Elle s'appelait Hooligan, née sous mes yeux le 9 mai 2000 à 2h56.
Cela faisait 24 heures que je m'inquiétais, jamais elle ne s'éloignait de la maison où nous avions aménager il y a 2 mois 1/2.
Sa mère Papillon avait passée la soirée à l'appeler sur le bord de la fenêtre et moi aussi, m'inquiétant du vent et de la pluie qui redoublaient dehors.
J'ai appelé mon collègue à 2h30, réveillée en sursaut par le bruit de la tempête et un cauchemard.
Il est passé après le boulot prendre vite fait un café avant de rentrer. Nous avons parlé de Loolie, de mes inquiétudes, il a tenté de me rassurer.
J'ai entendu sa voiture partir, 3h07 au réveil, je l'ai entendu revenir, sonné. Il avait un regard, un regard... j'ai compris. Je ne sais pas si je me suis assise ou si mes genoux ont juste lâchés sous moi. Il a pris un sac poubelle dans son coffre et est reparti sous la pluie. Il est 3h10, le monde s'est arrêté.
Elle était là, ma Loulinette, à 10 mètres de la maison, dans le caniveau, déjà recouverte partiellement par les feuilles mortes. Elle voulait juste rentrer à la maison.
Il n'a pas voulu que je la vois. Il a appelé ma mère parce que mes larmes le paniquaient. Il m'a fallut la convaincre de ne pas prendre la route à plus de 3h du matin en pleine tempête, lui promettre de prendre un somnifère.
Mon collègue a amené ma Biboune, ma Louloute, ma Loulinette avec lui pour l'enterrer dans un bois avec du poivre et des fleurs. Il n'a pas voulu me la laisser, il voulait être sûr que je ne regarderais pas dans le sac, il a juste dit que ce n'était plus un chat, que ce n'était plus Mon chat.
Et pourtant, je l'attends, tous les soirs, je tourne la tête vers la fenêtre du salon, m'attendant à voir sa petite tête derrière le carreau, à l'entendre gratter pour que je lui ouvre.
Tous les soirs, j'appréhende de rentrer parce que je sais qu'elle ne sera pas derrière la porte à m'accueillir de son miaou et à venir se frotter contre mes jambes. Qu'elle ne sautera pas sur mes genoux pour un calin devant l'ordinateur.
J'ai mal et j'ai pas envie d'être gaie, elle me manque. Papillon n'arrête pas de venir miauler à mes pieds avec un regard interrogatif et elle continue d'appeler à la fenêtre même si je lui ais dit, même si je nous ais dit que Loolie ne reviendra plus.
Je sais que certains ne comprendront pas alors je n'en parle pas, j'avais besoin de pouvoir enfin pleurer devant ces photos, besoin de le dire ici, c'est tout.
Là où je suis sûre que ma fragilité ne sera pas exploitée. Je suis la fille qui avait 2 chats...
Rédigé à 01:36 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
A la lecture de Paulita, j'en ai attrappée une fringale de poudre framboise.
Et bien figurez-vous, que même sur mon site d'enchère préféré, on trouve plein de jolis bonbons à croquer. Allier sexe et gourmandise (mon grand pêché) promet de fameuses soirées.
Etant une fervente adepte du massage et initiée par un maître en la matière, je dispose déjà d'une jolie collection d'huiles comestibles. J'avoue même, les soirs de grande solitude...
en avoir humé les odeurs afin de retrouver les souvenirs fugaces de quelques calins suranés.
Mais je n'avais jamais mesuré l'étendue des possibilités offertes aujourd'hui à qui veut "caraméliser" son corps ou celui de son partenaire.
Des sous-vêtements en bonbons classique qui range au rang du démodé le sein nu sous chemisier.
Au string pour homme. Celui qui débarque chez moi avec celui au blason coeur aura le droit à un fameux fou-rire
Des menottes comme les colliers de mon enfance et très pratique certainement en cas d'oubli de décrochage des montants du lit.
Des jarretières certainement faites pour bas invisibles sinon je n'imagine pas les dégats sur les bas en soie et encore moins la gêne lorsque vous prenez le risque d'en perdre une dans la rue!
De quoi faire de jolis dessins corporels au chocolat. Moi qui suis une fana du tatouage, l'idée de me faire inscrire sur le corps de tendres messages et effacer de baisers, ça me rends très chocol-à-table.
On peut même prendre un calin-apéro avec les lubrifiants aromatisés, sans la gueule de bois mais certainement avec ivresse.
Je sens que je vais me gâter pour Noël cette année. Mais en attendant que le Père Noël dépose au creux de mon lit un joli homme à croquer, vais me faire un petit sucre d'orge...
Rédigé à 17:13 dans Rouge passion | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Suite à la note de Lib et pour rejoindre le club de Passage.
Le parfum du fantasme, le parfum du souvenir et si cela n'avait été qu'un rêve...
Idiote! Idiote et fébrile, voilà ce que je suis! Je sais, je sens la tension qui monte en moi, j'ai 15 ans d'un seul coup, les yeux fièvreux, les mains moites, le coeur à la chamade.
Ce n'est qu'un verre, ce n'est qu'un verre, ce n'est qu'un verre.... peut-être, en le répétant arriverais-je à me persuader? Non, je ne suis pas troublée par ce grand brun que je vais retrouver dans quelques minutes. Non, je ne me suis pas fait la peau douce, le cheveux soyeux et le regard charbonneux pour LUI. Non, c'est juste pour moi n'est ce pas?
Je suis grande, je suis forte, je ne me laisserais pas embarquer dans quoique ce soit avec ce joli marin. C'est juste un verre, c'est juste un verre, c'est juste un verre... Alors pourquoi est-ce que je me fais plaisir en sortant toutes les dentelles et les voiles du tiroir?
Pourquoi suis-je en train de me demander ce qui pourrait lui plaire alors que ce n'est qu'un ami! N'est ce pas? Bas ou collant? Mini-jupe ou décolleté? Collier rouge ou perles? Rouge à lèvres ou encore mascara? Noir, blanc, rouge, rose? String, shorty.... ou rien?
Tuuut, tuuut, tuut! La sonnerie du portable, je claudique jusqu'à lui, jusqu'à LUI.
Il est là dans 10 minutes, il s'est perdu et moi aussi je suis perdue! Je saute dans mon tailleur de la veille, tant pis: jupe au genoux ultra moulante et fendue de chaque côté sur les cuisses, petit chemisier noir seconde peau au décolleté coeur et veste noire que je pose sur le canapé. Vite, vite, je suis pieds nus et déjà IL sonne.
Tant pis j'ouvre! Et me fige! Il est superbe, comme d'habitude mon Corto. Petit jean moulant (je sais d'avance que je vais mater ses fesses dès la porte fermée), chemise blanche impeccable et légèrement entre-ouverte, chaussures de ville noires cirées et barbe de 3 jours, on est en escale ou on ne l'est pas...
L'air est lourd, je sens son parfum déjà alors que nous nous observons, moi mes chaussures à la main et lui un bouquet dans les siennes.
Il se penche, frôle ma joue de sa barbe douce et je m'immerge dans son odeur d'homme. C'est l'odeur que j'aimerais trouver le matin dans mes draps, dans mes bras, dans ma salle de bain, celle qui dit "attention il y a un mâle à l'horizon".
"Tu sens drôlement bon" me dit-il. Et là je bafouille bien sûr lamentablement "c'est gentil merci", je ne me souviens même plus à cet instant si j'ai mis du parfum... ou pas.
Il entre dans la cuisine et je ne peux m'empêcher de suivre ses fesses du regard. Ca roule et tangue sous le jean, il n'y a qu'à tendre la main.... respire, respire, tu te souviens ce n'est qu'un ami.
"Tu t'es perdu?" zut ça il me l'a déjà dit.
"Tu sais depuis Tahiti..." c'était il y a 6 mois ça; lorsque j'étais encore en colocation avec Ex.
"J'aime beaucoup ton changement de déco", il évolue dans la cuisine, passe le sas, pénètre dans le salon et se retourne. "J'aime aussi beaucoup tes chaussures" Rhaaaa, ce sourire! Il découvre de petites dents de loup et moi je me découvre avec encore les chaussures à la main!
Idiote, idiote, idiote! "Je suis presque prête, j'en ai pour 2 minutes, tu veux un café en attendant?"
Idiote, idiote, idiote, il est 20h et tu lui proposes un café.
"Si tu veux...enfin si tu as le temps, ma soirée est à toi" et ce petit sourire à nouveau qui me chavire. Je dois être rouge comme une écrevisse, je sens que j'ai les oreilles en feu et les jambes en guimauve. Je me sauve, les talons rouge à la main que j'enfile à la hâte.
Tasses, cuillères, café soluble, bouilloire. Je relève la tête, "tu veux du sucre?"
Il est là, dans mon dos, je sens son souffle dans mon cou. Il pose sa main sur la mienne tendue vers la boîte à sucre. "Sans sucre pour moi" susurre-t-il à mon oreille. Je reste figée, le coeur à 100 à l'heure. Son bras enrobe ma taille, ses lèvres se posent sur ma nuque, il me tourne doucement vers lui, "veux-tu être mon sucre?" me demande-t-il tendrement avec ses grands yeux bruns aux cils si longs, son regard chaud et vibrant planté dans le mien.
Ses lèvres sont douces, tendres, expertes et calines sur les miennes. Je sens mes mains qui se nouent à son cou, les siennes viennent de trouver mes hanches. Elles glissent autonomes alors que je perd pied.
Sa main passe puis s'arrête sur mon sein dont je sens le mamelon pointer sous l'étoffe, il le caresse du plat de la main. Je ne suis plus que ce petit morceau de chair qu'il vient de découvrir et qu'il fait rouler sous ses doigts. Ses lèvres ont quittées les miennes, je les sens qui descendent le long de mon cou, tandis que sa main libre remonte sous ma jupe.
Je caresse sa nuque, passe les mains sous sa chemise, effleure ses épaules et ses lèvres qui descendent toujours plus bas.Je sens la table dans mon dos qui me scie les reins et son corps qui descend toujours le long du mien.
Ses mains sur mes cuisses, mes doigts dans ses cheveux bouclés, ses lèvres qui remontent de mon genou comme autant de papillons à la lisière de ma jarretière tandis que ses doigts se sont glissés dans les attaches de mon string. Il tire enfin sur les rubans, dénouant ainsi ce fragile assemblage.
Je ne suis plus qu'un fruit ouvert sous ses baisers, un abricot lisse et tendre qu'il dévore doucement tandis que de ma gorge s'échappe un ronronnement amplifié par mes yeux fermés.
Il remonte enfin, le regard fièvreux et prends ma bouche comme l'on reprends sa respiration. Mes doigts courts sur les boutons de sa chemise, caressent son torse, son ventre si dur, trouvent enfin son ceinturon que je dégraffe à la sauvage, en urgence.
Je suis nue, la jupe à la taille habillée de mes bas, mon chemisier de soie noire n'est plus qu'un souvenir à terre. Il me renverse d'une main sur la table tandis que l'autre soulève mes reins et il me pose ainsi en équilibre face à lui. Sa langue reprends son escapade de ma bouche à mes seins, à mon ventre, à mes hanches qu'il mordille avant de replonger au coeur de ma fleur. Sa tête roule sous mes mains tandis que les siennes s'arriment à mes hanches, j'aperçois au loin mes talons hauts posés sur ses épaules.
Il se redresse enfin et je sens son désir venir saluer le mien. Il est en moi, il est à moi, nous sommes Un. Ses hanches bougent au rythme des miennes tandis qu'il cherche au fond de mes yeux de quoi se raccrocher à la réalité. Il n'y a plus de réalité, juste Lui en moi, cette impression de plénitude, ce désir, ce plaisir qu'il accentue encore en mordillant mon cou. Je sens son sexe buté au fond de mon ventre tandis que ces mains soulèvent mes fesses pour me ficher encore plus étroitement à lui.
Je suis... je suis... je ne suis plus rien, je ne suis que cette vague qui m'emporte, que ce râle qui émane de ma gorge tandis que ma tête se renverse en arrière pour hurler mon plaisir, que mon corps qui s'ouvre à lui, ses mains qui se crispent sur mes hanches tandis que je le sens vibrer en moi à l'unisson.
Sa bouche cherche la mienne tandis que ses bras s'enroulent autour de mon corps.
Il pose sa tête sur mon épaule, dans mon cou et me serre ainsi contre lui comme on s'accroche à une bouée de sauvetage. Je découvre ses yeux perdus d'enfant oublié.
"Merci", voilà ce qu'il murmure à mon oreille lorsqu'il me redresse tout contre lui pour m'assoire à nouveau sur le bord de la table.
Il se penche, attrappe à terre mon chemisier et le fait glisser sur mes épaules, il redescend ma jupe, caressant au passage la lisière de mon bas d'un doigt songueur.
Il ramasse son bouquet ayant roulé à terre depuis la table et le pose près de moi avec mon string noir. Tableau de pétales et de voile presque absurde. Me prends une dernière fois dans ses bras, instant de douceur.
"Je t'emmène danser" dit-il reboutonnant sa chemise, bouclant son ceinturon.
Je recevrais plus tard, bien plus tard dans la nuit ce texto: "Pour de tels moments avec toi, je ne serais jamais surbooké. Merci pour ta douceur et ton intensité, ça me réconcilie avec le plaisir. Fais de beaux rêves"
Peut-on fantasmer un texto?
Rédigé à 05:13 dans Rouge passion | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Pour rebondir à la suite d'une fée, drôle de coïncidence pour une korrigane. S'immiscer ainsi parmi les rêves, les espoirs, les peurs...
Une chose qui me réconforte: le calinou de mes chattes
Une chose que j'écoute en ce moment: Susheela Raman, un cadeau détente
Une chose qui m'inquiète: la mysoginie apparente de mon nouveau supérieur (vraie ou fausse à voir...)
Une chose qui me manque: la sérenité, ça je n'ai plus en magasin et ça devient flippant cette sensation de déséquilibre
Une chose qui me fait rire: les mimiques de la plus grande de mes nièces. Comment voulez-vous ne pas craquer?
Une chose qui me désole: l'impression d'être engluée dans une demie vie.
Une chose qui m'apaise: me plonger dans un livre, m'échapper. En bonne korrigane, je devrais préférer danser autour des menhirs mais cela fait bien longtemps que j'oublie de danser
Rédigé à 12:54 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Pour vous donner envie de lire "Pourquoi les hommes mentent et les femmes pleurent", ce livre m'a fait sourire, il m'a fait rire aux larmes, il m'a permis d'apprendre et presque de comprendre comment nos différences influent sur les rapports entre hommes et femmes.
Cette historiette est tiré du chapitre: "Pourquoi les hommes persistent-ils à laisser la lunette des toilettes relevée?"
Interrogation hautement philosophique n'est-ce pas? Que la première qui n'a jamais râler après ce "détail qui tue" me jette le premier tome! lol!
Ainsi:
Quand Dieu eut fini de créer l'univers, il s'aperçut qu'il avait laissé deux choses à répartir entre Adam et Eve.
L'une d'elles, expliqua-t-il, était un organe qui permettrait à son propriétaire d'uriner debout.
Adam, enthousiasmé, supplia le Seigneur de lui accorder ce merveilleux présent.
Eve sourit gracieusement et répondit à Dieu que si Adam désirait cet appendice miraculeux, il fallait le lui donner.
Le seigneur accorda donc à Adam ce qu'il demandait. Adam se dépêcha d'aller uriner contre un arbre.
Puis Dieu se tourna vers Eve: "Et maintenant voici l'autre chose, fit-il. Elle te revient, de toute évidence.
-Merci, répliqua Eve. Qu'est ce que c'est?
Dieu répondit avec un large sourire:
Cela mérite réflexion...non?
Rédigé à 01:04 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Rédigé à 18:40 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Idiot! J'associe cette chanson aux photos de Tanzanie de mes amis.
Association de la noirceur des propos et de la luminosité des paysages.
Tandis qu'au confins du néant
De concert, hurlent au mitan
Nuées de bossus soi-disant
Buvons aux maures et aux gisants
Au loin le râle des damnés
Monte comme funiculaire
L'ami les rameaux ont fané
Buvons au bal des chimères
Vienne la pluie, l'ami Tombe la grêle
Je plie mais jamais ne m'oublie
A l'heure où sous l'écorce
Faillit la Force (c-cling baby)
Le voici, le voilà
Mon avis
La voilà ma philosophie A l'heure où sous l'écorce
Faillit la Force (c-cling baby)
Fils de Cham L'empire comme frappé de stupeur
Ne sait que faire de tant d'émois
Acte 2 : L'ère de la terreur
Ou le temps du chacun chez soi Ouvert le bal des damnés
Tickets en vente sur ton palier
"Fils de Cham chantent misère
Et autres contes de la lisière"
Vienne la pluie, l'ami
Tombe la grêle
Je plie mais jamais ne m'oublie
A l'heure où sous l'écorce
Faillit la Force (c-cling baby)
Le voici, le voilà
Mon avis
La voilà ma philosophie
A l'heure où sous l'écorce
Faillit la Force (c-cling baby) Fils de Cham
Il ne s'agit pas messieurs
D'occire ou piller à tout va Changer le monde
S'il se peut
L'adoucir
A défaut d'en être la lie...
Vienne la pluie, l'ami
Tombe la grêle
Je plie mais jamais ne m'oublie
A l'heure où sous l'écorce
Faillit la Force (c-cling baby)
Le voici, le voilà
Mon avis
La voilà ma philosophie A l'heure où sous l'écorce
Faillit la Force (c-cling baby)
Fils de Cham
La sauvagerie et l'aridité se trouvent plus souvent chez l'Homme que dans la nature finalement...
J'ai l'impression parfois que ma vie est un vrai safari. Un safari où j'aurais oublié chapeau de brousse et jumelles, un safari où je serais plus proie que chasseur.
faust a dit :
holala! sors tes griffes ma belle ! redeviens fulgurante rousse !le blond ne te convient pas... cours chez le coiffeur, retrouve la puissance de nos ancêtres celtes ... Tu ne seras plus proie mais chasseresse... Et puis, il n'est pas loin le " prince " pas éternellement charmant, mais pas "malade", lève le bout de ton joli nez ;-) Gros calinsbras.
Rédigé à 18:13 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Y en a marre!!!! Marre, marre, marre!
Pourquoi c'est toujours pour moi?
C'est pas possible!
Depuis 3 jours, je m'occupe de la salle de Jeux, depuis 2 jours un charmant jeune homme me fait de l'oeil!
Comme dit ma collègue caissière "c'est plus une touche là, il a sorti le harpon!!"
Et compliment sur la coiffure et "ça faisait longtemps que je ne vous avais vu", "toujours classe comme d'habitude"...
Ca change du gros naze de buraliste qui m'a demandé si avec mon T-shirt léopard j'exprimais mon côté féline.. il y a des coups de griffe qui se perdent, je vous jure.
Et coup d'oeil apuyé, petit sourire, clin d'oeil derrière les lunettes lorsqu'il a du jeu, remerciement quand je lui offre un verre (et oh, ça fait parti du boulot c'est pas de la drague!!!)...
En plus, ce soir il fêtait ses 35 ans, information recueillie par l'accueil, puisque une fois de plus ça fait marrer tout le monde que j'ai un client aux basques!
Pour une fois, j'ai de la chance! D'habitude, je me fais invariablement draguer par les hommes bourrés, les psychopathes voir même les lesbiennes!
Pour une fois, c'est un homme NORMAL, plutôt mignon avec de la prestance...
Et ben non! Que nenni! J'ai appris en fin de soirée qu'il est évité par tout le personnel féminin (comment ça se fait que je ne suis pas au courant? Je suis pas asexuée quand même!).
Car selon leurs dires, c'est un pervers!!!!! Vous savez celui qui drague tout ce qui bouge, qui mate dans les décolletés, qui vous harcèle de coups de téléphone et d'invitations, un vrai gros lourd sous des allures de garçon bien élevé!
M'étonnes pas qu'ils soient tous mort de rire, je ne déroge pas à mes habitudes! Un branque de plus à mon palmarès de conquêtes virtuelles!
Mais bondiou, qu'est ce qui peut bien les attirer chez moi pour que je récupère tous les bargeots du coin dans mes filets?!
Mon collègue me dit que c'est mon côté "accessible" tendance Saint-Bernard! En clair, ils sentent que je vais pas les jeter méchament alors ils tentent leur chance. Et de rajouter "c'est le jeu ma pôv Lucette, il en faut pour tout le monde!"
Et ben flûte! Si c'est ça je vais devenir une garce! Marre de servir de crash-test pour naze en goguette!
Marre de croire qu'homme et femme peuvent être sur la même longueur d'ondes! A bas la naïveté!
Rédigé à 10:47 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Heureuse que ma note égoïste vous ait fait sourire Passage, Mélancolie et Léna.
Pourtant, tous les passages sont en V.O! Et woui, on cause comme ça par chez mouéé!
J'essaye aussi d'en sourire, car j'adore mes deux nièces, mais c'est la manoeuvre que je trouve un peu gonflée! Comme l'impression de m'être fait salement manipulée, piègée sur ce coup là!
Maline, la frangine, elle sait que j'adore les enfants et que je tomberais forcément amoureuse de mes petits neveux et nièces!
Je sais bien que si je me retrouve au pied du mur, ou plutôt de la double-poussette, je n'aurais pas le coeur de les envoyer à la DASS.
Mais même s'il ne faut pas penser au pire, je trouve leur vision de MA vie et de MON avenir un peu époustouflante!
Je déteste leur manière de me juger, de juger mon quotidien, de juger de ce qui serait bon pour moi surtout que "mais tu sais c'est pour ton bien aussi"!!!!
Moi aussi, j'ai mon avis sur leur manière de vivre, mais et ben comme une idiote: JE LE GARDE POUR MOI!!! Et je fais en sorte d'arrondir les angles!
Je crois que c'est le coup de la mère porteuse qui m'a achevé!
En plus de disposer de ma vie, il faudrait que je prête mon corps!!!!
Hors de question! Et puis c'est interdit en France na!
N'empêche qu'avec tout ça il faut que je revois mes perspectives d'avenir.
Penser à rayer de ma liste de conjoint potentiels:
les hommes divorcés avec enfants
les hommes veufs avec enfants
les hommes seuls avec enfants
les hommes qui veulent beaucoup d'enfants
les hommes qui détestent les familles nombreuses
Vous me voyez annoncer au premier rendez-vous "au fait je suis mère virtuelle de 4 enfants dont 2 encore à naître"??????
Ouinnnnnn, vais finir vieille fille avec tout ça! Et ils auront finalement eu raison de me prendre en premier choix puisque je serais DISPONIBLE!!!
Rédigé à 05:28 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Parfois, je me pose la question!
Et du coup, je vous la pose aussi.
En janvier 2006, ma soeur m'a appelé pour me poser une question grave!!
"S'il nous arrivait quelque chose, est-ce que tu accepterais de t'occupper de Chloé?
Parce que tu comprends, les parents sont trop vieux (60 ans pas encore au bord de la tombe tout de même), le frangin avec son boulot (dans l'armée de l'air) c'est impossible et on ne souhaite pas que ce soit ma belle-famille qui s'en occuppe (de toute façon les connaissant ce serait niet)."
"Bien sûr aucun souci"
"Parce que là, on va faire un testament au cas où... Tu comprends L (mon beau-frère) s'est retrouvé placé en institution et séparé de ses soeurs alors on ne veut pas qu'il arrive la même chose"
"Oui, oui, je comprends, aucun souci"
2 mois après, ma soeur nous annonçait (à mes parents et moi), en webcam, qu'elle attendait sa deuxième fille, Claire pour septembre-octobre.
En dehors de la fureur de mes parents d'être prévenus à 3 mois de grossesse, moi j'ai percuté très vite!
Donc ils savaient déjà, en me couchant sur leur testament comme tutrice de LEURS enfants qu'il y avait la deuxième en route!
Ben oui, car, comme ils nous l'ont expliqué, ils veulent 4 enfants, 2 rapprochés et 2 à nouveau à suivre 3 ans plus tard.
Je venais en 5 minutes de me retrouver à la tête d'une famille potentielle de 4 ENFANTS.
Lorsque j'en fais la remarque: "j'espère que vous penser à moi le samedi soir en faisant vos calins parce que là je me retrouve mère virtuelle de 4 enfants!!!!!"
"Ne t'inquiètes pas, c'est prévu! Au cas où, on te lègue le mini-van!!!!!"
"Ben oui mais on va pas vivre dans un mini-van. Et je fais comment pour les élever?"
"Ben t'auras des allocs!"
"De toute façon, tu as une vie de dingue, ça te fera du bien de te poser un peu!!!!!"
Non mais ils rêvent!!!!!! Ils ont regarder trop de films américains! Et je fais quoi moi avec 4 enfants sur les bras? Des confitures? J'élève des chèvres et je me mets au look baba-cool? Et si elle me plait ma vie de dingue à moi??!!!
Surtout que, si on pousse le raisonnement jusqu'au bout: imaginons que je rencontre un charmant homme avec 3 enfants plus mes 4 enfants virtuels on passe déjà à 7!!
Moi, j'ai toujours rêver d'en avoir 2 pas plus! Zou, on monte à 9! On tourne vite à l'équipe de foot!!!!! Manque que les remplaçants!!!!!!
Et puis, c'est quand même moi qui décide d'avoir des enfants non?!!! Pour le moment, j'ai pas le père et pas l'envie et ça aussi c'est mon droit!
Cerise sur le gateau, j'apprends dernièrement, par ma mère que, comme les 3 grossesses de ma soeur ne ce sont pas bien passées, ils seront amenés peut-être à faire appel à une mère porteuse s'ils en veulent vraiment 4!
Et devinez à qui ils ont pensé? Pas à ma mère, toujours trop vieille (ma mère a apprécié moyen cette réflexion d'ailleurs)!
Alors non seulement faut que je coach l'équipe de foot mais en plus faudrait que j'aide à la monter!!! Non mais on rêve!
J'adore ma famille, mais là je me demande qui de nous deux est la plus égoïste?
Moi qui ne veux pas me retrouver dans une aventure qui me dépasse ou ma soeur qui compte sur mon sens de la famille pour mener sa vie comme elle l'entends.
Bien sûr, il y a peu de chance que cette "solution" soit appliquée un jour mais zut quand même, d'avoir cette épée de Damoclès au dessus de la tête!
Rédigé à 18:57 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Parfois, je me demande ce que j'ai bien pu faire dans une vie antérieure pour mériter tout ça!
Il y a des matins comme ça où la vie sur les montagnes russes ça épuise!
Non, je ne suis pas cyclothymique (cyclonique parfois mais c'est autre chose).
Je passe de super vacances à bricoler, installer mon petit chez-moi, à poupougner mon papa, à écouter les picverts, à regarder pousser la pelouse...
3 semaines sans mettre les pieds au boulot, enfin juste une fois pour récupérer mon planning de formation.
4 jours géniaux de formation à La Baule, à bosser avec des ADULTES. J'avais oublier à quel point il est bon de travailler avec des gens qui aiment leur métier, qui prennent leurs responsabilités et qui n'ont pas la maladie du baobab (vous savez ce fameux arbre dans le creux de la main! lol!).
Mais malheureusement, il faut bien y retourner un jour, même en trainant les pieds, même en jetant son cartable, ça n'y change rien.
Retrouver ses petites lunettes de prof de math et son sourire de prof de maintien, la baguette dans la main et celle-là j'ai beau l'agiter, elle est pas magique!
J'ai l'impression de vivre en décalage! Je vais jouer les dinosaures ici mais je ne comprends plus les djeunes (et là je parle de mentalié pas de date de naissance)!!
Ils se plaignent constamment. Un coup, il fait trop chaud, un coup il fait trop froid, ils ne veulent pas bosser tel jour, ils veulent des vacances à Noël (sacrilège!!!),
ils veulent être autonomes mais surtout qu'on leur apporte tout sur 1 plateau et sans oublier les courbettes...
Respect de l'autre?
Surtout moins que les autres!
Franchement, s'ils ne se plaisent plus dans leur taff mais pourquoi n'ont-ils pas le courage de chercher ailleurs???? De se bouger le ### pour se trouver un poste qui leur plaira plus?
"Ben oui, mais il y a le chômage!!!!"
"Et puis, c'est partout pareil alors..." " et qui c'est qui va payer mon loyer?" "Et puis j'ai pas le temps! MOI, j'ai une vie privée!!!"
Comment voulez-vous que je n'en ais pas les bras qui en tombent?
Ben oui, moi aussi il y a des jours où j'aimerais rester chez moi au chaud plutôt que d'aller bosser, moi aussi j'aimerais bien que par magie mes factures se règlent toutes seules, j'aimerais bien moi aussi avoir une vie privée!!!
Mais voilà, j'ai un boulot, des responsabilités que j'assume bon an mal an, une maison à faire tourner, des chats à charge qui attendent de moi leurs croquettes et un écot à verser aux impôts, alors faut bien crocher dedans flûte!
Ca me mets hors de moi ce défaitisme à la petite semaine, cette faignantise de bien-nourri, cette politique du "en faire le moins possible pour être peinard".
Et ce sont les mêmes qui vous parlent ambition! On croit rêver!
J'en arrive à attendre la phrase magique qu'ils ne prononceront jamais: "moi quand je serais grand je serais...."
J'ai la réponse toute trouvée: PLANTE VERTE!!!!
Rédigé à 07:46 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Aujourd'hui, une voix amie au téléphone, une voix soleil, une voie effacée enfin retrouvée.
Comme ces berlingots de mon enfance, colorés, sucrés/acidulés, retrouver l'éclat de son sourire et de sa douceur.
Pour Elle et pour tous ceux et celles qui emplissent mon coeur et éclairent mon regard, pour Fanny revenue du brouillard:
L'amitié
L'amitié c'est une main qui vous soutient
dans la douleur et le désarroi.
tantôt votre peine, tantôt votre joie.
jusqu'au plus profond de votre âme
sans jamais se faire juge.
et jamais ne se ferme...
comme un refuge
Sarah Biguet
Rédigé à 16:51 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Une korrigane de plus dans mon arc-en-ciel familial.
Je vous présente Claire née le 3 octobre à 11h15. Elle a choisit déjà de ne pas partager l'anniversaire de ma Mamouschka! lol! Elle devait arriver le 19 octobre, nous a fait une alerte le 24 puis le 26 septembre, puis le 1er octobre. Mademoiselle sait ménager le suspense!!!
Sa grande soeur Chloé, Joie de mon coeur, ne sait pas encore qu'elle va devoir partager, sa chambre, son mois d'anniversaire (elle est née le 22 octobre 2005) et les bras de ses parents.
Chez nous décidement, octobre sera le mois des filles.
Encore de nouvelles couleurs dans ma vie, une luciole de plus...
Rédigé à 23:11 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Pour Faust, parce que la Toile c'est aussi tendre la main.
Pour prouver que ce ne sont pas que des mots que l'on échange ici, prenons aussi du temps pour la vie derrière l'écran!
Merci.
Rédigé à 19:12 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Pour Faust, parce que la Toile c'est aussi tendre la main.
Pour prouver que ce ne sont pas que des mots que l'on échange ici, prenons aussi du temps pour la vie derrière l'écran!
Merci.
Rédigé à 00:28 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Voilà, je me re-baptise: Reine du Scotch!
La reine de l'emballage, du fagottage de cartons, du triage d'armoires!
Une trois valises pour Ebay, 2 1 sacs pour les vêtements du coeur, 1 2 sacs pour la copine de ma frangine qui est si menue et si fauchée (je fais dans le social de proximité! lol!).
Des trouvailles aussi, des souvenirs qu'on exhume, bons ou mauvais, comme des trésors oubliés. Des tickets de films oubliés, des serviettes de resto, des peluches abandonnées...
J'aller-retour depuis hier, carton par carton, vrac de bibelot par bassine de linge, contener de verres et bac d'assiettes...
Ma mamouschka est venue en renfort, jouer les Madame-tout-propre-je-plie-je-range et c'est génial parce que mes repos c'est aujourd'hui et demain.
Et ça fait super juste une semaine pour tout prévoir, ranger, étiquetter et transporter.
Ne manque que les biscottos et le camion qui arrivent demain. On va se serrer dans les canapés et sur le parquet car même mon ami de Laval descends prêter ses bras!
Je vais me la jouer executive woman pendant unesemaine: un bureau à côté du boulot et mon home sweet home à 10 kilomètres de là! En effet, F. Telecom ne peut me garantir l'adsl avant la fin du mois dans le nouveau château! Alors le pc reste sur place, il migrera en même temps que mon loyer et mon courrier!
Vivement mes nouvelles pénates, avant que je ne développe une allergie aux cartons.
Rédigé à 00:02 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Il y a des jours comme ça où je regrette de ne pas faire 1.90 mètre, d'avoir des mains comme des raquettes de tennis et une voix de caverne!
Parce que, il y a des jours comme ça, où la louloute elle se ferait bien un pétage de plomb en règle avec dématage de tête à l'appui!!!!
Zexplique sinon vous allez pas cadrer l'engin.
Il y a de cela 6 mois, je me suis retrouvé "responsable des formations internes" à la place de "responsable du service technique et clientèle".
En clair, j'ai troqué ma panoplie de bricole-girl contre celle de formatrice de service. Résultat: au lieu de présenter en fin d'année des optimisation de pièces détachées, je vais devoir présenté un bilan des formations réalisées.
Jusque là tout va bien, je me suis atteler à la tâche avec plein d'entrain car la perspective de toucher un peu à tous les secteurs de l'entreprise me ravissait.
Sauf que depuis Superboss m'a inscrit en doublon sur la supervision de la VDI (vérification d'identité pour ceux qui sont amenés à fréquenter les casinos)!
Et depuis, j'ai des envies de meurtre!!!!!!!!!
Pas contre Superboss, lui est toujours aussi génial mais contre le responsable du service que je dois me coltiner!!!!!
Il a tellement peur qu'on lui rogne son petit pouvoir, que le planning de "ses" équipes n'est pas accessible! Pour personne! Il le trimballe sur lui, sur sa clé USB.
Lorsqu'on a besoin d'un renseignement, il faut descendre à l'accueil, faire une photocopie du planning papier du mois en cours! A l'ère d'internet, j'en suis au papier/crayon pour intercaler mes formations! Quand le planning est à jour!!!!!!!!
Ce scgrumbllll s'est même inscrit d'office à la dernière formation à Paris sur le nouveau logiciel! Pour former lui aussi les équipes! Il ne sait pas se servir du logiciel! Et le feedback que j'ai fait auprès de ses "élèves" est désastreux! Ils n'ont pas eu la moitié des explications!
Aujourd'hui, c'était le pompom!
Un de ses gars (Bodyguard number 2) rentrait d'arrêt maladie, il le savait depuis 2 jours et il n'avait prévu personne pour le former! En clair, il allait devoir apprendre ce qui va constituer 90% de son boulot sur le tas!!!!
Mais Môsieur Petit Chef est en vacances!
Et ben, je l'ai appelé sur son transat pour lui demander des comptes!!! Parce que non seulement c'était une info importante que j'aurais dû avoir mais en plus pour son collaborateur c'était vraiment nul de le laisser en plan comme ça, sans formation et débrouilles-toi Jeannette!
J'ai un peu pété une durite quand Superboss m'a demandé à moi , si j'avais prévu sa formation!!!!! Alors que pour moi, aux dernières nouvelles du planning super à jour, il ne reprennait que le 27 septembre! Et oui sa formation je l'avais prévue le 26 !!!!!
Et non, je ne pouvais pas rester au-delà de mes 11heures journalières!!!! Pour faire 2 heures de formation!!!! Alors que Môsieur Petit Chef fait du jardinage au soleil!!!!
Et c'est là que Superboss est génial! Il est descendu de son bureau et à pris mon poste pendant 1h30 pour que je fasse la formation de Bodyguard number 2!
Je vous jure, en fin d'année, si je n'ai pas 100% de mon objectif formation à cause de ce *$"€ de chéfaillon de mes deux ça va barder!
Je le trainerais par la peau du c.. dans le bureau de Superboss s'il le faut et on verra lequel de nous deux à le plus de c..lles pour expliquer les ratés de formation de son service!
Rédigé à 21:49 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Pour Fanny,
cette chanson qui me fait immanquablement penser à toi!
Parce que tu me manques, parce que j'aimerais te faire un énorme calin-bras.
Parce que je sais que tu as besoin de ce recul et que c'est te faire un cadeau que de te l'accorder.
Juste des petits calins pour t'aider sur ton chemin.
Je t'aime tendrement Fanny, prends soin de toi, où que tu sois.
Rédigé à 23:10 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Changement de programme, le super appart qui m'était passé sous le nez et pour lequel j'avais tellement la haine!
Et bien, finalement je l'ai!!!!!!!! Yes, yes, yes!!!!! A moi moutons, poires et gazouillis des oiseaux!
Je rentre dans mon nouveau château samedi! Promis, je mettrais des photos dès que j'aurais ouvert ma caverne d'Ali Baba!
Rédigé à 16:29 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Je sais que je vous sollicite beaucoup mais là, je ne sais pas du tout comment faire.
Dans peu de temps, je vais me trouver confrontée à un jeune homme qui vient de se faire brutalement agressé et violé par 4 hommes.
Rien que la nouvelle a fait tournée la pièce autour de moi, une envie de vomir, un corps qui devient de plomb, une envie de hurler, de fuir.
Je suis une femme, c'est un jeune homme, beau comme un ange, un corps d'appolon et la douceur d'un enfant.
Qu'en reste-t-il?
J'ai passé ma soirée à ressasser tout cela!
Je sais qu'il lira dans mes yeux que je sais. Que faire pour qu'il n'ait pas honte, que faire pour lui dire que ce n'est pas juste, que ce n'est pas sa faute, que ce n'est pas lui le monstre?
Face à une femme, je crois que j'aurais pû trouver les mots mais face à lui?
Je sais qu'il n'en a pas parlé à ses parents de peur de lire du dégout ou de la honte dans leurs yeux, saura-t-il lire dans les miens autre chose que de la peur?
Je ne sais pas comment lui tendre la main, comment lui dire qu'on s'en relève.
Je suis une femme, c'est un homme, la blessure, la souillure est sans doute autre.
Rien que d'y penser mon estomac se noue et j'ai une putain d'envie de chialer. De chialer sur lui pas sur moi, de pleurer sur toute la beauté qu'ILS viennent de détruire.
Moi je ne suis rien à côté de cela, je ne suis rien qu'un souffle face à une telle blessure.
Aider moi à l'aider.
Rédigé à 04:22 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Bon, juste au cas où vous auriez quelques secondes à perdre...
Si vous voulez:
Ne vous gênez surtout pas!
Je dépose tout à l'heure mon dossier pour un super appart à 10 kilomètres d'ici.
Un appartement sain, où j'espère faire moins de 5 migraines par semaine. Car la mauvaise nouvelle du passage de l'expert pour la vente de la maison où je suis, c'est que le taux de plomb est 40 fois supérieur aux normes autorisées!
En clair, selon l'expert, mon appart actuel ou un squat à Paris c'est la même! Et dire que je fais analyse sur analyse depuis 3 ans pour rien! Jamais on a pensé au plomb comme piste pour éradiquer mes migraines! Rien que la perspective d'en faire moins souvent me booste pour déménager!
En plus, cet appart a tout ce qu'il faut de calme, de verdure (il y a même un pêcher, un poirier et un pommier), d'oiseaux qui chantent le matin à ma fenêtre et de souffle du vent dans les arbres.
Il y a même des moutons dans le champs du voisin (j'imagine déjà la tête de mes louloutes! lol!) pour remplacer les mouettes du bord de mer!
Et un super boulanger à 50 mètres qui fait les meilleurs croissants du monde!
Je le veux, je le veux, je le veux!!! J'ai même resortie le trèfle à 4 feuilles!
C'est aussi ce que doivent dire les 5 autres candidats!
J'ai tellement besoin de m'éloigner d'ici, de laisser tous les souvenirs derrière moi, de renaître neuve, ailleurs, dans un endroit sans passé où je pourrais décidé de mon avenir sereinement.
Rédigé à 05:58 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
9h! Toujours pas de nouvelles!
Je hais les agents immobiliers qui promettent plein de choses et qui ne rappellent pas!
"Oui, oui, je vous promets! Je vous rappelle demain sans faute avant 9h (après on est en débriefing régional) et on plannifiera la visite de cet appartement. Ce serait dommage de le louper!"
Grrrrrrr! Je le sais que ce serait dommage!
J'ai terminé à 1h du matin, me suis levée à 7h00 (alors que j'étais si bien sous la couette), préparée et je fixe hargneusement ce ***** de téléphone qui ne sonne pas.
Ce silence qui signifie: Cocotte c'est pas aujourd'hui que tu va pouvoir le voir ce super appartement à 2 minutes du boulot, à 200 mètres de la plage avec terrasse vue sur mer et jardinet pour que tes loulous puissent s'éclater!
Suis sûre en plus que cette conne va m'appeller à 14h, lorsqu'ils sortiront du resto, que moi je serais au boulot, coincée jusqu'à pas d'heure.
S'il me passe sous le nez pour cause de pause-café, je lui arrache la tête avec les dents à cette même pas capable de tenir ses engagements.
Rédigé à 09:17 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Bon ok, je ne suis pas douée en photo et mon portable ne m'est d'aucun secours.
Mais je suis sûre d'une chose: j'ai noyé une souris dans le bac à shampooing! lol
Oui, oui j'ai 30 ans là aussi et pas 50.
J'ai encore quelques années devant moi avant d'envisager le Botox. Quoique...
Le premier qui chante "Bécassine, c'est ma cousine...", je lui fais sa fête!
Pas plus d'heures de sommeil sur l'une ou l'autre des photos mais désormais j'apprends à rugir au lieu de couiner!
Rédigé à 13:04 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Qu'est ce qu'une journée poupougne? Une journée rien que pour moi, avec esthéticienne, massage, coiffeur, lèche-vitrine. Une journée dont j'avais tellement besoin, une journée où je n'ai pensé à rien, où j'ai juste laissé les autres prendre soin de moi, de mon corps de ma tête.
Une journée peau neuve où j'ai abandonné sous les bandes de cire la femme Yéti, sous les mots apaisants et drôles de mon esthéticienne préférée. Elle s'appelle Géraldine, porte des shorty en dentelle
sous des pantalons blancs, adore les soirées chippendales et m'engueule (gentiment) à chaque visite parce que : "le tabac s'est vraiment un désastre pour ta peau, il te fait gagner des années sur le look vieille peau! lol!" p.S: en plus elle est poète Géraldine, ça rime!
Une journée parfumée, où j'ai oublié mon corps-armure sous des mains moelleuses, sous la caresse des huiles essentielles. où j'ai re-découvert que j'avais des mollets, des cuisses,
des genoux et pas seulement un moyen de locomotion. Un moment de bonheur, de senteurs, de musique douce, de couleurs chamallows et de mains apaisantes.
Une journée pour abandonner ma tête de souris fatiguée dans le bac à shampooing.
Laisser l'ancienne YingYang disparaître par petites mèches, perdre sous la mousse la chataîgne et ses bogues (ou bugs) et puis la re-colorier couleur soleil, pour faire naître le caramel.
Changer tout, la coupe sage, le look bcbg où il ne manquait que les barrettes pour découvrir par magie une nouvelle lionne.
Bon, je vais avoir du mal à la faire renaître tous les jours car je ne suis pas experte dans l'ébouriffé artistique mais cela change déjà mon rituel du matin.
Plus de lissage, plus de brushing, plus de plaquage de méches. Dans ma salle de bain souffle un vent de folie, à grand renfort de sèche cheveux, laque qui sent la vanille et mèches blondes.
Une journée enfin où j'ai écumé les magasins, où j'ai laissé mes voiles d'ombre à l'entrée des cabines d'essayage, où j'ai essayé toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, où j'ai décidée d'avoir 30 ans et plus 50.
Où je suis repartie le sourire aux lèvres et le porte-monnaie cadenassé, ivre de ses essayages de gamine où je me suis déguisée en princesse, en loubarde, en bombe sex ou elle.
Une journée pour tenter de passer à autre chose, pour retrouver celle que je devrais être.
Bon pas de photo de cette nouvelle lionne car à cette heure je me réveille et je ressemble plus au joueur de batterie dans le Muppet Show
qu'à la femme superbe, émancipée et conquérante que je veux à nouveau être.
Mais promis, dès que je réussi un ébouriffé parfait je vous présente la nouvelle lionne.
Pour le moment, il faut que je me prépare, cet après-midi c'est papy-partie au boulot, je vais ré-endosser mon costume de Miss Royal et dompter un peu la lionne! Tous en piste!
Rédigé à 12:37 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé à 01:15 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ca fait près d'une semaine que je remet cette note à plus tard, près d'une semaine que je tourne en rond en me disant "mais forcément ils ne peuvent pas comprendre..."
Alors j'y vais, je me lance avant que le courage ne prenne la poudre d'escampette, tant que je sent encore le souffle du boulet et puis aussi pour inscrire cela quelque part, parce que dans ma tête dans mon coeur cela prends trop de place.
Par où commencer?
C'était une jolie nuit étoilée, nous nous sommes tous retrouvé chez moi pour le petit-déjeuner comme d'habitude. Je sentais Chérichéri tendu, un peu trop grande gueule comme d'habitude, je le sentais fébrile.
Et puis, ils sont partis les uns à la suite des autres, il ne restait que les amis parisiens qu'il fallait raccompagner. L s'est proposé mais Chérichéri a sauté sur l'occasion pour aller faire 1 dernier tour. Il était 10h du matin j'étais épuisée et il a insisté pour que je vienne avec eux. Alors qu'il avait bu.
J'ai essayé de le convaincre qu'il valait mieux qu'il ne conduise pas. Rien à faire, il est monté dans les tours comme la semaine précédente. Un caprice, un caprice dangereux qui sentait déjà la tempête.
Il a continué à faire le bouffon, à tempêter , à supplier, à menacer jusqu'à tant que je vienne. c'était un autre. A un moment, je ne sais pas quelle tournure de phrase il a interprêté, il n'avait de cesse de répéter que je voulais un bébé!
1h30! Le sketch a duré 1h30, avant que nous déposions nos amis devant leur location. 1h30 pour faire 3 kilomètres à 2 à l'heure, en arrêtant les passants, en faisant n'importe quoi! J'avais l'impression d'être dans un mauvais film.
Quand enfin nous sommes repartis, il a insisté pour aller boire un café dans un troquet, bien que je l'ai supplié de me ramener car je ne tenais vraiment plus debout.
Rien à faire, arrivés devant le troquet, il s'est enervé parce que son porte-feuille était resté à la maison, hurlant qu'il n'était pas un gigolo et que je n'avais pas à l'entretenir. Et puis il est reparti sur le sujet du bébé! Là j'ai mis les choses au clair, (une erreur sans doute), en lui précisant qu'il avait mal compris, que je ne souhaitais pas d'enfant, ce qui l'a mis dans une rage folle.
Il a roulé comme un dingue pour rentrer. Arrivés à la maison ça a été l'apothéose. J'ai eu le droit à tout!
Que je ne l'aimais pas de toute façon sinon je ne l'aurais pas laissé prendre le volant.
Que, de toute façon, avec mon caractère à la con, ça ne l'étonnait pas que l'un de mes ex se soit servi de moi comme punching ball.
Que de toute façon j'étais tellement dominatrice que c'était normal que les mecs aillent voir ailleurs pour trouver une VRAIE femme.
Que de toute façon, je n'aurais jamais d'enfants parce que j'étais incapable de m'occuper de quelqu'un d'autre que moi etc...
La fatigue aidant la peur, je me suis évanouie 2 fois. 2 fois où il m'a laissé là, sur le carreau! Revenant seulement à mes esprits pour le trouver pencher au dessus de moi hurlant toujours des insultes.
Alors j'ai fuit, je me suis bouché les oreilles et j'ai été me réfugier dans ma chambre, sur le lit. Chambre où il m'a suivi, toujours plus violent, ouvrant les portes à coups de pied, lancant à travers les pièces tout ce qui passait à sa portée.
Voyant que je m'étais enfermée dans ma bulle, il a aggrippé le dessous du lit et là entièrement retourné. Avec moi dessus. Ou plutôt moi dessous car je me suis retrouvée à 4 pattes sur le parquet avec le sommier et le matelas sur le dos, en équilibre incertain sur la commode, ce qui dans ma chance m'a permis de ne pas en supporter tout le poids.
Il hurlait que l'ON allait tous le rendre fou et qu'il allait se foutre en l'air. Je me suis dégagée tant bien que mal en rampant et j'ai essayé de reprendre la parole.
Mais il était parti dans son délire, répétant comme une litanie "ah ils croient que j'en suis pas capable mais moi j'ai pas peur de la mort, vous allez voir".
Tout ce que je disais il le retournait pour en faire du négatif. Il est sorti comme une tornade et est allé dans sa voiture téléphoner. Je l'y ais suivi mais il s'est enfermé, je suis donc rentré dans la maison. Au bout de 5 minutes, ne le voyant pas revenir je suis resortie mais il n'était plus là.
J'ai entendu la porte claquée et je me suis retrouvée enfermée dehors tandis qu'il hurlait des insultes de l'autre côté de la porte.
Quand il a enfin ouvert, il m'a reproché de ne même pas avoir essayer de le retenir, il hurlait, il pleurait, il tremblait, levait les poings.
Et puis il m'a bousculé pour se précipiter dehors en criant qu'il allait se foutre en l'air qu'ON l'avait bien cherché et que j'aurais sa mort sur la conscience.
Il a failli m'écraser, lorsque j'ai voulu arrêter la voiture et est sorti du parking comme un malade.
Je suis rentré et j'ai appelé son ex , ne sachant plus que faire. Elle a essayé de le joindre.
Pendant ce temps, j'ai appelé une amie, j'étais tellement perdue, et elle a su être là!
Sur ces conseils, je me suis bouclée chez moi et j'ai appelé la gendarmerie pour prévenir que Chérichéri était dangereux. Surtout qu'il avait 1 fusil dans le coffre et l'intention de se foutre en l'air, dans le fossé, dans un camion, dans une voiture, je ne sais pas.
Ils ne l'ont pas trouvé et pour cause il avait atteri chez son ex qui avait appelé d'urgence un médecin. Lorsque j'ai réussi à la joindre enfin, il était sous calmant chez elle.
A partir de là c'est la gendarmerie qui m'a harcelée pour que je leur donne son adresse, le nom de son employeur... Ils voulaient le retrouver à tout prix, ils ont même essayé de me faire du chantage en me disant que s'il se servait de son arme je serais aussi responsable que lui.
Ce jour là, j'ai réussie à dormir 2 heures avant d'aller bosser.
Et depuis?
Depuis, il me jure qu'il ne se souvient de rien, qu'il va changer, que cette crise a été un déclencheur pour lui et qu'il va enfin se prendre en main, se soigner, se remettre d'aplomb mais qu'il faut que je sois encore là pour lui, que tout seul il n'y arrivera pas.
Et nouveauté du répondeur d'aujourd'hui: " tu ne peux pas me reprocher ce qui s'est passé, c'est de ta faute si j'ai pété un plomb, tu ne voulais pas m'écouter, tu ne voulais pas m'aider. Tu peux bien pardonner puisque moi il faut que je pardonne la gifle que tu m'as donné".
Et bien non ce n'était pas ma faute.
Et bien non je ne peux pas oublier.
Et bien non je ne peux pas pardonner.
Et bien oui, je suis en morceaux mais c'est sans lui que je vais les recoller.
Et même si j'ai mal au coeur de ne pas lui tendre la main, de le laisser peut-être se foutre en l'air, j'ai besoin cette fois de garder le peu d'énergie qu'il me reste pour moi, pour redevenir entière et intacte malgré tout ça, malgré lui!
Rédigé à 23:07 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Rédigé à 05:28 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Juste des mots, pour renaître, pour retrouver l'essence de ma vie, pour renouer à l'intime du coeur...
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
A l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
Pourtant j'étais très belle
Oui j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain.
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Eblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
Crois celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin
A Faust, qui a sû voir danser mon âme dans la poussière, à celle qui a ouvert sa boîte à couleurs pour colorer mes pétales...
Rédigé à 13:18 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Contrôles du matin, mornes; j'écoute attentivement les compteurs que me dicte Chouchou (surnom d'un de mes techniciens).
En cours de route, je lui signale que depuis que je confie le soin à un autre d'intervenir en maintenance, il
n'y a plus eu d'incident électrique. La dernière fois c'était quand même un bel arc juste devant le nez d'un client!
"Vous savez (et oui il me vouvoie) ma mère, elle ne peut pas porter de montre parce qu'elle dérègle toutes les piles. Vous avez peut-être ça aussi, vous êtes électrifiée!"
OK, je suis une vraie pile électrique, toujours Mademoiselle 100 000 volts mais de là à en déduire que je génère la foudre! Humpf!
"De toute façon, je ne me vois pas me ballader en salle, devant les clients, avec une chainette accrochée aux chaussures et trainant sur la moquette, pour me décharger de toute électricité"
"Quoique si vous mettez vos chaussures rouges..."
"Ah mes chaussures sexuelles" (surnom donné par le responsable de la sécurité à
une charmante paire d'escarpins en cuir rouges avec des lanières et des boucles).
"Et pourquoi pas mes lunettes, le tailleur en vynil et le fouet en guise de stylo"
"Ah là, on serait bons pour transformer la salle des Jeux de table (Blackjack, roulette...) en donjon!"
Re-minute de concentration et là je le vois qui rigole tout seul.
"Ben, pourquoi tu rigoles?"
"Je vous imagine bien en catwoman tiens!"
"Rigoles pas, j'ai été catwoman pour une soirée d'Halloween et ça m'allait très bien! Pfff!"
"Ca ne m'étonnes pas de vous" rigole-t-il.
C'est le même Chouchou que j'ai trouvé, il y a peu, disant à un petit nouveau dans l'équipe à mon propos: " tu verras, la responsable elle est un peu barrée mais elle n'est pas méchante".
Ce type de conversation entretient-elle la légende ou est-elle simplement déplacée entre un cadre et l'un de ses collaborateurs?
Je me plais à penser que cela ne change rien à la qualité de mon travail.
Au contraire, peut-être est-ce ce semblant de proximité qui fait que nous obtenons généralement de bons résultats avec mes équipes et que j'aime autant mon poste.
Rédigé à 01:24 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Pourquoi après l'étalement de notre vie privée et sexuelle devant nos amis aux petit-déjeuner?
Pourquoi après 4 heures de hurlements?
Pourquoi après 1 heure de plus à l'écouter me démolir, démolir mon monde, re-faire mon passé, re-faire mon avenir, nier tout ce que je suis ou pourrais être?
Pourquoi après son lancé de cadeaux à la figure?
Pourquoi est-ce ses lèvres que j'ai embrassé et pas la joue qu'il me tendait à travers mes larmes?
Rédigé à 20:08 dans Bleus à l'âme | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il y a des mots qui blessent, qui entaillent plus sûrement que des couteaux.
"J'aimerais savoir où l'on en est? Parce que en ce moment, tu comprends j'ai plein d'ouvertures..."
"Tu connais mon point de vue! L'infidelité pour moi c'est impardonnable. Si tu veux rompre pour aller voir ailleurs et revenir ensuite... ce sera non, je te le dis tout de suite. Je ne sais pas faire la différence entre le coeur et le cul moi. Quand j'aime je ne regarde pas ailleurs."
"Ben oui mais tu comprends si nous deux ça ne marche pas... Je me pose des questions.." sous-entendu: pourquoi perdre mon temps?
"Soit on est ensemble, soit on ne l'est pas. Soit tu m'aimes, soit tu ne m'aimes pas. Si tu pars ce sera définitif"
"Ben justement je me pose la question..."
Et bien qu'il continu à se poser des questions. Pendant ce temps, je chamboule tout, je chamboule ma tête, mon coeur et ma vie. Bientôt il n'aura plus à s'en poser.
Rédigé à 02:37 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Dans ma vie, il y a aussi plein de petits gestes qui comptent, aujourd'hui ils ont illuminés mon coeur.
Mon assistant, qui à peine arrivée, me propose de me préparer un café.
Il sait que c'est au boulot que je prends le premier de la journée et que c'est le moment où on prends le temps de se dire bonjour et de discuter un peu avant de courir dans tous les sens. Mon premier café/sourire comme d'autres tiennent à leur premier café/clope.
Le second de cuisine (celui qui a la patience d'ange de m'apprendre à faire la béchamel)
qui me propose d'un air gourmand un os à moëlle avec mon entrecôte.
Il sait que j'adore ça, c'est mon pêché mignon et il a pensé à m'en mettre un de côté car il savait que je mangeais avec eux ce soir.
Une de mes clientes à qui j'ai payé un gros jackpot l'autre jour.
Elle était dépitée que je n'ai pas le droit d'accepter son pourboire (obligation liée à mon statut réglementaire).
Du coup, elle m'offre, pour me remercier de ma gentillesse, une jolie pochette blanche, avec dans les yeux énormément de tendresse. Pochette que je vais discrètement ouvrir à l'écart. Point de biftons dans ce paquet! Heureusement! lol!
Mais un très joli collier turquoise avec des petits poissons et des strass. Pour le coup, émue, je lui ais planté deux grosses bises sur les joues.
Elle était tellement contente de voir qu'elle m'avait fait plaisir.
Mon collègue qui arrive une demie-heure plus tôt aujourd'hui pour prendre son service.Et ainsi me libérer du mien à cette occasion.
Je lui passes le relais avec plaisir tellement la journée a été épuisante moralement.
D'ailleurs, il "sent bien qu'en ce moment" tu "sembles préoccupée, rentre donc plus tôt pour une fois".
Avec autant de gentillesses, comment voulez-vous ne pas avoir le sourire?
Rédigé à 00:49 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Il me l'avait dédié.
Paroles, paroles, paroles, j'avais tellement besoin d'y croire....encore.
Rédigé à 23:02 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Il y a des jours comme ça, où on devrait ne pas se réveiller.
"Chérichéri j'ai fait un rêve bizarre cette nuit. J'étais une souris poursuivie par un chat. Si tu devais te réincarner tu serais quoi? A part un loup (sa passion)"
"Une buse royale parce que ça domine tout le monde ou alors un singe . Tu sais ceux qui arrêtent pas de baiser et qui ont plein de femelles."
Merci pour le sous-entendu, prends ça dans les dents.
"Et moi, tu me verrais réincarné en quoi?"
"En hyène parce que t'es jamais d'accord avec rien et que tu cherches tout le temps la bagarre.
Et puis les hyènes elles ont pas de mâles, elles sont trop méchantes et agressives pour ça Ou alors en paresseux, de toute façon quand je suis là tu passes ton temps à dormir".
Schrompf! 7h par nuit au lieu de 4 pour lui, j'ai connu pire pour 12 heures de travail journalier.
"Fais pas la gueule, fallait pas me demander si tu voulais pas savoir" Tu me fais mon café? On va pas y passer la journée."
Superbe début de journée, n'est ce pas?! J'ai connu plus lumineux!
Et la hyène dans tout ça? Et bien, connement, elle lui a préparé son café au lait.
Moi, je veux être un chat, dès qu'on l'emmerde il crache ou il griffe mais au moins on lui fout la paix.
Rédigé à 20:23 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Il y a l'amour et il y a ce qu'il fait faire, toutes ces compromissions, toute sa hargne, toute sa peur, toute cette douceur, tout ce que l'amour dévoile en nous.
J'essaye au maximum de rester zen, de faire face, de me cacher au maximum que parfois mes compromis vont trop loin, que ce n'est pas être lâche que de ne pas savoir
vouloir lui dire non, de lui céder en tout.
Il y a tout cet amour que j'ai pour lui et toute cette haine que je développe envers moi, envers cette femme sans fierté devant lui, qui accepte tout et n'importe quoi pour ne pas le perdre, parce que l'idée m'en est insupportable.
Il y a ces moments que je n'aurais jamais dûs pardonner, ces promesses bafouées qui m'ont déchirées le coeur mais que j'ai enfouie en m'accrochant à de nouveaux serments, à de nouveaux "plus jamais".
Cette sensation tenace d'être manipulée, de faire ses 4 volontés, arrachée à tout respect de moi-même par l'amour que je lui porte à lui.
Et puis il y a eu les mots de trop, la fatigue de trop, le reniement de trop.
Pourquoi ne s'est-il pas arrêté malgré mes avertissements, malgré mes menaces?
Pourquoi a-t-il fallut encore une fois qu'il essaye d'avoir le dernier mot, de sortir vainqueur de cette joute verbale, de me dominer?
Pourquoi a-t-il fallut une fois de plus qu'il essaye de me rabaisser?
Jamais de ma vie je ne m'étais mis dans une telle fureur.
Jamais de ma vie je n'avais menacé quelqu'un physiquement.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de broyer un visage.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de faire souffrir quelqu'un, de tuer quelqu'un.
Jamais de ma vie je n'avais eu autant envie de faire taire des mots, d'effacer un sourire narquois.
J'aurais pû le frapper de mon poing serré, dressé tel un cobra, c'est une gifle qui est partie avec toute la force d'un uppercut,
avec toute la haine que son mépris pour mon amour avait fait jaillir en moi.
Aucun bruit, sourde, je venais de devenir sourde à mon geste, sourde à la vie.
Aucune sensation, comme si le vide s'était installé, juste l'impression d'être une boule d'électricité en mouvement.
Je suis partie travailler, groggy, absente, reine de glace, bloc de béton scéllé sur ma fureur, terrifiée de la violence que mon amour pour lui avait déclenché.
Jamais je n'ai aimé quelqu'un à ce point, jamais quelqu'un ne m'a à tel point détruite que je souhaite le voir souffrir lui aussi pour arrêté ma souffrance.
Mon amour, mes regrets, mes larmes l'ont convaincus de revenir sur sa décision de me quitter.
Mais à quel prix? Chaque moment est l'occasion de pour lui de me rappeler qu'il n'oublie pas, qu'il ne pardonne pas, qu'il se méfie de moi désormais, que si je l'aime je dois...
Une nouvelle arme entre ses mains: ma culpabilité et l'assurance de mon amour, un amour qui fait perdre la tête.
Rédigé à 06:30 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 00:15 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Encore une journée de fou, une journée de dingue, une journée à coiffer un entonnoire en
guise de casque plutôt que de baisser les bras.
Ou alors juste pour faire genre moulin à vents, histoire de ventiler les aisselles avec cette chaleur lourde d'orage.
14h réunion CE.
Oups, je croyais que c'était 14h30! Vais encore arriver en retard avec la coiffure de Désireless! Pas le temps de trouver le gel;
il s'est fait la malle dans un recoin obscur de la salle de bain, forcément comme il est gaulé comme un petit pois ça se remarque même pas!
Note pour plus tard: penser à passer mes nerfs capilaires sur Chérichéri
qui me pousse à laisser mes cheveux suivre leur nature profonde.
Et bien, pour info, les miens en matière de nature profonde,
ils ont la nature sauvageonne façon flower power et chardons, pas brushing à la Jackie O! Grrrrrr!
700 m en moins d'une minute vous y croyez-vous? Avec braquage, contre-braquage et oui,
cette saleté de voisine squatteuse de mes deux qui a ENCORE garé son char d'assaut en vrac!
Suivi de slalom entre les touristes.
Heureusement que c'est la mode des jupes longues cette année car la minette du passage clouté, à 5 centimètres près, je lui taillais une mini-jupe pour le même prix.
Parking au frein à main (fallait que
je le test celui-là!) et éjection de mini-robe façon tornade blanche en folie!
Badger, re-badger, coder, re-coder (digicode, mon côôôôpain digicode me reconnais-tu?),
arrivée échevelée en salle de réunion où bien sûr tout le monde est là à l'heure, LUI!
Blabla, blabla, ah je tends l'oreille.
Bon cette fois c'est sûr, je pars en formation les 30 et 31 août à Paris pour la mise en place de la Vérification d'Identité.
Rapide coup d'oeil sur l'agenda!
Et flûte, Chérichéri bosse le 1er et le 2, alors qu'on aurait pu passer 2 jours en amoureux sur les quais de Paris, je vois déjà s'éloigner mes rêves de cartes postales...
Bon c'est pas le tout,
15h30 déjà, j'ai rendez-vous dans 3/4 d'heure chez le dentiste pour me faire charcuter.
J'abandonne donc le brainstorming en cours de route pour grossir les embouteillages à 20 kilomètres de chez moi.
En plus, il est sexy mon dentiste ( George Clooney mais version frenchy)
et pour les grosses froussardes, comme moi, c'est anesthésie automatique SINON JE FRAPPE!!!!
Pour savoir si mon dentiste à survécu (et son superbe sourire avec lui) il faudra attendre la suite demain...
Rédigé à 06:14 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Petite sortie avec Chérichéri hier soir. Nous sommes allés voir un ami, portier de boîte de nuit, à quelques kilomètres de chez nous, avec vue sur mer.
Petite discussion sympa à l'entrée pendant que JD fait le tri entre les habitués, les touristes et les bourrés. Impression d'être en sketch parfois: "c'est moi qui décide qui rentre, qui rentre pas" lol!
Et puis on en vient à parler de mon collègue, le chaud lapin, que JD connaît de vue.
Et là une expression qui me tue sur place: "en clair, il te voyait en PCR?"
Bien sûr, moi je fais la grande qui comprends parfaitement de quoi il parle et je ricane bêtement.
Impatientée par leurs bavardages SIAP, ERP et compagnie car ils ont fait de la sécurité ensemble, je rentre dans la boîte prendre un petit verre et réfléchir.
PCR?
PCR?
PCR?
Plan Communiste Régionale? Non, pas assez sexe.
Purée Carotte Radis? Trop culinaire, trop bobonnifiante comme explication.
Plan de Communication Relationnelle? Un peu trop intello pour ses mains balladeuses.
Pure Communion Rhétorique? Faut que j'arrête le mojito moi!
PCR? PCR? PCR? PCR? PCR?
Toute penaude, je lui demande aussi discrètement que possible:
Et moi, je suis ton PCR?
CA VA PAS LA TETE T'ES MA FEMME!!!!!!!!!!
Ben alors c'est quoi un PCR?
Un PCR c'est un Plan Cul Régulier! Mais d'abord, qui c'est qui t'a proposé un truc pareil, que je lui démonte la tête!!!
Ben non, personne ne m'a rien proposé (mais ça allait venir c'est une autre histoire) mais en attendant, je tilt soudain que derrière l'expression fucking friend c'est bien cela qu'il faut voir.
Et je repense à Olivier. Depuis l'âge de 15 ans à chaque fois que nous étions célibataires tous les deux nous re-re-re-re-re-tombions dans les bras l'un de l'autre.
Juste de petites soirées intimistes, pas question de s'afficher ensemble, de grandes discussions, de gros calins à une certaine époque, mais aucun serment, aucune promesse d'amour.
Nos "parenthèses" se fermaient lorsque l'un de nous trouvait quelqu'un et aucun de nous deux n'a jamais tenté de détourner l'autre du droit chemin.
Juste une amitié sexuelle en somme.
Finalement, je crois que j'ai eu un PCR dans ma vie mais ça Chérichéri n'a pas besoin de le savoir.
Rédigé à 22:14 dans Arc-en-ciel de souvenirs | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Pour Faust et Ombre et tous les dénicheurs d'étoiles, j'ai voulu re-publier cette note.
Presque 1 an déjà et je sais, aujourd'hui, qu'il ne faut pas attendre de chuter, pour cultiver les étoiles, pour les faire apparaître à son cou, à son coeur.
A vous et à tous ceux qui recherchent les étoiles, des flots de tendresse et d'espoir.
**********************************
Parfois quand je chute encore, je me raccroche à mon collier d'étoiles.
Ce matin, j'y ai ajouté une perle, une gouttelette de sourire, une bulle de douceur, un moment hors du temps, une aube de tendresse.
On ne m'a pas serré dans de grand bras (;-) Serpico) et je n'ai broyé personne dans les miens; juste une discussion à coeur ouvert, à âme ouverte avec un ami proche. Un cocon de douceur, la lueur des bougies, l'odeur du café, la torpeur de la nuit finissante, le murmure des mots.
Une perle de plus à mon collier de souvenirs lumineux, ceux auxquels je me raccroche parfois en me disant que la vie n'est pas si moche, que j'ai vécu des moments comme ceux là. Ces perles que j'égrène tel un chapelet quand il me devient nécessaire de rentrer dans ma bulle, de me retrouver, de digérer parfois les éléments mortifères de la vie.
Le levée de soleil à la plage après la mort du dernier tison du feu de camp, la douceur d'une main sur mon épaule juste assez légère pour dire je suis là, le fou-rire incontrôlable des bêtises d'ados trentenaires, l'accord de la musique et du corps, l'instant de grâce du premier câlin du matin de mes chats...
Se découvrir aussi transparente dans les mots d'un autre, prendre peur puis lâcher prise lorsque l'on découvre que finalement la sensibilité à fleur de peau se porte inconsciemment comme une bannière.
Les larmes de remerciements, d'amour qui vous viennent aux yeux lorsque l'autre avoue vous ressentir "cristalline", fragile, trop humaine, provocant chez les autres un instinct de protection ou de destruction.
Et puis donner aussi, vouloir le meilleur de la vie pour cet ami, de tout mon coeur. Vouloir lui épargner toute douleur, tout chagrin, étendre mes ailes au-dessus de lui pour faire que sa vie soit douce, qu'il ait le bonheur d'aimer et d'être aimé, qu'il vive son désir (pour les hommes) en toute quiétude avec toute la tendresse et la passion d'une belle histoire.
Se sentir renaître, un matin couvert de rosée, révélée, sans fard, sans enjeu, juste sans artifice, sans protection, baisser la garde pour se découvrir.
Assumer l'amour des autres, des Hommes, assumer cette naïveté forcenée qui fait chercher le petit éclat de lumière en chacun occultant volontairement le côté sombre.
Etiré le collier à l'infini pour se protéger des orages, pour laisser les tempêtes s'écouler sur soi comme un parapluie de rires sous un ciel gris. Puiser dans cette source de chaleur pour réchauffer le coeur endolori lorsque celui-ci tremble de peur, de froid.
Juste une étoile de plus sur mon collier, une petite perle de douceur dans mon coeur...
Publié le 31 août 2005
Rédigé à 00:27 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Parfois je me demande si je ne suis pas en transit.
Je ne me perçois pas, je ne perçois que les réactions de mon entourage, les rares fois où j'apparaît à moi-même c'est lorsque je me vois pleurer.
Je ne me suis jamais trouvé jolie (et je ne dis pas ça pour attirer les compliments ou la commisération). Bien habillée, bien maquillée, fashion, sensuelle ou sportive oui mais jamais mon apparence ne m'a provoqué d'autres réactions que quelques retouches effectuées par respect pour les autres, pour ne pas choquer leurs regards, jamais pour avoir l'impression d'être.
Je dispose de 6 miroirs chez moi devant lesquels je passe avec indifférence alors que Chérichéri les use et abuse à foison. Ils n'ont pour moi qu'une vocation utilitaire (ajustement du maquillage ou de la veste) ou décorative (apport de lumière dans le sas d'entrée).
Bizarrement, je ne me perçois que morcelée: les yeux, les jambes, un buste. Je ne me ressent pas comme un tout.
Je suis mots, rires à la limite sourires mais mon coeur corps n'est pas présence même s'il m'apporte énormément par le biais des parfums, des odeurs, des sons, je ne suis que perception et non sensations.
Un corps en location finalement qui m'apporte des satisfactions physiques (boire, manger, aimer, caresser...) mais ne reste finalement qu'un véhicule.
Rédigé à 19:42 dans Bleu rêve | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
En douceur, achever cette journée.
La surprise d'une journée de travail écourtée, qui ouvre sur un après-midi de caresses, de tendresse, de souffles et de murmures.
Calinage, pour faire oublier que, ce soir, Chérichéri rejoint les azimutés, tous scotchés devant les maillots bleus et blancs de l'écran géant.
Le soleil couchant qui flâne sur mes menhirs, le vent qui bruisse dans mes allées, le ronron d'un chat sur mes genoux,
juste un air de musique celtique pour bercer mes pensées.
Ce soir, malgré la cohue, il y a de la tendresse, de la douceur dans l'air, un vagabondage de rires, une fuite de soupirs...
Rédigé à 21:31 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Je reviens d'un petit tour chez Atlas. J'y ai découvert une catégorie Alzheimer, les premiers textes déjà me font frémir.
Et si demain Mamouschka...?????
Rien que d'y penser, mon coeur devient une petite boule toute dure au fond de ma poitrine, au fond de ma gorge.
C'est horrible, ce que je vais dire, mais si c'est mon père, c'est moins grave. Parce que, justement, il y a Mamouschka, il y a le cocon qu'elle a tissé autour de lui, autour de nous.
Mais si c'était elle, si c'était elle qui repartait en arrière.
Aujourd'hui, j'ai la patience de reprendre le fil derrière Chérichéri, de ne pas soulever ses incohérences,
de juste ouvrir les bras lorsque l'étau se referme sur son crâne, lorsque le crabe ressert ses pinces.
Mais ma mère, ma Mamouschka, c'est autre chose.
A y réfléchir ce soir, je n'ai pas coupé le cordon, elle reste un pilier de ma vie, l'idée de la perdre physiquement ou moralement m'est insupportable.
Je sais vous aller me dire que l'on meurt tous un jour et j'ai envie de vous crier "oui mais pas ma mère!!!"
J'ai 30 ans, une vie que je choisis heureuse et l'idée de sa perte me terrorise comme si j'avais 5 ans.
Pourtant, j'en ai perdu des amis, j'en ai perdu des parents.
Chérichéri, lorsqu'il est au plus bas, invoque aussi cela pour que je le largue: je n'ai jamais vu mourir un grand amour.
Lui oui, si Elle n'était pas morte. Nous n'existerait pas. Il décrit si bien le vide, la douleur, la lumière qui disparait, l'hiver qui tombe.
Et je me dis, finalement, ma Mamouschka est aussi le grand amour de ma vie.
Qui me prendra dans ses bras en murmurant "ma fille", qui m'appellera 3 fois par semaine au moins pour écouter mes bêtises,
qui achètera encore des tomates bio pour moi parce que "c'est tellement mieux pour toi, en plus t'es toute palichonne ma fille".
Parfois, lorsque je parle bagnole je pense à mon grand-père et
d'un seul coup je me souviens qu'il n'est plus là, que je ne peux plus l'appeller au téléphone, que je ne peux plus passer à l'improviste et ça me sert le coeur.
Si Mamouschka devait perdre la tête comment le surmonterais-je? Car il ne faudra pas compter sur mon père, sans elle, il est déjà perdu aujourd'hui.
Comment ferais-je face à celle qu'elle n'a jamais été?
Ce soir, j'ai peur.
Je vis au jour le jour avec Chérichéri et son crabe mais c'est notre combat.
L'idée même de la perte de ma mère me fait hurler en silence. Je pleure sur quelque chose d'absurde, sur un évènement qui n'est pas.
Une envie idiote de l'appeller là, à 2h du matin, juste pour entendre sa voix, juste pour savoir qu'elle sera toujours là.
Rédigé à 01:57 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Réflexion d'un enfant de 5 ans, aujourd'hui même, dans mon jardin:
"Dis, pourquoi chez toi, il y a pas de papa?
Gloups! Qu'est ce qu'on réponds à ça?
"C'est normal, moi j'ai pas d'enfants, j'ai des chats"
Ok, j'ai pas forcé sur l'anti-rides ce matin mais quand même...
Petit regard suspicieux, par en dessous: "ou alors t'aime pas les enfants?!"
Mais bien sûr, maintenant il me soupçonne d'être une sorcière.
Et là, je ne m'en suis pas rendue compte mais j'ai hurlé "J'ADORE LES ENFANTS MOIIIIII".
Ils sont tous resté me regarder, comme si j'étais folle et je me suis réfugiée dans la cuisine pour prendre d'autres boissons.
Ca a parfois des questions cons un gamin de 5 ans.
Je préfère nettement quand il me demande "c'est quoi un sting?"
Chérichéri me sourit petitement du fond de son fauteuil,
je crois que sous le couvert des cigognes,
il a quand même senti mon ambyvalence, la perspective de cet avenir qui s'éloigne.
Il dit que c'est ce qu'il aime chez moi, mon leitmotive, mon "c'est pas grave" en boucle.
Dans le rouge, le banquier fulmine
"C'est pas grave" , je vais trouvé une solution, un cran de moins à la ceinture, déconnecter ebay, sucrer les petites bouffes à 10,
réinvestir la bibliothèque municipale...
De toute façon c'est ma faute, personne ne m'a braqué la carte bancaire.
Les résultats ne sont pas bons:
"C'est pas grave", on va s'accrocher au traitement à Rennes, ce sera sieste l'après-midi et repas équilibrés/vitaminés et puis on va VRAIMENT essayé cette fois d'arrêter de fumer.
Nos horaires ne seront pas compatibles pendant plus d'une semaine:
"C'est pas grave",
je mettrais le réveil à 4h du matin et on vivra en nocturne, à nous les ballades au clair de lune et les rediffusions de Chasse et Pêche
dans les bras l'un de l'autre, n'importe quel navet devient romantique.
Le notaire reprends l'appart au mois de décembre:
"C'est pas grave",
je ferais plus de route mais au moins j'aurais le temps de me vider la tête avant d'arriver à la maison complètement zen.
Et puis pour Hooligan (un de mes chats accro au jardin),
si je ne trouve qu'un appartement, je peux la mettre en pension chez ma mère le temps de trouver une petite maison.
Des "c'est pas grave" ,il y en a tellement, tous les jours que parfois on en perd le fil.
Je suis passé par tellement de choses moches que plus rien ne m'affole vraiment, cela me peine parfois, me contrarie mais la vie ne s'arrête pas pour autant.
Et puis comme dit Chérichéri: "on n'a besoin de rien puisque je t'ais toi et tu m'as moi, à nous deux on est plus fort que tout"
Rédigé à 18:14 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Au risque de choquer certains et certaines, je respire un peu mieux aujourd'hui!
J'ai enfin eu une bonne nouvelle: je ne suis pas enceinte!!!!
Avec les résultats d'examens de Chérichéri qui sont tombés la semaine dernière, cela aurait vraiment été la catastrophe.
Pour le moment, voir à l
ong terme pour nous se résume aux 3 prochains mois, alors 9....
Je commençais vraiment à m'inquiéter et quand je m'inquiète je ne dors pas.
Et quand je ne dors pas, Chérichéri ne dors pas.
Sur ce coup là, il n'a pas le choix, il faut être solidaire de mes insomnies.
A force, lui aussi commençait à cauchemarder cigogne.
Je le soupçonne même d'avoir envisagé les pires extrémités !
Et pour ça, il ne manque jamais d'imagination !
Et puis, même
si aujourd'hui les tests sont fiables à 99,XXXXX %, Chérichéri commençait à regarder le pharmacien (un peu dragueur) d'un oeil soupçonneux comme s'il était responsable du résultat.
Elle ne s'en rends sans doute pas compte,mais ma gynéco vient d'oeuvrer pour la sauvegarde d'une espèce en voie de disparition: les cigognes imaginaires!
Rédigé à 12:46 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 17:02 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
5 jours, 5 jours sans pratiquement approcher du pc! Pas le temps, pas le temps, pas le temps!!!!!
Je me fais l'effet d'être le lapin speedé d'Alice aux Pays des merveilles!
5 jours à courir du boulot au supermarket, du supermarket aux fourneaux, du digestif au dodo.
Mardi
Au son du match de foot, à fond le son dans le salon avec les fenêtres ouvertes, pour ne pas en louper une miette et pouvoir galoper le cas échéant (et le Chérichéri chutant sur les marches!) pour revoir le but.
Petit repas, installés dans le jardin avec les voisins et mon collègue de Roscoff : Y.
Celui avec qui ça passe 5 sur 5, celui avec qui les conversations tournent vite au vieux couple de jumeaux, celui qui a été mon double,
mon âme-frère, durant les 2 années de harcèlement que nous avons subi au sein de l'équipe. Celui dont le départ avait signé la fin de mon univers.
Je me suis entêtée à rester contre vents et marées ayant sans doute moins à perdre que lui à l'époque et aujourd'hui je ne le regrette pas.
Il se sent orphelin de quelque chose à chaque fois qu'il revient ici, comme s'il y avait laissé une part de lui-même, alors que je ne laisserais
rien d'inachevé si je dois partir demain. Notre complicité agace, surtout Chérichéri.
Mercredi
Il a fallut finir les pigeonneaux apportés par mon voisin la veille. Je me casse la tête à les faire aux raisins et aux amandes et changement de programme, Chérichéri n'est pas bien,
il rentre plus tôt du boulot et un couvert de plus. Je ne m'appelle pas Maïté moi, je ne fais pas de miracle avec 3 pigeonneaux alors,
zoup courgettes à la napolitaine et pour le dessert ce sera bananes flambées au cognac (j'en bois pas alors autant que la réserve arrange mes bidons).
Et re-flute, 1 heure du matin, je me lève dans 5 heures et j'ai loupé la retransmission de Desperate Housewife,
la veille le foot, ce soir le pigeon et moi je tourne à la dinde à cette allure.
Jeudi
Enfin en repos, j'invite mon voisin Paul a mangé pour régler nos plannings de cat and dog sitting. Ca les fait marrer les garçons,
mais moi je n'abandonne pas mes louloutes sans un minimum de recommandations sur le brossage du poil ou la dose de croquettes..
Vendredi
Grosse journée jardinage ici: bêchage,plantage,
grattage avec un truc marrant qu'on dirait une grosse fourchette.
Please laissez moi m'imaginer en paysanne moderne en paix!
Moi à la tondeuse,Chérichéri à la lessive.
Depuis le temps, il devrait savoir qu'avec moi il ne faut jamais jouer à la courte paille nan nan nan! lol!.
Ponçage de parquet pour Chérichéri et Paul, supervision des travaux et calibrage du millimètre coupé en 4 pour moi (faut bien que je fasse ma
chiante chef quand même sinon ce n'est pas drôle).
Soirée resto (la cuisinière est en grève na!) et bluffage de la patronne.
Chérichéri a fait du
dressage (aïe pas sur la tête) de l'éducation de chiens étant plus jeune et vous mets le gros Berger Allemand au pas de la tenancière. Tenancière qui n'est pas plus épaisse que moi et 2 fois moins grosse que son chien en tout cas! Comment avoir une tournée d'apéro à l'oeil? Faites 3615 Chérichéri!
Samedi
Courses, pressing, lessive (encore!)!
Vite, réussir à coincer une heure pour aller piquer une tête à la plage avec Chérichéri qui vient de pousser héroïquement le caddie pendant 1 heure (trop duuuuuur!).
Pas de bol, c'est marée basse! 3 kms plus tard, nous pouvons enfin nous mouiller les genoux, pas plus!
Pour la trempette intégrale, c'est 2 kms de plus! Alors on fait les
méduses et puis le crabe et puis le gros lézard. Et on s'amuse comme des gosses à s'éclabousser.
1 km plus tard (ben oui chez moi la marée monte aussi 2 fois par jour) et quelques coups de soleil en plus, il est plus que temps de passer au camping d'une amie lui emprunter un barbecue.
The barbecue! Objet de désir intense pour Chérichéri et de répulsion intense pour moi. Ceux qui ont vécu, comme moi, pendant 3 ans à
côté de voisins portugais qui vous font du 15 juin au 15 septembre TOUS LES JOURS des harengs, maquereaux et sardines grillés au barbecue alors que vous émergez tout juste pour le café/croissants, comprendront mon rejet instinctif de tout charbon de bois.
On se retrouve ainsi tous à la maison de la plage pour un samedi foot et barbecue! Tout ce que j'adôôôre!
Ca beugle et ça crie et ça tape du pied devant 11 T-shirts bleus et en plus ça crame les côtelettes à surveiller l'écran!
Ca se donne en spectacle pour la copine russe qui est arrivée la veille. Nathalia me rassure d'ailleurs, en Russie les hommes aussi sont fous avec le foot.
Bon, ok, on a gagné, mais est ce que c'est vraiment une raison pour faire des concerts de klaxons et beugler à tous les coins de rue? Il y a même des drapeaux!
En plus, moi je les trouvais plutôt sexy les Brésiliens, surtout celui qui sourit tout le temps!
Mais il paraît que c'est un crime de haute trahison que de baver sur l'équipe adverse!
Alors tant pis, j'ai juste le droit de ramasser ma langue qui traînait par terre et de planquer
mes mirettes pour éviter les yeux furibonds de Chérichéri!
Tout ça se finit en boîte, comme les sardines!
Impossible de danser, on garde toute son énergie pour atteindre le bar (îlot tentateur à l'autre bout d'une marée humaine).
Et ça part en live, Chérichéri qui doit aller régler je ne sais quoi avec je ne sais qui mais en tout cas j'ai bien compris "dehors" et le ton agressif.
Il y a urgence! Crochetage de ceinture, détournement d'attention (je sais faire aussi bien que Shakira lorsqu'il
s'agit de capter son attention) et chaloupage serré vers ce qui me semble être l'opposé de l'opposant. Et il n'était même pas brésilien l'opposant!
Pourtant la soirée a dégénérée. Juste au moment où l'on s'amusait le plus,
enfin où moi je m'amusais à danser, ça a dérapé. Je n'ai rien compris! Une "collègue" s'est amusée à me renverser son whisky-coca dessus. ?????
En me regardant bien en face et sans (bien sûr) présenter d'excuse pour sa "maladresse". Je précise que je portais un pantalon pas moulant, une grande tunique blanche (on faisait un barbecue
pas la montée des marches à Cannes) et que je ne lui faisais donc aucune ombre dans sa tentative désespérée d'être la reine de la soirée.
Je sais ça paraît mesquin dit comme ça mais je me méfie de la jalousie primitive de certaines filles (et puis j'ai le droit de faire ma langue de vipère na!).
Qu'est ce que vous auriez fait à ma place, en vous trouvant dégoulinante, face à tous vos amis, à qui la manoeuvre n'avait pas échappée?
Et bien moi, je me suis épongé, j'ai embarqué Chérichéri et on est parti se promener en amoureux sur la plage.
Pourquoi je n'ai pas tenté une explication avec elle?
Nos relations étaient plutôt tendues depuis quelques temps au boulot, mauvaise foi, sous-entendus, air moqueur lorsque je lui demandais de retourner à son poste.
J'avais fait en sorte de pacifier les choses, me disant que par la douceur, l'explication, j'arriverais à quelque chose avec elle, qu'en la traitant d'adulte
à adulte elle prendrait ses responsabilités.
Maintenant c'est clair, plus vous êtes sympa avec les gens, plus ils vous prennent pour quelqu'un de faible. A ce jeu là, elle ne gagnera pas. Elle pensait m'humilier en agissant ainsi, elle a tout faux, c'est entrer dans son manège, faire un esclandre, qui m'aurait rabaissé à son niveau.
Elle a déclenché le Yang. A compter d'hier, son poste c'est 10 cm derrière son desk, et avec le sourire, ses pauses repas ça va être à la minute près et ses petits jeux
de public-relation avec sa copine au bar de l'établissement c'est terminé.
Au premier faux-pas, au premier manquement à ses obligations professionnelles, je lui colle un rapport au cul avec copie à l'ensemble de la Direction.
Elle a voulu jouer sur le terrain privé pour régler sa petite tambouille du boulot, je vais m'amuser au boulot à lui rappeler à qui elle a affaire.
Elle m'a pourri ma fin de week-end et j'ai même réussi à m'embrouiller avec Chérichéri à son sujet, en rentrant, alors qu'il part demain pour une semaine en traitement.
Je peux être très zen, même trop peut-être, parce que pour deux, mais il ne fallait pas titiller le côté obscur de la force.
Et tant pis si c'est con. Tant pis, si cela ressemble à de l'abus de pouvoir mais elle ne l'emportera pas au paradis cette fois.
Rédigé à 05:00 dans Vert de rage | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Je ne suis pas trop fashion victim mais comme j'aime les questionnaires, allons-y à la mode blog:
Mon juron préféré en voiture: si c'est une femme "connasse" si c'est un homme "cakos" se prononce comme un cake avec un gros os schouinté à la fin.
C'est l'équivalent finistérien du Jacky-moumoute des années 70! Mais si vous savez bien! Celui avec le gros cube en peluche sur le rétro, le volant en moumoute léopard et le chien qui bouge la tête sur la plage arrière!
Mes chaussures favorites: en général toutes celles qui ont plus de 5 cm de talons (même les chaussons). A plat,
j'ai l'impression d'être un gros canard malhabile et j'attrape mal au dos. En ce moment, j'adooooore mes mules rose pétasse (;-)))) Fanny) avec boucles strassées. Un délire de trentenaire à la boule de gum.
L'odeur qui m'émeut le plus: celle de mon homme bien sûr. En ce moment c'est "le Mâle" de gauthier ou l'Eau d'été de Miyaké dont il vient de ME piquer les 9/10ème du vaporisateur.
Ce que je fais quand je ne fais rien: je bouquine en cession vautrage dans le canapé, avec option ronronnement de chats en fond sonore ou un cd de relaxation avec le bruit des vagues et des chants celtiques.
Ce que je voudrais dire à mon père: je t'aime mais pourquoi a-t-il fallut si longtemps pour te rencontrer vraiment?
Dans mon lecteur mp3 j'écoute en boucle: je n'ai pas de mp3 mais je passe en boucle le dernier cd de black Eyed Peas surtout "My humps" sur laquelle je me suis déchaînée dernièrement en boîte.
La dernière fois que j'ai pleuré: samedi matin, quand Chérichéri m'a accusé de l'avoir trompé
(au retour de sa soirée très alcoolisée et après avoir rencontré des gens très mal intentionnés) alors que je n'ai pas bougé un cil depuis qu'on est ensemble.
Ma recette de grand-mère: la salade de haricots verts avec de l'ail et une vinaigrette au miel. La spécialité de ma grand-mère, le sourire de mon grand-père sur la terrasse.
Je me regarde dans la glace et je me dis: j'arriverais jamais à la faire tenir cette méchouille de &#@!!!
Dernier tableau accroché chez moi: pas de nouveau tableau mais un joli papillon en céramique et métal ramené de Corfou.
Je pourrais y passer des heures: dans mon lit avec ou sans mon homme, c'est mon cocon douillet à moi, mon espace de rêve.
Mon luxe de vie: ouvrir la porte de la cuisine et regarder mes chats courir après les papillons dans le jardin.
Au petit déj je ne pourrais me passer de: mon café/clope, ma dose d'excitant pour ouvrir les yeux à 5 ou 6 heures du matin.
La dernière fois que j'ai trop bu: le matin du 1er janvier. En plus ce traître de Chérichéri m'a filmé, pas cool car dans ces cas là j'aime le monde entier et j'embrasse n'importe qui (pas sur la bouche, Golgoth 13 veille! lol!)!
Ce que je n'ai pas encore oser faire: aller sur une plage nue, je suis minimaliste mais pas naturiste, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux à mon petit carré de tissu fleuri!
Je ne suis pas superstitieuse mais: je ne m'habille jamais en vert, je n'ai aucun accessoire vert, cette couleur me porte la poisse.
A mon dîner idéal j'inviterais: tous mes amis même ceux qui sont très très loin.
Mon couple mythique: je n'ai pas de modèle. Pour moi chaque couple est unique.
Rédigé à 23:00 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Vilaine fée! Saleté de vilaine fée! Où es-tu passée? Avec ta baguette magique que je n'avais pas demandé?
P$*ain de génie! J'ai rien frotté moi! Même les lampes vieillies, je les planque dans mon grenier!
J'étais libre, j'étais folle, j'étais intouchable!
Et il a fallut qu'une bon diou de fée passe dans mon quartier!
Zip, zap, zoup, me voilà à fuir les heures sups, à acheter des râpes à fromage et à arroser mes parterres.
N'importe nawak! Je plie les nappes, piste les recettes de cuisine, m'attendrie sur les polos taille XL et achète des bougies aphrodisiaques!
Me suis fait infectée faut croire! Il y avait bien une poussée d'hormones dans l'air, mais bon j'ai passé l'âge des bourgeons quand même...
Manquerait plus que je me mette à cultiver mes tomates.
Et Chérichéri qui s'extasie sur les fleurs qu'on a repiqué, une main autour
de ma taille, l'autre sur une tasse de cappuccino. "Maison" siou plait le cappuccino! Quand je vous disais que je suis au stade ultime! Je rentre plus tôt pour préparer le cappuccino de mon homme.
Au secours! Rendez-moi Super woman! Les semaines de 70 heures avec le sourire aux lèvres,
les soirées pub enfumé/côpines sans état d'âme, ma grenouillère lapinou-de-la-mort-qui-tue qui suffoque au fond de son tiroir...
Je veux redevenir citrouille, c'est tellement plus simple que d'aimer le Prince.
Rédigé à 23:39 dans Jaune banane | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Réveil en douceur,un rayon de soleil se glisse entre les rideaux, miroitant sur ma joue.
Mon homme nu dans mon lit, épaule brune de pain
d'épices sur la chantilly des draps, son dos comme un désert épicé.
Le pépiement des oiseaux, l'ombre du chêne joue à cache-cache avec les volets.
Cette petite boucle de cheveux, là sur sa nuque, tournicote doucement au temps de l'enfance.
Son souffle tranquille, apaisé, alizé de mes nuits.
Mouvement de coton,
comme une vaguelette, qui fait atterrir sa main dorée sur mon ventre, étoile de mer alanguie, à marée basse de ses rêves.
Et puis deux noisettes étincelantes qui frémissent à l'ombre de ses cils,
son regard de velours qui s'ouvre comme une caresse sur mon corps.
Un sourire flotte, éclat de nacre sur ses lèvres charnues.
Et son épaule en mouvement, le muscle roulant sous la peau. Son bras soudain qui se déroule, imprimant un tanguage qui me chavire à lui.
Mon visage dans son cou, cette odeur de sommeil et de soleil vanillé.
Enveloppée dans ses bras, hors du monde, dans la chaleur rayonnante de sa douceur, de son amour.
Comme si, ce matin, le crabe avait dessérré ses pinces.
Rédigé à 23:23 dans Rose tendresse | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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