.
Lui se souvenait de Crocodile Dundee, nu comme un ver sur le parquet du salon mais c'est une autre histoire.
Loulou Monzom il m'a fait son regard de Droopy un soir au retour de piste avec tout son laïus sur "ma-femme-avec qui-je-reste-pour-les-gosses-même-malheureux".
Et depuis, je vis avec une victime pathologique ayant user tout mon potentiel de Superwoman.
Le quarté dans l'orde: la douceur, la virilité, l'humour, l'attachement.
Je ne pouvais pas me faire le tout dans le même? Non, trop simple, il fallait que je fractionne.
Et vous qu'est ce qui vous a fait basculer dans leurs bras?
Rédigé à 03:44 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (3)
Et tout continu, comme avant.
Mon compagnon est toujours la victime, il faut toujours qu'il souffre plus que les autres...
Mon pied ne désenfle pas.
Je me casse la figure avec mes béquilles
Il va falloir que je convainc mon proprio de faire une déclaration commune à l'assurance.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Rédigé à 00:16 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (0)
Il n'y a pas eu de confrontation finalement.
Mon homme n'a fait aucune réflexion sur ma coiffure.
Il n'en a pas eu le temps.
Cela faisait à peine une demie-heure que
j'étais arrivée quand j'ai réussi à me blesser.
En voulant fermer le portail de chez moi, celui-ci s'est dégondé et
m'est tombé sur les orteils et encore parce que j'ai fait un bond en
arrière.
Pas de dégats sur le vieux portail des années 60 en fer forgé beaucoup moins de chance pour mes orteils.
Comme
d'habitude, j'ai joué les costaudes, à coup de poches de glace et
d'efferalgant mais, à 6h du matin, quand je ne dormais toujours pas et
que je n'arrivais plus à poser le pied par terre...
Il a bien fallut se résoudre à aller aux urgences.
Résultat
des courses, impossible de prendre le boulot aujourd'hui et 8 jours
d'arrêt... minimum si mon pied désenfle correctement car là je suis
passé du 36 au 45 en pointure.
Ca va me laisser le temps de cogiter tout ça et je ne suis pas sûre d'en
avoir vraiment envie.
Je vous raconterais ma fameuse soirée avec Ex aussi mais là je n'arrive
pas à rester longtemps sur le pc car mon pied me lance.
Merci à vous toutes pour vos
commentaires.
Je regrette un peu mon ancien blog où je pouvais vous répondre par commentaires interposés.
Mais, cette semaine, j'aurais le temps de me pencher sur le fonctionnement de celui-ci.
Commentaires déplacés:
tu ne peux pas répondre
aux commentaires ? bon, en tous cas, tu as douloureusement gagné une
semaine de repos...j'espère avoir de tes nouvelles prochainement,
tendres pensées
Rédigé à 23:43 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (0)
En
cachette, je me suis coupé les cheveux ( je ne mettrais pas de photo pour le moment en cas de pistage de vautours).
Mon homme s'en apercevra bien assez tôt, c'est à dire à mon retour vendredi soir.
Je sais déjà que cela va faire un drame.
Il est tellement content que j'ai fait cet effort pour lui de me
laisser pousser les cheveux.
En fait, si cela ne tenait qu'à ma personnalité, je les recouperais très courts.
Mais, car il y a toujours
un mais, pour le moment je ne peux pas.
Mon visage n'est plus le mien, j'ai pris 10 ans en un an; j'ai besoin
de me retrouver, de retrouver la korrigane qui rit, qui danse, qui
avance pour retrouver mon visage.
En cachette, ce soir je vais boire un verre avec mon Ex, parce qu'il me
manque.
Non que je remette en cause la fin de notre histoire mais j'ai besoin
de quelqu'un qui me connaisse sur le bout des doigts, sur le bout du
coeur. Parce que j'ai besoin de déballer et de me rassurer.
De m'entendre dire que non je ne suis pas mauvaise ou égocentrique ou égoïste.
En cachette, j'ai mis une robe cet après-midi pour aller voir mes anciens collègues.
Car je sais que mon homme en ferait une jaunisse, lui qui se plaint tellement que je n'en mets pas pour lui.
En ce moment, je suis en opposition avec tout ce que je sens que cette relation m'impose. Ca coinçe aux entournures.
En cachette, je porte ma vieille bague de fiançaille à la main droite.
Oh, elle est visible de tous.
Mon homme en est bêtement fière, pensant que c'est un moyen pour moi,
de clâmer haut et fort que je ne suis pas un coeur à prendre.
Pour
moi, elle a une toute autre signification. Quand je la regarde, je me
dis que j'ai déjà aimé, que j'en suis capable et que j'ai déjà été aimé.
Que je suis capable d'Amour, de donner et de recevoir. Que je peux en être digne.
J'ai besoin de me retrouver, sur les traces de la korrigane
perdue...
Commentaires déplacés:
Je
te le souhaite de tout coeur de te retrouver. Tu es jeune la vie est
encore devant toi. Ne te laisse pas enfermer, nier, etc... Courage.
Bisous
Plein de courage à toi....surtout ne te laisse pas abattre, et parle,
dis, tout ce que tu as sur le coeur....Bises de tendresse
Rédigé à 23:32 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (0)
Oui juste ça, merci de m'avoir suivie, merci d'avoir fait cet effort.
Rien que pour vous en bonne gourmande, je dédie ce merci à Hélianne ma beurre salé, Morgane la fée ma
force d'y croire, Symphonie2 ma confidente d'insomnie, Moutarde girl ma dijonnaise tsunamiste.
Commentaires importés:
un petit clin d'oeil sur ces insomnies partagées ;-))
plein de bises
Rédigé à 23:01 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0)
Voilà ce que
j'ai appris de mon ancien blog.
Pas le droit au doute, pas le droit aux soucis, pas le droit à la tristesse ni à la colère.
Sauf si on l'étale en place publique, si on s'arrache les joues en se
couvrant la tête de cendres et en hurlant des lamentations à la lune.
En clair, les mots qui m'ont été appliqués sont : instable, dissimulatrice,
double personnalité.
Et certains de se repaître de mes sourires, que je tiens vaille que vaille, en s'étant délecter la veille de mes états d'âme.
L'on me reproche finalement de donner au boulot une image
lisse, d'aller toujours bien, de ne pas étaler mes soucis ou mes préoccupations à la machine à café.
Oui, je refuse de laver mon linge sale en public, je laisse mes préoccupations à la maison.
Mais oui mais le blog me répondrez-vous!
Ben oui, le blog où je n'ai jamais laissé assez longtemps ma photo
(croyais-je), ou j'utilisais des pseudos, où je pensais que personne ne
ferais le rapprochement avec mon je-vais-bien-tout-va-bien quotidien.
Et puis, avec qui devrais-je partager cela sur mon lieu de
travail?
Mes collègues ne sont pas mes amis, mes collaborateurs sont mes subordonnés...
Faire confiance? Comment faire confiance? Je veux bien être naïve mais pas à ce point.
C'est ce qui me revient dans la figure aujourd'hui finalement, à trop
vouloir masquer mes failles, elles sont pointées du doigt et font les
choux gras des mauvais esprits.
Je suis toujours en colère, cela va durer un petit moment.
Surtout qu'elle montait au fur et à mesure que je passais mes notes en mode brouillon.
Mais cela m'a aussi permis de faire un constat.
J'ai vu le chemin parcouru, j'ai vu les amitiés tissées, j'ai vu la
lumière dans certains textes, j'ai vu le tourbillon aussi qui
m'entraîne toujours plus bas.
J'espère que cette colère me permettra de faire changer les choses, de faire changer ma vie, de fuir enfin les
éléments toxiques qui font que je survis d'heure en heure au lieu de vivre.
Commentaires importés:
Rédigé à 22:52 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (0)
Je déteste commencé l'année ainsi: en colère.
Je bout intérieurement et ça c'est pas bon, envie de shooter tout ce qui bouge et de mordre le premier mal-luné.
Alors:
Je commence par m'alléger comme je me le suis promis.
Un tour chez Géraldine mon esthéticienne pour un conseil coupe, c'est celle qui connait le mieux mon visage.
Un passage éclair chez la coiffeuse et 15 bons centimètres en moins na!
Ca n'enlève pas les soucis mais qu'est ce que ça fait du bien une nouvelle tête!
Commentaires importés:
Rédigé à 21:14 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour 2008 je veux:
Alléger mes épaules, ma tête et mon coeur
Réussir
à secouer le manteau de tristesse qui m'est tombé dessus
Réussir à nouveau à ouvrir les bras au lieu de me protéger avec eux.
Commentaires importés:
Je te souhaite un bon nouveau départ, loin de tous ces vautours qui se repaissent du malheur des autres!
Je pense à toi.
(Et je n'habite pas très loin...)
Rédigé à 21:07 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (0)
J'avais juré que je ne me censurerais pas et bien tant pis.
Puisque certains petits malins se permettent de venir m'espionner.
Puisque certains petits mal baisés profitent de cet espace pour venir espionner ma vie amoureuse.
Puisque certains petits sans
couille viennent se délecter de ma vie en m'offrant tous les jours
leurs sourires d'hypocrites à l'heure du café, des serrages de main et des bonjour/bonsoir.
Puisque je n'ai que mépris pour ceux qui n'ont rien de plus intéressant dans leurs petites vies minables que d'aller juger leurs voisins.
Cet espace va s'alléger.
C'est d'ailleurs déjà fait puisque j'ai supprimé toutes les notes personnelles, masqué les catégories et les commentaires.
Je déménage.
Pas sur Psycho, ce serait trop simples bande de crétins asservis au voyeurisme!
Je transmettrais ma nouvelle adresse à ceux qui m'ont laissé des commentaires et qui disposent d'un blog, un vrai.
En aucune façon, aux anonymes qui viennent reluquer mes dessous pour mieux en faire l'étalage.
Hasta la vista et n'en doutez pas, tout vient à point à qui sait attendre.
Moi aussi je peux être tordue quand je le souhaite.
Surveillez bien vos arrières, vous ne me verrez pas arriver, moi la douce et si fofolle Yingyang.
Rédigé à 20:03 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Parfois quand je chute encore, je me raccroche à mon collier d'étoiles.
Ce matin, j'y ai ajouté une perle, une gouttelette de sourire, une bulle de douceur, un moment hors du temps, une aube de tendresse.
On ne m'a pas serré dans de grand bras (;-) Serpico) et je n'ai broyé personne dans les miens; juste une discussion à coeur ouvert, à âme ouverte avec un ami proche. Un cocon de douceur, la lueur des bougies, l'odeur du café, la torpeur de la nuit finissante, le murmure des mots.
Une perle de plus à mon collier de souvenirs lumineux, ceux auxquels je me raccroche parfois en me disant que la vie n'est pas si moche, que j'ai vécu des moments comme ceux là. Ces perles que j'égrène tel un chapelet quand il me devient nécessaire de rentrer dans ma bulle, de me retrouver, de digérer parfois les éléments mortifères de la vie.
Le levée de soleil à la plage après la mort du dernier tison du feu de camp, la douceur d'une main sur mon épaule juste assez légère pour dire je suis là, le fou-rire incontrôlable des bêtises d'ados trentenaires, l'accord de la musique et du corps, l'instant de grâce du premier câlin du matin de mes chats...
Se découvrir aussi transparente dans les mots d'un autre, prendre peur puis lâcher prise lorsque l'on découvre que finalement la sensibilité à fleur de peau se porte inconsciemment comme une bannière.
Les larmes de remerciements, d'amour qui vous viennent aux yeux lorsque l'autre avoue vous ressentir "cristalline", fragile, trop humaine, provocant chez les autres un instinct de protection ou de destruction.
Et puis donner aussi, vouloir le meilleur de la vie pour cet ami, de tout mon coeur. Vouloir lui épargner toute douleur, tout chagrin, étendre mes ailes au-dessus de lui pour faire que sa vie soit douce, qu'il ait le bonheur d'aimer et d'être aimé, qu'il vive son désir (pour les hommes) en toute quiétude avec toute la tendresse et la passion d'une belle histoire.
Se sentir renaître, un matin couvert de rosée, révélée, sans fard, sans enjeu, juste sans artifice, sans protection, baisser la garde pour se découvrir.
Assumer l'amour des autres, des Hommes, assumer cette naïveté forcenée qui fait chercher le petit éclat de lumière en chacun occultant volontairement le côté sombre.
Etiré le collier à l'infini pour se protéger des orages, pour laisser les tempêtes s'écouler sur soi comme un parapluie de rires sous un ciel gris. Puiser dans cette source de chaleur pour réchauffer le coeur endolori lorsque celui-ci tremble de peur, de froid.
Juste une étoile de plus sur mon collier, une petite perle de douceur dans mon coeur...
Rédigé à 16:06 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Rédigé à 01:28 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Rédigé à 10:18 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Des petites boîtes sur les côteaux, des petites boîtes de pacotille
Et ils jouent tous au golf et boivent des martinis dry,
Et les garçons travaillent et se marient et élèvent une famille. Dans les boîtes de pacotille, ils ont tous l’air pareils.
J'adore cette chanson dont je vous joint la traduction, ceci sans apologie aucune.
Des petites boîtes sur les côteaux, des petites boîtes toutes pareilles
Il y en a une verte et une rose et une bleue et une jaune,
Et elles sont toutes de pacotille et elles ont toutes l’air pareilles.
Et les gens dans les maisons sont tous allés à l’université,
Et ils ont été mis dans des boîtes et ils en sont tous sortis pareils.
Et il y a des médecins et il y a des avocats, et des cadres supérieurs,
Et ils sont tous de pacotille et ils ont tous l’air pareils.
Et ils ont tous de beaux enfants et leurs enfants vont à l’école
Et les enfants vont en camp de vacances et puis à l’université
Et ils sont mis dans des boîtes et ils en sortent tous pareils.
Et Dieu sait que je hais les boîtes, je hais la classification des gens, je hais la classification des genres.
Cette manie de se rassurer en collant des étiquettes pour éviter de dépasser les armures, de découvrir l'Autre.
Pourtant, en ce moment, qu'est ce que j'aimerais faire de ma vie une publicité géante pour Tupperwear.
Classer, étiquetter, ranger.
Enfouir au fond d'un placard ce qui me déplait: la lâcheté, le pessimisme, la tristesse, la colère, la déception, la peur.
Mettre sur des étagères en plein soleil, en pleine lumière, les plus
belles, celles qui me parlent encore: l'amour, la tendresse, la
curiosité, l'optimisme, la joie de vivre, la douceur du quotidien, le
partage.
Mais, pour ces boîtes là, je commence à manquer d'ingrédients, et pourtant elles sont grandes ces boîtes.
Il fut un temps où je n'en voyait pas le fond, où leurs jolies couleurs faisaient de ma vie un arc-en-ciel.
Je sais que le brouillard ne suffit pas à l'arc-en-ciel, mais faut-il vraiment passer par la pluie pour voir renaître les couleurs?
Rédigé à 08:47 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Faut croire qu'il a le boogie dans le sang!
Rédigé à 10:21 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé à 06:40 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
J'ai les foies, j''ai les Foix, j'ai les fois, j''ai pas la foi.
J'ai eu mon planning de janvier.
Je savais qu'une formation management était prévue mais là c'est la cata.
Déjà, je fais 2 semaines de nuit et rien que ça c'est un drame.
Mon "cherzétendre" va encore psychoter sur le fait que mon boss essaye de nous séparer car lui travaille de jour.
En plus, on n'a pas les même jours de congé de tout le mois: moi jeudi/vendredi, lui samedi/dimanche.
Et comble du malheur, je pars en formation après que l'on ne se soit qu'aperçu pendant 15 jours.
Une formation de 2 jours, hors du département.
Ce qui signifie ne pas dormir chez moi, mais certainement pas à la belle étoile.
En plus avec Boss, que mon homme ne peut pas voir en peinture et avec mon collègue charmeur, avec qui je m'entends super bien.
Nan, je vais pas dormir avec eux! A moins que ce soit une secte tantrique ou une connerie du genre et alors je me sauve en courant!
En clair ça va clasher!
Mon homme est persuadé que mon boss court après moi et qu'il essaye de
me faire du charme (peut toujours se lever tôt) et puis, de toute
façon, il est persuadé que tous les hommes me courent après.
Si, au moins, ma nouvelle collègue avait fait partie du même groupe que
moi ... et encore je ne suis pas sûre que cela suffirait à le rassurer.
Du coup, j'en suis malade, rien qu'à l'idée de lui annoncer ma formation.
Surtout que c'est un stage de découverte de soi et d'application de techniques de management.
Bref,
un truc super obscur sur lequel Boss ne veut rien nous dire, ni où ça
se passe, ni comment, ni même si on doit apporter un maillot de bain...
ça c'est l'idée hilarante de Stéph mon collègue-binôme.
Gloups, s'il faut 1 maillot de bain, il va vraiment péter une durite!
Alors, j'en fait quoi maintenant de l'info?
1) Je planque le planning jusqu'à la dernière minute.
Mais il va forcément trouver ça louche!
2) Je lui dis que j'ai 1 formation mais je ne précise pas?
Oui, mais quand il va me voir faire mon sac, ça va être le drame! Surtout s'il y a piscine au programme!
3) Je le saoule ou je l'hypnotise et je lui en parle dans son état semi-conscient?
Oui mais il y a bien un moment où il va être lucide.
4) Je lui en parle le plus tôt possible pour qu'il se fasse à l'idée?
Mauvaise pioche, il va avoir 1 mois pour ruminer et amplifier.
5) Je me porte malade le jour de la formation?
Boss me tue sur place et le problème est réglé!
Sauf que moi, j'ai quand même envie de la faire, cette super-formation-que-tout-le -monde-il-l'aura-fait-sauf-moi sniffff!
6) Je refile les infos petit à petit (le thème, la date, l'hébergement, les participants...)?
Il va sentir le traquenard et ça ne fera qu'augmenter graduellement son stress.
7) J'essaye de lui en parler d'adulte à adulte?
Si c'était possible je serais pas avec le trouillomètre à zéro.
Hannnnn c'est quoi la solution?
Rédigé à 06:13 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Lu dans le Psycho de ce mois-çi, il fallait répondre à 3 questions pour
savoir ce qu'il y a derrière le "je t'aime " prononcé chaque jour:
1) Aimeriez-vous avoir cette personne comme amie?
C'est
à dire auriez-vous avec elle une relation riche et féconde si vous ne
faisiez pas l'amour et si vous ne projettiez pas d'avoir un enfant?
Ma réponse est oui puisque nous étions amis avant d'être... plus.
2) Respectez-vous cette personne en tant que personne (dans ses choix, sa manière d'être, ses valeurs)?
C'est à dire dans sa relation au monde et aux autres?
Ma
réponse est non, nous n'avons pas les mêmes opinions politiques
(diamétralement opposées même), pas la même manière de voir l'éducation
des enfants, pas la même notion de l'amour, pas la même notion du
quotidien, pas les mêmes rêves.. j'arrête là ça me file le tournis. Et
pourtant j'accepte ses discours, gardant mes opinions pour moi car il
les tourne immédiatement en ridicule.
3) Etes-vous prête à accepter que certains défauts ne changent jamais?
C'est à dire les défauts qui vous irritent au quotidien et qui continueront presque surement de gripper la machine du couple?
Ma réponse est non.
Je
ne supporte pas son racisme, je ne supporte pas sa manière d'être tout
le temps à parler de sexe, je ne supporte pas sa manière d'être en
demande toujours plus malade, plus fatigué, plus malheureux que les
autres...
Depuis une semaine à chaque
fois qu'il me blesse en parole ou qu'il joue son petit jeu, je fais le
rapprochement: est-ce que je peux encore supporter ça 10 ans en sachant
que cela ira en empirant?
Il a fait l'effort d'"aller voir quelqu'un" comme on dit pour arrêter la spirale c'est une super preuve d'amour selon lui.
Amour de lui-même peut-être...
Les changements ont été perceptibles les 3 premières semaines mais tout repart en arrière.
L'autre soir nous avons vraiment eu une grosse dispute, c'est ce qu'il
voulait, me pousser à bout, me mettre en colère car c'est ce que
j'évite à tout prix: la colère.
C'est ce qu'il cherche, que ce soit moi qui prenne la décision à sa
place, que ce soit moi qui le renvoie dans les bras de son Ex, que JE
sois la cause de son malheur.
Sauf qu'il est bien assez grand pour se rendre malheureux tout seul!
Je lui ai craché mes 4 vérités à la figure mais cela ne m'a pas apaiser car s'il a entendu il n'a pas écouter.
Et pourtant, je veux lui donner une dernière chance...
Rédigé à 16:33 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 06:42 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Mais je ne l'ai pas pour très longtemps, le numérique de Mamouschka, alors je me lâche!
Si j'en avais les moyens, je m'en offrirais bien un. Mais je me connais, perfectionniste, je n'arriverais pas à me contenter d'un numérique de débutant après avoir tâter les possibilités de celui de mes parents... enfin ce n'est pas le propos.
Donc, en avant première, et pour suivre Hélianne et sa peluche , voici mes 2 merveilleuses ronronneuses.
Rédigé à 06:02 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
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